L'épée au fourreau, la langue dégainée [PV Louise et Renaud]

Voila trois jours que Louise et Renaud étaient mariés, et déjà ils se préparaient pour la rencontre des rois qui auraient lieu dans pas si longtemps que cela. Ils n'auraient pas tant de temps que cela pour profiter de leur union avant que le devoir ne se rappelle à eux. Dans cette ambiance étrange où l'on se demandait ce qu'il ressortirait d'une réunion aussi importante qui n'avait plus eu lieu depuis des années, Magnus avait demandé une audience, par l'intermédiaire de Louise, avec laquelle il avait plus d'affinité. Le Comte et le Duc avaient déjà voyagé de concert à deux reprises, pour deux couronnements, mais bien qu'ayant discuté, c'était principalement de la pluie et du beau temps, et rien d'important. L'héritier d'Aretria avait été confié à Louise, ce qui prouvait la confiance que Magnus portait à la nouvelle Duchesse, et c'est peut être ce mariage qui avait incité le Comte à demander une entrevue avec le Duc ailleurs que sur les routes lors d'un voyage. Renaud, du fait de sa proximité dernière avec sa nouvelle épouse, avait lui aussi côtoyé Harven, et il devait bien avouer que, même s'il ne connaissait pas très bien le Comte, son héritier n'avait rien à voir avec son paternel au niveau du caractère.

La demande avait bien entendu été accepté, le couple attendait l'arrivée de Magnus qui fut annoncé peut de temps après. Une fois introduit dans le salon habituel pour les invités, avec tout ce qu'il fallait pour se sustenter, le couple ducal salua

"Bonjour votre Grandeur, c'est toujours un plaisir de vous voir."

Le Comte portait un pourpoint entièrement noir avec un calice ailé brodé en son centre et des boutons jaunes ornés de l’étoile armée du dieu Othar, ainsi qu'une épée à son flanc. Cela faisait plusieurs fois qu'il le voyait dans cette tenue dédiée au Dieu guerrier et non à Néera, ce qui était plus de coutume au sein de la péninsule. Erac était une terre qui vouait un culte à Othar du fait de son système de chevalerie, ce qui avait fait que le Grand Temple était la bas et non à Diantra, un honneur pour le Duché. Peut-être cela pouvait aussi influer sur le Comte ? Renaud désigna un fauteuil

"Installez vous donc, et dites nous ce qui vous amène, nous vous écoutons."

Louise le salue comme il se doit aussi, laissant pour le moment son époux diriger la conversation, mais il n'y a aucun doute sur le fait qu'elle prendrait la parole rapidement pour la suite.

Assise aux côtés de Renaud, Louise accorde en retour à Magnus les mêmes sourires dont il l’a gratifiée. De tous les nobles sangs de Péninsule, il est pratiquement le seul avec lequel elle peut parler plus ou moins librement, du moins entre les murs clos et dépourvus de toute oreille traîtresse de ce salon éraçon. Voir un visage ami lui fait du bien. Aussi, lorsqu’il demande à parler librement, Louise cache un sourire derrière ses doigts avant d’opiner de la tête.

- Je vous en prie, Magnus, nous nous connaissons depuis assez longtemps pour éviter de nous encombrer en privé de nos titres, dit-elle d’une voix douce.

Elle tient par cette position assez claire lui signifier qu’il est ici en terrain ami, et qu’il peut donc s’exprimer à sa convenance.

- Je suis au courant des difficultés que vous rencontrez. Vous avez évoqué certaines d’entre elles lors de mon premier séjour en Arétria, vous vous en souvenez ?

Elle fait directement allusion au Marquis de Saint-Aimé tout comme à la discussion qui a suivi à propos d’Arnaud de Brochant.

- Par contre, j’ignorais que des hérétiques arpentent vos terres, dit-elle en plissant le front, un peu inquiète. Et je comprends votre désir de mettre vos enfants en sécurité. Pouvez-vous nous en dire un peu plus, afin que nous puissions à notre tour être vigilants ?

