Hêdirn Silmenil

Identité

Nom/Prénom : Hêdirn Silmenil
Âge/Date de naissance : 840 - 179:X
Sexe : masculin
Race : elfe
Faction : cités d'anaëh
Langue parlée : Elfique
Alignement : loyal bon
Liens notables :

-Les autres Tamin dolan
-Gilrin Oialiel, adepte d'arcamenel, sa femme et sa muse.
-Relation froide avec les membres de sa noss maternelle.

Particularité :


Métier : Forgeron - Tamin dolan
Classe d'arme : Aucune

Possessions & Equipements :
Il possède principalement des outils qui lui sont propres, dont un marteau finement ciselé par ses soins. Il possède également, en plus de son matériel de forge, quelques outils alchimiques dont il se sert pour chercher à créer de nouveau composants.

Il porte beaucoup de bijoux mais le plus important et une petite étoile de verre multicolore montée en pendentif qu'il garde jalousement protégée sous ses tuniques. Le reste de ses vêtement est souvent aussi élaboré que son travail.
Il garde encore quelques créations diverses, par sentiment ou parce qu'il ne leur a pas encore trouvé propriétaire.

Apparence :

• Taille :environ 2m
  
• Couleur des yeux : dorés
  
• Couleur des cheveux/pilosité : brun
  

Grand pour les uns, de taille moyenne pour les autres, noss et talehdels s'accordent au moins pour le qualifier d'épais pour la norme elfique. De larges épaules, et des bras solides, difficile de faire sans lorsque l'on passe nuit et jour à user de sa force pour plier le métal à sa volonté.

Sa peau est d'un brun chaud, contrastant avec l'or qui brille a ses yeux.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser sa vocation, aucune trace de charbon ne viens jamais salir ni ses vêtement, ni le moindre bout de ses doigts lorsqu'il se trouve hors de son atelier. Hêdirn aime l'art, et le délicat tombé d'un tissus en est un tout a fait noble.

Personnalité :

Hêdirn n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Il sait ce qu'il vaut et, au prix de se voir parfois taxé d'arrogant, il le fera volontiers savoir surtout lorsqu'il s'agit de son art. Il connait cependant aussi ses limites, et celles de ses interlocuteur et ne cherche pas à les dépasser volontairement. D'ailleurs, s'il peut parfois se montrer prompt à la taquinerie, jamais il n'en deviendra mesquin.

Hêdrin est avant tout un être passionné. Passionné par son art derrière son ambition, il cache surtout un amour profond pour les siens. De fait, il n'entretient pas de très bonnes relations avec ses pairs noss. Certains n'hésiteraient sans doute pas à le qualifier de traitre à son propre sang et le forgerons préfère éviter des conflits regrettables. Pourtant, dans la discrétion de son atelier, il n'hésite pas à chercher de nouvelles méthodes respectueuses des tradition ornedhelles conciliables avec les besoin talehdels. Malgré ce qu'il clame, il n'a pas oublié ni renié une partie de ses origines.


Capacités :
Hêdirn n'a jamais jugé bon de se tourner vers les arts mystiques. Ce n'était pas sa voie. Lui s'est tourné vers l'alchimie. Il rêve d'un jour égaler les plus grand et trouver le secret d'un métal aux propriétés parfaites. De longue heures durant, il broie, moue et fond pierres et aciers, mêle parfois plantes et cuirs, et tente d'intégrer le tout à la structure bouillonnante de ses métaux, jusqu'à en obtenir l'effet désiré, suffisant mais à ses yeux d'expert encore et toujours imparfait.

Fruit de son mariage avec une artiste amoureuse de la lumière sans doute, il aime par ailleurs particulièrement jouer avec les verres et autres cristaux qui y sont sensibles et lorsque le temps n'est plus aux armes et aux protections solides et puissantes, il apprécie aussi tenter de nouvelles expériences simplement esthétiques. Certains de ses bijoux brillent alors d'un éclat nouveau, au prix souvent de leur solidité, mais l'art a toujours un coût.

Histoire

D'aussi loin qu'il se souvienne, la création, l'art de façonner par ses propres mains, à toujours fasciné Hêdirn. Son premier souvenir, c'est celui de sa mère façonnant délicatement un arc. Plus que de son visage, devenu une ombre floue, il se souvient du bois gravé et poli de longues heures, et de la sensation de la corde de crin tirée une première fois.

Pourtant ce souvenir date d'une époque lointaine, parfois il lui semble presque n'être qu'un rêve, car l'enfant fut rapidement confié à la sécurité des cités, terre natale de son propre géniteur et c'est en Ardamir qu'il grandit alors.

Là, sa fascination se mêla à une ambition nouvelle que son adolescence ne fit qu'enflammer. Il avait une soixantaine d'année lorsqu'il aperçut pour la première fois les armures gardée par les Las'Danir. Dès lors, il sût ce qu'il serait plus tard : un créateur.

Bien entendu, il ne commença par directement à forger. Trop jeune, on le confia à un maitre expérimenté qui lui fit d'abord découvrir ce petit monde. Pendant quelques années, il ne se contenta guère plus que de rapporter diverses outils et remplir menus services. Pourtant il fut loin de s'en décourager et il constatât même bien longtemps plus tard, lorsqu'il eut lui même la charge d'un apprenti a quel point cela avait aussi été précieux. Tenir une forge ne consistait pas seulement à frapper de toute ses forces sur une enclume...

