Nombre de messages : 5 Âge : 28 Date d'inscription : 27/12/2022
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 623 ans Taille : 1m84 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Vorna Tael'Chath Mar 27 Déc 2022 - 20:23
Possessions & Equipements : -Le crâne impeccablement entretenu de sa mère avec qui elle possédait une relation étonnement proche et fusionnelle pour les standards drows, et un sceptre composé de ses ossements, faisant office de focaliseur. -Nombres de trophées ou curiosités entreposés dans ses quartiers au sein du manoir Tael'Chath, victimes d'un matérialisme impulsif. -Plusieurs tenues prenant bien souvent l'apparence d'une robe noire, d'un ensemble en soie ou de fourrures exotiques.
Apparence : Bien que désuet à l'image de l’œuvre à accomplir et de la puissance à déchaîner, cette apparence demeure pourtant une priorité mais aussi une fierté, héritage d'une famille se complaisant dans une luxure désinvolte. Toujours nombreux se doivent d'être les regards, leurs envies, leur jalousie, se perdant entre les courbes et les formes pour s'y trouver piégés, ensorcelés. Il ne lui reste plus alors qu'à les posséder, qu'à faire sienne leur braise, pressant leur existence pour en laper la moindre goutte d'extase avant que l'ennui et la lassitude ne finissent par en ternir le goût d'un fade horripilant.
Un visage malicieux à l'éclat d'une braise apparente, une paire de lèvres emplies de promesses, des mèches blanches ressortant sur une peau d'un teint cendré comme le veut la pureté et la perfection physique inculquée par la Voilée. Une féminité plus qu'apparente à l'image de ses sœurs et à peine camouflée par des tenues volontairement légères, une poitrine généreuse et des hanches alléchantes. Un corps souple, voluptueux, délicat par bien des aspects, mais portant de nombreuses marques profondes, cicatrices et traces de brûlure, ainsi que des muscles finement dessinés trahissant l'aspect bestial dissimulé sous les courbes.
Taille :1m84
Couleur des yeux :Rouges
Couleur des cheveux/pilosité :Blancs
Personnalité : Vive, malicieuse et gourmande, les parallèles avec la Sulfureuse sont nombreux et possiblement conséquences de son influence. Une mère gardienne, certains pourraient aller jusqu'à dire aimante, veillant sur ses serviteurs et ses amants d'un toucher délicat et avide de sensations, d'étincelles. Irrésistiblement attirée par l'inhabituel ou l'étrange, le monde n'en devient qu'un festin de sensations exquises à arpenter, voguant légèrement au milieu des frissons d'extases et des étreintes cruelles.
Fuyant la lassitude et l'ennui comme la peste, une vive obsession se manifeste lorsqu'il s'agit de dominer, de briser une volonté, de faire sienne ce qu'elle désire. Nul obstacle n'est alors trop grand, nul effort trop important pour empêcher cette créature sanguinaire et affamée d'atteindre le fruit de ses désirs, une puissante frénésie sauvage et bestiale s'installant plus la proie résiste, plus la cible se fait difficile. Son contact d'ordinaire apaisant et envoûtant laisse alors la place à un carnage barbare et atroce, expression la plus primitive du sang Ilythiiri coulant dans ses veines.
Car en réalité, c'est bien la domination, quel que soit l'aspect qu'elle puisse revêtir, qui obsède tant la Phord'ur.
Capacités magiques : Source de plaisir irrésistible ou de douleurs insoutenables, le toucher fut sans grande surprise la voie par laquelle mon corps explora la Trame pour la première fois. Des tâtonnements peu assurés dans les ténèbres, je pouvais la sentir qui m'explorait elle aussi, curieuse, avide. Ce ne fut qu'une fois au sein de l’Étude noire que sa réelle compréhension m'apparut.
Les vibrations presque imperceptibles de la terre, son contact variant du vaseux à l'inébranlable, ces courants d'airs et de températures, arrachant sans grande difficulté frissons et soupirs, cette humidité si souvent palpable, potentiel caché et sournois.
Mais de tous les éléments dont était composée la trame, le feu fut celui qui fit naître un amour profond dans le cœur de la jeune sorcière. Bien différent de ses frères, il affichait une beauté sauvage et indomptable ainsi qu'un appétit dévorant et inaltérable, vue magnifique que celle de le voir détruire sans pitié ni remords, de ne laisser rien d'autre que la cendre dans son sillage, unifiant ses proies en une entité unique.
