[Rues] Rencontre dans les rues.

[HRP: j'imagine que tu m'avais quand même déjà parlé pour m'avoir donné un point de rendez-vous xD Sinon je sais pas comment expliquer d'être venue ^^']

C'était il n'y a pas si longtemps... un homme très grand il faut dire. Celui-ci l'avait abordé, elle qui ne faisait que passer dans la ville d'Ydril. Cette homme n'avait en fait pas l'air très humain. Caché sous sa cape et une couleur de peau d'un blanc laiteux à rendre jaloux les cadavres. En fait, il avait l'air d'un cadavre mais encore vivant (paradoxe, non?). Mais il existe des cas comme celui-ci où il ne vaut mieux pas se fier aux apparences. Cette homme si étrange s'était montré amical envers Itrhill l'elfe cavalière (sans monture depuis quelques temps quand même....)

C'était assez curieux de rencontrer cette personne si spéciale alors que l'elfe n'aurai jamais dû venir à Ydril, et pour cause! Itrhill était passée à Diantra pour s'offrir une nouvelle monture, un nouveau compagnon de route. Hors, la peste faisant des ravages dans la capitale des hommes, elle préféra ne pas s'acheter une monture qui pourrait mourir suite à une maladie aussi mortel que celle qui avait atteint la ville. C'est aussi pour cette cause médicale que l'elfe avait décidé de partir vers Ydril qui est quand même une grande ville, afin de marchander l'acquisition d'un cheval.

Bref, l'homme qu'elle croisa à Ydril lui demanda un service: Celui de l'accompagner dans une quête dont elle ne savait encore rien. Il avait préféré qu'ils se revoient plus tard à un endroit convenu pour discuter et développer les raisons de cette invitation à venir. Itrhill ne savait si c'était la curiosité que l'avait poussé à accepter cette seconde rencontre avec un être aussi glauque. Ou peut-être était-ce ce sentiment d'adrénaline en sachant qu'elle va peut-être se diriger vers un nouveau périple? C'était ça la vie pour l'elfe: vivre comme bon lui semble, loin des villes, loin des pouvoirs en place. Depuis des années déjà elle parcourait les terres, combattant quelques viles créatures et menant à bien des projets qu'elle s'était fixé.

Cherchant le point de rendez-vous dans la ville, elle remarqua cette forme si reconnaissable de l'être qui lui avait demandé de venir. Elle le suiva de loin, voyant où il pourrait la mener: en fait, c'était peut-être plus simple de trouver l'endroit de ralliement en le suivant. L'elfe à l'attitude cavalière suivi la haute silhouette de son futur compagnon de route (?). Il s'immobilisa plus loin dans la rue et Itrhill fit de même. Elle se plaça de façon à pouvoir l'observer en se cachant du mieux possible de son regard. Bien qu'il était d'apparence assez peu ordinaire, impressionante et peut-être même effrayante, il se pouvait qu'ils puissent s'entendre à merveille. Ainsi, près qu'un quart d'heure plus tard, Itrhill s'approcha de l'homme qui pouvait enfin la voir. Quand elle fut assez proche elle s'adressa à lui de sa voix la plus douce:

Etes-vous Galborix?

Bien sûr elle savait que c'était lui. C'était franchement pas difficile de le reconnaitre après tout.

Oui. Merci d'être venue. Allons parler dans cette petite auberge, ce sera plus discret.

La cavalière suivit le grand homme qui la précédait et entra derrière lui dans cette auberge dont il avait parler quelques instants pus tôt. C'était une auberge comme toutes les autres, avec ses clients saoûls et bruyant ainsi que ces clients qui épient les conversations, se sentant ainsi fort prodigieux d'un tel acte. Heureusement que son accompagnateur semblait avoir déjà tout prévu: une table loin des gêneurs potentiels et les oreilles trainantes. Dommage pour les personnes qui subsistaient pour écouter la vie des autres. L'elfe s'asseya et écouta silencieusement l'homme encapuchonné qui venait de reprendre la conversation.

