Eryngwen Fileg

Identité

Nom/Prénom : Fileg (petit oiseau) Eryngwen (Dame vierge des forêts)
Surnom : Fîn Naru, cheveux rouge
Âge/Date de naissance : 681:Xe, 339 ans, julias de la troisième ennéade de Barkios
Sexe : Femme
Race : Ornedhel
Faction : Ithri'Vaan
Langue parlée : Elfique
Alignement : Neutre Stricte (N)
Liens notables :

- Enaë Fileg : Mère et herboriste du Noss. Morte de maladie lorsqu'Eryn avait cinquante ans.
- Artthor Fileg : Père d'Eryn et ancien Shaman du Noss Iarin'Dath. Magicien de la Vie accomplit et homme de règles, de traditions.
- Celebon Fileg : Grand frère d'Eryn, chasseur impétueux et xénophobe, hostile aux Taledhels.
- Premier sang : Son rival.

Particularités :

- La face arrière de son corps est parsemé de tatouages symboliques qui content l'histoire ancestrale d'un ancêtre lointain. Tandis que la face avant décrit en images les rêves et les espoirs d'Eryn.
- Des tâches de rousseur sur les joues et le nez.

Métier : [Gladiatrice volontaire dans l'écurie des Esprits Frappeurs.] Elle souhaite devenir Championne du Martingale pour se bâtir une fortune.
Classe d'arme : A distance - Corps à corps

Possessions & Equipements :

Ancienne condamnée qui a su racheter sa liberté en tuant dans l'arène, Eryn est devenue gladiatrice dans une écurie et peut enfin se permettre de posséder quelques économies, armes et armures. A présent, elle se bat pour délivrer son frère esclave d'un homme malhonnête qui ne cesse d'augmenter les intérêts, à des taux exorbitants et honteux. Elle possède un arc de facture Noss fabriqué à partir des ramures d'un Fanuë. La défense de sa peau est assurée par une armure en cuir artisanale et sur-mesure achetée à un marchand d'armure de Thaar, qui ne la gêne pas dans ses mouvements agiles. Une paire de dagues termine son inventaire pour se défendre en ville contre toutes sortes de personnes. Elle ne possède pas de maison et vit dans l'écurie du Martingale.

Apparence :

• Taille : 1m88
  
• Couleur des yeux : Vert
  
• Couleur des cheveux/pilosité : Nacre au naturel
  

Fîn Naru se baignait toute nue dans l'eau claire et glaciale d'une rivière. En souvenir de sa grand-mère disparue, la druidesse poussait la mélodie, une suite de vocalise très aigus que sa voix portait à merveille, bien que que son sens du rythme inégal témoignait d'une profonde maladresse quant au domaine du chant. Elle se frottait vigoureusement les cheveux, des trainées de crasses et de pigments chatoyants se faisaient emporter par le courant, dont l'eau reflétait la lumière du soleil comme si la rivière abritait un ciel étoilé doré. Elle avait le bout des genoux rouge à cause du froid.

- Vite fait, bien fait grelotait-elle, en décrivant sa toilette, raccourcie de quelques minutes par rapport à son habitude.

Derrière elle, sur deux feuilles brunes mise côte à côte reposait de part et d'autres un lit de deux pigments distincts. Le premier, d'un rouge écarlate, provenait de la Rîn Ruin. Le second lit était d'un orange chatoyant qui avait été fabriqué à partir des pistils d'une Amaure Loth. Avant de terminer son bain, Eryn maquilla ses lèvres et teint ses cheveux. Elle était une ornedhel exotique, coquette et insaisissable parmi les arbres, à la chevelure peu courante. Enfin, son sourire était troué par une dent manquante, le dernière incisive du côté gauche de la bouche.

Devenue Muse de l'arène par sa singularité, la beauté innocente d'Eryngwen soulève les foules qui adorent, jouissent et se moquent du spectacle, combien ne payeraient-ils pas pour voir l'immanente noblesse de l'Anaëh se dissoudre dans la colère, le sang et la sueur des combats.

Personnalité :

Qu'est-ce qu'on retient de toi dès la première rencontre ?

Au premier contact, on retient d'Eryngwen une grande méfiance vis à vis de ce qui lui est étranger. Elle refuse d'être approchée trop facilement et s'imagine souvent qu'on lui veut du mal. Craintive, elle fuit la confrontation directe et préfère se défendre avec son arc.

