Kaernsÿmran Yrëvriik'Äal • Obok Senger du IIIè Ost

Identité

Nom/Prénom : Kærnsÿmran Yrëvriik’Äal.
Âge/Date de naissance : 485 ans ; né le Tariho 36 Verimios 534 (neuvième jour de la quatrième ennéade de Verimios).
Sexe : Homme.
Race : Drow.
Faction : Puy d'Elda.
Langue parlée : Eldéen et approximativement l'oliyan, et encore plus concernant le zurthan.
Alignement : Loyal Neutre.
Liens notables : ¤ Kerath : Le Karliik Glenn en fuite a jeté la honte sur le Puy et son Armée après avoir perdu l'imperdable. Bien qu'il ne l'ait jamais porté dans son cœur, Kaernsÿmran le respectait jusqu'à cette terrible bataille de Naëlis. Désormais, il ne mérite pas mieux que l’indifférence d’un hérétique qui n’a même pas le courage d’affronter les conséquences de son échec.

¤ Alder’Aak Dolerian : Obok Senger du IIIè Ost de l’An 997:X à l’An 4:XI , Alder’Aak était l’Obok Senger que Kaernsÿmran appréciait le plus, notamment car c’est sous son commandement qu’il est devenu Streea Jabbuk. S’il était resté passif alors qu’il devenait de plus en plus acculé, Kaernsÿmran serait sûrement intervenu s’il avait su qu’il aurait connu plus de Senger en quinze ans qu’il n’aurait eu de relations sexuelles. Alder’Aak était d’ailleurs le seul Obok Senger respectable connu du Onzième Cycle selon Kaernsÿmran.

¤ Cesir Eshin : Obok Senger du IIIè Ost pendant deux ans, de l’An IV à l’An VI du Onzième Cycle, Kaernsÿmran ne sait même pas quoi penser de cet officier qu’il n’a pas eu le temps de connaître.

¤ Ja’afae : Obok Senger du IIIè Ost dans une période aussi courte que Cesir Eshin, Ja’Afae manigançait son ascension aux côtés d’Urlryn Jar’x, mais le devança grâce à ses contacts et pu ainsi l’évincer. Malheureusement, celui-ci revint à la charge et parvint à l’abattre, et ainsi prendre sa place.

¤ Urlryn Jar'x : avant-dernier Obok Senger du IIIè Ost de l’An VIII à l’An XII du Onzième Cycle, Urlryn a commandé le Troisième Ost relativement longtemps avant d'être terrassé par son successeur lors d’une ordalie.

¤ Drok do'Syb : prédécesseur de Kaernsÿmran, le sulfureux Katub, comme il se faisait appeler, a malheureusement trop bien commencé pour que rien n’enraye sa si belle lancée. Obok Senger du IIIè Ost lors de la terrible débâcle de Naélis, bien qu'il ne fût pas sur le champ de bataille, sa position s'est vue néanmoins fragilisée à l’instar des autres officiers. Une occasion bien trop rare pour prendre les devants alors que l'Ost était dominé par la grogne, et que le Triumvirat exigeait des coupables. Gagnant ce titre sous le regard des Dieux, c'est de la même manière que Drok do'Syb le perdit au péril de sa vie, abattu par son successeur lors d'une ordalie.

Particularités : ¤ Son heaume très particulier et forgé sur mesure est particulièrement reconnaissable, d'autant plus qu'il ne s'en sépare que très rarement, sinon jamais, ne l'ôtant pas plus souvent.

¤ Ces cils sont proéminents et épais, ce qui rend le poil blanc très visibles sur ses yeux rouge clair.

¤ Il conserve régulièrement les crânes de ses ennemis vaincus (humanoïdes ou créatures) pour les suspendre à sa ceinture ou à la selle de sa monture en guise de trophée.

¤ Il attache son anneau d'Obok Senger autour de son cou ou sur le pommeau de son épée, mais ne la porte pas souvent au doigt.


Métier : Obok Senger du IIIè Ost.
Classe d'arme : Corps à corps (épée, fléau, et bouclier).