Louise laisse ensuite Magnus terminer ses propos, devinant à chaque seconde davantage la finalité de tout ce préambule. Dès l’instant où Magnus a prononcé le mot « alliance », il était plus qu’évident que le mot « mariage » ne tarderait point à survenir à son tour. Et lorsqu’enfin le Comte annonce son intention, Louise a un tout petit sourire en coin, modeste, avant de regarder Renaud.

Cette union, elle y a pensé, et ce depuis sa rencontre avec la petite Alaïs. Elle n’en a jamais parlé à Renaud mais cela ne l’a pas empêchée de projeter le couple que formerait ces deux enfants. Harven est l’objet de toute sa maternelle affection depuis qu’il est son pupille. Elle pense donc, au même titre que Magnus, à son bonheur et à son avenir. Il y a pourtant un petit pincement en son cœur, à l’idée de ce marchandage. Elle a toujours refusé les mariages arrangés, libre de sa main et de ses sentiments. Et la voilà en train de possiblement faire à ce jeune garçon ce qu’elle a toujours redouté pour elle-même.

- Cela serait une merveilleuse occasion de resserrer les liens d’amitié qui nous lient déjà, Magnus. Harven est un garçon paré de toutes les qualités à mes yeux mais j’avoue que je manque peut-être d’objectivité sur ce dernier point, admet la Duchesse avec un sourire. Je l’ai vu beaucoup grandir ces derniers mois, il gagne en indépendance et en maturité chaque jour un peu plus…

Louise a un regard pour Renaud, ponctuant l’œillade d’un doux sourire d’assentiment confiant.

- Qu’en pensez-vous mon ami ?, demande-t-elle à son époux afin qu’il puisse se prononcer à son tour.

En péninsule, l'hypocrisie et les machinations sont souvent de mises, cela exaspère Renaud qui a toujours détesté cela, et qui n'est pas le meilleur pour jouer à ces jeux. La moindre des choses que l'on peut dire, c'est que le Comte ne semble pas vouloir y jouer non plus. Il est direct, à moins qu'il ne dissimule d'autres raisons qu'il ne mentionne pas, mais le Duc apprécie en tout cas le franc parler du moment. Au moins il n'y a pas de sous-entendu dans ce qu'il perçoit. L'humour est aussi de mise lorsqu'il se moque, gentiment, du nouveau titre que porte Louise et de la difficulté qu'il a à s'y faire. Cela fait sourire Renaud qui laisse sa bien aimée répondre avant de rajouter

"Vous pouvez m'appeler Renaud, nous sommes en intimité ici, nous pouvons faire des entorses au protocole."

Après avoir félicité Louise pour son travail de mentor envers Harven, Magnus demande à Renaud si son héritier peut devenir son écuyer. Il devait bien avouer qu'il ne s'y attendait pas, mais il ne voit aucun inconvénient à cela, surtout s'il désire que son fils reste avec Louise pour son apprentissage, cela fait d'une pierre, deux coups.

"Je serais honoré qu'il devienne mon écuyer, je ferais de mon mieux pour que vous soyez fier de lui"

Renaud n'est pas au courant de tout ce qu'il s'était passé depuis un moment, pas par manque d'espions ou d'informations, mais plutôt par manque d'investissement personnel. Il faut dire qu'il a eut beaucoup à faire avec tout ce qu'il s'est passé à Erac, mais aussi Velteroc dont il est le Régent depuis plus de six années, et ses vassaux. Ajoutez à cela sa romance avec Louise, et il avait la tête ailleurs. Il sait tout de même qu'il existe des tensions entre le Comte d'Aretria et le Marquis de Sainte-Berthilde, sans connaitre la profondeur du malaise, et les raisons de celui-ci. Louis est son allié, mais il n'est pas en guerre contre son vassal, rien n'empêche Renaud de tisser des rapports avec le Comté. Louise semble plus au fait de toute cela, il la laisse donc répondre, avec une fierté et un sourire intérieur. Il ne désire pas diriger seul, et il est évident après tout ce qu'elle a accomplie, que la nouvelle Duchesse sera d'un soutien de poids à ses côtés. Il se permet de rajouter une petite chose après la réponse de son épouse