Je vous ai fait venir car j'ai besoin d'aide afin de retrouver deux Drows et de les tuer.Mes raisons?Je vous les dirai en chemin si vous acceptez.Etes-vous d'accord pour m'aider?J'aurai aussi besoin d'en savoir un peu plus sur ce qui se passe maintenant.

Itrhill ne réfléchissa qu'un court instant, juste le temps de bien assimiler chaques mots, chaques paroles prononcées pour en capter l'exactitude.

Mmh,d'accord,j'accepte de vous aidez.Quel est le but de votre quete?

Galborix parut assez satisfait de la réponse positive de l'elfe et de sa curiosité à propos de l'affaire en elle-même. Cependant il se méfiai toujours des clients de l'établissement qui pouvaient à tout moment venir perturber la conversation. Itrhill, elle, était fin prête à en entendre plus sur ce que lui proposait l'homme: deux meurtres. Mais bon, ce n'était que deux drows et comme on sait, ils méritent bien la mort (psychologie elfique?).

Je souhaite me venger de deux Drows qui ont detruits mon village natal. Je me suis rappelé de leur apparence physique et je les ai dessiné sur ce parchemin. Regardez.

Son compagnon de table lui passa un parchemin dont il venait tout juste de parler.

Au fait,vous ne m'avez pas dit votre nom.

-Itrhill Fayrae.

Elle ne prit pas encore le temps de lui en dire un peu plus car là voilà qui s'occupait à observer ce bout de parchemin sur lequel étaient dessinés ces deux drows, enfin sortis de la tête de Galborix. Bien sûr pour elle, ces dessins ne repésentaient personnes, justes deux drows parce qu'on lui avait dit que c'était des elfes noirs. Au moins ce qu'elle savait, c'est que Galborix lui, connaissait vraiment l'allure de ces deux êtres représentés. Il aurait été bien difficile de retrouver deux drows dont on a oublié le visage (ou sinon il faudrait tous les tuer). Itrhill rendit le parchemin qu'elle tenait dans les mains avant de reprendre la parole mais d'une voix plus ferme.

-Savez-vous où on peut trouver ses drows? Savez vous des choses sur eux? Je veux bien faire cette quête avec vous. Je ne cache pas que celà fait longtemps que je n'ai plus d'occupation. D'ailleurs, si vous voulez toujours de mon aide, il me faudra d'abord m'acheter un cheval. Je voudrais en savoir plus sur vous, savoir quel type de personne vous êtes. Je ne sais pourquoi vous m'avez demandé à moi de l'aide. J'ai besoin de savoir et vous saurez sur moi. Nous devons nous connaitre pour nous faire confiance et ainsi mener à bien vos recherches et peut-être assouvir votre vengeance.

L'elfe attendit sagement la réponse de Galborix sachant qu'il devait d'abord réfléchir à quelles questiosn répondre en premier mais il devait impérativement répondre à toutes pour pouvoir à son tour poser des questions à l'elfe.

Galborix avait soigneusement choisi l'endroit dans lequel il allait discuter avec l'elfe.En effet,l'auberge etait miteuse.Il y planait un silence inquitant.Dans l'atre,un feu se mourait;pourtant,personne ne se preoccupait d'y jeter une buche.De rares clients buvaient leur chopine dans un coin,moroses.Un homme a qui il manquait deux doigts etait assis dans un coin,les yeux rivés sur ses jambes secouées de tics.Galborix avait prit le soin de l'eviter.Le tavernier,un type a la mine patibulaire,essuyait un verre ébréché.

