[Demeure Naerth] En revenant de campagne

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Barkios 996:X

Voilà, la bataille s'était achevée, une guerre commençait. Certains soldats avaient été déçus de devoir battre en retraite, associant cela à une défaite. C'était faux. C'était un repli stratégique pour mieux frapper de nouveau par la suite, comme un serpent qui se love dans ses anneaux, semblant dormir, mais prêt à frapper, meurtrier.

Evidemment, la perte de Diva était un coup dur, c'était indéniable. Abandonner la Haute prêtresse n'avait pas été une décision facile, bien que prise rapidement. Mais en temps de guerre c'était cela qui faisait la force d'un chef. Et Alyryne ne doutait pas que si les places avaient été inversée, Diva aurait fait la même chose... Même si elle doutait qu'Ant'zar ai abandonné aussi facilement si son joyau avait été aux prises avec l'ennemi.

Tiens en parlant d'Ant'zar...

Alyryne, accompagnée de quelques prêtres et prêtresses se retrouva devant chez elle, suivie d'un Ant'zar qui faisait le fort, alors qu'une blessure lui cisaillait le flanc. Elle entra dans sa demeure, ausitôt assaillie par les servantes et serviteurs. Elle les renvoya tous, sauf une, lui deandant des nouvelles de son fils. Il était avec Nazareth, chez Ant'zar et il allait très bien. Alyryne sourit et renvoya la servante, avant de faire monter Ant'zar directement dans sa chambre. La chambre d'Alyryne était décorée avec goût, dans les ton bleutés. Elle était apaisante et reflétait la sérénité de sa propriétaire, contrairement à celle d'Ant.

Elle le fit asseoir sur un divan. Elle était toujours habillée de son armure de cuir et lui sentait le sang et la bataille à plein nez.

- "Montre voir ta blessure Ant'."

Ne lui avait-il pas demandé de le soigner? Eh bien elle allait s'y attler, c'était dans ses attributions de Haute prêtresse... Et elle était infinment plus puissante qu'une décennie auparavant. Un petit sourire trônait sur ses lèvres. Elle lui avait promis une récompense et il l'aurait.

Alyryne tenait la main du sombre colosse qui la suivait dignement. Lui, il marchait d’un pas sur et noble, alors que son propre sang carmin tachait sa tunique en cuir noir et moulante. Il ne souffrait pas plus que cela mais la vrai souffrance fut l’abandon du contracte avec la peau de sa compagne. Mais voila la reine entourée d’abeille, s’afférant a s’inquiéter pour la haute prêtresse. Bien sur elle n’avait rien, le bouclier infaillible que formait Ant’zar ne pouvait pas avoir échoué ou faiblit.

Alors elle congédia tout le monde, sauf une, qui lui appris que leurs fils allait bien et que sa nounou, faisait son travail correctement. A la pensée de Rhyl’tana, Ant’zar sembla sourire un instant, doux et paisible. Son fils était devenu pour lui quelque chose de vital. Il ne voyait plus sa vie sans sa présence et son rôle de père était de plus en plus valorisant pour lui. Plus encore que son titre de conseillé, qui pourtant, lui donnait la puissance qu’il voulait pour mettre a mal les autres peuples.

Mais déjà elle le sortie de ses pensées pour le faire asseoir, chose qu’il fit en feignant l’indifférence malgré la sensation brulante qui lui tournait les entrailles désagréablement. Son joyau parla et elle sourit lentement, se redressant en dénouant les liens de cuir qui maintenait son armure légère en place. Lentement il dévoila son torse, toujours aussi imposant et large, ses muscles durcit par la bataille les rendait plus seyant qu’as la coutume et sa peau sombre luisait de l’humidité de son corps.

Un véritable combattant, prouvant que bien que noble, il savait manier une épée et se battre, comme quoi, il n’était pas bon qu’au lit. Lentement il se laissa aller contre le divan, sa plaie a la taille profonde mais anodine, d’ici quelque jours, avec un bon traitement, il n’y paraitra plus rien. Il fallait juste arrêter les saignements. Ho ce n’était pas la seule plaie, mes les autres, toute de simple coupure qui ne demandaient aucune attention. Le genre d’estafilade qu’on se fait en s’entrainement avec un peu trop de fougue.

« Voila… tu vois, ce n’est absolument pas grave. »

De sa main libre il repoussa ses cheveux blanc, les maculant de carmin, alors qu’il dévoilait son visage et même plus, ses yeux, a sa divine. La cicatrice légèrement plus pale sur sa peau et a la texture plus douce et fine, cisaillait son visage pour passer de son arcade sourcilière a sa joue, passant par le nez et y marquant ainsi que le colosse n’était pas invincible. Plongeant ses yeux rouges dans ceux de sa moitié il glissa sa seconde main sur sa joue et lui sourit.

« Tu sais que rester seule avec moi est pourtant dangereux ? N’as-tu donc pas peur que mon sang encore bouillant me fasse faire des choses que tu ne voudrais pas ? »

Soupirant en hochant négativement le crane il reprit.

« Non… bien sur que non tu n’en as pas peur… tu sais que je n’arriverai même pas a poser ma main sur toi sans être sur que tu m’accorde se droit. Tu es ma faiblesse, faiblesse si visible que Tebryn l’as vue sans aucun mal.»

La jeune femme regardait le torse nu d'Ant'zar avec convoitise, mais se força à ne se concentrer que sur la plaie. Elle posa un doigt sur les lèvres du noble.

- "Chut, laisse-moi juger de ce qui est grave ou pas..."

Elle sourit alors qu'il évoquait le fait qu'il puisse lui faire du mal, avant de répondre lui-même à sa question.

- "Ant'zar, je ne suis pas de ces femmes que l'on prend de force. Quand bien même tu essaierais, tu n'y arriverais pas."

Un fin sourire ourla ses lèvres alors qu'elle disait cela paisiblement, mais convaincue de ses paroles. Alyryne avait plus d'un tour dans son sac et surtout des sorts très puissants capables d'éloigner Ant'zar efficacement.

- "Ce que tu peux avoir de moi, je te le donne librement."

Elle posa alors une main sur son torse, avant de se baisser et de lécher la plaie avec volupté. Elle se passa une langue gourmande sur les lèvres, avant de poser sa main sur la blessure et de murmurer quelques paroles incompréhensibles. Ant'zar put sentir de la chaleur émaner de la main de la jeune femme alors que la plaie se refermait doucement, mais efficacement, pour ne laisser qu'une peau encore lisse, semblable à celle qui se forme lors d'une cicatrisation. Elle regarda Ant'zar de nouveau.

- "Tu vas finir couturé de cicatrices..."

Elle se colla à lui et murmura :

- "Mais j'adore ça."

Puis, elle s'échappa vivement en riant, disparut derrière une porte pour revenir avec un ravissant petit "plat" plein d'eau et une petite serviette. Dans la faïence, il y avait une éponge. Elle posa le tout sur la petite table, se saisit de l'éponge et s'assit près d'Ant"zar.

- "Le sang ne me dérange pas, mais tu sens vraiment trop mauvais."

Elle lui fit une petite grimace espiègle et appliqua doucement l'éponge humide sur le torse du drow. Son coeur battait un peu plus vite.

- "Tu as été magnifique Ant'zar... Je pourrais passer des heures à te regarder te battre..."

Alyryne la terrible prêtresse était redevenue Alyryne, la douce amante. Elle se donnerait à Ant'zar, parce qu'il avait prouvé sa valeur... Même si d'autres femmes viendraient bientôt effacer le passage d'Alyryne...

Il la regardait, l’écoutait lentement, caressant encore et encore sa joue. Sa main large a la paume meurtrie et calleuse, contre la peau douce et volupté de la plus belle des belles. Il la laissa s’approcher et caresser son torse avec envie, pas besoin d’être un génie pour s’en rendre compte, mais finalement elle glissa ses doigts sur la plaie, arrachant une grimace a son compagnon. Mais voila que la douleur s’échappe, laissant une douce chaleur s’élever sur son ventre et l’ouverture sanglante s’en voit cicatrisée, ne laissant qu’une cicatrice a peine visible, comme toute les autres, mais lisse et légèrement plus clair.

« Merci… »

Murmura-t-il, alors qu’il passait doucement ses propres doigts sur la plaie. Elle lui avoua qu’il allait finir couvert de plaie mais que finalement, elle aimait ça. Toute ses cicatrices avait une histoire, toute avait leurs importance et pour rien au monde, le guerrier n’aurait échangé son titre de combattant contre celui d’un noble feignant et paresseux.

« Si tu m’aime comme ça, je n’ai que faire d’en avoir de nouvelle. »

Mais voila qu’elle s’éloigne et disparait, revenant avec éponge et eau pour le nettoyer. Le sang ne la gênait pas, mais c’est vrai qu’il sentait l’animal et cette vérité le fit rire.

« J’avoue ne pas être ni parfumé ni préparer à recevoir une dame… allez savoir pourquoi. Haha… »

Il se sentit fondre quand elle passa l’éponge sur son torse, l’eau coulant sur les sillons et aspérité de son ventre, finissant sa course sur le pantalon de cuir. Les mots qu’elle prononça finir de le liquifier sur place.

« J’aime me battre en protégeant mon joyaux. J’aime ma battre pour toi Alyryne»

Repoussant les mains de la belle, il s’agenouilla au sol, posant son visage sur son ventre et laissant ses cheveux blanc onduler sur ses épaules et son visage.

« Alyryne… je veux te demander quelque chose d’important et d’unique, aucun drow avant moi n’as été assez fou pour le faire. Alyryne… »

Décollant son visage de son ventre, il caressa se dernier avidement, venant poser sa main sur sa hanche.

« Épouse-moi Alyryne… Soit la mère de mes enfants, la femme de ma vie, ma reine, ma déesse. Soit mon air, mon sang, ma seule religion sera mon dévouement pour toi. Fait de moi l’homme le plus puissant mais aussi le plus faible. Laisse-moi te craindre, t’aimer, te vénérer et t’honorer. Non… pas t’honorer, honore moi toi de m’ouvrir tes bras et ton lit. Car c’est toi qui possède mon cœur et mon âme. Rend moi la sérénité que nul femme ne peux m’offrir, apprend moi a être père, laisse moi apprendre ce que tu m’as refusée en ne me laissant pas m’émouvoir de ton ventre qui m’as donné un fils. Apprend moi a non plus être un amant… mais ton mari. L’homme pour qui une vie avec toi ne suffirait pas et ou toute mon immortalité ne serait qu’un désert sans eau si je ne peux m’abreuver de ton amour. Alyryne… soit mienne ou tue moi, car je n’ai pas d’autre cœur que celui qui bat dans ma poitrine pour toi. »

Il la regardait dans les yeux, les larmes lui montant, jusqu’as ce que finalement, une lui échappe et coule sur sa joue. L’amour était l’unique sentiment qui rendait un drow plus fou qu’il ne l’était déjà et cet amour la, avait pris des mesures unique dans se peuple si cruel. Mais de cette force incommensurable naissait une faiblesse que le colosse avait… sa fragilité toute entière ne venait que de cela. Etrange ne trouvez vous pas ? Quoi qu’il en soit il l’avait fait, il s’était ouvertement déclaré… sa réponse serait ou sa résurrection, ou sa mort brutale et définitive. Quoi qu’il continuerait à vivre, détrompez vous sur cela, mais si son corps continuait le chemin de ses pères, son cœur et son âme serait brisé en si menue morceau, qu’ils passeraient au travers du chat d’une aiguille.

- "Ne me remercie pas, tu t'es fait cela en me protégeant, mon preux chevalier."

Il y avait une note d'ironie sur les derniers mots. Un preux chevalier drow, voilà qui avait de quoi faire rire! Et pourtant, Ant'zar n'avait-il pas tout fait pour protéger SA princesse en danger? Certes, Alyryne n'était pas vraiment en danger, enfin, pas plus qu'un autre lors d'une bataille, mais il était difficile de se protéger et en même temps de lancer des sorts.

Elle sourit quand il répondit qu'il se fichait de se fare de nouvelles cicatrices si elle l'aimait ainsi, puis s'éclipsa, pour revenir avec eau et savon sous les paroles amusées d'Ant'zar.

- "C'est moi qui reçoit un homme pour être exact."

Elle passa doucement l'éponge sur le torse puissant du noble, suivit, comme hypnotisée, la course de l'eau sur ses abdominaux saillants et contractés par l'effort. Elle releva doucement la tête vers lui quand il lui parla de nouveau. Elle le regarda se mettre à genoux et sentit son coeur s'emballer violemment, comme si lui, savait déjà ce qui allait se passer, alors qu'elle restait pétrifiée. Et il lui fit sa demande... Un mariage... Pourquoi se marier? Chez les elfes ou leshumains, le mariage était un engagement entre deux époux qui se juraient de s'aimer à jamais, d'être fidèles... Ant'zar l'avait prévenue qu'il ne saurait pas rester l'homme d'une femme... Alors pourquoi?

Des milliers de questions tournaient dans sa tête et elle ne se rendit pas compte qu'il attendait une réaction de sa part. Réaction qui ne venait pas, tant elle était pétrifiée encore. Alyryne était encore jeune et force était de constater que ce que d'autres auraient trouvé mièvres, elle, elle le trouvait magnifique. Ces mots... Ant'zar était un guerrier, mais il était aussi quelqu'un de lettré et de raffiné, elle l'avait presqu'oublié... Et voilà qu'il lui demandait sa main, qu'il lui demandait de porter d'autres enfants de lui... De longues minutes passèrent ainsi... Une éternité pour le pauvre Ant'zar. Finalement, Alyryne sentit ses jambes flageoller et se retrouva assise en face du drow. Elle leva ses beaux yeux bleus vers lui.

- "Ant... Comment fais-tu pour me surprendre ainsi à chaque fois?"

Elle eut un petit sourire. Elle avait l'air détaché, mais il suffisait d'écouter sa voix tremblante pour savoir qu'elle était émue au delà des mots.

- "Pourquoi m'épouser Ant'? Pourquoi ne pas simplement vivre ensemble, libres de tout engagement. Puisque je ne serais pas la seule dans ton lit..."

Cette fois, c'était de la douleur et de l'amertume dans sa voix, elle n'avait pas réussi à cacher sa jalousie.

