Nombre de messages : 12 Âge : 19 Date d'inscription : 12/05/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 789 ans Taille : 1m89 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Calithiel Aurëndil - Conseillère d'Ardamir [Terminée] Dim 12 Mai 2024 - 9:14
Possessions & Equipements :
   Logeant au cœur même de la cité d’Ardamir, sa résidence - encore partagée avec les membres de sa famille -, est nichée non loin du Palais de Chêne où vivent les Protecteurs qu'elle conseille depuis plusieurs décennies. Cette demeure familiale, construite avec de nobles matériaux, est le parfait exemple de communion entre la nature et le progrès. Ode à la grâce et à l’élégance, nombreux sont les invités de marque à avoir pu prendre le temps d'admirer une telle splendeur architecturale. Des arches élancées, des colonnes ouvragées et des motifs floraux délicats ornent chaque recoin, rappelant ainsi, une fois encore, l'harmonie entre la nature et le fer forgé. À l'intérieur, la demeure des Aurëndil est richement meublée avec des pièces d'artisanat raffinées, transmises de génération en génération. Des tapisseries brodées de fils d'argent racontent les exploits des illustres ancêtres, tandis que des meubles en bois précieux, sculptés avec minutie, ajoutent une touche de splendeur à chaque pièce. Calithiel possède également une collection impressionnante d'objets d'art et de reliques familiales, dont certains remontent à des époques immémoriales. En tant que conseillère respectée, Calithiel dispose également d'une bibliothèque bien garnie, abritant des ouvrages anciens et des parchemins précieux, ainsi que d’un bureau personnel au sein même du Palais de Chêne qu’elle fréquente d’ailleurs bien plus que sa résidence personnelle jugée trop bruyante à son goût, du fait des quelques membres de sa famille y logeant.
   Calithiel possède une garde-robe classique et discrète, remplie de robes et de tuniques finement tissées. Ses vêtements sont souvent confectionnés à partir de tissus de qualité supérieure, comme la soie elfique ou le lin finement brodé. Les couleurs de ses tenues varient selon les saisons et les occasions, mais elles sont toujours choisies avec soin et conservent par ailleurs une sobriété propre aux habitants de la cité refusant les couleurs criardes et extravagantes. Parmi ces accessoires, Calithiel possède une collection de bijoux variés,, comprenant des diadèmes, des bracelets et des colliers ornés de pierres précieuses. Ces joyaux sont souvent assortis à ses tenues et ajoutent une touche féminine à son apparence se voulant constamment distinguée ; qu'importe le lieu ou la raison. Elle porte également parfois des épingles à cheveux incrustées de gemmes, qui retiennent ses longues mèches d'un blond doré. En tant qu'héritière d'une lignée célèbre et respectée, Calithiel possède des armes ancestrales transmises au fil du temps. Parmi celles-ci, se trouve notamment une lame elfique forgée dans les âges anciens, ornée de runes mystiques et rappelant les faits d’armes d’un de ses ancêtres ayant autrefois tenu le rôle de commandant de l'armée royale. Ces lames, bien qu'elles ne soient pas souvent exhibées en public, sont une marque du profond lien qu’elle cherche à conserver, consciente de l’importance que représente un tel héritage.