Galborix avait longuement reflechit aux questions de l'elfe,durant exactement,dix minutes,il ne dit rien,puis lacha d'un coup,ce qui fit sursauter l'elfe:

Je vais vous conter mon histoire,resumée bien sur,depuis ma naissance jusqu'a maintenant.
Je suis né dans un petit village reculé a l'ouest,nommé Thédor.Je n'ai jamais connu ma mere mais mon pere etait un magicien de renom.Ce fut donc lui qui se chargea de mon education et en profita pour m'ignicier a la magie.J'appris tres vite en mon pere en etait fier,il dit meme un jour que j'atteindrais son niveau si je continuais ainsi.Mais un jour,le jour ou j'eu atteint l'age d'homme,les deux drows en question sont venus saccager le village et tuerent beaucoup d'entre nous.Leur retraite dans cet endroit reculé etait due a al communauté de la lumiere et ces drows ont du detruire le village et tuer comme signe de represailles.Mon pere m'ordonna alors de fuir et c'est ce que je fit,mais avant d'etre hors de vue,j'ai vu les deux drows se precipiter sur mon pere et le tuer lachement par derriere.

Galborix se tut un moment et laissa tomber une larme de sous sa cape.

Je me suis ensuite dirigé vers les villages lointains pour augmenter la puissance de ma magie et pour intensifier mes connaissances sur les drows.Puis,ayant atteint l'age de 23 ans,je me suis mit en route vers Diantra mais j'appris que la peste y regnait.Je me suis donc dirigé vers Ydril,la ville portuaire,ou j'ai fixé le rendez-vous avec vous dans ses rues.

Galborix s'arreta puis reprit sur un ton coupable:

Je ne sais malheureusement pas ou se trouvent ces drows en ce moment,je ne connait que leur apparence physique.C'est pour cela que je vous ai appellée.En effet,je pense que les elfes doivent s'y connaitre assez en matiere de drows,et ils ont de tres grandes capacités de combats.Vous me serez d'une grande aide et votre mefiance sera utile durant notre periple.

Question cheval,je connais une ecurie pas loin d'ici dans Ydril et je pourrai vous y mener.Malheureusement,je n'ai pas assez d'argent pour m'en acheter une,donc je ne sais pas vraimet comment faire meme si ma magie me permet de marcher tres longtemps sans etre fatigué,je ne serai pas aussi rapide que vous.Mais j'ai malgré tout,tout prevu pour le voyage,la nourriture,la tente,etc...

Galborix regarda l'elfe dans les yeux pour les premiere fois et fit decouvrir a l'elfe ses yeux d'une couleure flamboyante.

Maintenant,dites m'en plus sur vous et pourquoi avez vous accepté ma requete?Faites moi part de vos connaissances.Vous devriez avoir confiance en moi maintenant.

Apres avoir parlé,Galborix commanda deux bieres et s'arreta de jeter des regards dans l'auberge.Il attendait impatiement la reponse de l'elfe.

Le temps semblait passer si lentement... l'elfe regardait quelques fois autour d'elle pour veiller à ce que personne ne les observe. Elle était bonne combattante, s'entrainant depuis déjà des dizaines et dizaines d'années afin de se battre au mieux contre toute forme de menace. La seule menace qu'elle pouvait redouter, c'était les mages et autres utilisateurs de la magie. Contre ces pouvoirs qui la dépassaient totalement, le fer de son épée ou le tranchant de sa dague ne pouvaient rien. C'était comme ce battre contre du vent. Itrhill n'était aucunement folle et ne s'en prenait jamais à ces magiciens. Bien sûr au cours des ses années de cavales à travers toutes les terres, elle en avait rencontré des mages, des magiciens et des apprentis en route. Bien que les apprentis étaient encore des personnes faibles, l'elfe ne s'en était jamais pris à eux, de peur de représailles. En même temps, il fallait se dire s'ils étaient des ennemis ou non. Après tout, les ennemis des elfes sont les elfes noirs, qui sont en fait les ennemis de tous le monde et même d'eux-même. Les nains, quant à eux n'étaient pas vraiment des ennemis, seulement deux peuples aux habitudes inconciliables.

