Énéon Nar'Pheliar [Noble et Caporal de la Garde d'Honneur]

Nom/Prénom : Énéon Nar'Pheliar
Âge : Vingt-deux printemps
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Son torse et ses bras sont couverts d'une miriades de cicatrices, souvenirs assez marquants dû aux combats que le jeune homme aura jadis mené. Son dos en est étrangement dépourvu...

Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Noble / Caporale de la Garde d'honneur [Si la chose est possible]
Classe d'arme : Défensif

Équipement : Énéon dispose d'une épée à une main aux couleurs d'obsidienne héritée de son père, accouplé à un bouclier d'acier en forme d'ogive. Un pégase noir est gravé au centre de l'écu qui peut être porté de deux manière. Soit sur le côté, attaché à l'avant-bras gauche de notre bel Énéon, soit sanglé derrière le haut de son dos. Sa hanche droite est doté d'un poignard d'une lame de vingt centimètre dont le fourreau est placé légèrement en retrait par rapport à celui de l'épée. Lors de grand confits ou rixe d'importance, il n'est pas rare de le voir accompagner ses deux lame d'une lance aux reliures dorées. L'armure légère d'Énéon est d'une couleur argenté et recouvert d'une faible couche de Mithril, le plastron est taillé de manière à former un buste aux courbe appolloniennes stylisées. Les extremitées des protections offèrtent aux avants bras et aux talons sont, tout comme les tempes de son casques, marquées par une paire de fines ailes métaliques au vertues plus décoratrices que défensives...
Sa cape d'une noirceur d'ébène est rabatut sur le côté gauche de son épaule et glisse avec fluidité le long de son flanc aux plaques reluisantes. Le tissu est d'une grande légèreté et s'arrête tout juste au niveau des talons du jeune homme.

Description physique :

Énéon est un beau jeune homme à l’aspect farouche. De taille moyenne il possède un doux visage taillé en lame de couteaux, un nez délicat, légèrement busqué et des sourcilles naturellement éffilés…son apparence sort toute fois de l’ordinaire. Énéon aurait parut parfaitement normal n’eussent été l’extrème blancheur de sa peau et le fait que ses yeux, dont les profondeurs obscures témoignent d’un curieux mélange d'ombre et de pénombre, semblent aussi insondables que les abysses du lac Rioska. Ses cheveux couleurs minuits restent bien souvent répartis en bataille autour de son beau visage, accentuant l'étrange mélange "sauvageon raffiné" dont est pourvu notre jeune prince de Gadar Narzùl (Cf Histoire)…en passant la main dans ses mèches effilées, on peut également y ressentir une vigueur et une souplesse inhabituel...

L’apparence d'Énéon aurait très bien pu s’accommoder, voir même s’apparenter à la grâce somptueuse et délicate des Elfes Sylvains si ce n’était certaines imperfections au niveau du physique et de ses traits moins fins que cette race aussi gracieuse soit-t-elle…des traits propices aux Humains.

D’une opulence sobre mais ténébreuses, Énéon, lorsqu'il ne porte pas l'armure s'habille généralement de vêtements sobre mais élégants. Sa tenue est toujours impeccablement portée et son physique d’Apollon aux courbes finement musclées ne semble jamais altéré par l’épuisement. D’une posture calme et farouche à la fois, Énéon est l’incarnation de de la beauté masculine au charme fougueux…

Description mentale :

Énéon...doux nom de glace issu des rêves de Morphe...qui est-t-il...?

Énéon est l'avatar d'Appollon, l'incarnation de la fureur de Susanoo...et de la douceur d'un Archange...il est cet étrange mélange de grâce et d'audace accouplé à cette fragilité espiègle dont est pourvu tous jeune gens de son âge. Énéon est un garçon doux et sensible au tempérament de feu qui, malgré son jeune âge, lui aura valu une forte autonomie et une combativité aussi virulante qu'agressive. Connu pour avoir été jadis l'un des Chevaliers les plus zélés de Gadar Narzùl (Cf Histoire), notre jeune guerrier prend souvent très à coeur ses responsabilités. Mais...derrière l'assurance d'Énéon se cache une faiblesse masqué...et enfouis dans les profondeurs de son coeur. Car notre bel avatar d'Apollon au charme sensuelle et audacieux est un enfant de la tragédie et du chagrin. Le passé qu’il porte sur ses épaules n’a fait que lui apporter la crainte et la peur de perdre ce qu’il avait de plus chère...