Apparence :
   Dotée des caractéristiques physiques propres aux taledhelles, Calithiel est une elfe dans la moyenne plutôt basse, tant par sa taille que par ses proportions. Pourvue d’une chevelure dorée tombant en cascades autour de son visage, celle-ci est bien souvent attachée en une natte qu’elle laisse traîner sur l’une de ses épaules. Sa peau est légèrement halée, accentuant le contraste avec ses cheveux clairs. De taille relativement moyenne pour une femme elfe, elle possède une silhouette élancée et gracile, presque maigre, qui lui confère une aura à la fois élégante, austère, façonnée par des années à devoir assurer son rang auprès des différents cercles intellectuels et artistiques d’Ardamir. Son visage est la plupart du temps marqué par une expression sérieuse et impénétrable. Ses traits, quant à eux, sont fins, délicats et ne s'animent que rarement d'un sourire, donnant l'impression d'une personne constamment concentrée et réservée. Ses yeux, d’une couleur rare empruntant au céladon et à l’émeraude, sont profonds et perçants ; ils semblent, d’extérieur, aussi scrutateurs que révélateurs d’un esprit éclairé et attentifs aux moindres gestes ou mots qui chercheraient à l'atteindre. Sa démarche est assurée et mesurée, reflétant sa confiance en elle-même et une certaine autorité qu'elle aime affirmer. Elle se déplace ainsi avec une grâce silencieuse, laissant généralement peu de place à l'hésitation et préférant de loin la discrétion, jugée plus noble. Son allure et sa posture droite lui confère, en toute circonstance, une prestance digne et altière, la démarquant quelque peu des autres.
Taille : 1.89 m
Couleur des yeux : Céladon
Couleur des cheveux/pilosité : Blonde
Personnalité :
   Nul ne devrait se fier uniquement à ce visage orné du masque de l’éternelle jeunesse, au risque de négliger les nombreuses autres facultés dont la taledhel est véritablement dotée.. Car derrière ces charmants et mélancoliques traits juvéniles se cache une femme d'une intelligence aiguisée et à l’éloquence maîtrisée. D’une détermination inébranlable, elle pourrait remuer ciel, terre et forêt pour parvenir à ses fins et réussir ses objectifs au nom du bien commun. Cette ambivalente aura teintée à la fois d’austérité et d’élégance est le résultat de toutes ces nombreuses années passées à œuvrer avec habileté dans les cercles intellectuels et artistiques d'Ardamir, où elle a dû se frayer un chemin parmi ses pairs pour se faire une place jusqu’au Palais de Chêne ; lieu où elle siège désormais en tant que conseillère. Ecoutée, respectée et souventefois applaudies pour ses interventions cherchant à obtenir le meilleur pour le Protectorat, elle s’est mise en tête de résoudre la question Noss depuis l’empoisonnement de l’ancienne protectrice Halyalindë Yasairava ; cause de sa méfiance grandissante à l'égard de ces autres enfants d'Anaëh qu'elle a pourtant longuement défendu et toléré. L’expression presque constamment sérieuse et réservée, celle-ci est le reflet de sa nature profonde, introvertie, la préservant des prises de parole inutiles et des comportements futiles.
   Capable de se concentrer pendant des heures, et parfois même des jours d’affilée, elle reste attentive aux moindres détails et ne succombe que très rarement à l’oisiveté. De rares sourires parviennent néanmoins à éclairer son visage, signe de satisfaction intérieure ou de l’attachement envers un être proche ; à contrario des inconnus ne recevant d’elle qu’une attitude distante et stoïque maintes fois reprochées. Car s'il est une chose assez notable chez elle, lorsqu'on ne la connaît, c'est sans nul doute cette façade que l'on dirait anesthésiée et ses mots prononcés sur une tonalité neutre et froide comme si elle était dépourvue de sentiments et d'empathie. Si cela est de naissance, force est de constater que les tragédies vécues dans sa vie n'ont fait qu'accentuer ces traits ; créant ainsi cette distance qu'elle s'efforce - par besoin d'adaptation - à ne pas trop creuser. Mais voyant les années passer, son apparente insensibilité semble de plus en plus marquée.
   Derrière toute cette façade rigide et particulièrement froide, se trouve pourtant une conscience honnête, altruiste et foncièrement orientée vers le bien commun de sa cité et du Protectorat tout entier. Par ailleurs, Calithiel est une amoureuse des Arts, et lorsque le temps lui est donné, elle aime composer de la poésie, des chants ou même peindre ; plaisirs personnels qu’elle n’a pas souvent l’occasion de partager, hormis lors de quelques fêtes et cérémonies. Confrontée par le passé à la perte d’êtres chers,- dont son époux -, elle a désormais abandonné toute volonté de retomber un jour amoureuse, jugeant que le chagrin éprouvé suite à la disparition est bien trop dévastateur ; étant même allé jusqu'à avoir voulu solliciter l'aide du culte de Tari pour partir. Ainsi préfère-t-elle plutôt la solitude ou la compagnie de quelques amis se comptant sur les doigts d’une main, ou la présence de membres honorables de sa famille tel que son père, ancien prêtre d'Arcamenel devenu Prime Conseiller, ou son frère - officier des Limiers d'Ardamir - lorsque ce dernier, tout aussi avare qu'elle en parole, rentre de mission.
Capacités magiques :
   Calithiel Aurëndil est une mage de l'hydromancie, tout comme sa mère l'était avant elle ; celle-là même qui l'a mis sur cette voie dès ses plus jeunes années. Baignant ainsi depuis sa tendre enfance où l'Art de la manipulation de l'eau est une constante, celle-ci fut partagée par de nombreux autres femmes de sa famille. Curieuse et dotée d'une sensibilité naturelle à la perception de l'énergie, elle s'est intéressée particulièrement aux théories magiques apprises par les mages d'Ardamir, mais également par ceux de l'Académie d'Alëandir. Comme focalisateur, elle utilise un cristal d'aigue-marine qui l'aide à canaliser ses flux éthérés et perçoit la magie comme un courant mouvant qu'elle nomme la Vague. Calithiel est capable de condenser l'eau en différentes formes et de créer des structures solides éphémères. Elle maîtrise également la création de tourbillons et saurait, si l'occasion se présentait, créer de hautes vagues scélérates. Elle explore également des rituels complexes pour créer des geysers, fascinée par la beauté des éruptions naturelles et leurs vertus curatives.
   Sa pratique des Arcanes est aujourd'hui reléguée au second plan de sa vie depuis qu'elle s'est engagée pleinement dans la gestion de sa cité. N'y voyant désormais que le dernier lien lui permettant de poursuivre l'héritage de sa mère, elle s'emploie, en de rares occasions, à rejoindre d'autres hydromanciens souhaitant rendre hommage à sa génitrice. En dehors de cette commémoration, il peut aussi lui arriver d'en avoir recours le besoin s'en fait ressentir (aider aux plantations ou pour la végétation). Il ne lui est, pour l'heure, jamais arrivée de devoir utiliser l'hydromancie à des fins défensives et mortelles ; jugeant sa magie nécessaire uniquement pour faire le bien et non le mal.
Histoire
De l’an 231 à 351 du Xe cycle - Trouver sa place
   Calithiel Aurëndil naquit en l’an 231 du Xe cycle au sein d’une famille d’Ardamir respectée. Entourée de l'amour et de l'attention de ses parents, Caladhel et Lúthnaurë, sa naissance fut perçue par ses deux derniers comme une bénédiction divine après tant de siècles à espérer devenir parents. Comme tous les jeunes elfes, elle fut choyée et protégée pendant ses premières années de vie. Ses parents, conscients de l'importance de leur rôle dans son éducation, se consacrèrent entièrement à elle, ainsi qu'à son frère Fïnduilas ( né près de cent ans plus tard), les aidant ainsi à découvrir le monde les entourant tout en leur inculquant les valeurs fondamentales de la société Anëdhel. Les premières leçons de Calithiel furent ainsi imprégnées du respect profond envers Kÿria et sa création, offrant ainsi à la jeune elfe un profond attachement à la nature environnante, à ses lois, ainsi qu’à la Symphonie. Son père étant prêtre d’Arcamenel, ce dernier l’initia également très tôt aux préceptes de cet autre Dieu du panthéon Ilethien en l’emmenant aux cérémonies ; ce fut son introduction aux mondes des Arts, mais aussi à la compréhension des émotions habitant chacun de ses gestes et chacune de ses pensées. Malheureusement, ce fut aussi à ce moment-là qu'elle commença à se sentir différente lorsqu'il devint évident qu'elle ne parvenait pas à exprimer ses sentiments de la même façon que les autres enfants. Dans sa bulle la plupart du temps, les interactions ne l'intéressaient que trop peu, préférant de loin les moments de solitude absolue à l'écart de la cité. On lui donna d'ailleurs, à cette époque, le surnom d'ascète pour celle préférant la compagnie du silence que le tumulte de la cité.
   Dotée d'une appétence insatiable et d'une soif de connaissances profondes, Calithiel fut repérée par ses précepteurs comme ayant le potentiel pour apprendre et employer les Arcanes élémentaires et plus exactement de l’hydromancie. Sous le regard attentif des mages émérites, elle passa avec succès les tests qui révélèrent sa sensibilité naturelle à la magie et son désir sincère de la maîtriser. L'invitation à rejoindre l'Académie d'Alëandir lui fut alors proposée, et elle se vit ainsi offrir l'opportunité de développer pleinement son potentiel sous la tutelle des plus grands maîtres de l'art. Cette décision n’étant pas seulement un chemin vers la connaissance, elle fut aussi un engagement envers sa famille et les ardamiri, dans l’optique de pouvoir trouver sa place en leur sein. Accepter cette voie signifia néanmoins de devoir déménager loin de sa famille ; et ce ne fut que par le plus respect éprouvé envers la Tradition, ainsi que le désir de servir les siens, qu’elle embrassa cette nouvelle direction, non sans éprouver une certaine tristesse en devant quitter celles et ceux qu’elle avait toujours connus.
   Pour autant, malgré ses aptitudes reconnues, d’autres voies que celle exclusivement dédiée à l’apprentissage de la Magie, la firent dévier peu à peu. Car bien qu'ayant choisi de se spécialiser dans les Arcanes, son intérêt s'étendit également à une multitude de domaines diversifiés, incluant les sciences, les arts, ainsi que la philosophie et la rhétorique. Ainsi, pendant les décennies qui suivirent, Calithiel continua d’élargir ses horizons, suscitant ainsi quelques inquiétudes de la part de ses enseignants qui s’évertuèrent, aussi bien que possible, à l’empêcher de trop s’éparpiller. Cette période fut particulièrement difficile, lorsqu'en proie aux doutes à la solitude de plus en plus envahissante, elle eut l'envie d'abandonner. Alors, n'en pouvant plus de se mettre à l'écart, elle s'obligea à sortir de sa bulle. Les années suivantes à Alëandir furent ainsi marquées par son besoin de rencontrer d’autres taledhels issus de tous les environs. Contre toute attente, elle qui n'avait jamais eu de véritables amis jusque là parvint à s'en faire. Mais rattrapée par son engagement envers l’Académie, elle dut se replonger corps et âmes dans l’apprentissage des arcanes les plus complexes de l’hydromancie, cherchant à la clé le privilège d'être reconnue comme une véritable mage pour satisfaire les attentes de tous, à défaut des siennes.
   Des Années d’études marquées à la fois par son engagement envers la voie choisie des décennies plus tôt, mais aussi par son appétence envers d’autres disciplines, l'incertitude quant à ses véritables motivations ne fit que s’accroître. Bien que devenue une élève émérite au sein de l'Académie, ce fut sa rencontre avec un émissaire royal nommé Valandil qui la fit basculer de plus en plus dans cet autre domaine au service des autres. Prise - pour la première fois de sa vie - de sentiment à l'égard de cet elfe au charisme et à l’intelligence singulière lui rappelant la sienne, c’est à ses côtés qu’elle voulut poursuivre son chemin à l’aube de ce nouveau cycle lui tendant désormais les bras. A l'âge de cent-vingt ans, Calithiel fut enfin considérée comme une adulte parmi ses pairs et gagna son autonomie. Elle choisit, cette année-là, de non seulement garder son nom - Aurëndil - mais également de délaisser l'hydromancie pour se mettre entièrement au services de la cité royale afin de mettre à profit ses aptitudes en matière de diplomatie (bien que restant dans l'ombre de son compagnon). Idéaliste et déterminée, elle était loin d'imaginer que tout ne serait pas comme escompté...