Bref, elle surveillait de près les gens de la taverne. Bien qu'ils soient saouls, leurs réactions pouvaient être démesurées et imprévisibles surtout. Pourquoi ne pas avoir choisis un lieu plus calme? Ca, la cavalière ne pouvait le deviner. Une femme en ces lieux pouvaient attirer des ennuis c'est certain. Des hommes ivres sont vraiment des bêtes à l'état primitif et ne se gènent pas pour aborder les jeunes femmes. En tout cas, tout semblait à peu près encore assez peu mouvementé. En regardant le feu, l'on pouvait deviner le son de son agonie, les bruits de choppes s'entrechoquantes et des rires déformés par l'ivresse couvraient le silence. Impossibilité qu'il s'installe ici.

L'elfe sursauta quand soudainement Galborix s'adressa à elle. Il avait bien pris le temps de réfléchir aux propos et questions de la jeune femme. C'était sans doute quelqu'un de sage.

Je vais vous conter mon histoire,resumée bien sur,depuis ma naissance jusqu'a maintenant. Je suis né dans un petit village reculé a l'ouest,nommé Thédor.Je n'ai jamais connu ma mere mais mon pere etait un magicien de renom.Ce fut donc lui qui se chargea de mon education et en profita pour m'ignicier a la magie.J'appris tres vite en mon pere en etait fier,il dit meme un jour que j'atteindrais son niveau si je continuais ainsi.Mais un jour,le jour ou j'eu atteint l'age d'homme,les deux drows en question sont venus saccager le village et tuerent beaucoup d'entre nous.Leur retraite dans cet endroit reculé etait due a al communauté de la lumiere et ces drows ont du detruire le village et tuer comme signe de represailles.Mon pere m'ordonna alors de fuir et c'est ce que je fit,mais avant d'etre hors de vue,j'ai vu les deux drows se precipiter sur mon pere et le tuer lachement par derriere. Je me suis ensuite dirigé vers les villages lointains pour augmenter la puissance de ma magie et pour intensifier mes connaissances sur les drows.Puis,ayant atteint l'age de 23 ans,je me suis mit en route vers Diantra mais j'appris que la peste y regnait.Je me suis donc dirigé vers Ydril,la ville portuaire,ou j'ai fixé le rendez-vous avec vous dans ses rues. Je ne sais malheureusement pas ou se trouvent ces drows en ce moment,je ne connait que leur apparence physique.C'est pour cela que je vous ai appellée.En effet,je pense que les elfes doivent s'y connaitre assez en matiere de drows,et ils ont de tres grandes capacités de combats.Vous me serez d'une grande aide et votre mefiance sera utile durant notre periple. Question cheval,je connais une ecurie pas loin d'ici dans Ydril et je pourrai vous y mener.Malheureusement,je n'ai pas assez d'argent pour m'en acheter une,donc je ne sais pas vraimet comment faire meme si ma magie me permet de marcher tres longtemps sans etre fatigué,je ne serai pas aussi rapide que vous. Mais j'ai malgré tout,tout prevu pour le voyage,la nourriture,la tente,etc... Maintenant,dites m'en plus sur vous et pourquoi avez vous accepté ma requete?Faites moi part de vos connaissances.Vous devriez avoir confiance en moi maintenant.

Tout le long du récit, l'elfe se tint silencieuse, n'écoutant seulement que les paroles de cet homme meurtri. C'était tellement peu souvent qu'elle entendait de tels histoires aussi tristes. En même temps c'était rare qu'elle vienne en ville. Il avait eu de la chance de la croiser. Les dires de l'être humain comblaient les attentes de l'elfe. Il répondait parfaitement aux questions qu'elle avait posé, explicitement ou implicitement. Elle conaissait enfin l'histoire de cet homme, même s'il avait bien pu lui raconter une fausse histoire. Pourtant, Itrhill n'arrivait pas à se méfier de lui. En prenant pour vérité les propos de Galborix, elle apprit qu'elle voyagerai avec un mage ou une personne baigant dans la magie. Ainsi, elle pourrait compter sur son aide dans les moments où ses armes seraient inefficace. Elle vit aussi pour la première fois le regard de l'homme. Un regard étrange et attrayant à la fois. Jamais elle n'avait vu de tels yeux. Le côté étrange en était que plus renforcé.

