Orlane [Voleuse & Vagabonde]

Nom/Prénom : Orlane Arlyel
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité: Orlane est Nyctalophobe, (Phobie de la nuit, de l’obscurité) et légèrement clostrophobe (Peur des endroits clos), elle porte un tatouage représentant une lune noire située dans son cou.

Alignement : Neutre
Métier : Vagabond, Voleuse
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : Orlane possède simplement une épée volée de grande valeur et une dague, honnêtement achetée (Ce qui est en partie la seule chose qu’elle n’a pas volé).

Description physique: Mesurant 1m67, Les cheveux d’orlane sont d’un noir de jais et sa peau d’un ton très clair, sans pour autant être livide. Physiquement bien proportionnée, la jeune femme porte souvent une cape, cachant un corset noir par-dessus une chemise blanche. Revêtue de couleur sombre, elle peut facilement s’introduire dans les demeures pour faire ce qu’elle fait depuis toujours : voler. Bizarrement, elle vit très bien et paraît ne pas manquer d’argent du tout…

Ses yeux verts émeraude reflètent bien trop souvent ses émotions. Un tatouage de lune noire recouvre la partie droite de son cou caché par ses longs cheveux.Description mentale : Orlane est une personne devenue extrêmement débrouillarde et solitaire avec le temps. Elle n’a pas pour habitude de se faire aider et n’apprécie pas cela. Elle se moque des personnes simple d’esprit mais déteste celles trop compliquées. Bref, cette jeune femme possède un drôle de caractère pouvant varier entre colérique, trop émotif et sarcastique. Elle est à l’écoute des gens qu’elle considère comme son égal, mais n’ira que rarement les aider. Orlane est Nyctalophobe et éprouve une immense peur la nuit, seulement quand elle se trouve à l’extérieur et d’autant plus seule, suite à un important traumatisme (Voir l’histoire).

Histoire :
Siriatha naquit dans un petit village situé près d’Ydril, dans une maison écartée des autres. Elle, sa mère, son père et sa sœur plus jeune de quelques années. Son père, bien découragé de ne pas avoir eu de fils pour l’aider dans son travail de bûcheron, traita ses filles comme tel, au grand désespoir de sa mère. Cette dernière exerçait la profession de tisserand pour presque tout le petit village. Bref, ils vivaient bien.

Une nuit, Orlane se réveilla en sursaut. Des bruits de pas se faisaient entendre au premier étage et apparemment, elle n’était pas la seule à s’en être aperçue, car elle pouvait entendre les pas lourds de son père descendre l’escalier, lentement suivi de son épouse.

Après une attente lui ayant paru interminable, des cris effroyables se firent entendre. Bien qu’ayant tenté d’empêcher sa jeune sœur de descendre à son tour, celle-ci réussit à échapper à la surveillance d’Orlane. Sa sœur, à son très jeune âge n’avait pas compris la gravité de la situation.
Ce fût cette fois sans attendre qu’un bruit de lame sortant de son fourreau brisa le silence pesant, mettant fin à la vie de sa jeune soeur.

C’était la fin, elle en était sûre. Horrifiée, Orlane réussit malgré la peur à ouvrir la porte du garde-robe et de s’y faufiler. Assise dans le noir, elle entendait le bruit des personnes responsable du meurtre de sa famille, tout saccager, surement à la recherche d’objets précieux. Tétanisée, la jeune fille était restée des heures et des heures caché ainsi dans cet endroit très étroit, même après la fuite des cambrioleurs.
Quand elle réussit à se lever et sortir de sa cachette, elle opta pour sortir par la fenêtre, s’agrippant à un arbre à proximité, le corps crispé par la peur, elle manqua de s’écraser au sol plusieurs fois. Après de longues minutes, la fillette réussit enfin à toucher le sol. Par la fenêtre, elle avait pu voir une mare de sang. Terrifiée, elle se dirigea en courant vers la forêt à l’arrière de la maison, évitant le village, par peur de rencontrer sur le chemin les meurtriers, elle courût de longues minutes, sans savoir ou elle allait, le corps écorché par les branches qu’elle avait daigné de pousser. Un fois l’adrénaline passée, les douleurs se faisaient ressentir. Ce fût épuisée et effrayée qu’Orlane se laissa tomber au sol, sans connaissance.

Une légère lumière avait réveillé la fillette. Cette dernière entre-ouvrit les yeux pour lentement comprendre qu’elle se trouvait dans une modeste chambre. Elle réalisa avec effroi que celle-ci n’était pas la sienne. Tout lui revint en mémoire. Absolument tout. Le meurtre, l’interminable attente, sa course effrénée dans la forêt, et surtout la peur…
A son chevet, une femme dans la quarantaine la fixait, affichant un sourire béat.
Cette-dernière se présenta, mais Orlane n’en retint pas le nom. Du haut de ses sept ans, elle observait la femme qui lui racontait que son mari chasseur l’avait retrouvée inconsciente dans les bois.
Tout en omettant de raconter son histoire à la femme et à l’homme qui l’avait rejoins (Surement le mari en question), elle les remercia légèrement, toujours trop brusquée pour comprendre.

Orlane resta chez ces personnes quelques jours puis dût partir. Elle leur raconta s’être simplement perdue. La jeune fille fût cependant étonnée qu’ils avalent ainsi ses mensonges…
Ils lui donnèrent un peu de nourriture et des vêtements et la laissèrent ainsi, seule « rentrer chez elle ».

Depuis ses sept ans, Orlane ère de ville en ville, pillant pour se nourrir, toujours rattrapée par ses souvenirs.

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