Cette fascination manqua de détruire pour toujours la jouvencelle en quête de sensations toujours plus extrêmes. Des sorts souvent passionnés et dénués de tout réel contrôle, un danger qui fut réprimé dans la douleur.
Mais l'âge, l'expérience ainsi que les nombreux enseignements du Prime Dragon permirent d'appréhender les éléments avec bien plus de sagesse sans pour autant étouffer la passion brûlante d'une braise avide de puissance et de carnage. Car plonger dans ce qui constitue l'essence du monde lui même ne manque jamais de faire hurler le sang, de laisser s'exprimer une bestialité primitive et animale à peine rassasiée par les hurlements des brûlés ou à la vue des corps démembrés. Nombres de frissons charnels me furent ainsi octroyés, délice à la limite du sensuel que de briser un adversaire pour le voir s'incliner une fois trépassé.
Mais manipuler la Trame signifie également appréhender sa nature abstraite et son potentiel qui ne semble pas connaître de fond. Éternel se révèle alors être son apprentissage et sa maîtrise, et nombreux sont les ouvrages, les notes de recherches ou les artefacts perdus dans le monde, n'attendant que la simple venue d'un esprit brillant pour dévoiler leurs secrets.
La quête de la puissance doit se poursuivre, dans la douleur se doivent d'être purgées les imperfections, car seule l’ascension jusqu'aux sommets me permettra d'atteindre le pouvoir nécessaire pour mener à bien la Guerre Sainte.
Et un jour, les Montagnes elles mêmes se soumettront à ma volonté.
Histoire
Une ébauche noyée dans le brouillard, un vide glacial, éternel et inaltérable. Une stagnation intemporelle, cœur d'un monde que les mortels ne pouvaient que si difficilement concevoir et appréhender. Rien ne pouvait réellement exister, car rien n'était là pour le percevoir.
Vint alors l’avènement du feu. Avec lui apparut la diversité. La chaleur et le froid, la vie et la mort. Et bien entendu... La Lumière et les Ténèbres.
De cette nouvelle braise étincelante naquit un premier sentiment primordial, la curiosité.
Compagne fidèle de l'enfance, accompagnant la découverte de ce monde étrange, encourageant l'exploration de ses moindres recoins et de ses moindres dangers. Exacerbée par ce sang drow qui coulait alors dans les veines de cette jeune braise qui était mienne, la douleur réprima rapidement les excès, affichant son visage d'enseignante intransigeante. Elle était l'arme préférée d'une famille aux attentes peut être un peu trop grandes, mais jamais réellement injustes.
Acte cependant périlleux et délicat que celui de tenter d'étouffer les débordements de cette braise incandescente sans l'éteindre pour toujours. Et rapidement, une nouvelle essence primordiale se mit à en jaillir, le désir.
Il existait sous un nombre quasiment inappréhendable de facettes et son irruption soudaine aurait très bien pu marquer à jamais sa source d'une aliénation éternelle... Peut être fut-ce le cas, d'une certaine manière. Car satisfaire les pulsions devint une véritable addiction.
La quête de savoir, la recherche éperdue et parfois dangereuse d'une information manquant au grand ensemble. L'avidité des regards, l'envie profonde de les attirer, de les collectionner, de faire mien chacun d'entre eux. Cette chaleur corporelle insatiable qui ne se retrouvait apaisée que par l'étreinte charnelle et sauvage d'un partenaire. Ces tremblements délicieux et incontrôlables accompagnants immanquablement la réussite, l'accomplissement de chaque épreuve, la vue d'un pair défait à mes pieds.
Peut être s'agissait-il là de l'influence d'une famille immergée dans la luxure, d'une mère étonnement proche et aimante, d'une volonté exacerbée d'afficher, de posséder bien plus que nécessaire. Des excès qui avaient tendance à ternir la lumière fanatique prodiguée par les dieux, mais si leur noms n'étaient pas hurlés au milieu de la débauche, l'appréciation de leur chaleur demeurait pourtant palpable. Et ce fut la caresse effroyablement avide de la Sulfureuse qui m'éloigna de cette héritage que certains auraient pu qualifier d'indifférent.
Toujours plus, il fallait toujours s'élever davantage, frôler du bout du doigt l'inatteignable, vivre et expérimenter ce qui ne l'avait pas encore été. La simple idée de ne pouvoir participer à une nouveauté, de rater une sensation, un ressenti quelconque fusse t-il même caduque paraissait alors insupportable. Et du désir, naquit bien malheureusement la frustration accompagnée de sa sœur, l'effroyable insatisfaction.