Maintenant,dites m'en plus sur vous et pourquoi avez vous accepté ma requete?Faites moi part de vos connaissances.Vous devriez avoir confiance en moi maintenant.

Quant à Itrhill, elle ne réfléchissa pas bien longtemps ayant elle aussi eu le temps de rassembler ses idées de réponses aux questions qu'il aurait pu lui poser.

Je vais cour résumer mon histoire à moi aussi. Je suis né dans la cité des elfes, c'est-à-dire Aleändir. Très tôt ma soif de quitter la ville n'obseda. Je quittai la ville jeune avec les armes de mon père, à savoir uen épée et une dague que je porte en permanence sur moi. Je m'entraine depuis des années au combat au corps-à-corps mais le combat à distance n'est pas mon point faible non plus. J'ai échappé à des elfes noirs que j'ai rencontré en ne sachant où je mettais les pieds. J'ai été sauvé par une créature de la forêt. Celà ne m'empêcha pas de continuer à vivre en retrait des villes. Bien sûr il m'arrive de retourner vers la civilisation pour affaire. C'est bien pour celà que vous m'avez rencontré à Ydril. Je n'ai pas la même histoire que vous. Je ne cherche pas à me venger des drows qui m'ont attaqués. Alors pourquoi je vous aide? Je pourrai vous dire que votre histoire m'a profondément touché mais je vous mentirai. Je sais juste que je cherche toujours de l'aventure et que la votre me tente bien. De par mes nombreuses excursions dans les différents territoires, je connais de nombreuses façon d'arriver en terre noire, chez ces elfes noirs. Les drows n'étaient que des elfes il y a fort longtemps, c'est pour celà que je connait leurs capacités, bien qu'elles ai un peu évolués avec l'adaption à leur nouveau milieu de vie.

Tout le long l'elfe regarda Galborix dans les yeux. Méthode de persuasion? Non, juste le fruit d'une bonne éducation.

Et pour ce qui est de la monture. Je ne sais pas moi-même si j'ai assez d'argent pour m'en acheter une. Il se peut que nous faisions le chemin à pieds tous les deux. Si vous ne voyez pas autre chose à rajouter, je propose que l'on sorte de cet établissement pour aller voir les marchands de chevaux et nous mettre en route le plus rapidement possible. De plus il est rare que je voyage accompagnée et surtout accompagnée par un homme. J'espère que vous accepterez ma présence facilement, si toutefois vous voulez encore que je vous accompagne après avoir entendu mon histoire.

A son tour elle attendai la réponse de Galborix, espérant qu'il ne voit pas d'inconvénient à sa venue. En même temps, n'est-ce pas lui qui lui avait demandé de venir et qui lui avait proposé cette quête?

L'elfe n'eu aucune réponse à sa question sous entendue: est-ce qu'il voulait encore de sa compagnie. Il fallait qu'elle sache si il avait définitivement accepté sa compagnie. A vrai dire, Itrhill ne s'inquiétait pas trop sur ce point. Il est très rare que l'on refuse l'aide d'un membre du peuple elfique et encore plus rare quand il s'agit d'un(e) elfe à qui on a demandé l'honneur d'être accompagné par cet être tout à fait prodigieux. Les elfes sont de rudes combattants, tout en grace et agilité. Malgré leur apparence assez menue, ils possèdaient une grande force. Les elfes sont des combattants dont les avantages physique et mentals ne sont plus à prouver.

Selon si Galborix avait hésité à accepter définitivement la compagnie d'Itrhill, on pouvait en déduire la force de sa volonté. Quelqu'un qui doute après avoir sans hésité aborder une personne tout à fait étrangère n'est pas une personne qui mérite une totale confiance. Heureusement, à chaque fois qu'elle lui demandait s'il voulait toujours que l'elfe l'accompagne, il réfléchissait et pas il hésitait encore. Itrhill savait donc qu'en plus d'être un être humain sûr de lui, il était aussi quelqu'un de réfléchit. Galborix était de ce fait un compagnon idéal pour les quêtes. Mais s'ils arrivaient à tuer les deux drows, allaient-ils se séparer juste après? Il était encore trop tôt pour y penser après tout. La quête n'était pas encore commencée.