"Nous ferons renforcer la garde autour d'Harven, la surveillance sera accrue, vous pouvez compter sur nous pour veiller sur lui"

Il n'était pas question d'étouffer l'enfant avec une garde rapprochée, ce qui attirerait encore plus l'attention, mais des gardes plus distants, et des ordres de vigilance ne seront pas superflue. Il est l'héritier d'Aretria, ce qui en fait une personne particulière .

Le Comte continue, parlant d'Aretria et des difficultés de diriger ce bout de terre. Les Seigneurs se sont en effet succédé à un rythme effréné dans la dernière décade, rendant ce monologue crédible et absolument pas alarmiste, juste une constatation. La longévité, même brève, de Magnus est donc effectivement à saluer. Renaud voit la direction que prend la conversation et la demande qui va inévitablement arriver, et elle ne tarde pas.

Sans s'en rendre compte, même si la personne à qui il pense immédiatement n'a rien à voir avec Louise, n'étant pas sa fille, il se tourne vers elle pour s'enquérir de son avis. Louise n'hésite d'ailleurs pas à prendre la parole pour le donner. Le Duc l'écoute attentivement sur les arguments qu'elle déploie pour appuyer la demande de Magnus. Elle semble donc d'accord pour cette alliance et ce mariage. Renaud n'a pas forcément encore pensé à lier ses enfants, et encore moins en mariage arrangé pour nouer des alliances alors que lui a la chance d'en faire un d'amour. Pourtant, c'est son troisième, et les deux premiers étaient politiques. Il est évident que quand on est Duc, il faut chercher des alliés, et que les demandes vont irrémédiablement être nombreuses. Il connait Harven du peu qu'il l'a côtoyé, et il sait que Louise fait tout pour en faire un homme bon. S'il est son écuyer, il pourra aussi lui enseigner ce genre de choses en plus de tout ce qu'il doit lui enseigner. L’œillade de Louise finit de le convaincre

"Je comprends vos besoins d'alliances, d'autant plus si vous êtes une petite maison" Renaud s'est toujours enorgueillit d'être une famille de Haute Noblesse et ce depuis la création du Royaume, mais il n'a jamais méprisé les autres, preuve en est son mariage "Nous pouvons vous fournir l'aide qu'il vous faut pour vous maintenir à la tête du Comté, et pour aider votre peuple, si vous le souhaitez."

Il faut maintenant lui répondre sur le mariage

"Je ne vois pas pourquoi je vous rirais au nez, que ce soit le père ou le Comte. Quoique vous en pensiez, et quelque soit votre terre, vous faites partie des puissants de ce Royaume, il n'y a rien d'hilarant ou de choquant dans votre demande."

De plus, c'est ni plus ni moins que son héritier qu'il propose en mariage, ce qui ferait de sa fille une Comtesse, ce qui n'est pas rien. Il n'y a donc pas à se dénigrer

"J'accepte votre offre, votre Grandeur, ma fille Alaïs va avoir huit ans, ce qui fait que les deux enfants ont un âge proche l'un de l'autre. Le fait que Harven soit ici est une chance en plus pour qu'ils apprennent à se connaitre et s'apprécier avant qu'ils soient en âge de se marier, cela vous convient il vous ?."

Cela fait, il se demande ce que sont ces histoires de cultistes dans le nord. Louise lui a demandé plus d'explications et il espère en avoir.

Louise, assise sur son fauteuil confortable, observe autant le Comte que le Duc. Ils ne se connaissent que peu, après tout, et la conversation est d’importance. Toutefois, elle est heureuse de constater que Renaud contourne quelque peu le protocole pour permettre à Magnus de l’appeler par son prénom, ce qui est d’excellent augure, impression qui ne fait que se confirmer à chaque minute davantage.

Renaud consent dans un premier temps à prendre le jeune Harven comme écuyer, ce qui réjouit profondément Louise. Le jeune garçon va donc pouvoir continuer son instruction dans le même cadre, après avoir appris les bases nécessaires auprès d’elle. Il est temps désormais pour l’héritier d’Arétria d’en apprendre davantage auprès de Renaud, tout en demeurant auprès d’elle. La duchesse éprouve une très réelle affection pour ce garçon, intelligent, fûté et curieux. Qu’il demeure à la Cour d’Erac est une nouvelle merveilleuse. Le sourire de Louise est bien présent sur son visage alors que Renaud évoque sa protection. Elle acquiesce d’un mouvement de la tête, rassurant Magnus au passage.

- Il est sous notre protection, Magnus. Nous mettrons tout en œuvre pour qu’il soit protégé en toute heure et en tous temps, confirme-t-elle de sa voix douce.

Et le bonheur de le savoir encore quelques années à Erac est soudain doublé par une alliance qui vient de se nouer ici, en cette pièce. Le sourire de Louise est radieux. Le respect qu’elle a toujours eu pour la montagne d’Arétria et celui de Magnus envers elle trouvent enfin une conclusion heureuse. Certes Alaïs n’est pas sa fille et Harven n’est que son pupille mais elle tient suffisamment à ce dernier pour vouloir son bonheur. Et quel plus grand bonheur pour un héritier que de se lier à une maison aussi prestigieuse que celle d’Erac ? La perspective est radieuse, autant pour le Duché qui se lie ainsi à Arétria que pour le Comté qui trouve ainsi un allié de poids.

Le regard et le sourire de Magnus pour Louise ne la trompent pas, et elle les lui rend avant de reprendre aimablement le comte.

- Vous négligez ce que vous-même avez apporté à Arétria, Magnus. Je n’ai pas oublié à quel point l’ordre et la justice y règnent désormais et cela est de votre fait. Harven serait inspiré de se rappeler tous les efforts que vous avez fourni pour lui transmettre un Comté digne et respecté.

Et, preuve de ce qu’elle avance, le Comte évoque une demande plutôt précise sur laquelle il appartient à Renaud de se décider. Elle, elle fixe toute son attention sur ce que dit Magnus à propos de ce Karamstra qu’il évoque sans fioriture.

- Des vecteurs puissants…, murmure-t-elle en le fixant, lui posant une question muette.

Renaud ne peut évidemment le savoir mais la première fois que Magnus et Louise se sont rencontrés seuls, à Arétria-la-Ville, le Comte avait donné des noms. Des noms qui se trouvent être au sommet de la hiérarchie péninsulaire. Serait-ce de ces vecteurs puissants dont il est présentement question ? Louise inspire et expire profondément. Si la Haute Noblesse du Nord est gangrenée, il n’y a pas plusieurs moyens d’action. Couper les membres pourris est le seul moyen de sauvegarder un corps. L’on ne parle pourtant pas – potentiellement – de n’importe qui. Ces « puissants vecteurs », quels qu’ils soient, doivent d’abord être confondus avant d’être traduits en justice.

- Je ne suis point inquiète, Magnus. Cependant, vous n’êtes pas sans savoir que même si je suis désormais Duchesse, je demeure châtelaine de Fernel. Il me déplairait fortement de savoir que de tels hérétiques circulent non loin de mes terres, à répandre leur culte impie. Dans cette perspective, pouvez-vous m’en dire davantage sur cet ordre que vous avez créé ? Comment déployez-vous vos hommes ?