Ce qui avait été autrefois éclatant devint fade et dénué de la moindre couleur. Le désespoir, celui de ne pouvoir vivre éternellement dans un cycle de félicité, menaça de pousser la jouvencelle sur une voie dont il était impossible de s'extraire. La multiplication d'actes toujours plus décadents, pervers et extrêmes dans le but panique de noyer frénétiquement le vide béant qui se formait déjà en mon sein. Les scarifications et l'auto mutilation atteignirent une extrémité inquiétante, le contact du feu lui même semblant être le dernier encore capable de déclencher le moindre frisson, la moindre étincelle.
Et cette jeune braise à l’appétit insatiable manqua de s'éteindre à tout jamais, étouffée par ses propres flammes. Une leçon terrifiante et douloureuse qui acheva de mûrir l'écervelée en une véritable Ilythiiri, maîtresse de ses passions, de ses pulsions brûlantes ainsi que de son penchant bestial et primitif.
Ainsi était-je finalement parée pour le Clor d’Beannaighil et pour ce tout premier réel contact avec la Sulfureuse. Ce ne fut qu'une fois profondément immergée, en plein cœur d'une expérience de mort approchée qu'il me fut donné le prestigieux honneur de pouvoir la sentir. Sa poigne se resserrant tout autour de moi, son insatiabilité, son avidité malicieuse résonnant jusqu'au plus profond de mon être, mes hurlements étouffés, un écho au moindre de ses rires.
C'est ainsi qu'elle me fit sienne.
L'honneur se fit abondant lorsque l'âge et l'expérience me permirent de rejoindre définitivement les rangs du C'nros. Ma maîtrise de la Trame s'avéra une aide pour l'armée tout autant que pour certains clergés ou pour les diverses cellules d'étude et de recherche sur la vaste toile tissée par le Grand Thaumaturge. Ce dernier avait laissé son œil au plus profond du Puy, une épreuve, un défi à élucider pour pouvoir espérer un jour s'octroyer ne serait-ce qu'une fraction infime de sa toute puissance.
Nombreuses furent les campagnes saintes menées sur des terres étrangères, mais sur une fraction seulement d'entre elles mes yeux eurent la chance de se poser. Contre la putridité elfique d'Eraison ou les hérétiques arriérés de Nisétis.
Quelle délicieuse mélodie frissonnante à mes oreilles que d'entendre leurs hurlements, que de sentir l'odeur de leur chair calcinée, que de voir la terreur profonde dans leur regard alors que les éléments eux mêmes les engloutissaient, impuissants qu'ils étaient face à la puissance d'Elda. Qu'importent leur origine, leur histoire, leurs motivations, tous ne devenaient rien de plus qu'un tapis de cendre, unis pour toujours, purifiés par la fureur du Prime Dragon.
Ce fut la Rose Noire elle même qui m'éleva jusqu'à la position de Phord'ur, une Ilythiiri de peu de mots, mystérieuse et pragmatique, exigeant bien souvent sans offrir de développements. Une supérieure puissante et dangereuse, son éclat noir jaugeant ma braise en tout instant, cherchant l'utilité au travers de la caresse de la Corruptrice mais y décelant également les germes de l'ambition. Source d'amusement tout au plus pour celle qui pouvait faire bouillir mon sang, créature mortelle et inatteignable. Elle semblait si élevée, si lointaine, sans doute fut-ce pour cette raison que je pris la décision de la faire mienne un jour.
Mais avec le Voile, vint le chaos, une épreuve qui ne parvint pas à être surmontée, plongeant le peuple Ilythiiri dans la tourmente. Nombre de pertes et de défaites s'ensuivirent, ternissant l'éclat du Puy et menaçant de transformer la peur qu'il insufflait en un simple dédain.
Une bonne chose.
Briser leurs espoirs et leurs attentes n'en deviendrait que plus délectable.
HRP:
Dernière édition par Vorna Tael'Chath le Sam 28 Jan 2023 - 9:18, édité 1 fois
Lómion Ineinior
Modérateur
Nombre de messages : 363 Âge : 24 Date d'inscription : 30/11/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1584 ans Taille : 2m01 Niveau Magique : Archimage.
Sujet: Re: Vorna Tael'Chath Sam 28 Jan 2023 - 6:57
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Vorna Tael'Chath
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