De l'an 351 à 700 - L'aube nouvelle
   A l’aube de cette nouvelle vie placée sous le signe de l’indépendance, Calithiel prit ses distances avec l’Académie d’Alëandir et chercha à mettre de côté ses études pour suivre Valandil dans ses voyages au sein des protectorats d’Anaëh. Si quelques membres émérites de l’Académie déplorèrent ce départ, d’autres le saluèrent en l’encourageant à élargir ses connaissances du monde. Par la suite, sa relation avec l’émissaire royal s’en trouva bien renforcée, et si les premiers sentiments forts éprouvés à son égard l’avaient déjà mis sur la voie, ces derniers finirent par s’officialiser le jour où leur deux corps s’unirent l’un à l’autre. Si jusque-là son monde ne s’était uniquement limité qu’à la connaissance théorique des choses, cette nouvelle étape de sa vie marqua un changement significatif dans sa façon de percevoir les choses et d’interagir avec les autres taledhels. Plus douce, attentionnée, elle parvint à nouer de nouvelles amitiés avec des confrères et consoeurs issus de tous les horizons. A près de trois cent ans, Valandil la demanda en fiançailles et parvint à obtenir la bénédiction de ses parents. Dans l'enceinte protectrice de sanctuaire d'Ardamir, les deux jeunes taledhels purent ainsi célébrer leurs épousailles. Ne pouvant espérer d'instants plus heureux, ils décidèrent d'établir leur foyer au sein de la cité royale.
   Si elle reprit contact avec l'Académie durant les décennies suivantes, elle n'en oublia pas pour autant son désir profond de s'engager pour la vie de la cité. Dès lors, son investissement auprès des siens s'accentua à chaque fois un peu plus à chacune des absences de son époux. Au retour de ce dernier, néanmoins, d'autres aspirations reprenaient le dessus comme celle de vouloir fonder une famille et de porter un enfant. Se sentant prête à devenir mère, et suivant les encouragements de leurs proches, elle dut néanmoins se confronter aux difficultés d'engendrer. L'absence et les doutes concernant son infertilité ou celle de Valandil plongea le foyer dans une tristesse contenue durant de longues années. Perdant peu à peu l'espoir, les ambitions de son époux le menèrent toujours un peu plus loin, la laissant ainsi la plupart du temps seule. S'attribuant ainsi la faute pleine et entière pour son incapacité à enfanter, elle se résolut à s'enfermer toujours un peu plus dans les études, au risque de perdre le peu qu'elle avait réussi à glaner au fil de ses efforts à nouer des liens.
   Et puis, Kÿria finit enfin par répondre à ses prières, lorsqu'au crépuscule des sept siècles du Xe cycle, son ventre se mit doucement à s'arrondir. Le bonheur s'immisça à nouveau au sein du foyer et les deux futurs parents réussirent à resolidifier leur lien. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et ses parents firent de son mieux pour veiller sur elle, au sein même de la cité royale. Lorsque Calithiel mit au monde son enfant, une petite fille qu'elle nomma Circëa, son époux était absent. Valandil, rentré au service de l'armée royale, avait suivi l'Archimage Caranthir jusqu'au Lac d'Uraal en prévention d'une étrange menace. Très loin de s'imaginer ce qu'il adviendrait de la troupe elfique une fois là-bas, elle fut elle même confrontée à l'attaque des Sombres s'étant servis du Lac d'Uraal comme leurre afin de parvenir à leurs fins. Vivant près de l'endroit où les drows réussirent à entrer, elle et sa famille furent parmi les premières victimes à subir leur attaque. Ce jour là, Calithiel s'était absentée avec son père pour y rencontrer le grand-prêtre de Kÿria. Lorsque l'alerte fut donnée, ils furent dans l'impossibilité de regagner la demeure et durent restés en sécurité auprès des gardes venus les protéger. Au temps d'attente interminable s'ajouta les cris lointains d'effroi et d'agonie. Ce n'est qu'en retournant chez elle, une fois la menace ennemie décimée, que l'horreur s'immisça pour l'éternité dans son esprit. Car là, en son foyer, la taledhelle dut affronter l'inimaginable en découvrant les corps sans vie de sa fille tenue dans les bras de sa mère dont la tête reposait à quelques pas. Un malheur n'arrivant jamais seul, une autre terrible nouvelle s'ajouta à la précédente lorsque la liste des victimes du Lac d'Uraal fut révélée. Faisant ainsi partie de la liste des victimes, le corps de Valandil ne fut pourtant jamais retrouvée et nuls funérailles ne purent être fait.
De l'an 700 à aujourd'hui - Dévouée à la cause
   Marquée par tant de pertes, Calithiel exprima peu de temps après les drames vécus le souhait de rencontrer un prêtre de Tari afin que ce dernier l'aide à terminer sa vie. Ayant perdu tout ce qu'elle avait mis autant de temps à construire et ceux qu'elle aimait, l'idée même de devoir continuer son existence éternelle sans sa fille, son époux et sa mère, lui était inconcevable. Ses demandes, insistantes et répétées, furent prises au sérieux par son père et, pour son bien, Calithiel dut laisser son foyer d'Alëandir. Elle regagna la cité de son enfance, Ardamir, et s'installa dans la demeure des Aurëndil. Elle ne sortit qu'en de très rares occasions durant les décennies suivantes, jusqu'à sa rencontre impromptue avec l'un des mages appartenant au Cercle d'Anadris du nom de Fantur. Bien que n'étant pas une mage de la vie, mais une hydromancienne, ce dernier lui permit de s'intéresser - bien plus encore - aux arbres millénaires de la Cité. Trouvant en ce taledhel aux origines noss, un confident silencieux et à l'écoute de ses maux, Calithiel réussit à s'affranchir de l'envie de terminer sa vie. Elle passa ainsi les deux derniers siècles du Xe cycle à ses côtés, renouant peu à peu avec Kyria, mais également ses frères et soeurs de la cité. "Libérée" du poids du deuil, elle demanda à prendre de nouveau part à la vie d'Ardamir, retrouva les cercles d'érudits et alla même jusqu'à participer aux traditionnelles Arth Maenas récompensant les plus fins esprits, qu'elle parvint à remporter. Y trouvant une reconnaissance et une renommée à travers le protectorat tout entier, et même peut-être au delà des frontières, Calithiel gagna le droit de rejoindre le Conseil Séculaire de la cité.
   Lorsque survint le Voile et que la végétation se mit à reprendre son dû d'une façon incontrôlable, Calithiel joua un rôle important, au sein du Conseil, pour gérer toutes les transformations drastiques subies par la cité. Face à cette croissance démesurée des arbres ayant détruit une grande partie des infrastructures, elle se consacra corps et âmes dans la réorganisation de la ville, ainsi que l'aide aux taledhels privés de leur habitat. Supervisant ainsi la reconstruction de passerelles et de plateformes entre les racines géantes, ses efforts rejoignant ceux de ses confrères et consoeurs, permirent à la cité de retrouver une certaine stabilité. De manière plus personnelle, et grâce à l'aide de son ami Fantur, elle travailla à redonner un peu d'harmonie aux jardins et sculptures envahis par la végétation. Mais face à toutes ces prérogatives d'ordre matérielle s'ajouta néanmoins les troubles liés aux tribus Noss. Ayant toujours coexisté avec ces derniers, Calithiel prit part aux décisions concernant l'envoi de messagers censés apaiser les esprits et éviter que les affrontements ne dégénèrent. Elle ignorait encore que ses efforts, si nombreux, n'empêcheraient en rien le conflit de prendre en intensité, et même, s'aggraver...