De plus, ce fut aux environs de cette époque qu'il rencontra une jeune elfe d'à peu près son âge prénommée Gilrin. Sauvageonne indisciplinée plus prompte à courir les bois qu'écouter les sermons des prêtres, elle était une forte tête dont la chevelure dorée était sans cesse piquées de brindilles et de feuilles colorées. Sans aucune surprise, il en tomba rapidement amoureux et il ne se passa pas longtemps avant avant qu'elle ne décide à faire le premier pas, son cœur impulsif se refusant bien d'attendre que le jeune homme trouve le courage de surmonter sa maladresse d’adolescent

En symbole de leur engagement, elle lui offrit un pendentif précieux à ses yeux, une broutille en réalité, qu'il garda pendant tout les siècles qu'ils vécurent ensuite l'un à coté de l'autre.

Pourtant, si le temps le laissa certain du chemin que prendrait sa vie, sa famille n'était pas tellement de cet avis. Son père était devenu las de sa vie de citadin, et la mort de Glorfindel sembla achever un long processus. Du jour au lendemain, il décida de retrouver son épouse au sein de son clan, abandonnant tout ce qu'ils avaient connus.

Hêdirn âgé de cent ans, vécu cela comme un trahison. Elle fut d'autant plus terrible qu'il fut mis devant un dilemme impossible : rester seul, ou abandonner la vie qu'il se construisait lentement pour le bien de son père. Certes, l'adolescent aurait put y voir l'occasion de renouer avec une part de ses racines, mais il n'était pas non plus naïf et il connaissait le dédain des noss pour sa vocation. Il ne serait jamais rien de plus qu'un parent étrange, voir déviant pour eux. C'était hors de question.

Son choix fut fait et lorsqu'il eut cent vingt-ans, la froide colère qui était né entre lui et les siens ne s'était pas éteinte. Par défis et par volonté de s'émanciper définitivement, il choisit un nouveau nom, neuf d'histoire.

Ce ne fut pas seulement un temps de colère pour autant. Ce fut aussi le temps de la joie et de l'avenir. Leur vie d'adulte fraichement acquise, Hêdirn et Gilrin se marièrent sans attendre et s’installèrent au creux des branches de la cité aux milles voix. Elle se tourna vers Arcamenel, mettant son attrait pour la magie de la lumière au service du Beau-Seigneur, lui continua encore ses efforts d'apprentissages de la forge.

A l'aube de ses 200 ans enfin, Hêdirn fut prêt à prendre son indépendance face à son mentor. Par symbole, il forgea lui même ses propres outils, dont un marteau d'Acier Danirad dont la tête était constellée d'Amarnidate.

Alors, tels les flots tranquilles de l'Ëlorea, la vie du couple s'écoula paisiblement, rythmé par les voyages de l'une et les diverses projets de l'un.

Il avait 521 ans lorsque les drows refirent surface. Hêdrin n'était pas un combattant, mais à sa manière il contribua aussi à l'effort de guerre, délaissant bijoux et parures pour fabriquer pointes de lances et de flèches ou encore épées, de la même manière qu'il redoubla d'effort 200 ans plus tard lorsque Elyrion puis Eraïson tombèrent.

Ce ne fut guère des temps joyeux, mais le couple trouva malgré tout la force de vivre à travers ces drames. Frustré de voir les hampes toujours de briser et les lames s'émousser, Hêdirn se tourna d'ailleurs d'avantage vers l'alchimie, discipline dont il avait pris plaisir à aborder les contours autrefois, mais qu'il n'avait jamais vraiment envisagé développer. Là, à nouveau celle qui n'avait jamais cessé d'être sa muse se trouva aussi être une alliée indispensable. De ses nombreux voyages, elle rapportait toujours quelque chose de nouveau. Parfois ce n'était rien qu'une pierre élégante qui formerait un nouveau bijoux. Parfois c'était une plante ou un cuir étrange, dont son époux étudiait la confection et, s'il en avait la chance, tirait une propriété nouvelle.

Le Voile fut une période difficile pour l'un comme pour l'autre. Être privés de soleil terrifia Gilrin qui manqua bien d'y perdre toute inspiration. Hêdirn quand à lui voyait les siens devenir fou, déclarer parfois vouloir rejoindre les clans sans vraiment y croire ni en comprendre l’enjeu. Son père tenta d'ailleurs même un rapprochement, après des centaines d'années de silence. Mais à nouveau le forgeron n'y vit que le désir égoïste d'un homme perdu pour réparer des liens qu'il avait lui même brisé. La réponse fut nette : sa vie était celle d'un elfe des cités, quand bien même son sang fut-il pour moité ornedhel. Malgré tout, ce qui était jusqu'ici silence avait réussit à devenir froide conversation. Hêdirn rencontra même un frère dont il ne savait rien et qu'il accepta non sans un certain dédain et s'en fut tout.

Ce début de cycle n'était pas au passé, mais bien à l'avenir qu'il le vouerait, à coup de marteaux et de fer chaud. Car lorsque le soleil retrouva sa place dans le ciel, le conseil décida de récompenser ses efforts, et après avoir présenté une lame d’exception qu'il nomma "Ceuranar'', soleil renouvelé, on lui accorda le titre de Tamin Dolan.

HRP:

Code:

[Métier] : Forgeron, Tamin Dolan

[Sexe] : Elfe & Masculin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Loyal Bon

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