[Chateau] Reunion officieuse

La salle de réunion était une salle plus que magnifique, et comme toute salle de réunion noble, elle était sertie de joyaux de partout, les chaises, les tables, les meubles, tout était beau, tout était royal, et arrêter au bout de la table Silpheed regardait le portrait de son père, un homme tout aussi athlétique que charismatique, sa longue chevelure grise étincelait même sur le tableau, ses yeux d’un bleue profond faisait ressortir sa peau mate et pale, je tournais légèrement la tête pour pouvoir voir Eleanor, je regardais le tableau a nouveau avant de faire volt face, j’avais dans les mains une carte, je m’approchais de la jeune femme et lui tendait la
carte…

_Je suis désolé de ne pouvoir vous offrir plus, j’espère que cette carte vous sera tout de même d’une quelconque, je l’espère vraiment.

Je pointais une chaises, celle du chef du port, un fort gentilhomme quoique un peu trop bourgeois et gourmand a mon gout, mais a chacun ses défauts.

[HJ: Désolé pour le temps de réponse, j'ai eu des problèmes d'internet]

Eleonor observait la pièce avec appréhension, la richesse régnant ici l’étourdissait. Elle avança dans les vêtements élégants et baissa son regard sur la carte pour la prendre très lentement. Elle hésitait et en même temps elle se demanda quelle distance elle aurait à franchir. Elle savait que les Drow n’étaient pas si proche mais elle espérait que la distance ne soit pas trop grande. Le temps comptait affreusement à chaque journées des centaines de cadavre s’empilaient dans les rues et Diantra mourrait de l’intérieure. Le comte lui pointa une chaise et elle se dirigea lentement vers celle-ci ouvrant, imcapable de contenir son angoisse d’avantage, la carte qui était dans ses mains. Lorsqu’elle vue la carte, elle faillit défaillir. Se laissant mollement tomber sur la chaise elle observa le tout avec une mine consternée.

-Je suis allée du mauvais sens dès du début.. Ciel… Tous ces jours de marche, ces jours de mort pour Diantra… Je devrai repasser devant celle-ci en plus.

La prêtresse laissa tombe sa tête contre la chaise avec fatigue et regarda à nouveau la carte se parlant toujours tout bas.

-Je n’arriverai pas là avant des mois et encore là c’est seulement si je survie aux terres stériles et à la forêt d’Aduram…

La prêtresse soupira avec désespoir, l’évidence était devant ses yeux. Accotant sa tête contre ses mains elle essaya de figurer un plan mais rien ne lui vînt. La distance était trop grande, Diantra serait morte avant qu’elle se rende même aux portes de Puy d’Elda. Blêmissant elle repoussa la carte lentement et souffla.

-Déesse, voilà que je vois bien. Il m’est impossible d’arriver à Puy d’Elda à temps. J’ai faillit, ô Néera….

Elle détourna la tête, blêmissante, son chagrin était si profond qu’elle semblait presque en mourir de l’intérieure et ses yeux, eux se couvraient d’un voile d’amertume profond. Elle se leva de la chaise puis réfléchissant un long moment, le visage neutre et résigné elle dit au comte.

-Vous aviez raison, c’était un Utopi d’enfant. Même si je réussi à me rendre là bas, Diantra ne sera plus que cendre et cadavre. Maintenant que j’ai faillit à ma déesse il ne me reste plus qu’expier ce dernier péché jusqu’à ce que le dernier souffle de ce don magnifique qu’est la vie me quitte.

Eleonor ferma les yeux et pensa à la manière don elle ferait cette expiation. Se priver de nourriture était trop doux et il y avait des chances qu’elle meurt de faiblesse. Non cette fois ce péché était trop grand il lui fallait une sanction plus élevé, plus sévère. Plissant les yeux elle s’enfonça dans ses souvenir et se rappela d’un prête qui utilisait un moyen peu utilisé et peu recommandé : le cilice. Celui-ci l’utilisait pour retenir avec violence ses élans charnels mais ce moyen serait probablement le seul assez sévère pour l’erreur impardonnable qu’elle avait fait… Enfin à ses yeux.

Prenant ainsi sur ses épaules tout le mal de Diantra elle roula la carte et la rendit au comte.

-Je vous remercie pour vôtre gentillesse et vôtre largesse. Mais ainsi sans but, je devrai aller m’expier de mes pécher et essayer de trouver ma voie… Afin de me faire pardonner de Néera pour ma faute que je crois malheureusement…Impardonnable.

Les yeux vide d’expression la prêtresse se détourna et passe lentement, le regard un peu morne, devant les fenêtres. Elle semblait réfléchir à ses actions futur et se diriger vers la porte.