Quel est ton défaut le plus évident ?

La Noss est gentille et n'hésite pas à lever ses barrières pour venir en aide à quelqu'un, quitte à se mettre en danger à son tour.

Quel est ton point de vue sur la société Anaëh ? Et en Ithri'Vaan ?

Quant aux conflits internes entre les Elfes Sylvains, Eryngwen demeure rigoureusement neutre. Elle comprend le mode de vie des citadins, elle comprend celui des Noss et accepte, peut-être un peu douloureusement, que certaines Noss puissent se battre ou que des bagarres s'agitent entre citadins et noss. Elle ne pense pas que quelqu'un ait spécialement raison ou spécialement tord. Chacun défend ce qu'il croit être juste, ce qu'il aime et à ce titre, les conflits sont inévitables. Cela ne veut pas dire que toutes les causes se valent et sont légitimes à ses yeux, Eryn voue une haine spéciale envers les Drows.

En ce qui concerne les cultures hétéroclites du Joyau, la Noss de naissance n'y trouve aucun affect particulier, ni sympathie ni haine. Cela dit, elle est beaucoup plus souvent en conflit avec les autochtones du sud qu'avec ceux des forêts, car les premiers sont bien plus prompts à lui causer des vacheries.

Quel type de personnes t'insupportent ?

Les moralisateurs. Les fanatiques. Ceux qui ne respectent pas la culture des autres ou qui font du mal à la Forêt.

Pour quoi serais-tu prête à mourir ?

La défense de la Forêt, protéger ceux qu'elle aime profondément. Malheureusement, le dilemme se posa et Eryn dû faire un choix cartésien. Pour sauver son frère, elle abandonna son Noss et trahit le peuple des Sylvains.

Qu'est-ce que tu possèdes de plus précieux ?

L'Arc de son frère. Un cœur gros comme une montagne au sens métaphorique de la question.

Qu'est-ce qui te pousse à enfreindre les lois ou à mentir ?

Lorsqu'elle était une épervier, Eryn devait souvent se résoudre à mentir ou à contourner les lois. Cela l'indifférait un peu, car elle ne le faisait pas pour elle-même, par égoïsme, donc elle ne se sentait pas coupable. De plus, la sylvaine n'avait jamais été totalement loyale à l'Anaëh, si bien qu'elle possédait en elle la force de trahir son peuple si cela pouvait sauver ceux qu'elle aime le plus au monde. Cela dit, elle ne se l'avouait pas, avant que le destin ne lui impose un choix. Aujourd'hui, elle enfreint les lois simplement pour survivre.

Comment affrontes-tu tes émotions ?

Très mal depuis qu'elle a abandonné son Noss et que son frère est décédé, elle se sent seule et isolée. Mais, faire partie des Forces Spéciales d'Anaëh lui confère une nouvelle force mentale, de nouveaux objectifs et elle se sent un peu moins inutile. Lorsqu'être utile ne suffit plus, Eryngwen boit et fait la fête, elle chante et danse l'exubérance de la vie pour se remonter le morale.

Comment réagis-tu face à l'échec ?

Echouer ne lui pose pas le moindre soucis, elle prend ses erreurs avec recul et essaie d'en dégager du positif pour apprendre et ne pas refaire les mêmes. C'est ce qu'elle aimerait se dire, mais en réalité elle y réagit avec colère et amertume.

Ta plus grande peur ?

Se noyer dans ses émotions et en mourir lentement, douloureusement, sans pouvoir rien n'y faire. Victime d'une longue et inéluctable déchéance vers la mort, le rien, le néant - à l'instar du vieillissement que subissent les humains.


Capacités magiques :
Non initiée

Histoire

Loin de savoir que son destin se jouait en ce moment à des kilomètres de sa position actuelle, Eryngwen s'endormait paisiblement, en pensant qu'en raison des précédents cycles, le Voile allait disparaitre à son réveil. Ce ne fut pas le cas. En une ennéade, subitement, la forêt se mit à changer et à devenir de plus en plus dangereuse, la colère de Kÿria s'abattait sur les taledhels à cause de leur mode de vie. Ce jour où tout bascula, un Noss vint à sa rencontre, elle s'entraînait à l'arc sur une cible en paille, lorsque ce dernier demanda à la guerrière de le suivre jusqu'au camp du Noss Iarin'Dath. Inconnue, préservée de tous les détails face à un messager muet qui ne répondait pas aux questions, Eryn comprenait uniquement qu'elle chevauchait pour retrouver les siens. Que s'était-il passé pour qu'on puisse ainsi faire appel à elle en toute urgence, alors qu'elle n'avait guère eut de contact avec son clan depuis deux siècles ?