...et une force alimenté par la violence de sa colère. Un carburant qu’Asthéa (Cf Histoire) ne parvennait pas...et n’ait jamais parvenu à comprendre et appréhender de la part de son jeune frère. Une colère parfois capable de faire osciller Énéon entre la clarté bienfaisante de la lumière.

...et les abysses insondables de l’obscurité.

Histoire :

Un cri déchirant retenti dans les couloirs de marbre couleur minuit de la forteresse obscure de Gadar Narzùl (il s'agit d'un lieu fictif situé à proximité du marais de Faélia)...demeure ténébreuse de la plus noble et pure ligné d'Humain qui soit en ces terres maudites proches du domaine des Drows. Tranquillement, un homme au visage taillé en lame de couteau et à la chevelure aussi sombre qu'une pluie d'encre sur le plus délicat des parchemins blanchis par la pureté...faisait les cent pas dans les vastes allées désertes de son palais. Sa couronne d'obsidienne posée avec soin sur l'ébène de sa chevelure lustré correspondait parfaitement avec son statut de seigneur...mais pas avec sa personnalité. car Maraxia Nar'Pheliar III était un homme froid, insensible et cruel...son charme minéral en était la preuve la plus physique et métaphorique qui soit...ses yeux gris ne cessaient de jeter des regards inquiets en direction des escaliers...sa femme était en train d'accoucher. Et pourtant...pourtant Maraxia ne s'inquiétait pas pour elle. Elle...oh elle, elle pouvait bien mourir, car elle n'était qu'une simple femme...outil raffiné dont il s'était, comme à l'acoutumé pour un homme de sa caste, servit dans le seul et unique but de procréer...d'engendrer une descendance digne de ce nom pour que la ligné des Nar'Pheliar traverse les âges avec prestige et renommé afin d'étendre son influence jusqu'à l'infinie...

Et écraser une bonne fois pour toute Ar Tamorion...cet agaçant voisin qui avait la fâcheuse manie d'empiéter sur son territoire.

Les cris cessèrent...remplacés par les braillements incessants d'une petite gorge qui venait tout juste de voir le jour. Il y eut des pas précipités, et un homme à la torque noire couverte de sang fit irruption dans la salle. Craintivement, il s'inclina devant son seigneur avant de déclarer d'une voix cassé par la peur...

"C'est un garçon."

Le visage d'une pâleur maladive de sa noble et tyrannique compagnie s'éclaira de manière sinistre...déformant la beauté du jeune et ténèbreux souverain en un sourir carnassier.

Maraxia : "Enfin..."

Visiblement mal dans sa peau, l'autre répliqua poliment mais avec un début de panique.

"Oui, mais...la femme est...comment dire...je ne sais pas ce qui a bien pu se passer mais...je...elle...elle n'a pas survécu."

Maraxia Nar'Pheliar arqua un fin sourcil d'ébène...et renifla avec dédain.

Maraxia : "Morte dis-tu...?"

"Oui mais..."

Maraxia : "C'est très grâve...sais-tu ce qu'il en coûte...?"

La panique sur le visage de l'homme se changea en terreur. Et soudainement, celui-ci éclata en sanglot avant de se jeter aux pieds de son souverain.

"Oh !...non je vous en prie !...pitier ne faite pas cela !! Nooon...arrêt heuaaaaaaaaargl..."

Le crie écoeurant ne venait pas de retentir des chambres...mais bien du hall principale de la grande et sinistre forteresse des Nar'Pheliar...une lame aux reflets d'onix venait de jaïr de la manche du jeune homme pour déchirer la poitrine du malheureux...le perforant à diverse endroits...insatisfait de son meurtre, Nergal monta d'un octave dans la barbarie...

L'extrémité de l'arme s'enfonça dans la gorge de sa victime pour resortire par l'arrière traint...il y eut un "schlak" sonnor et deux lambeaux de chaire s'écrasèrent au sol en un macabre bruit de sucion...