   Profondément impactée par les bouleversements provoqués par la guerre Elfico-Drow, Calithiel dut puiser dans ses retranchements pour ne pas se laisser submerger par les traumatismes vécus lors de l'attaque d'Alëandir. La position stratégique d'Ardamir, au coeur des terres ancestrales, exposa la cité à d'énormes défis. Car le front, mordant sur les deux protectorats du Sud, causa la destruction de la ville d'Eraison, obligeant ainsi ses survivants à venir en partie trouver refuge à Ardamir. Sentant le poids d'une responsabilité supplémantaire, c'est avec prudence et retenue qu'elle accueillit la venue de Dame Yasairava ayant pris la tête du protectorat en cette période de crise. Les nouvelles contraintes logistiques liées à l'arrivée de blessés et réfugiés à la fois Noss et citadins, provoqua des tensions grandissantes liées aux approvisionnements en nourriture, mais aussi à l'ordre et la sécurité. Si sa détermination fut à ce moment là mise à rude épreuve, elle s'efforça de conserver le masque sur son visage pour continuer d'incarner l'un des piliers du conseil.
   Lorsque s'ajouta à tout cela l'empoisonnement de la protectrice Yasairava, elle dut imposer sa voix au Conseil pour éviter que les tensions entre Noss et citadins finissent par dégénérer jusqu'au point de non retour. Alors, presque contrainte et forcée de prendre part à l'une des décisions les plus restrictives jamais prise par la cité, elle vota en faveur de l'interdiction pour les noss et les étrangers de circuler en étant armée au sein d'Ardamir ; et ce, afin de parer à tout potentiel affrontement. Etant aux faits des agissements noss à l'extérieur, par l'entremise de son frère cadet faisant partie des Limiers, elle réalisa les quelques effets produits, tout autant que la cassure irrémédiable entre les deux cousins d'Anaëh.
   Aujourd'hui écoutée et respectée par ses pairs, au sein même du conseil, grâce à tous ses efforts entrepris depuis des décennies pour le bien de la cité, Calithiel est devenue l'une des principales figures que la plupart verraient bien succéder à l'actuel Protecteur Medherith avec qui elle a toujours entretenu de bons liens depuis son arrivée. Ce dernier ayant ainsi partagé son souhait récent de se retirer, l'heure viendra incessamment sous peu à la nomination d'un nouveau protecteur qui devra assumer ses responsabilités et sauvegarder les intérêts d'Ardamir. Noss, Drows et même problèmes internes aux Taledhels, il apparaît évident, pour de nombreux ardamiri, qu'il sera bientôt nécessaire de faire de nouveaux choix. Consciente de toutes ces prérogatives à venir, Calithiel est prête, quant à elle, à tirer un trait définitif sur sa vie personnelle pour se mettre entièrement au service des siens ; dévouement avant tout.
HRP:
Dernière édition par Calithiel Aurëndil le Mer 5 Juin 2024 - 11:50, édité 6 fois
Calithiel Aurëndil
Elfe
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Sujet: Re: Calithiel Aurëndil - Conseillère d'Ardamir [Terminée] Mer 29 Mai 2024 - 8:53
Fiche terminée
Artiön Laergûl
Modérateur
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Calithiel Aurëndil - Conseillère d'Ardamir [Terminée] Mer 5 Juin 2024 - 13:52
Code:
[Métier] : Conseillère d'Ardamir
[Sexe] : Elfe & Féminin
[Classe d'arme] : Aucune
[Alignement] : Loyal Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.