Au bout du chemin, elle retrouvait son père alité dans un matelas de feuilles mortes, laissé à l'abandon seul dans la forêt. Après une courte, mais courtoise retrouvaille, Eryn entrait dans le vif du sujet avec le tranchant d'un couteau aiguisé. Elle filait droit au but.

- Le mal de l'éternité ne vous a pas épargné père. Votre peau n'est...

- Plus que rides, rajoutait-il à l'attention de sa fille. Merci jeune apprenti, peux-tu me laisser un moment avec ma fille ?

Le jeune messager se trouvait être l'apprenti de son père, qui était un ancien Shaman et un puissant Vitaliste, lorsque le soleil éclairait encore le ciel. Le jeune elfe se postait sur un arbre pour surveiller les environs. Il avait pu observer le déclin de son maître, qui se noyait dans le chagrin de la perte de son fils ainé.

- Ton frère a tué un autre membre du clan à cause de ses émotions. Pour éviter son éxecution, je me suis porté garant de son comportement. Alors que le Voile nous menace tous, ton frère a exécuté un citadin blessé qui demandait refuge au clan par peur des représailles de l'Ainée. En punition, j'ai été abandonné et Celebon a fuit vers Thaar pour ne pas être bel et bien mis à mort cette fois.

Le visage de la petite épervier pâlissait à mesure que sa tension chutait, comme des nausées et des remontées gastriques la prostrait dans un profond mal-être dont elle ne voyait pas le bout. Sa vue se brouillait et elle luttait pour ne pas s'effondrer sur place. Son coeur palpitait et ses mains s'humidifiaient sous le choc.

- Peux-tu pardonner à ton criminel de frère et lui venir en aide ? C'est mon dernier souhait.

- Père, vous êtes infâme... Vous me demandez de choisir entre mon peuple et ma famille...

Atthor ne connaissait pas exactement la cause de son déclin, il ne savait si l'inquiétude à propos de son fils le tuait à petit feu ou bien si l'idée même de demander à sa fille de quitter l'Anaëh le rongeait à ce point ?
Eryngwen passa les derniers jours comptés de son père en sa présence, sans lui apporter de réponse. Le vieil elfe s'essouffla avant d'avoir pu connaître la paix. Il fallut à la guerrière deux semaines de plus pour se décider à quitter la forêt pour partir à la recherche de son frère.

Eryn rechercha son frère pendant trois longs mois, chevauchant des principautés Vaanies à la cité de Thaar, elle retrouva l'intéressé, enchainé et déshonnoré, l'esclave d'un riche marchand de soies et de teintures du Joyau. Là où elle vivait en Anaëh, l'esclavage et la propriété privée n'existaient pas ou très peu, la Noss ne comprenait pas ces notions, cela lui échappait complètement, du pourquoi et du comment son frère était ainsi attaché et menotté. Pour le délivrer, totalement ignorante des lois d'Ithri'Vaan, elle s'attaquera à la vie du marchand et se fera capturée, puis envoyée dans la fosse des arènes pour y combattre.

Elle racheta sa liberté en six mois, voulut en faire de même avec la liberté de son frère. Tout ne se passa pas comme prévu, le marchand se trouvait être un crapuleux, il augmenta sans cesse le prix avec des taux d'intérêts exorbitants. Depuis, Eryn combat dans la fosse pour sauver son frère, en récupérant quelques sous avec l'aide du Martingale. Elle survit grâce à son entraînement auprès des Eperviers. L'Anaëh est en compétition avec le champion du Martingale, Premier Sang, elle attend l'occasion pour le défier et devenir à son tour la championne pour toucher une petite commission sur les paris.

Quoi qu'il puisse arriver, Eryngwen n'abandonnera pas son frère à son sort et n'aura de cesse de s'acharner par monts et par vents pour le délivrer. A ses yeux, il n'est pas question de revenir à l'Ainée tant que Celebon sera enchaîné.

HRP:

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