- "Tu sais que je tiens énormément à toi... Ant, tu es ma force, tu es mon soutien. Quand tu es à mes côtés, je me sens bien, je me sens invincible, alors que sans toi, je doute et j'avance à l'aveugle. J'ai besoin de toi, je le sais bien. T'avoir donné un fils a été ma plus grande joie et ma plus grande fierté. Si j'avais su... Je pensais que tu ne voulais plus de moi, c'est pour ça que j'ai disparu de ta vie aussi totalement. Je ne savais pas..."

Elle prit une grande inspiration. Sa réponse n'était pas celle qu'il attendait, elle s'en doutait. Elle ne voulait pas encore lui sauter au cou, ou même lui sauter dessus tout court. Elle devait savoir :

- "Que symbolise le mariage pour toi? Qu'est-ce que cela apportera de plus? Dis-le moi, Ant'zar... Dis-le moi."

Ils étaient tous les deux par terre. Elle, elle était assise, n'osant encore croire à ce qu'il lui proposait, ne voulant pas être décue. Pas encore.

Elle le fit languir, de longue secondes, des minutes insoutenables, une éternité où il sentit son estomac le bruler et se contorsionner dans son ventre. Mais finalement une réponse physique arriva, elle s’écroula au sol et se mit enfin à parler. Le regard rouge sang du drow s’accrochait à ses lèvres qui remuaient, s’entrouvrait, laissant passer sa voix qui s’éleva en des mots qui avait une étrange difficulté à s’imprégner dans son esprit. De longue minutes de parole, ou elle lui exposait ses craintes, ses pensées, ses désires peut être. Quand elle eu finie, posant ainsi une question sans doute capital pour la suite de leurs vie ensemble, il murmura en la prenant dans ses bras, contre son oreilles même.

« Je vais commencer par répondre à ta première question… Pourquoi t’épouser ? Je me suis posé la même question des heureux et des heures… je sais que c’est totalement stupide, mais j’en reviens toujours a la même chose, je ne peux pas vivre sans toi. »

Il s’écarta légèrement, pour voir un peu mieux son visage et la forcer à plonger son regard dans le sien.

« Si je te demande ça, c’est parce que je te l’ai dis, j’ai pris une grande décision. Mon symbole du mariage est celui que possède les elfes, l’union de deux être pour l’éternité et… la… la fidélité. Si je t’avouais que j’accepte a partir de se jour de me résigner à n’avoir que toi dans mes bras, a n’aimer que toi… a ce que pour toujours tu sois la seule femme. Voila… cela me fait terriblement étrange de renoncer a mon culte et mon ordre pour ça. Ils vont êtres surement plus que révolté que leurs reproducteur se rebelle… haha »

Il caressa doucement sa joue et finie par déposer ses lèvres sur les siennes.

« Alyryne, je t’aime… »

Alyryne attendait...

Elle attendait qu'il lui donne une réponse. LA réponse qui lui ferait accepter cette folle proposition... Proposition qui allait contre tous les principes drows ou presque. Les drows n'étaient pas aussi attachés à ce genre de valeur que leur cousin lumineux...

Alors, la Haute prêtresse attendait, le coeur battant, qu'il lui donne ses raisons. Elle lui en demandait beaucoup et elle le savait. Elle demandait au colosse de lui livrer son coeur sur un plateau d'argent.

Elle haussa un sourcil quand il avoua ne pas savoir exactement pourquoi il lui demandait cela, si ce n'était parce qu'il ne pouvait vivre sans elle. Mais ça, ils pouvaient vivre ensemble sans se marier, ce n'était pas une raison.

Dis-moi Ant'zar, dis moi les mots que je veux entendre...

Et il les dit... Il lui jura de ne plus aller en voir une autre... Y parviendrait-il? Seul le temps le dirait. Mais un lent sourire s'épanouit sur le visage d'Alyryne et toute sa retenue s'envola alors qu'elle passait avec enthousiasme ses bras autour du cou d'Ant'zar, le faisant basculer tous deux.

- "Oui! Aucun autre homme n'a compté dans ma vie et tu le sais. Ca a toujours été toi... Toi, le noble audacieux qui m'a fait danser, toi l'amoureux intrépide qui m'a prise dans le temple... Il n'y a que toi."

Elle se retrouva sur lui, le visage illuminé par la joie.

- "Alors j'accepte. Mais ne m'en préfère pas une autre Ant'zar, je ne supporterais pas de te partager."

Alors a genoux il attendait, il attendait son châtiment, son couperait. Mais que faisait donc son bourreau pour ainsi le faire languir ? La réponse vint trop lentement à son gout et alors qu’il espérait que sa réponse franchisse les lèvres de la belle, elle se jeta sur lui, le renversant sous le coup de la surprise. Son premier reflexe fut protecteur, la soutenant sur lui, lui évitant le choc du sol qu’il se réserva à lui seul. Il eu le souffle légèrement coupé par son poids sur son ventre, mais rien de bien méchant.

Alors elle lui avoua son amour à son tour et pire, accepta sa demande. Il resta coin un moment, la regardant surpris dans doute. Puis ses yeux s’enflammèrent d’un rouge si sombre et lugubre, qu’Alyryne su qu’il était au comble du bonheur. Glissant ses mains sur l’amoure, ses mains prirent position victorieuse sur le bas de ses mains. Il la pressa contre lui et ne lui cacha donc pas le feu qui se mettait à bruler en son bas ventre, a présent plus dur que la pierre.

« Alyryne… tu me comble ! »

Il l’embrassa ensuite, des baisers qui n’avait rien de doux. Il l’embrassait comme un affamé, restreint a la privation depuis trop longtemps et dévorant le met le plus délectable du monde. Il se redressa lentement, il ne devait pas la forcer a quoi que se soit, mais la repousser lui était impossible. Aussi pria t’il pour qu’elle ne se refuse pas… il en deviendrait fou sans aucun doute. Il faisait déjà un effort conséquent pour ne pas la plaquer contre le sol et lui apprendre combien il l’aimait autant avec son cœur que son corps. Lentement, très lentement il murmura contre ses lèvres.

« Alyryne… pitié, ne te refuse pas a moi se soir… »

Sa voix suppliante, brulante, assombrit par le désir qu’il ne contrôlait visiblement pas.

La jeune drow éclata de rire en voyant qu'Ant'zar en était muet de saisissement. Evidemment, il avait attendu qu'elle réponde et voilà qu'elle se jetait à son cou... Il y avait de quoi être surpris. Cependant, elle vit au flamboiement de son regard, qu'il était fou de joie qu'elle ai accepté. Bien sûr, elle avait émit queques réserves, surtout à cause de son côté volage... Le fidélité n'était pas primordiale chez les drows, Alyryne en avait conscience, mais le problème était qu'elle avait un égo assez dévelloppé et qu'elle ne supportait pas l'idée de ne pas contenter un homme pour qu'il aille voir ailleurs. C'était vexant au possible. Même en achant que cet homme avait une libido exacerbée par son devoir envers son culte... Il allait devoir apprendre à se contrôler.

Il se saisit d'elle, la caressa, alors qu'elle sentait le désir de son ancien (et futur?) amant contre sa peau. Ravie de lui faire un tel effet, elle sourit, alors qu'il lui disait qu'elle le comblait. Il la dévora de baisers fiévreux, il n'y avait pas d'autres mots. C'était une faim insatiable, née de la privation qu'elle lui avait infligé. Mais cela était nécessaire.