Possessions & Equipements :

¤ Épée, fléau et bouclier suffisent à batailler. La lame tranche la chair, le fléau écrase les armures, le bouclier protège des flèches et des coups. En tant que soldat du IIIè Ost, et plus encore en tant que Général, Kaernsÿmran a droit à des armes d'excellentes factures.
¤ Fantassin de première ligne oblige, et plus encore lorsque l’on fait partie du Troisième Ost, Kaernsÿmran a toujours endossé d’imposantes armures lourdes, protégeant quasiment l’intégralité de son corps. Devenu Général, il s’est doté d’une armure aux caractéristiques similaires, mais de bien meilleure facture, ornée et damasquinée.
¤ Bien qu'il soit un fantassin né et fier de l'être, Kaernsÿmran dispose de sa monture personnelle, un morgal bien moins puissant que ceux octroyés aux cavaliers de l'Armée Eldéenne, pour voyager et dominer son armée, qu’il appelle Nad'Jathar.
¤ D'un point de vue vestimentaire, l'Obok Senger de la Licorne Noire ne connaît que deux couleurs, le blanc et le noir sans jamais omettre une tonalité violette apparente sur sa tenue. Si jamais il s'écarte de cette dualité, ce n'est que pour arborer des tonalités sombres, telle que le bleu marine, lorsqu'elles ne seront pas camouflées par son armure.
¤ Il conserve également un bâton de commandement, dont il se sert plus souvent pour punir et cogner ses subordonnés commettant des impairs que pour donner des directives sur le champ de bataille. Il est solide et orné, mais il y accorde une importance toute aussi démesurée qu'au reste de son équipement.


Apparence :

• Taille : 1m99.
  
• Couleur des yeux : Rouges.
  
• Couleur des cheveux/pilosité : Blanche.

Forgé dans les flammes du IIIè Ost, Kaernsÿmran est, à l’instar de tous ses soldats, un drow grand aux muscles saillants et aux larges épaules. Sa longue crinière blanche ondule sous son heaume jusqu’à ses épaules et de sa peau noire jaillit la férocité de son regard rouge. Son corps lézardé de balafres trahit la longue carrière besogneuse d’un fantassin hargneux, d’un guerrier aguerri et d’un soldat accompli. Son visage lisse, imberbe, et épargné par les blessures, en plus de démontrer l’efficacité de son casque, rappelle également la beauté du peuple Drow. Sur le Général du IIIè Ost se dessinent des grands yeux, un grand nez et une bouche pulpeuse, et s’en dégagent malice et bestialité, mais également passion et détermination. Aux côtés de ces cicatrices en tout genre, le corps de Kaernsÿmran voit également s’y balader d’autres marques, auxquelles il a librement et fidèlement consenti. La première n’est autre que la Marque de Natha, inscrite à tout jamais sur sa côte gauche. Néanmoins, le chef de la Licorne Noire a également offert sa chair aux autres dieux guidant ses pas, qu’il s’agisse aussi bien d’Uriz et de Meingal, séant parfaitement au soldat qu’il est, que d’Isten et de Zhak’Bar, divinités dont il se sent tout aussi proche. Ces offrandes se traduisent par le biais de tatouage ou de scarifications accompagnant ses multiples balafres. Ce tout s’harmonise sur un corps à la musculature très développée, des bras jusqu’aux cuisses sans omettre le torse, la poitrine et même les mollets. Fantassin lourd de formation, Kaernsÿmran est un soldat privilégiant la robustesse et la puissance à l’agilité et la vélocité. Cela se traduit également dans sa manière de se vêtir, puisqu’il apprécie les vêtements mettant en valeur sa silhouette, mais également dans son langage corporel fort de discipline, de puissance et d’assurance.


Personnalité :

Se laisser berner par son apparente tempérance est la première erreur que commettent ces adversaires comme ses subordonnés. Car oui, Kaernsÿmran n’est pas le plus coléreux des soldats du IIIè Ost. Du moins ne l’est-il plus depuis qu’il est Obok Senger, soit un personnage dont on attend également un esprit tactique et affiné. Cela ne l’empêche en rien d’être un combattant féroce et brutal, connu pour ses coups de boucliers phénoménaux, et pour ses assommants coups de casque. Porté par sa piété et son sens du devoir, il ne reculera devant absolument rien pour satisfaire ses ambitions et remplir sa mission. Il a déjà tout fait pour parvenir à s’élever, il fera tout pour rester là où il est. Pour cette raison, il n’hésitera jamais à faire lui-même le travail, et encore moins à recourir à la torture et aux exécutions. Fort de son autorité aux limites de l’autocratisme, il met tout en œuvre pour mettre tous ses soldats au pas. S’il est un tacticien relativement flexible, Kaernsÿmran est un commandant rigide et particulièrement exigeant, à l’image du IIIè Ost qui se considère comme une élite. Il exècre bien plus la faiblesse que la désobéissance, à tel point qu’il serait bien capable de punir un soldat faible plus sévèrement qu’un autre trouvant la force de lui tenir tête. De même, bien qu’il soit difficile de dire s’il s’agit de sadisme ou de sévérité, Kaernsÿmran est un commandant particulièrement doué pour toujours plus pousser ses subordonnés à défier leurs limites. Il n’est pas un chef de guerre effacé, attendant sagement son heure derrière un bureau perché, mais très souvent auprès de ses hommes, veillant à systématiquement à la bonne organisation de son Ost, mais dans l’égoïste dessein à guetter les traîtres qui lorgneraient sa place. Comme tout drow qui se respecte, le Général du IIIè Ost connaît le jeu, sait ce qui l’attend en cas d’échec, comme il sait que d’autres seront capables de le trahir à n’importe quel moment. Mais, si certains provoquent eux-mêmes l’échec de ceux dont ils convoitent la place, Kaernsÿmran est plutôt de ceux qui attendent patiemment leur heure. Pour cela, il est à l’image de l’Ost qu’il commande : une fois son heure venue, il saura parfaitement dresser les barricades afin de protéger ses acquis.