Maraxia se pencha sur les restes écoeurants de son sujet avant de déclarer sur le ton de la conversation.

Maraxia : "N'aies crainte...le seigneur Maraxia sait se montrer magnanime, ha ha...tu es tout pardonné, ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha haaaaaaaa..."

La folie...quelle plus bel adjectif pour définir la personnalité chaotique du tyran...et pourtant, elle n'était rien à côté de son ambition démesuré. Car notre beau nobliau était rongé par le plus incroyable, le plus improbable et le plus fou des désire...le besoin impérieux d'asouvrire son influence loin...toujours plus loin...et maintenant qu'il venait de recevoir un fils, Maraxia Nar'Pheliar avait, en quelque sorte, gagné une nouvelle victoire...car désormais ils seraient deux.

Mais dans sa folie, l'homme avait hommis une hypothèse des plus cruciale...
Son jeune fils serait-t-il doté du même tempérament...des même ambitions que son père...? Pourrait il, tout comme lui, se complaire dans les méandres obscures de son héritage pour asseoir d'avantage son autorité sur un peuple lasse et obsolète...peut être...peut être pas.

Le nourisson fut baptisé Énéon...

Les années passèrent, et l'enfant que devint Énéon reçut une éducation stricte et droite de par sa soeur aîné, Asthéa. Dénudé de tout désire, pouvant s'apparenter de près ou de loin à toute forme d'ambition..."Éné" préférait de loin s'amuser avec les autres enfants des Gadar Narzùl, aspirant à passer du temps libre avec eux dans le but innocent d'oublier les principes qu'il ne comprenait pas encore, imposés par le seigneur des lieu...son père qu'il n'avait vu que très rarement...et par sa soeur dont les crises d'hystéries et les raclées étaient devenues légendaires pour son noble postérieur. De toute sa courte vie, Énéon aurait pu jurer qu'il n'existait pas d'êtres plus mauvais et ronchonnant que sa soeur aîné...

Son physique...dans une famille où la noirceur de la chevelure et la couleur soit sombre, soit caramel du regard avait perduré depuis des âges immémoriaux...étaient tout simplement l’incarnation de la beauté et de la pureté même, mêlé au tendre charme de toute la gentillesse de Miradelphia…un trait de caractère qui ne plus pas à Maraxia, jugeant son fils comme un enfant faible et sans avenir…car peu après sa naissance Énéon Nar'Pheliar avait très vite été pris en charge par son froid et ténébreux géniteurs qui…constatant avec amertume le peu de volonté qu’affectionnait sa descendance à vouloir se morfondre dans des traditions ancestrales…se détourna tout simplement de lui…le confiant à sa fille aîné Asthéa Nar'Pheliar…

Et le garçon fut très vite confronté à la sombre réalité...un père qui n'attachait que très peu d'importance à son fils, le considérant d'avantage comme un poids mort qu'un successeur...ainsi qu’une soeur jalouse et froide envers son neveu. Si Énéon était heureux...? Non pas vraiment, à vrai dire, la vie à Gadar Narzùl n'était à ses yeux qu'ennuie et tristesse...il n'y avait donc que très peu d'occupation pour un jeune noble délicat au coeur pure.

Et puis, un jour...les choses changèrent.

Spoiler:

Âgé de treize ans, le prince Énéon Nar'Pheliar avait souvent été ému par la beauté des femmes...des filles de nobles inconnus surtout, dont les familles appartenant aux autres branches de la noblesse s'était rendus à Gadar Narzùl pour traiter avec son père...mais jamais encore Énéon n'avait eut le souffle coupé à ce point...il se cramponna presque à la portière de sa cabine.

""Éné", la poussière commence à envahir les routes..."

Dit Asthéa, la soeur aîné du garçon.

"Montes et ferme cette portière, je te prie ! Tu sais combien..."

Elle s'arrêta soudain, chassant avec maternité une tresse couleur aile de corbeau du doux visage juvénile de son frère pour mieux le dévisager, elle le prit par un coude.

"Éné...?"

Énéon : "Qui est-ce...?"

Demanda le jeune prince, qui n'avait rien entendu...