Le Duc écoute Magnus parler de la secte qui s'est établie sur ses terres, il n'a jamais entendu parler du Karamastra avant ce jour, et si ce que dit le Comte est vrai, elle s'est fort répandue au sein du nord de la péninsule, ce qui est inquiétant. Comment cela était-il possible, encore plus après l'apparition de la Bienveillante et la résurrection du Roy ? Louise répond également, et un dialogue s'installe entre les deux, alors que Renaud les laisse faire tout en écoutant attentivement. S'il semble par moment emporté, avec des airs de cul-terreux dans sa façon de parler, il semble bien que Magnus ne soit pas à sous-estimer, ce qui est une bonne chose vu qu'Erac vient de se lier avec. Il n'y a guère plus de familles anciennes, et il faut savoir vivre avec son temps, il n'y a donc nulle insulte à s'être lié avec le Comté, encore plus vu les changements incessants de ces derniers temps à la tête des territoires. Et que sa fille devienne Comtesse est des plus intéressant.

La tête bien sur les épaules, Magnus semble avoir déjà tracé la suite pour son héritier afin qu'il s’aguerrisse à diriger en étant légitime aux yeux des nobles aretans, si belliqueux et prompts à renverser leur suzerain. De même, il démontre une envie de développer sa terre comme jamais au regard de ses prédécesseurs. Tout semble donc aller dans le bon sens, et les auspices doivent être bons pour cette alliance

"Nous voila allié, et avec un mariage en perspective pour lier nos deux familles, de plus nous sommes en privé, si vous m'appeliez Renaud au lieu de me donner du Duc, je vous prie."

Il a l'habitude maintenant depuis les années où il a prit la direction du Duché, mais il apprécie aussi qu'on lui rappelle son prénom de temps en temps

"Je vois que vous avez déjà tout planifié avec minutie pour votre succession, c'est tout à votre honneur. Faisons donc en sorte que votre maison grandisse, et que votre tête reste sur vos épaules pour que votre record de longévité à la tête d'Aretria soit inscrite dans les annales du Comté. Je suis du genre loyal envers mes alliés, et si c'est en mon pouvoir, je ne rejette jamais une demande d'aide.  Il est tout à fait en mon pouvoir de vous fournir des travailleurs qualifiés éraçons, qui pourraient en former chez vous afin que le cycle reparte. Nous pouvons également vous fournir une aide financière, je ne sais pas si ce sera suffisant pour que votre académie refonctionne comme avant mais cela devrait suffire pour la relancer, cela vous convient-il ?"

Erac avait ses soucis aussi, et bien que ne manquant pas d'argent, il était facile de tout dilapider, bien plus que de remplir les coffres. Il aiderait donc autant qu'il le pouvait, mais sans non plus mettre son Duché en difficulté. Le Comte était un homme étonnant, parfois rustre, parfois calculateur, jouait-il un rôle en se montrant peu habile afin de surprendre ses adversaires ? Renaud ne le savait pas mais sans savoir pourquoi il pense bien au fond de lui qu'il a bien fait de s'allier avec cet homme. Cette alliance a sans doute vu le jour grâce à son épouse, et il faudra lui en parler et la remercier. A peine mariés, que déjà elle marque Erac de son emprunte

Renaud ne répond pas quand Louise parle, les deux semblent déjà très complémentaire malgré leur mariage si récent, comme si leurs deux têtes ne faisaient qu'une pensée. Elle s'inquiéte naturellement pour Fernel après avoir entendu que la secte est bien ancrée dans le nord

"Parlez nous donc plus de cette secte en effet, je trouve que c'est très inquiétant, allez-vous pouvoir l'éradiquer ou souhaitez vous de l'aide également pour cela ? en tant que pair, il est de mon devoir de tout faire pour la paix du royaume. Et si vous ne vous entendez pas avec le Marquis de Sainte-Berthilde, je peux lui en toucher deux mots à votre place, sans vous mentionner, qu'en dites vous ?"

Renaud n'avait aucune idée du fait que l'épouse de Louis était impliquée la dedans, cela lui semblait naturel d'informer le Marquis, afin d'éviter d'empiéter sur les terres de celui-ci pour des décisions importantes comme celles-ci