Je regardais la jeune femme s’éloigner… elle semblait si déprimé… mais je ne pouvais rien faire pour elle… a moins que… oui je pouvais lui proposer une place a Ydril, elle pourrait aider les personnes d’ici, si Diantra était un cas perdu alors pouvoir sauver les personne ici devrais racheter en quelques sorte son échec et puis au lieux de gâcher une vie pouvant sauver tant d’autre pourquoi ne pas l’utiliser? Je m’approchais donc d’elle et posais ma main sur son épaule, je passais devant elle et un sourire aux lèvres je pointais le fenêtre…

_Diantra n’est pas la seule ville, vous n’avez pas put la sauver elle mais vos dons pourraient vous permettre de sauver les habitant d’Ydril, la peste n’est pas la seule maladie au monde, la mer entraine le scorbut et bien d’autre maux, et les famille des marins succombant aux maladies attrape durant leur voyage sont si nombreuses, vous pourriez empêcher d’autre famille de sombrer dans la tristesse en restant a Ydril, oui rester a Ydril, je vous ferais ériger une infirmerie prés du port, vous aiderez les personne d’Ydril…

Je me tournais, et regardais le tableau de mon père… lui aurait put la convaincre, parler n’était pas mon fort, j’étais plutôt d’habitude casanière et faire de beaux discourt ne me plaisait guère….

_Réfléchissez un peu et arrêter de vous conduire telle une aveugle… croyez vous que votre déesse vous a offert ce don pour que vous vous renfermiez dans votre coin a vous lamentez et vous punir d’une faute que vous n’avez pas commise? Non… vous avez voulut atteindre une marche encore trop haute et vous êtes tomber, redescendre les marches que vous avez déjà franchi ne servira a rien, chercher plutôt un autre chemin pour atteindre cette marche. Relevez vous regardez devant et acceptez mon offre, Ydril n’est pas aussi grande que Diantra mais les vies qui la peuple sont égales a celle de Diantra alors restez ici et sauvez les…

La prêtresse s’arrêta et frissonna un peu au contact physique de la main sur son épaule, elle ne s’attendait pas à ça du tout. Le comte passa devant elle et pointa la fenêtre lui élaborant l’offre plus que généreuse. Elle réfléchit longuement et silencieusement, joignant les mains. Il lui demandait de l’aide de manière si directe si claire, comment pouvait-elle refuser d’aider des vies? Cependant tout ceci lui semblait encore un peu injuste à l’égard de Diantra mais ce poids elle pourrait le porter et l’expier tout en soignant les gens ici. Elle savait que si un jour une personne de Diantra la trouverait et la désignerait comme traîtresse elle n’hésiterait pas à baisser l’échine et d’attendre son jugement afin que cette place se venge de son abandon. Quelques petits détail lui restait encore inconfortable, une infirmerie était un peu trop pour elle une petite et humble maisonnette convertie en lieu de refuge pour les malades serait bien assez et elle tiendrait en premier lieu de travailler pour ce comte afin de payer celle-ci.

-Vos propos sont rempli de sens comte d’Ydril et maintenant devant cette révélation, devant l’existence de ces gens malade ici à Ydril je ne peux qu’accepter mais…

Elle se tourna vers le comte et posa ses yeux violacé dans les siens avec une lenteur presque énigmatique.

-Je crois fermement qu’une simplement petite maisonnette humble convertie en refuge me sera assez pour soigner les malades. Habituellement je me rends chez les malades eux-mêmes et une infirmerie serait un peu trop impressionnante pour moi. J’aimerais également pouvoir travailler à vôtre service les temps que mes travaux valent cette maisonnette par principe et par valeur morale. Ayant déjà soigné un long moment une noble j’ai été sa dame de compagnie, sa soignante et sa servante. J’ai appris dans mon enfance certains arts plus délicats et raffiné auprès de ma mère bourgeoise pour les travaux plus élégants comme la manipulation des fleurs et leur fragrance. Je n’ai pas de caprice ni d’orgueil particulier, j’accepterai donc le travail que l’on me donne quoi qu’il soit.

Retournant son visage vers l’extérieure elle gardait tout de même une pointe de tristesse dans le fond de son regard mais cela était probablement une cicatrice que les victimes de la peste lui laisseraient. Ce fut dans un silence respectueux, qu’elle attendit la réponse du comte.

-Hmmm… Bien… je ne vois pas pourquoi je refuserais vos service si cela est votre condition. Neera est la déesse de la vie d’après ce que j’ais lut durant votre sommeil… et avoir une de ses représentantes a Ydril ne pourra que porter chance aux marin qui s’aventurent sur les mers inconnus du continent.