Capacités magiques :
Aucune.

Histoire

An XXI du Onzième Cycle,
Une estrade rudimentaire domine une foule de soldats en délire, mais grognarde. En effet, ces militaires sont en passe de connaître leur sixième Général en l’espace de vingt-et-un ans. Longtemps, le IIIè Ost s’est vu dirigé par une succession d’incompétents doublés de margoulins. Celui qui s’apprêtait à grimper l’estrade était-il de cet acabit, ou était-il d’une trempe différente ? Il était néanmoins connu pour une chose : il était un rescapé de toutes ces manigances. Kaernsÿmran Yrëvriik’Äal, Streea Jabbuk depuis l’An Ier du Onzième Cycle, n’était ni un conspirateur, ni l’une de leurs victimes. Eternel casqué, il grimpa l’estrade et domina la foule, fort de sa brillante victoire face à Drok Do’syb, spectaculaire qui plus.

« Mes braves soldats ! Elite du Puy et de sa grande Armée, dont le nom a été traîné dans la boue à de trop nombreuses reprises ! Dont la gloire a été honteusement volé par les incompétents, les idiots et les pourritures bafouant nos valeurs ! C’est à vous que je m’adresse en ces heures tonnant la cloche du renouveau, et de l’espoir ! Le IIIè Ost a bien trop connu d’escrocs pour que je vous fasse l’affront de conter un passé sinistrement similaire au vôtre. Bien trop de mes prédécesseurs oublièrent que de notre enfance, et de notre croissance, il n’y ait rien à tirer car elles n’ont rien d’exceptionnelles. Évidemment que je pourrais réciter ces nombreuses fois durant lesquelles j'ai été roué de coups de bâtons parce que je n'avais pas su tenir fermement mon épée. Je pourrais également conter ces jours dans la boue, épuisé de tous ces efforts. Mais à quoi bon ? Fût-elle si différente de celle d'un autre ? Nous portons tous la même marque de Natha, où qu'elle eût été nichée par nos bien-aimées prêtresses. Nous, soldats, avons tous suivi le même entrainement, sous le regard intransigeant d'Uriz. Jusqu'à notre premier siècle, nous avons travaillé dur pour avoir cet honneur que de mener la conquête, ou protéger ce qui a déjà été conquis. Suis-je ou ai-je été si différent que vous ? Ai-je plus ou moins de sang sur les mains que vous ? Ai-je été exempté de nos rites les plus sacrés ? Oh que non. La même Flamme nous consume, et notre tâche est bien trop titanesque pour que nous nous permettions encore de nous entre-tuer, alors que nos ennemis n’aspirent qu’à nous voir chuter. »

Le nouvel Obok Senger accompagnait sa voix tonnante de gestes amples. Après ces vingt années d’intrigues auxquelles il n’avait jamais pris part, il avait pris le temps de soigneusement préparer sa montée en puissance, qui serait venu tôt ou tard. Ses prédécesseurs n’avaient eu cesse de conspirer pour devenir général. Seul Drok Do’syb s’était avéré différent, mais également moins compétent. Le IIIè Ost n’aurait jamais dû être mobilisé à Naélis. Pas avant sa prise. Le Triumvirat avait besoin de coupables, tout comme l’Armée. Kerath fuyait, Vuzlyn périssait, et Drok avait envoyé des soldats mourir sur un champ de bataille dans lequel ils n’avaient aucune utilité. Bien trop d’erreurs tactiques majeures avaient été accumulées, suffisamment pour affaiblir l’Obok Senger du IIIè Ost, que Kaernsÿmran avait donc défié sous le regard d’Uriz. Après une lutte acharnée entre deux féroces guerriers, le Streea Jabbuk désarme son Obok Senger, avant de lui transpercer la chair de son épée, et lui asséner un coup de bouclier fatal, signature de Kaernsÿmran. La victoire de ce dernier fut récompensée par le titre de Général, le mois précédent ce discours.

