Sacha Aimme [validée]

~Sacha Aimme~

...[ Gérant de l'officine - sorcier ]...

Prénom/Nom : Sacha Aimme. Le nom est un pseudonyme.
Âge : Trente-quatre ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain, pour son malheur.
Particularité : Il ressemble à un adolescent et c'est un génie intellectuellement parlant.

Alignement : Neutre Bon.
Métier : Gérant de l'officine & Sorcier (terre).
Classe d' Arme : Utilise la magie pour seule arme et défense.

Équipement : Il est habillé dans de longues superpositions d'épaisses capes noires et oranges qui le recouvre entièrement et l'étouffent les jours d'été. Sacha possède une belle collection de bagues qu'il porte tout le temps même sous la douche, question de principe. Il ne s'en sépare pas. Étant le gérant de l'officine il en possède bien évidement tout les produits qui sont en vente - mais aussi les dettes du magasin. Les bagues semblent augmenter la puissance de son pouvoir magique.

Description physique : Que dire sur Sacha ? Avec ses traits juvéniles on le prend souvent pour un très jeune garçon de quinze-seize ans, ce qui n'est pas pour lui déplaire. En réalité il à plus du double de l'âge, ce sont les onguents qu'il s'applique presque quotidiennement qui font penser cela. En effet il à tout intérêt à conserver un physique agréable, cela facilite les relations avec les clients.
Ses cheveux sont noirs et plutôt longs pour un homme. Il a des yeux marron très clairs, presque jaunes comme une bête. Sacha est grand et mince mais pas musclé (c'est normal il ne fait jamais d'activité physique...). Il n'est pas séduisant - quoique - mais son regard est profond et son visage agréable à regarder. Comme il l'est dit plus haut le commerçant n'apprécie pas les tenues impudiques. Physiquement il ne s'aime pas (enfin... mentalement non plus). Alors on va passer, Sacha n'est pas un homme à femmes sans être un hideux bossu. Sa fausse jeunesse dégage une impression étrange certes, mais c'est bien la seule chose remarquable en son physique.

Description mentale : Voilà un esprit complexe et intelligent. Réjouissez-vous de pouvoir lire ici sa description car vous n'auriez certainement pas pu là deviner par vous-même à moins d'être un très fin psychiatre, c'est en quelque sorte un privilège qui vous est accordé là.
Cela fait bien longtemps que Sacha s'est résigné à ne plus réfléchir et à prendre la vie comme elle vient. Mais ce n'a pas toujours été le cas. Le sorcier s'est enfoncé loin dans les abimes insondables de la pensée, autrefois.
Je ne peux pas décrire jusqu'où ses réflexions sont allés. D'abord par ce que ce serait bien trop long et ensuite nous n'en comprendrions pas la moitié. Sacha s'est interrogé sur la vie, la mort, la raison de la vie, la chance, la biologie, le corps humain, entre autres... J'en passe et des meilleures. Il aurait très bien pu sombrer dans la folie. Seul dans sa chambre - située au-dessus du laboratoire de son père - assis sur son bureau de bois occupé à noter sur un petit bout de parchemin la moindre de ses idées. Sans que personne ne s'intéresse jamais à ses recherches. A part lui puisque la psychologie était tout sa vie. Mais ne nous égarons pas... Le temps à passé et Sacha à fait machine arrière. Il chérit désormais ces citations (qui sont de lui bien sûr) : "Moins on en sait, mieux ça vaut", "ferme ta gueule et vie ta vie". Il privilégie l'altruisme et la bonté d'esprit, mais c'est quand même un commerçant avare et radin. C'est donc un esprit vide harassé de solitude et opportuniste. La complexité de ses pensées à été mise de côté au profit d'une paresse mentale exemplaire. Encore un homme qui s'est auto-détruit.