Je regardais la fenêtre a mon tour et un sourire naquit sur mes lèvres, un sourire de satisfaction, autant pour les habitants d’Ydril que pour cette jeune femme a laquelle… il fallait que je me l’avoue, je m’étais attaché, je fermais les yeux et passais près d’elle une fois a la porte je regardais la jeune femme et lui disais d’une voix tout a coup chaleureuse et loin de la froideur d’antan.

-Je suis heureux de vous recevoir dans ma maison, vous me parliez d’une personne pour mes maux de cœur… ce travail est fort épuisant je m’en doute et la fatigue attire la douleur, si vous tenez tant a vous punir cela sera suffisant, car cela m’étonnerais que Neera veuille plus de souffrance pour vous. Vous serez donc… ma garde malade, telle les vieux gâteux qui dirige ce continents, j’aurais ma propre infirmière… quel honneur pour moi. Je vais allez prendre de l’air dans le jardin… m’accompagnez vous?

Je lui tendais la main, je me doutais qu’elle ne la prendrais pas, mais mon éducation et ma manière d’être me poussaient a ce genre de gestes, et d’un autre cote je me disais que si ce qu’elle disait était vrai, alors elle avait été la fille d’une grande dame, et avait donc quelques souvenirs des manières de nobles.

Une fois que le comte lui déclara qu’elle serait la garde malade de celui-ci elle fit une demi-révérence respectueuse en signe de remerciement et l’écouta. Oui ce travail serait peut-être épuisant mais elle avait vécu bien des absurdités déjà alors elle ne craignait pas trop. Ce fut alors que le comte esquissa ce fameux geste, oui elle connaissait l’étiquette et comment y réagir. Salva Luvieh ne l’avait pas élevé dans ses premières années de bonheur et de naïveté comme n’importe qu’elle petite fille de prairie. Elle savait répondre aux bonnes manières mais maintenant prêtresse cela pourrait être un peu plus délicat. Cependant, il était maintenant il était son seigneur pour un moment indéterminé, le temps qu’il juge qu’elle ai payé sa dette pour la maisonnette. Pendant ce temps, elle devrait suivre l’étiquette et soigner celui-ci nécessiterait d’entrer en contact avec lui mainte fois par semaine si ce n’est pas par jours même. Alors cette main tendu, que fallait-il faire..? Elle fixa le comte dans les yeux puis vers le ciel, reposant à nouveau sur le comte.

-Voilà que je commence à comprendre mon enfer.

À la suite de ces paroles elle prit la main du comte avec la plus parfaite courtoisie, sa peau un peu froide à cause de la fatigue mais d’une douceur un peu étrange effleura donc pour la première fois, volontairement, celui-ci.

-Je vous suis donc monseigneur d’Ydril. J’espère que vous me permettrez de prendre de simple vêtement de servante mais si vous désirez que vôtre garde malade ressemble à une dame de compagnie je ne peux que..

Elle regarda le ciel.

-Plier à cette demande comme je l’ai fait jadis.

Des souvenirs de la vieille noble lui revinrent vaguement ou plutôt les robes qu’elle devait porter.

Nous nous retrouvâmes dans le jardin, je l’invitais a s’assoir sur le banc, je regardais le ciel, tellement beau, tellement bleu… tellement profond, la nature n’était que la vérité a l’état pur, elle ne mentait pas ne trichait pas et elle était la seule chose qui était franche… la seule. Je regardais Eleanor, elle aussi était pur, mais sa pureté la rendait fausse… oui elle était fausse envers elle et envers ceux qui la côtoyaient… elle n’était pas franche, et quitte a se martyrise elle préférait autrui que sa personnes… et s’était faux, elle était fausse envers elle-même, elle se mentait sur sa propre personne… et cela était encore pire.

-Eleanor… puis-je vous poser une question… indiscrète?

Je regardais la jeune femme et j’allais le lui demander quand la chaleureuse gouvernante arriva toujours avec son sourire bienveillant, elle regarda Eleanor avec un sourire presque maternelle et dit a Silpheed.

-Mon petit Silpheed, il est l’heure…

Silpheed fit un sourire triste et se leva du banc, il ne tendit pas la main a la jeune femme s’étend rendu compte que ca la gênait, il regarda une pointe qui dépassait au loin…

-M’accompagnez vous a la chapelle? Il est 4h, a cette heure je me rends toujours a la chapelle pour rendre hommage a mes parents… vous n’êtes pas oblige… cela me ferais par contre très plaisir.

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