Énéon : "Quelle est cette créature angélique, l'avatar de la déesse de la beauté, la vision des désirs les plus purs de l'homme, l'incarnation de la tentatrice...?"

Asthéa tira son frère par le bras pour jeter un coup d'oeil dehors. Ce qu'elle vit ne lui plus visiblement pas...plissant les yeux d'une haine féroce, elle fit entrer son frère de force dans la cabine avant de se composer un masque de moquerie...histoire de lui cacher son expression.

"Quoi cette courtisanne...?"

Lâcha-t-elle, l'air faussement incrédule et méprisante.

Énéon : "Je dois le savoir !"

Il colla sa tête à la fenêtre quand l'attelage s'ébranla...et ne quitta plus des yeux la belle inconnue aux yeux d'ambre et à la chevelure couleur minuit. Mais au premier tournant, il la perdit de vue...

"Énéon !"

Le tança la jeune femme...
Tiré de sa trance amoureuse, le jeune prince tourna vers elle un regard...dangeureux.

Énéon : "Je saurais qui elle est."

Asthéa Nar’Phéliar s'adossa à son siège et ne dit plus rien. La fougue de son frère cadet la surprenait plus qu'elle ne l'aurait admise...Énéon avait toujours été un garçon doux et timide, assez maléable pour faire malgré tout le bonheur d'une soeur autoritaire, de quinze ans son aînée...
Proche de la trentaine, Asthéa n'avait jamais convolé en justes noces. En vérité, à part satisfaire ses besoins physiques, les hommes ne présentaient guère d'intérêt à ses yeux. Leur mère était morte en couches, donnant naissance à Énéon...quand à son père. Il n'avait jamais vraiment aimé ses enfants. Le premiers était une fille...l'autre avait autant de caractère qu'un Elfe bénéfique. Asthéa et Énéon étaient en quelque sorte la honte des Nar'Pheliar. Une honte qui n'était rattrapé que par la branche secondaire engendré par Archélion Nar'Pheliar, le frère cadet de Maraxia...

Et la jeune femme qu'Énéon venait d'entrapercevoir n'était autre qu'Anthinéa Nar'Pheliar, sa cousine de quinze ans...une personne qu'Asthéa exècrait. Non pas parce qu'elle était d'une beauté infiniment supérieur à la sienne...mais parce qu'elle et son frère aîné Thanos qui venait tout juste d'être nommé lieutenant constituaient d'avantage d'intéret aux yeux de Maraxia...car le seigneur noir avait témoigné beaucoup plus d'affection à l'égard du jeune Thanos qu'envers son propre fils Énéon...

Lui et Asthéa étaient tombés en disgrâce...car son jeune frère ne disposait malheureusement pas de la maturité et de l'autonomie que possédait Thanos à son âge...car Thanos était aux yeux de tous un prodige doué d'un talents sans égale. Désormais, le seul moyen pour Énéon de se rattrapper était de briller à la caserne de Gadar Narzùl...mais là encore Asthéa doutait très fortement des aptitudes de son jeune frère. Celui-ci n'était pas fait pour se battre, cela crevait les yeux...Énéon tenait plus du poëte passionné que du combattant.

Et pourtant...Dieu seul sait à quel point elle avait tort...

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Six mois plus tard, Énéon franchissait les portes d'ébène de la casèrne, au départ borné et réticent à se battre, le jeune noble fut vite dressé par ses instructeurs...lui réservant un traitement un peu spéciale et particulièrement cruel sur ordre du seigneur noir lui-même...chaque soir le jeune adolescent se voyait affilé la tache ingrate et mesquine de punir jeunes recrues et soldat qui échappaient aux règles strictes et parfois même, inhumaines, dicté à Gadar Narzùl...et chaque soirs Énéon refusait. Alors on appliqua le traitement. "Éné" était attaché de force et devait subir lui-même le sort réservé au supplicier avant d'être jeté dans une fosse sombre et humide pour la nuit...

Et chaque soirs le garçon redécouvrait un peu plus la personnalité de Maraxia, son père...et les questions qu'il redoutait se mirent à planer sinistrement dans son esprit emplie de pureté. