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 [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]

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Adonia Ypsilantis
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MessageSujet: [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]    [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]  I_icon_minitimeSam 30 Mar 2024 - 20:59

[Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]  X5m7



Cinquième jour de la première ennéade de Karfias, de l'an VII

   Lorsque l'horizon dévoile enfin une nouvelle ligne, l’espoir s’insinue dans les cœurs et les visages encore hagards s'illuminent. Da, que les Dieux soient loués ! Les derniers moments d’angoisse cèdent la place aux soupirs de soulagement et l’on entend, ici et là, quelques orémus adressés en direction de ces Cieux dépourvus du moindre péril. Miracle ! Signe divin ! Ne sont-ils point devenus des revenants échappés des abîmes ? Nul n'aurait osé espérer que ce navire, ayant bravé la traîtresse Eris durant la dernière infernale nocte, serait parvenu jusqu'à destination. Les souvenirs sont encore assez vifs et douloureux pour que tous se remémorent lorsque, captif des vents déchaînés et des vagues menaçantes, la Bastilla a frôlé maintes fois le naufrage, au risque d'engloutir ses occupants dans les abysses d'où l'on ne revient que rarement... Par miracle ou bonne fortune, la petite coque de noix s'en est tirée et l'aube a fini par poindre, avec de douces et rassurantes notes rosées. La silhouette côtière s'est dessinée, avec ses falaises abruptes et son ciel parsemé de cormorans et d'autres oiseaux venus saluer les rescapés avant d'aller se nicher sur la proue ou dans les haubans. Le calme est revenu et avec lui la promesse d'une vie plus longue pour tous ses occupants. Sur le pont, près de la barre, le capitaine dont le visage est encore rudement marqué par la bataille, délivre ses ordres avec ce qu'il reste de sa voix. Les membres d'équipage, semblant tout aussi las et pressés d'arriver, s'affairent quant à eux avec la rudesse des hommes de mer conscients que le jour n'aurait pu jamais se lever. La mort n'a donc point voulu d'eux et les a laissé partir.  Oui, le plus dur est derrière, avec ceux que la déesse a néanmoins voulu rappelés ses côtés ; bien trop nombreux, pour sûr...
   À l'approche des falaises abruptes de la côte ydrilote déjà cramée par les ardeurs de ce début d'été, le capitaine cède soudainement le timon à son bosco avant de gagner la passerelle. Les quelques passagers venus respirer l'air frais s'inclinent et le saluent, tandis qu'il fend la foule avec encore suffisamment d'aplomb pour se frayer un chemin. Ses pas, aussi pesants que des ancres, marquent le pont si durement éprouvé que des trous le transpercent en plusieurs endroits. Il avance laborieusement, laissant derrière lui quelques regards toujours aussi hébétés que lors de la nuit précédente. Les couloirs menant aux cabines sont sans dessus-dessous. D'innombrables vestiges jonchent encore le sol, tandis que l'eau de mer continue de s'immiscer. Il lui faut à présent enjamber des hommes épongeant les flaques et vidant les seaux. Mais enfin, après tant d'obstacles, il parvient devant la porte désirée ; celle du bout, réservée à la clientèle fortunée, et par là-même, maîtresse du bâtiment. Quelques coups fermes donnés à la porte sont aussitôt suivis d'un « entrez » impérieux. La poignée s'actionne et le capitaine, sans même se soucier de son apparence, pénètre enfin dans la cabine. Il aperçoit, assise sur l'une des deux couchettes, une femme dont le visage oscille entre une grâce maternelle et la rigueur inhérente à son rang. Dans ses bras, elle tient sa fille, dont les yeux semblent vouloir le deviner dans la pénombre, sans y parvenir. La petite infirme remue alors la tête, de haut en bas, et paraît encore éprouver le même mal de mer que depuis leur départ de Thaar. À l’opposé, sur un lit, repose le fils aîné, dont la nuit fut aussi courte que celle des hommes. Point de haut-le-cœur pour ce brave héritier promis à un grand avenir dans la marine. Le capitaine, respectueux, le salue au passage tout en reportant à nouveau son regard en direction de la seule véritable figure d’autorité qu’il s’est assigné à mener à destination, avec sa progéniture.
   « La baie d’Ydril est en vue, sayyida Rahmini Ypsilantis, souffle-t-il en esquissant un léger sourire contraint.
   — Des nouvelles de la Ferté ? demande-t-elle.
   — Point depuis la veille au soir, sayyida. Mais… je gage qu’elle réapparaîtra lorsque nous aurons atteint le port.
   — Puissent les Dieux vous avoir entendus, prononce Elvira en continuant de caresser délicatement la chevelure d’Adonia. Vous féliciterez vos marins pour leur vaillance, capitaine, en vous assurant qu’ils soient justement récompensés.
   — J’y veillerai, grimace-t-il en songeant aux quelques funestes offrandes laissées dans les eaux. Autre chose, sayyida ?
   — Non, disposez, maintenant ».
   Le capitaine s'en retourne vers les quartiers de l'équipage, laissant ainsi la dame et ses rejetons à nouveau seuls. Le silence recouvre quelque peu ses droits, malgré les multiples craquements des charpentes mises à si rudes épreuves durant la nuit. L’allure digne de la matriarche s’estompe finalement au profit d’une apparence plus intime. Si elle parvient enfin à lâcher sa fille qu’elle a tenu fermement toute la nuit durant, c’est pour se rendre au près de la petite fenêtre où l’on aperçoit encore l’Eris à perte de vue. Elle guette un petit point, mais ne voit toujours rien. Comme si l’angoisse de la terrible nuit n’avait pas réussi à s’éteindre, elle ressent l’inquiétude de l’après, lorsqu’il faut songer aux disparus et celui qu’elle ne reverra peut-être plus jamais.
   « Heracle, souffle-t-elle en direction de son aîné. Emmène Adonia sur le pont, veux-tu. Il faut qu’elle prenne l’air et… une fois là-bas, dresse le bilan des pertes pour que nous sachions qui prévenir à notre retour... Elle parvient à faire quelques pas dans son sens. Veille sur ta sœur et ne la laisse jamais seule, sous aucun prétexte, c’est compris ? insiste-t-elle tout en s’approchant désormais suffisamment près de lui pour qu’il soit le seul à pouvoir l’entendre. Lorsque nous serons chez votre aïeul, nous aurons une discussion, toi et moi, sur ce qu'il s'est passé cette dernière nuit... réclame-t-elle avant de terminer, Et... veillez à vous rendre aussi convenables que possible pour notre arrivée. J'ai bien peur qu'il nous faille faire les présentations sans votre père...»



Dernière édition par Adonia Ypsilantis le Ven 5 Avr 2024 - 13:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]    [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]  I_icon_minitimeMer 3 Avr 2024 - 18:44






Un cauchemar éveillé, duquel même l’âme la plus hardi eût souhaitée se réveiller pour s’y dérober. Décrite ainsi, il n’était mots autres et plus justes pour y décrire sa dernière vêprée. Son expérience bien que ténue face aux autres marins qui peuplaient le navire, avait essuyé par le passé nombres d’intempéries et de tempêtes, qui chaque fois s’étaient vues vaincue par la Bastilla. Auréolée par la renommée de ses innombrables pérégrinations, la nef Ypsilantis était aux yeux de tous ce que l’expertise Suderonne combinée au savoir-faire Vaanie pouvait offrir de mieux. Et pour preuve, asseyant sur cette notoriété une victoire additionnelle contre la tyrannique Éris, la Bastilla pouvait jouir à nouveau des eaux sereines. Ses voiles toutefois, portaient la quille du navire et se gonflaient par l’entremise d’une brise macabre, icelle engendrée par ces naufragés, dont les souffles d’agonie faisaient encore échos sur les mers. À la fin, qu’elle fût maigre ou replète, il n’était d’expérience en ce monde qui soit à même de préparer qui que ce soit à de telles tribulations. On ne peut apprivoiser la mort, pas celle-ci. Et Héracle, bien que son pied marin le tînt à bonne distance du mal de mer, ne s’en trouva guère pour autant exempté de maux. Courage, s’était-il répété à chaque fois qu’une vague avait cherché à oblitérer la coque du navire. Des vœux bien vains, lorsque les pleurs, les cris ainsi que le barouf du mistral et de l’intrusive flotte viennent haranguer le désespoir. Oh, il avait bien tenté quelques sorties héroïques sur le pont, chaque fois couronnées d’insuccès : soit par l’ordre irrécusable du capitaine de déguerpir au plus preste ou par le bouillon d’eau qu’il se prenait à la tronche alors que le pont se noyait sous les flots.