Soudainement Galborix se redressa. L'elfe fut surprise par ce brusque mouvement, et non pas par la présence derrière elle. Les sens développés chez les elfes permettent se sentir les présences tout autour. Bien sûr, elle n'y faisait pas exception. Un bruit lourd comme un corps qui se heurte à un objet se faisait entendre dans son dos. Elle ne se retourna pas, préférant écouter les explications de son compagnon humain. D'après ce qu'elle comprit, il venait de la sauver d'une menace ivre. Sauver était un grand mot quand même. Ceci dit, Itrhill se leva rapidement après avoir acquiescé d'un bref mouvement de la tête la proposition d'aller à l'écurie. Galborix semblait connaître plutôt bien la ville puisqu'il les conduisis jusqu'aux écuries.

Sur le trajet, Galborix lui parla à nouveau de la quête. Effectivement elle connaissait le chemin et même les chemins pour aller en terre drow. Itrhill fut étonner d'entendre qu'il n'avait jamais vu d'elfe avant elle. C'est vrai que beaucoup préfèrent rester dans les terres elfiques mais il existe des itinérants, des voyageurs elfes comme elle qui traversaient les villes. Elle se rappela soudainement le visage de Galborix quand elle eut l'occasion de la voir dans l'auberge. Il était jeune c'est vrai. Un jeune adulte quand même. Ils arrivèrent peu après à leur destination.

L'endroit était vraiment insalubre. L'odeur caractéristique des crottins mélangés à la paille étaient des plus fortes. Jamais Itrhill n'avait sentit pareil odeur auparavant. L'établissement empestait et le palefrennier qu'ils rencontrèrent était affreusement repoussant. Il était d'une laideur effrayante et son odeur pestidentielle faisait concurrence à celle des box sales. Itrhill avait croisé peu d'homme aussi peu gâtés par la nature. En même temps, tous les êtres humains étaient moins splendides que les elfes masculins. Nulle race ne pouvait se vanter d'être aussi belle que celle des elfes.

Galborix eu la gentillesse de demander les prix à cet homme si répugnant. Des prix qui dépassaient l'entendement. Jamais elle ne pourrait s'acheter un cheval ici. Encore une fois elle se retrouvait comme une cavalière sans monture. Itrhill se sentait presque nue sans cheval. Elle avait toujours eu l'impression de vivre pour monter. Heureusement qu'elle avait encore ses rmes avec elle, sinon elle se serait sentie vraiment nue. Tant pis, peut-être dans une autre ville. En même temps, elle ne délaisserai pas son compagnon qui lui marchait à pied. Itrhill aussi avait une sacrée endurance mais peut-être pas autant que Galborix. Ils partièrent vers l'entrée de la ville.

"Les elfes ont des capacités physiques supérieures à toutes les races de ce monde. Ne vous inquiétez pas pour moi, je saurai vous suivre. Hormis ceci, je veux bien que vous appeliez par mon prénom et je ferais de même, Galborix. Maintenant, nous pouvons aussi nous tutoyer je pense. Si vous l'acceptez bien entendu."

Ils passèrent enfin les portes de la ville.

"L'aventure s'ouvre à nous sur ces sentiers qui nous emmeront dans les terres les plus dangereuses de notre monde. Mais nous l'avons décidé et nous nous mettons en route pour accomplir une quête."

Itrhill se tourna vers Galborix avant de reprendre.

"Pourvus qu'au moment fatidique votre vengeance ne vous aveugle pas et qu'elle ne nous mène pas à notre perte."

Ses mots sonnaient un peu comme une prière mais ils en étaient pas une. Une ennivrante sensation d'excitationvenait à parcourir le corps de l'elfe. Elle n'était vraiment pas faite pour rester tranquillement dans une ville et attendreque la vie passe. Ses parents l'avaient bien compris et jamais n'avaient cherchés à la dissuader de revenir à Aleändir