Histoire :
Un jour de pluie grisâtre naquit l'enfant d'un alchimiste fort riche. Cette naissance n'était pas particulièrement désirée par les parents, s'occuper d'un enfant demande du temps ou une bonne nourrice. Et les parents en question étaient plutôt effrayés par le contact humain, vivants reclus dans leur petit manoir, gagnant leur croute grâce aux potions miraculeuse inventés par la père. Tout les premiers du mois un itinérant passait prendre la production - s'en appropriant aussi les droits - en échange d'une généreuse bourse de souverains. L'argent était mise de côté, personne ne savait bien quoi en faire si ce n'est acheter de la nourriture, du matériel et de temps en temps quelques décorations pour la bâtisse.
C'est ainsi que grandit Sacha, fils unique. Élevé par son père et sa mère - quant ils avaient un peu de temps à lui consacrer - au moins n'était il ni pauvre ni orphelin.
Comme tout les gosses, celui-ci avait beaucoup de questions à poser :

-Papa ? Pourquoi que les nuages ne tombent pas ?
-... Tu sais que je travaille Sach'... répondait le père exaspéré.

Puis tout bas il ajoutait :

-Ahlala... Que les mômes sont cons... Pourquoi on a garder Sacha je me l'demande.

Alors le jeune garçon observait les nuages sans fin. Il les dessinaient tous sur du parchemin, leurs parlaient. Ils ne répondaient pas mais au moins ils ne l'envoyait pas faire une corvée. Rien n'y fit, le pauvre petit ne parvint pas à gagner l'affection de ses parents. Un jour alors qu'il avait onze ans il s'enferma quarante-huit heures dans le grenier en ce but. A son retour sa mère dit ouvertement à son époux :

-C'est dommage qu'il ne soit pas allé se perdre en forêt.

Bien sûr Sacha fondit en larmes mais ce fût la dernière fois. Son regard devenait fixe à force de sangloter. Et les pleurs ne lui apportaient ni sympathie ni soulagement. Aussi - le pragmatisme se fessant déjà sentir - il décida de cesser ces idioties. Son père, lui, ne pleurait pas.

Fessons à présent un petit saut de neuf ans dans le futur, jour pour jour.

Le manoir familial est en feu. C'est un incendie criminel, devinez qui est-ce qui contemple joyeusement la vieille baraque en train de se consumer avec ses parents à l'intérieur. Non, vous ne voyez pas ? C'est Sacha... et pas un quelconque criminel, les criminels il ne sait ce que c'est que grâce aux livres. Son père lui ayant accordé l'extraordinaire privilège du savoir. Mais après tout il aurait pu s'en passer, du savoir. Ça l'avait presque rendu fou : tant de facilité à comprendre. C'était un surdoué. De nos jours son QI serait quantifié très haut au-dessus de deux-cent points...

Alors bien sûr la haine n'a pas tellement altéré ses capacités intellectuelles. Le pyromane avait sauvé des flammes une véritable fortune. Mais aucun souvenir. Tout à brûlé. Et c'est tellement bien ainsi ! Envolé ! Disparu ! Il n'en reste que des cendres... Adieu le mépris, le dégoût et l'exclusion. Et vive la liberté. Il était temps d'ailleurs - à vingt ans - de quitter le domicile familial (d'une manière, certes, peu conventionnelle. Mais euphorisante pour lui). Pas de culpabilité, l'acte à été prémédité pendant neufs longues annés. Aussi le génie est certain de la perfection de son attentat. Il change de nom, il s'appellera désormais Aimme, car pour lui l'amour et la plus belle chose qui soit. Sacha ne peut se résoudre à oublier son prénom et par conséquence de s'en sépare pas.

Il fuit, libre et riche, dépensant son trésor comme bon lui semble.
Il ouvre donc une boutique.
Non pas une boutique de poireaux ou de ciment, une officine.
Et il là tient depuis quatorze ans maintenant, d'une main de fer dans un gant de velours.
Toujours seul, eh oui.
Exception faite de son instructeur personnel, l'homme ayant pour caprice d'apprendre la magie.
Mais ce n'est pas grave, le vendeur adore son métier. Il fait aussi des expériences diverses dans son laboratoire. Son passe temps ?
Courir après l'immortalité...
La routine quoi.

~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? : Si j'y suis encore... :D. C'est bien que je l'aime .
Comment as-tu connu le forum ? : Compte number two, ce sera pas difficile de me reconnaitre.
J'espère que votre nouveau gérant de l'officine vous plaira. Il ne sera pas actif sur le champ, vu que je ne suis pas encore accepté pour ce poste à l'heure où j'écris. C'est un perso' juste comme ça en prévision d'un futur éventuel. Hmm... Have fun.