Il soupira lui aussi de soulagement, lorsqu’enfin, les suppliciés reçurent grâce du ciel. Il reprit contenance avant sa jeune sœur, oui, mais le regard hagard hantait son faciès aux traits éreintés. Lorsqu’il fût interpellé par sa mère, de mots ne réussirent à franchir la prison de ses dents, il consultât silencieusement icelle du regard, dans l’attente de ses directives prochaines. Il acquiesça tout aussi mollement, puis s’enquit de la présence de la menotte de sa sœur, dont il la tracta hors de ce simulacre de tombeau. Lorsqu’ils conquirent les premiers couloirs, les relents de panique de la veillée bondirent à leur nasaux : une poignée de marsouins étaient au pas de leurs derniers jours, la gueule aussi pâlotte que le cul d’une nonne, baignant dans leurs déjections les plus infâmes et démunis tous autant qu’ils étaient d’assez de force pour s’en extirper. Prudemment, il guida sa sœur dans ce labyrinthe de macchabées en devenir, de sorte à ce qu’elle ne s’embourbe pas dans quelques dégueulis. Après quelques temps, à serpenter au travers cette accablante désolation, la promesse d’une réelle délivrance se fit sentir : une brise fraîche, un air doux, salin, puis, la caresse d’un soleil dominant, dont les stratus brillaient par leur absence. Ses lèvres s’étirèrent aussitôt d’un sourire franc, presqu’ému, face à l’éclat de ce monde qui s’était montré tantôt si laid.


« Je souhaiterais tant que tes yeux puissent admirer par-delà les miens, ma sœur. Il n’existe en ce monde de tableau plus beau et plus magnifique que celui de l’après-tempête… » Son bras vint délaisser la main d’icelle, puis conquit sa petite charpente au profit de ses épaules qu’il enlaça d’une accolade fraternelle. Après quelques instants, à contempler l’horizon, il guida sa main jusqu’au bordé, d’où elle pouvait prendre sécuritairement appui.

« Mère m’a demandé de dresser le bilan pour elle, je te laisse prendre plein bol d’air frais. » Il l’ésseula, puis conquit le second pont, où dominait le quartier-maître ainsi que le timonier.

« Le capitaine… »

« S’est retiré, oui ; il a le fondement tout brun que le restant de l’équipage, mon garçon. » L’interrompit le quartier-maître, qui sembla avoir la mèche aussi courte que les heures de sommeil qu’il avait dans le corps. Droit comme une barre, le rustre observait l’horizon aux côtés du timonier, comme s’il chercha, à l’instar de sa mère, un point fixe en mer.

« Ma mère aimerait s’enquérir des pertes, de ceux qui ont été rappelés à la mer… » Le quartier-maître ravala sa langue pour ne pas l’incendier de tous les noms. Il rappela à son souvenir l’importance de son patronyme et cherchât à excuser son indélicatesse…  Après un silence qui lui parut une éternité, il répondit lentement, comme si à chaque mot on lui écorcha de nouveau le cœur.

« La Ferté est portée disparue. Nous l’avons perdue de vue après la deuxième heure… Rien n’indique qu’elle soit coulée, mais il se peut que son équipage ait été mit en déroute et que les survivants ne parviennent pas à reprendre le bon cap… Il n’est pas impossible que le navire ait été endommagé ; notre mât de misaine d’ailleurs, devra se priver de sa voile. Quant au reste de l’équipage… Trois sont passés par-dessus bord, quatre sont grièvement blessés et plus d’une dizaine ne tiennent plus sur pied. Nous avons suffisamment d’hommes pour arriver à bon port mais, je suggèrerai au capitaine que nous gardions le cap avec le moins de voilure possible. Nous pourrons dès lors laisser aux matelots le temps qu’il leur faudra pour se remettre de leurs émotions avant d’arriver à destination pour l’amarrage... Les traits faciès du quartier-maître se crispèrent d’une colère latente, retenue et bâillonnée comme il le put. Allez narrer à votre illustre mère les séquelles qu’a causé son voyage, qu’elle puisse compter combien d’hommes elle n’aura pas à défrayer. »

Héracle soutint son regard, sanguin, prêt à lui priver de l’usage de la parole d’un coup poing à la mâchoire. Et plutôt que de rajouter une couche sur tout le malheur qui s'était échu depuis la veille, il le remerciât d’un hochement tout simple du chef. Il s’en retourna vers sa sœur, mais sa voix n’avait plus rien de sa douceur de tantôt.