Il se redressa et elle s'écarta légèrement, pour qu'ils se retrouvent à nouveau assis, ou agenouillés l'un en face de l'autre. Il la supplia de ne pas se refuser à lui, et cette supplication lui alla droit au coeur. Néanmoins, elle posa une main bien à plat sur son torse et le repoussa doucement pour le regarder bien en face.

- "Tu as été blessé... Je ne voudrais pas t'achever après t'avoir guéri."

Son sourire se fit mutin, alors que ses mains suivaient avec plaisir et ravissement le torse musclé du noble. Etait-ce une impression ou était-il plus musclé encore qu'il y a 10 ans? Elle le dévorait du regard. Elle avait autant envie de lui que lui d'elle, mais elle savait mieux se contrôler. Elle baisa alors un pectoral dur comme la roche, puis le creux de son cou, avant de mordiller son oreille :

- "Ce soir, je suis tienne..."

Alors qu’il s’emballait, elle chercha à le calmer ?! Dieu du ciel, si elle jouait a se jeu il ne tiendra pas longtemps… Mais le sourire espiègle après la phrase qui avait faillit lui faire arrêter le cœur, le rassura. Puis il sentit ses lèvres sur son torse, il étira légèrement le cou alors qu’une main ce perdait sur sa joue, les doigts dans ses cheveux de neige. Il répondit a son affirmation, sa voix grave et profonde.

« Alors je ne te lâcherai pas avant que la nuit ne tombe à nouveau… »

Hum, le contacte de ses lèvres… cela faisait bien trop longtemps qu’elle lui avait infligée se supplice de ne plus les sentir. Elle remonte, glissant dans son cou, lui arrachant un soupire de plaisir, il ne dissimulait rien avec elle. Mais quand ses lèvres remontaient sur le lobe de son oreille, il hoqueta, sa main sur le sol, lui servant d’appuie, se crispa violement. Il gémit sans honte, elle savait très bien, surement trop, comment le rendre fou et se jouer de lui.

« Alyryne… »

Il avait gémit son prénom avec une voix brisée, tellement sombre et sensuel. Il avait un mal fou a se concentrer sur quoi que se soit, son sang ayant a présent, en grande partie, prit un chemin bel et bien différent. Il ne montait plus au cerveau, il se concentrait en son ventre, tout simplement. Cherchant a retrouver ses moyens, il laissa sa main glisser de la joue, caresser sa gorge, puis doucement repousser l’armure. Il voulait sentir sa poitrine contre sa main, la sentir vaciller elle aussi.

Si Alyryne pronait une fausse sagesse, c'était par jeu. Simplement par jeu. Car son corps se consumait de désir autant que celui d'Ant'zar, elle le montrait simplement moins. Mais ce feux dévorant dans ses veines, cette moiteur dans son intimité ne trompaient pas.

- "Alors ne me lâche jamais Ant'zar... Plus jamais."

Alyryne conçut un plaisir pervers à le sentir gémir sous ses baisers et ses caresses. Il était à elle, tout à elle et elle comptait bien lui montrer de quoi elle était capable. Dix ans qu'ils ne s'étaient pas touchés, dix ans qu'ils ne s'étaient pas aimés... Une éternité. Toux deux étaient devenus des adultes, tous deux avaient changé, mais tous deux se retrouvaient.

Il la caressa, il commença à la délester de son armure. Elle l'aida avec impatience, se retrouvant très rapidement totalement nue devant lui. Les mains du drows la rendirent folle à caresser avec avidité sa poitrine tendue par le désir. Elle se cambra, rejetant la tête en arrière, gémissante à son tour. N'y tenant plus, elle posa ses mains sur la large poitrine d'Ant'zar et le repoussa en arrière, se faisant dominante. Elle n'était plus habillée que de sa longue chevelure neigeuse, contrastant magnifiquement avec son corps sculpté dans l'ébène.

Elle enfourcha Ant'zar, baisant son torse musclé de ses lèvres avides, descendant le long de son abdomen pour se retrouver confrontée à son pantalon. Ses doigts agilent l'ouvrirent et elle libéra l'objet de son désir. Sa bouche reléya ses doigts, sa langue se faisant mutine pour arracher des gémissements de torture à son compagnon. Elle l'aurait ce soir et il ne voudrait plus jamais en voir une autre... C'était une promesse faite à elle même!

Quelle volonté de fer en effet, à peine avait ‘il commencer à jouer de sa poitrine, de ses doigts, qu’elle devenait véritablement folle et féline. Combien de fois il en avait rêvé de pouvoir à nouveau sentir sa peau contre la sienne ? Au moins a millier de fois, et il ne se retiendrait pas d’en profiter, surtout depuis qu’il savait qu’elle ne se refuserait plus. Lentement il embrassait sa gorge, son épaule, il la noyait de baisers amoureux… mais voila, c’est finalement elle qui n’y tint plus.

Elle le repoussa en arrière, il s’affala lamentablement sur le sol, le chevauchant, se faisant cavalière pour son étalon de choix. Mais voila, elle semble vouloir le mettre a mal, car elle le sait, il est une chose qu’il ne faut pas faire et le pire, c’est qu’elle la fait. Il la regard, surprit, n’y croyant pas vraiment, elle ne vas pas oser… elle ne doit pas oser… et pourtant, elle le fait !

A peine a-t-elle libérée le sujet de son désir, qu’elle le caresse, mais pas que de ses mains. La féline y met la langue, ce qui a pour effet de faire hoqueter notre don juan, lâchant ensuite un râle de plaisir, sa voix caverneuse et sombre a peine étouffé alors qu’il se mord la lèvre. Il glissa ses mains dans les cheveux de neige de sa belle et cruelle compagne.

« Alyryne… tu… tu… Tu vas me rendre fou.»

Il sentait son ventre se contracter, mais se retenait encore, jusqu’as sentir qu’il ne pourrait plus et alors il l’attira a lui, il la voulait mais… n’allait’ elle pas préférer continuer à mener la danse ?

Un petit rire de gorge s'échappa des lèvres de la jeune femme alors qu'Ant'zar lui murmurait qu'elle allait le rendre fou. Bien sûr! Elle savait mieux que personne comment le mener à la baguette... S'il était brutal et dominateur avec toutes les autres, des pntades sans cervelles et faibles, elle, elle savait comment mener la danse, comment le rendre docile et gémissant sous ses doigts. Bien sûr, il l'avait déjà prise violemment, mais cela n'avait fait qu'exciter la jeune drow. Mais là, si elle le torturait, c'était aussi parce qu'elle connaissait l'énergie débordante d'Ant'zar et qu'elle voulait déjà le fatiguer un peu avant qu'il ne s'empare d'elle. C'était un calcul simple, mais logique pour ne pas être en reste.

- "Ant, tu es déjà fou... J'espère te fatiguer avat que ce ne soit toi qui me fatigues."

Elle lui fit un petit sourire espiègle alors qu'elle le sentait près à exploser. Alors, sa bouche quitta sa virilité. Il ne devait pas céder maintenant... Pas encore. Elle effleura pourtant son membre tendu de désir alors qu'elle sentait son propre corps s'émouvoir sans même qu'il ne fasse quoique ce soit. Un sourire un peu cruel se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se couchait sur lui, le membre tendu d'Ant'zar effleurant ses fesses rondes. Elle était toujours à califourchon sur lui, ses coudes sur son torse, ses mains caressant sa poitrine frissonante.