« Nous avons suivi les mêmes rites, nous avons franchi les mêmes étapes, nous avons consenti aux mêmes sacrifices. Passées toutes ces épreuves, une autre vie a commencé. La vraie vie d’un soldat d’Elda. Quoi qu'on dise et quoi qu'on devienne, les Cérémonies des Idoles et du Parrain marquent le début d'autre chose. Toute recrue eldéenne change dès lors qu'elle devient officiellement un soldat. »

Kaërnsymran peut lui-même en témoigner. Il se souvenait très bien de cette période, car il savait qu'elle aurait, tôt ou tard, de l'importance. Un commandant devait savoir sur quels sujets il pouvait s'appuyer pour fédérer ses troupes. C'est pour cela qu'il avait choisi Meingal comme parrain. Un dieu qui savait maintenir l'ordre et l'unité d'un groupe. Le modèle d'un bon commandant.

« La soif de faire ses preuves se mue en soif de conquête. Nos nombreux rivaux d'hier deviennent nos seuls amis. La lame qui tuait nos adversaires transpercera désormais nos ennemis séculaires. Nos ambitions servent celle d'Elda, et celles-ci finissent tôt ou tard par accomplir les nôtres. Nous combattons nos ennemis, et nous sommes récompensés pour nos victoires, ou châtiés pour nos défaites. Je me tiens devant vous, car ces règles sont immuables au sein d’Elda. Le Voile s’achève enfin sur le IIIè Ost. Les dieux nous ont mis au défi, et nous avons répondu. Nous nous sommes affrontés, et entre-tués, et ce bien plus que nous pouvions le penser. Il est temps d'y mettre fin. L'heure des défis et des luttes intestines doit cesser, pour que nous puissions reprendre nos objectifs que nous avons perdu de vue. En cette nouvelle année, nous nous battrons pour recouvrer notre gloire d’antan, celle que nous avons connu plus jeunes, celle qui nous rendait fiers d’intégrer la Licorne Noire… et celle qui nous permettra de réaliser l’Eda Vengeur. »

Le IIIè Ost avait besoin d’unité, d’espoir, et surtout, il avait soif de recouvrer gloire perdue au fil des conspirations alors même que sa réputation n’était plus à faire tant elle était brillante. Kaernsÿmran savait qu’un discours unificateur était nécessaire, mais il savait également que celui-ci n’aurait qu’un effet éphémère, et que des campagnes seront nécessaires. L’apparition de l’Afflux sonnait comme une aubaine offerte par les Dieux eux-mêmes pour ce faire.

« Tenez-vous prêts ! Affûtez vos lames, lustrez vos plastrons, sanglez vos boucliers ! Le IIIè retrouvera bientôt les champs de bataille ! Et cette fois-ci… » Le nouvel Obok Senger du IIIè Ost s’empara de son bouclier, et martela lourdement le sol à plusieurs reprises avant de le brandir vers le ciel et de tonner. « Nous vaincrons ! »

Kaernsÿmran se retira sous les hurlements de la foule. Celui qui jadis était à leur place n’avait certainement pas oublié comment il fallait réveiller leur hargne. Il avait lentement gravit les échelons, ce qui lui avait permis de comprendre la mécanique militaire, en temps de guerre comme en temps de paix. L’actuel Général du IIIè Ost avait bataillé à Alëandir, en 700:X, à Oësgard en 997:X, à la bataille de l’Annon en 6:XI, et même au Siège de Sol’Dorn de l’An XVI. Il avait l’expérience de la victoire comme de la défaite, et il savait surtout comment diriger ses troupes, et il avait compris comment l’Armée s’organisait, fonctionnait, et se commandait. Lors de la Bataille de Naëlis et de ses préparatifs, il s’était opposé à la mobilisation de troupes issues du IIIè Ost, s’appuyant sur l’environnement irrégulier du champ de bataille, face aux défenses somme tout solides de la forteresse de Naélis, et même l'impossibilité de tenir une quelconque position défensive pour des soldats formés pour cela. Mais le Karliik Glenn s’entêta à mobiliser tous les Osts, lui qui avait dirigé celui dont les assauts de place forte était la spécialité. Une telle défaite était prévisible, alors même que cette bataille était capitale pour perpétuer l’Eda Vengeur. Ces vingt dernières années passées auprès de chefs de guerre incompétents furent bien trop longues, mais patience était mère de sagesse. Que Miradelphia se tienne désormais prête, car tout ce qu’Elda conquerra, Kaernsÿmran le protègera.

HRP:

Code:

[Métier] : Obok Senger du IIIè Ost.

[Sexe] : Drow & Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Loyal Neutre

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