« Viens Adonia, allons nous changer, Ydril sera a portée de vue d’ici quelques heures. »



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MessageSujet: Re: [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]    [Pan du passé] Cet autre monde [Heracle]  I_icon_minitimeSam 13 Avr 2024 - 9:42


Est-ce donc l’impression ressentie lorsque l’on réchappe à Tyra ? Sont-ce là les sentiments perceptibles d’une salvatrice délivrance due à une improbable chance ? Elle a cru disparaître tout en ignorant si son ultime soupir serait exhalé avant que l’eau de mer s’immisce dans sa gorge ou avant qu’une poutre finisse par ployer sous la trop forte pression. Elle s’est trouvée si petite et insignifiante, lorsque la mer déchaînée les acculait au point de vouloir les emporter. Comment fait ce frère pour  apprécier ce désert mouvant et bleu ? Lui qui en parle avec tant d’allant et d’affection, suivant la directe ligne de leur paterfamilias… Où se trouve d'ailleurs ce dernier brillant par son inquiétante absence ? L’ombre de son vaisseau n’apparaît plus sur cette ligne infinie et vertigineuse. Il n’y a plus que ces falaises leur faisant face, celles annonçant cet autre continent duquel provient une moitié de son sang. Quand bien même ces dernières se trouvent à quelques embardées de la Bastilla, elle ne saurait les distinguer dans leur entièreté et n’aperçoit que leur intimidante silhouette. Aux côtés de son aîné parti quérir les nouvelles des pertes concédées à l’océan, elle se tient simplement à la rambarde la séparant d’une funeste chute. Luttant encore contre la houle donnant bien du mal à son cœur, elle fait entrer autant d’air que possible pour ne point se défaire des quelques menus morceaux avalés depuis les matines. Pourtant, lorsque Heracle s’en retourne jusqu’à elle pour l’inviter à le suivre afin de se préparer à la future rencontre de leur parentèle ydrilote, les vagues syllabes qu’elle espérerait prononcer se font supplanter par une bile venant s’étaler prestement et mollement sur les pieds de son aîné.
   « Pardon, Heracle, je… se retient-elle en mettant cette fois-ci ses mains devant sa bouche.
   N’étant plus à ça près, son frère lui épargne quelques représailles ; à l’oral du moins, puisqu’elle ne peut discerner clairement l’expression de son visage. Abattue et lasse, elle préfère lui tendre à nouveau la main avant de le suivre sur ce pont si accidenté à maints endroits qu’elle attendrait presque d’être portée sur ses épaules pour ne point risquer de se blesser. Mais, le peu de fierté l’habitant encore, lui octroie quelques nobles airs qui malgré sa cécité apparente lui permet d’avancer dans les dédales de ce qu'il reste de leur embarcation.
   « Heracle ? l’interpelle-t-elle, calmement. J’ai peur pour notre père et… j’ai peur de devoir faire la rencontre de notre famille sans qu’il ne soit à nos côtés. J’ai entendu nos parents avant notre départ, il y a quelques jours de ça, et… je sais ce qu’ils pensent de nous et de ces origines composant pour moitié notre sang. Que ferons-nous s’ils se montrent mauvais à notre égard ou pis, s’ils nous chassent ? Je ne suis pas certaine de pouvoir à nouveau endurer un tel voyage en mer après ce que nous avons dû vivre cette dernière nuit… Et je ne me vois pas rester ad vitam aeternam sur cette terre étrangère sur laquelle nous serons toujours perçus comme des métèques ».
   Les inquiétudes sont si nombreuses qu’elle se retient d’en dire plus, préférant par ailleurs éviter que leur mère ne les entende à son tour. Là, bientôt, après être arrivée devant les deux malles d’habits respectifs, où l’eau de mer est parvenue à s’infiltrer, il leur faut à présent choisir les tenues les moins imbibées dans la perspective de paraître suffisamment respectables une fois à quai.
   « Est-il vrai que notre aïeul, Hérode, est un homme craint parmi les siens ? lui demande-t-elle, soucieuse de connaître la vérité. Gylippe, notre servante, m’a même confié qu’il pouvait se montrer sévère et calculateur ; suffisamment, du moins, pour avoir réussi à se hisser jusqu’au conseil de la cité, auprès de cette autre famille par alliance dont l'héritier siège sur le trône...»

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