- "Que faire? Continuer à jouer ou enfin faire ce que nous attendons tous deux avec impatience? Quel dilemme..."

Elle l'embrassa passionnément, le mordant au passage, avant de se redresser, fière et triomphante, ses cheveux cascadat jusqu'à ses fesses et masquant une partie de ses seins. Elle les repoussa dans un mouvement sensuel et souleva légèrement le bassin pour guider Ant'zar jusqu'à son intimité. Elle le fit entrer légèrement en elle, s'amusant à se contracter pour mieux ralentir sa progression, un sourire malin aux lèvres.

Et quand enfin il fut totalement en elle, elle se mit à onduler lentement, s'amusant encore à contracter son périnée pour lui procurer des sensations incroyables. Elle dansa de plus en plus vite, se laissant envahir par le plaisir à son tour. Mais la torture n'était pas terminée... Non, elle ralentissait le rythme quand elle le sentait sur le point de se répandre en elle. Ils se torturaient tous deux et elle en concevait un plaisir inégalé.

Ho elle faillit le mettre a mal, elle faillit lui faire toucher le ciel alors qu’il n’avait encore rien pu faire. Mais voila qu’elle écarte ses lèvres et sourit, amusée. Ses doigts sur sa virilité passant juste par jeu eurent pour effet de l’obliger à s’arquer, se cambrant en un soubresaut incontrôlé. Il prit une ample inspiration, tendu comme la corde d’un arc. Il en avait mal, souffrant autant qu’il appréciait de sentir un tel contacte.

« Oui tu as raison… je suis fou… fou de toi… »

Et voila la féline et cruelle tigresse qui s’allonger sur lui, il sentait son intimité contre son bas ventre et son membre tendu ainsi délaissé avait un peu de temps pour retrouver un semblant de calme. Elle avait un pouvoir énorme sur lui et le savait beaucoup trop. Aucune autre femme qu’elle avait se droit de dominer l’étalon. Aucune autre qu’elle pouvait se venter de le rendre si fou qu’il s’en trouvait aussi sauvage qu’un chaton dans les bras de sa maitresse.

« Alyryne… »

Sa voix grave et profonde, mutilé par le désir de se sentir ne plus faire qu’un avec elle s’était élevé en une complainte suppliante. Pas de mots, juste son prénom, elle n’en avait pas besoin de plus pour le comprendre. Plus il la regardait, plus il avait l’impression que jamais il ne l’avait quittée. Que jamais il n’y avait eu cette terrible séparation et que son amante, n’avait jamais quittée les draps de son lit.

Mais plus le temps de réfléchir, elle l’embrasse, le mort, et son cerveau passe alors au plan secondaire. Elle se redresse sur lui, fière amazone qui chevauche son compagnon. Il glisse ses mains sur son ventre, ses hanches, sa taille, vagabondant jusqu’as sa poitrine pour enfin s’y attarder. Puis elle le guide, les unissant avec une lenteur qui arracha un gémissement grave au drow. Il se cambre même pour essayer de rendre la torture moins insupportable.

Puis enfin il peu sentir le plaisir d’être en elle, il la regarde, pleins de désir et d’amour. Oui, il n’en as plus honte depuis longtemps de le dire… il l’aime. Mais elle se joue à nouveau de lui, le torture de façon cruelle mais au combien délectable. Il la caresse, puis pose ses mains sur ses hanches et ondule lui-même. Il se joue tout autant d’elle en essayant à tout prix de la faire avoir son plaisir sans lui-même avoir le sien alors qu’il est dans un état second.

Mais rien ne peut durer et que se soit une erreur d’elle ou de lui, il fut mit a mal par son propre jeu et tout en la conduisant au plaisir, s’y trouva lui-même. Il faut croire qu’il s’était fait tout simplement avoir par la contraction du ventre de sa fiancée lors de son orgasme. Se crispant, il appuya sur les hanches de l belle, se cambrant pour enfin se libérer en elle alors qu’elle poussait les derniers gémissements de son plaisir. Il est essoufflé, totalement ailleurs… la tenant dans ses bras de manière protectrice.

« Je t'aime Alyryne. »

Murmura le sombre...

- "Et je veux que cela reste ainsi Ant'... Que tu ne sois fou que de moi, que tu ne veuilles que moi. Tu es à moi."

Le ton était sans appel, autoritaire et possessif. Cela pouvait le froisser, comme le combler. Il le savait : Alyryne n'était pas femme à partager. Elle le lui avait dit et redit, elle l'avait mis en garde. Qu'il faille à sa promesse et elle le quitterait, même si elle devrait en souffrir. On ne trompait pas la Haute prêtresse d'Uriz impunément!

Il murmura son nom alors qu'elle le faisait languir,j alors qu'elle était couchée sur lui, nue et sensuelle, dominatrice et gourmande. Puis, elle le fit entrer en elle et là encore, elle prit son temps, malgré sa propre impatience. mais l'avantage d'Alyryne sur Ant'zar était qu'elle, elle savait contrôler ses pulsions. Un avantage énorme.

Elle le chevaucha à son rythme aors que les mains de son compagnon caressaient son corps voluptueux. Il se mit à onduler également et elle sentit confusément qu'il cherchait sa propre revanche sur ce qu'elle venait de lui infliger. Un sourire cruel ourla ses lèvres et elle secoua négativement la tête. Non mon mignon, je ne cèderais pas avant toi. Il se cambra et elle rejeta la tête en arrière en gémissant alors qu'il se répandait en elle et qu'elle atteignait elle-même les cîmes du plaisir.

Frémissante, des gouttes de sueur perlant sur sa peau d'ébène, elle se coucha de nouveau sur Ant'zar, mais sans se détacher de lui. Il lui murmura qu'il l'aimait. Il le disait si facilement, alors qu'elle n'y parvenait pas encore.

- "Tu es mien mon amour..."

Elle embrassa son cou, avant d'y nicher son visage, respirant son odeur.

- "Tu m'as tant manqué Ant'zar..."

Juste un murmure... Un aveux.

Dire qu’il n’avait pas attendu se moment avec toute l’impatience d’un enfant devant un marchand de glace aurait été un mensonge. Il avait tellement espéré l’avoir à nouveau dans ses bras, que maintenant qu’elle y était, il croyait encore rêver les yeux ouvert. Il avait pourtant ses doigts dans les cheveux de sa compagne, il porta d’ailleurs quelques mèches à ses narines, humant l’odeur qu’elle y avait imprégnée… une odeur de mort et de sang… une odeur de bataille et d’amour.

Il reprit lentement conscience du fait qu’il était étrangement silencieux, et chez lui, le moindre silence devenait terrifiant. Que pouvait bien passer dans son esprit lorsqu’il ne disait plus mot, un sourire énigmatique sur ses lèvres ? Surement beaucoup de chose en temps normale, mais la plus rien. Il ne souffrait plus, il n’avait plus mal de l’absence de sa moitié et pire… il était même heureux.

« Tu m’as manqué cruellement amour… Alyryne, jamais plus tu m’entends… jamais plus je ne pourrais vivre sans t’avoir dans mes bras. »

Ça avait un quelque chose de déroutant et d’écœurant à la fois. Il avait un besoin viscéral d’être tourmenté, de souffrir. C’était peut être aussi une des raisons qui l’avait poussé a abandonné Alyryne malgré son amour inconditionnel, il y a de cela 10 ans. Ou peut être ses dix années de démence lui avaient interdit tant de bonheur qu’il savait à peine ce que cela pouvait bien signifier ? Il eu alors mal de ses pensées, souillant le moment de tendresse qu’il partageait avec sa bien aimée, d’isée horriblement noir, noir et sombre…

Mais sombre ? N’est ce pas tout simplement ce qu’il était ? Terriblement sombre et lugubre, une créature qui n’avait rien de louable, rien de cohérant, prenant plaisir à faire souffrir et a voir les autres supplier. Vivant dans l’esprit du péché même, luxure, gourmandise, paresse, avarie, envie, orgueil puis la plus flagrante et la pire de toute chez lui… La colère. Alyryne le savait, Alyryne savait presque tout de lui et savait aussi qu’il était sans doute le drow le plus cruel et dément, mais aussi le plus imprévisible. Pourtant elle avait été incapable de savoir qu’il l’aimait, incapable de même l’entrevoir. Ironique non ?

Mais la vie ne l’est’ elle pas en soit même ironique ? Oui, peut être un peu trop. Lentement il regardait le corps collé contre lui, nue. Il avait vraiment changé depuis toute ses années, il l’avait connue différente, à peine femme. Sa poitrine avait été plus menue, ses hanches mon voluptueuse. Mais le plus flagrant était son visage. D’enfant vicieuse, elle avait acquis un regard de femme fatal. Un regard pour lequel Ant’zar ne pouvait plus se résoudre à en aimer une autre. Elle serait l’unique, la seule. Il s’unirait à elle, et lorsque le seigneur drow faiblirait, tel un rapace de l’ombre attendant son heure le tuerait. Ainsi Alyryne serait reine, mais pas n’importe qu’elle reine… SA reine, celle du peuple drow, de Son peuple.

- "Ce qu'il adviendra par la suite ne sera que de ton fait Ant'zar. Tu m'as chassé une fois de ta vie, j'y suis revenue, mais je ne eviendrais pas une deuxième fois... Et en t'engageant avec moi, tu as promis de renoncer à beaucoup de choses qui faisaient ta vie jusqui'ici. Tiens tes promesses et je serais éternellement à toi. Rompt-les et je partirai pour ne plus revenir."

Elle semblait parlé durement après ce moment de tendresse et d'amour teinté de sauvagerie et après l'abandon d'Ant'zar, mais elle mettait les choses au point une dernière fois. Elle avait pardonné l'abandon d'il y a 10 ans, elle ne pardonnerait pas une infidélité maintenant qu'il s'était engagé. Elle ne lui avait rien demandé, tout était venu de lui. Elle supposait qu'il y avait mûrement réfléchi.

Si Ant'zar était heureux, Alyryne était sereine. Elle l'était depuis 10 ans déjà, mais aujourd'huk, un petit vide dans son coeur et dans sa vie venait de se remplir et elle était bien. En paix. Collée contre les muscles durs et fermes, luisant de sueur d'Ant'zar, elle se sentait protégée... Et de fil en aiguille, ses pensées dérivèrent...

Elle repensa à la campagne qu'elle avait mené avec Diva. Ou plutôt, la campagne menée par Diva. Alyryne n'y avait pas eu sa place, sa jeune consoeur lui volant le commandement et le respect des hommes... Elle les avait entendu chuchoter quand ils l'avaient abandonné aux elfes... Et si elle 'en avait rien montré, elle en avait été blessée. Elle avait hésité à se défouler sur ces soldats stupides qui ne voyaient que le sang et le carnage sans réfléchir à des projets plus ambitieux, mais avait renoncé. Diva disparue, elle devait s'imposer... Qu'ils étaient stupides de s'imaginer la Haute prêtresse d'Uriz comme une tête brûlée écervelée assoifée de sang! Un chef de guerre faisait des plans, élaborait des stratégies... Et ce que personne ne savait c'était qu'Uriz ne voulait pas qu'un peuple gagne définitivement...

Ainsi collée à Ant'zar, elle sentit sa carapace fondre et reprit la parole d'une voix moins assurée :

- "Tu te rappelles quand Illiv m'a dit l'autre fois qu'Uriz me testerait sûrement d'une autre manière que la sienne et que je devais me tenir prête ? Je crois que le test a commencé dés cette discussion et que j'ai été mise à l'épreuve pendant notre petite campagne... Mais je n'ai pas l'étoffe d'une meneuse d'hommes Ant... C'est Diva qu'ils suivaient, c'était avec elle qu'ils plaisantaient, c'était d'elle qu'ils avaient peur... Pas de moi, pas de la souris cachée dans les ombres... Ils étaient prêt à se sacrifier comme des idiots pour la récupérer... Alors que je pouvais mourir dans l'indifférence... pourquoi? Quelle est la différence entre elle et moi?"

Elle lui faisait part de ses doutes et de ses questionnements. A lui et à nul autre, mise à part Illiv'aere. Ant'zar était quelqu'un qui se fichait des problèmes des autres en règle générale, mais qui prenait très à coeur ceux de son joyaux. Elle savait qu'elle pouvait lui parler. Et elle attendait qu'il lui redonne de quoi rebondir...

Comme elle était belle dans toute sa cruauté, d’ailleurs cette simple saute d’humeur raviva son envie d’elle et il soupira intérieurement. Un homme, voila simplement ce qu’il était prés d’elle, un homme ma foi bien faible. Lentement il regardait son visage et ses yeux, l’écoutant ensuite dévoiler ce qui se cachait dans son esprit. Doucement, d’une voix presque apaisante, il murmura.

« Non, ce n’était pas ton épreuve mais la sienne… et elle a échouée. »

Glissant ses doigts dans ses cheveux il l’attira a lui, plongeant ses yeux fou a a la couleur sanguine, dans ceux si bleu et pure de sa compagne.

« M’as-tu vue me distinguer ? Non… pourtant tu as bien vue comment je mène une rébellion ? Un homme de tête doit savoir prendre le pouvoir quand il doit le faire. Tu ne devais pas voila tout. Les hommes te craignent tous Alyryne, il n’y as que moi qui me rit de ce que les autres frémissent. Je suis fou selon certain de frayer avec une créature comme toi… mais je t’aime Alyryne. Mais je t’assure, ma vu n’est pas obscurcie par l’amour… Je sais que tu es une créature dangereuse et les autres aussi. »

Lentement il se redressa, prenant appuis sur ses coudes en laissant offert son torse robuste a sa douce.

« La différence entre toi et elle ? Elle est stupide et avide de reconnaissance. Mais toi tu ne cherche pas à prouver ta valeur, tu n’en as jamais eu besoin. Je vais t’avouer un secret que je suis seul a connaître… »

Lentement il dégagea les cheveux de sa belle pour murmurer contre le lobe de son oreille.

« C’est une hybride et non une drow… du sang elfe coule dans ses veines. »

Puis il lapa de sa langue experte le lobe de l’oreille avant de s’écarter et d’avouer.

« Et non je ne l’ai pas su ainsi, elle était vierge et je n’ai jamais fauté avec elle. Mais Naza a fait des recherche sur ma demande et m’en a ramener les informations que je te donne. Si elle revient au puits, libre à toi de l’accueillir avec des armes plutôt que des fleurs. »

Un sourire malsain apparu sur ses lèvres.

Alyryne jeta un regard interrogateur à Ant'zar quand il lui répliqua que c'était Diva qui avait échoué. Elle n'était pas certaine de comprendre. Il lui caressa les cheveux et sut alors trouver les mots pour la réconforter... Elle aimait tellement quand il parlait ainsi, quand elle pouvait se sentir soutenue et protégée. Elle était un femme forte, elle n'avait pas besoin d'un chaperon, mais quelques fois, quelques mots d'encouragement faisaient du bien.

- "Crois-tu vraiment qu'ils me craignent? Quelques fois j'ai l'impression qu'ils me prennent pour une faible qui a des accès de folie meurtrière... Cela n'est pas la crainte."

Il se redressa à demi et lui avoua alors que Diva avait besoin de prouver sa valeur, simplement parce qu'elle était une hybride. Alyryne lui lança un regard surpris, mais perdit ses mots quand il lui lécha le lobe de l'oreille, la faisant fondre de plaisir. Il la rassura alors en lui disant comment il le savait. Elle posa une main sur son torse :

- "Ant'zar, je sais que tu as eu de nombreuses maitresses, je sais que Maya, ou encore Aetherya en ont fait partie, je pense même que Nazareth y a eu le droit... Je ne veux pas savoir qui a eu tes honneurs et qui ne les a pas eu. Je suis lâche, mais voilà bien une chose que je ne veux pas apprendre de tes lèvres... Ce qui me suffit, c'est que maintenant, je suis la seule et que je le resterai... Je ferais tout pour cela. Je connais ton appétit insatiable, ta libido débordante. Je sais le sacrifice que tu fais en me jurant fidélité."

La jeune femme se redressa alors et se jucha sur lui de nouveau.

- "Laissons Diva où elle est... Si elle revient au Puy, je saurais l'acceuillir comme son sang bâtard le mérite..."

Elle afficha un petit sourire cruel et vint mordiller la lèvre d'Ant'zar :

- "Je suis toute à toi, fais de moi ce que tu veux, fais moi gémir, fais moi hurler, montre moi l'étalon sauvage que tu es avec toutes les autres..."

« Bien sur qu’il te craigne amour… tu le sais bien non ? »

Pour la suite, loin de la fière guerrière invincible, la voila plus femme que jamais, craintive quand a la souffrance du savoir. Car voila, la vérité est blessante, plus encore quand il s’agit de la connaissance de celle ayant eu ou non les faveurs du meilleur amant d’Eldar.

« Je ne fait pas un sacrifice, je quitte une divinité que j’ai servie trop longtemps pour retrouver la voie du guerrier, celle qui a toujours été la mienne depuis mon enfance. Uriz vas sourire de retrouver le fils de son gardien siéger à nouveau avec fierté dans ses rangs. Et puis… ma frustration sera ta punition, tu devras la subir et me contenter pour me garder… bien que sur se point je n’ai aucun doute de ton dévouement. »

Un sourire carnassier élargit de manière folle ses lèvres et le rouge de ses yeux brilla d’une étincelle folle. Ho oui, l’accueillir a sa juste valeur, divine petite créature qui avait voulue monter sur le devant de la scène mais en était tombé avec la maladresse d’un acteur mal préparé. Mais voila, voir sa compagne cruelle et sensuel à souhait réveilla le feu qui avait brulé en son bas ventre, lui rappelant l’envie violente de la chair. Mais non … pas de sa avec ça compagne.

Alors elle se redressa, le chevauchant tel une amazone, le regard victorieux et amusé. Elle osa murmurer des mots qui mirent à mal toutes ses pensées, les rendant plus que chaotique. Pas une seule fois il n’avait laissé sa folie ou sa violence, prendre le dessus pendant l’acte… pas avec elle. Pourtant combien de fois c’était t’il réfréner a la prendre avec puissance contre un mur, ou encore a la laisser a un tel point de frustration

Lentement il murmura, dévoilant ses dents effilées.

« Méfie toi Alyryne, a me faire de tel proposition je vais accepter… je me suis toujours contrôler avec toi, mais si tu me tente… je risque de ne plus pouvoir me retenir Alyryne. »

Bien beau de dire tout ça mais inutile quand déjà il venait dévorer sa gorge avec passion, laissant ses mains vagabonder et presser ou effleurer les zones de son corps. Lentement avec un une tranquillité effrayante, il cherchait à la faire frémir. La patience de l’amant qui veut s’amuser avec sa proie et lui offrir toute la démence de l’attente… cruel dilemme, satisfaire sa proposition ou l’honorer avec amour ? … et si il jouait des deux ?

- "J'en viens à douter Ant'zar... mais tu sais me rassurer comme personne."

Elle esquissa un petit sourire, sincère. Les encouragements de son amant lui allaient toujours droit au coeur, ainsi que ses compliments. Il la trouvait sublime, divine, irresistible, il était le seul à le lui dire, à le lui faire sentir. Les autres drows ne le pensaient pas ou alors, n'osaient pas le faire savoir. Alyryne n'était pas dénuée de vanité, et c'était toujours agréable de s'entendre vanter sa beauté... entre autres choses. Elle caressa les forms musculeuses d'Ant'zar, pensive :

- "Tu n'aurais jamais du quitter Uriz... Tu es un guerrier, tu l'as prouvé amplement. Tu te bats terriblement bien... Je pourrais passer des heures à t'observer. Illiv aussi, mais lui, c'est encore différent... Hum, Ant? M'apprendras-tu à me battre? Je me sentais inutile en voyant Diva foncer dans la mêlée, comme une guerrière. Et frustrée."

Il la défia presque de le garder et elle se mit à rire, un rire de gorge naturellement sensuel et rauque.

- "J'ai plus d'un tour dans mon sac Ant'zar!"

Il la mit en garde quand elle lui demanda de lui faire l'amour comme il faisait avec les autres. Elle roucoula, divine panthère alanguie :

- "Qui te dit que je n'aimerais pas ça Ant'?"

Ce qu'elle ne supportait pas, c'était le manque de respect. Elle ne supporterait pas qu'il la viole. Mais s'il la prenait avec brutalité alors qu'elle était consentante, alors tout allait bien. Il dévorait déjà sa gorge offerte de baisers avides, ses mains parcourant son corps avec une lenteur expérimentée... La jeune drow se mit à gémir doucement, son corps se tendant malgré elle vers Ant'zar, réagissant naturellement aux caresses savantes de son amant.

« Je doute aussi Alyryne, Je suis Fils du puissant Gardien d’Uriz, compagnon de sa grande prêtresse… Et que suis-je ? Un simple homme, un guerrier se prélassant dans la soie. Cela ne peut plus être ainsi et c’est à toi que je dois d’avoir ouvert enfin les yeux sur quelque chose que personne d’autre n’aurait pu me démontrer a part toi amour. »

Ho oui il la trouvait belle, divine créature assoiffée de sang a la folie aussi profonde que la sienne. Alors elle parlait de lui, du fait qu’il était avant tout un guerrier et qu’avoir quitté Uriz fut sa plus grande erreur. Mais aussi qu’elle aimait le voir se battre, oui ça il pouvait facilement imaginer pourquoi. Voir ses muscles de bander, bouger avec souplesse, le voir transpirant et couvert de sang. Voila pourquoi elle adorait le voir ainsi. Mais la fin attira l’attention de l’étalon, non plus l’étalon, mais le Guerrier.

« T’apprendre le maniement des armes ? l’art du combat ? … Hum… tu n’es pas vraiment taillée pour ça mais… »

Plongeant son regard rouge si furieux dans celui bleu de sa compagne, il étira ses lèvres de manière a sourire avec folie et cruauté démente.

« Avec de l’entrainement, tu en seras tout à fait capable. Se sera difficile pour toi au début mais tu a la volonté et je sais que tu y arriveras. »

Elle lui confirma ce qu’il savait déjà quand au fait qu’elle n’allait pas se laisser abattre par l’idée que la fidélité du sombre avait un prix. Et elle le fit même rire en lui avouant qu’elle avait bien plus d’un tour dans son sac. Apres ça, le sombre commença à s’occuper du corps de sa délicate compagne, la mère de son fils certes, mais avant tout une femme dont le corps rendait fou le drow a l’esprit déjà dérangé plus que de raison.

C’est de loin, de très loin, qu’il l’entendit répondre à son avertissement. Ainsi elle le défiait ? Hum, que de plaisir que de le relever. Alors il caressait, dévorant sa peau, ses lèvres brulante de désire parcourant son corps. Mais ça n’allait pas… non, la garder au dessus de lui ne lui permettrait pas toute la fougue qu’il voulait mettre à satisfaire sa compagne. Alors il glisse un de ses bras puissant dans son dos, l’autre maintenant sa croupe pour lentement échanger la situation. La voila à présent allongée contre le sol, sa peau d’ébène mise en valeur par la neige si pure de sa crinière.

Alors il se pencha au dessus du corps sensuel et chaud de son amante, passant sa main de son ventre plat jusqu’as sa gorge divine et si menue qu’il aurait pu l’étrangler d’une seule de ses mains large et puissante. L’idée le fit frissonner puis il continua à faire glisser sa main pour passer son pouce sur ses lèvres charnue. Un appelle terriblement séduisant pour ses propres lèvres tout aussi dessinée mais bien moins pulpeuse et plus sombre.

Lors il ne se retient pas, dévorant a pleine bouche la peau délicate de la sombre. Glissant sa langue a la rencontre de sa jumelle, mordillant doucement sa chair. Ses muscles se bande sous l’effort, il résiste alors que son corps le taraude de prendre sa compagne. Mais non, pas encore. Il a besoin, envie de jouer et de retrouver ce corps qu’il avait tant envie de dévorer. Apres de multiple caresse de ses mains sur son corps tout entier, aucun millimètre de peau oublié par sa torture lente, il n’y tiens plus.

Glissant sa compagne pour l’allonger sur le ventre, il prend appuie de ses avant bras, se maintenant au dessus de son dos alors qu’il se guidait en elle, retrouvant l’écrin encore humide et chaud de sa présence passée. Il gémit, s’unissant totalement à elle, son ventre rencontrant la coupe de sa chère et tendre compagne. Mais il ne la prendrait pas comme ça, pas comme il l’avait fait avec Aeth… non, il préférait le temple chaud et humide, si bien fait que le sombre l’eu cru créé pour lui.

Alors il commence son lancinant mouvement de bassin, s’abord doux, puis plus ample, sa cadence forte, légèrement brutal. Mais même ainsi il n’oublie pas qu’elle est l’unique a son cœur. Alors il embrasse sa nuque, son épaule, sa gorge. Il prend appuie sur son avant bras et passe sa main entre ses cuisses, il la comble comme nul amant ne peut le faire en se bat monde. Mais lui la connais, et plus encore il connaît les femmes. Son éducation a été celle d’un guerrier mais aussi celle d’un amant. Son culte lui a apprit mille choses, milles moyen de rendre une femme ivres de délice et pour la cruelle Alyryne voila une bien étrange sérénade.

Il avait accepté... Il avait accédé à sa demande de lui apprendre à se battre. C'était parfait... Alyryne avait décidé de ne plus rester la passive prêtresse d'Uriz mais d'enfin entrer au coeur de l'action, d'enfin gagner le respect des hommes qu'elle n'avait acquis que par son rang et non par ses actes. Jamais plus elle ne forçerait Ant'zar à rester près d'elle pour la protéger alors que son sang guerrier bouillonnait à la vue de la mêlée plus loin. Il l'avait fait de son plein gré, elle n'avait rien demandé et elle savait qu'il en tirait une grande satisfaction, comme elle savait le guerrier frustré de ne pas pouvoir déchainer sa rage et sa soif de sang. Alors Alyryne apprendrait à se défendre, elle trouverait le moyen de libérer Ant'zar de son rôle de garde du corps. Il ne garderait plus son corps que dans l'intimité pour un combat bien plus agréable...

Cependant, ses pensées finirent par prendre un tour plus chaotique et désordonné quand les lèvres brûlantes du drow effluerèrent sa peau, puis la dévorèrent. Il la fit passer sous lui, gorgeant sa chair de désir, la faisant gémir de plaisir et de frustration. D'habitude, elle répondait elle-même par des caresses, mais cette fois, il ne lui en laissa pas l'opportunité. Ses membres étaient fébriles, endormis et pourtant, elle sentait chaque nerf qu'il éléctrisait d'une caresses experte, propre à la rendre folle de désir. Les gémissements se firent plus bruyants, incapable qu'elle était de les étouffer. Sa poitrine était tendue et gorgée de désir, son corps devenu hypersensible à force d'être mit à contribution et à mal. Car oui, elle avait mal de cette sensibilité exacerbée et cette douleur même augmentait de façon exponentielle et indécente son désir.

Il finit par la prendre, comme un étalon saille une jument et cette image loin d'être dégradante, lui faisait perdre la tête par les sensations éprouvées. Oh cela faisait dix ans qu'elle n'avait pas gouté à ce bonheur, dix ans qu'elle attendait cela sans se l'avouer... Elle avait résisté, elle avait joué les madones en lui interdisant de la toucher tant qu'elle ne le laisserait pas approcher. Leur première étreinte fut royale... Celle-ci fut divine... Il avait encore progressé en dix ans... Chose qu'elle n'aurait pas cru possible.

La respiration saccadée d'Alyryne se calquait aux mouvement sde bassin brutaux de son compagnon. C'était un véritable incendit dans son corps et elle n'avait pas envie qu'il s'éteigne tant la souffrance l'excitait. Elle était drow, la souffrance se mêlait au plaisir... mais vint poutant le moment où cela devint insupportable, où enfin, il arrosa cet incendie et lui permit de s'éteindre, sans toutefois le faire mourir, ne laissant que des braises rougeoyantes, toujours prêtes à être réanimées.

Elle sut alors avec une limpidité terrifiante qu'il serait le seul homme dans sa vie et que jamais aucun autre ne saurait le remplacer. Elle sut qu'il lui était indispensable... Cette nuit d'amour scella leur retrouvaille et officialisa leur union. Aux yeux du monde, Ant'zar resterait sans doute à peu près le même... Mais dans l'intimité, il ne serait qu'à elle. Cette certitude suffit à apaiser les tourments de la drow qui murmura à son compagnon les mots d'amours qu'elle avait tant de mal à dire, avant de sombrer dans ses bras.

[TERMINE je pense ]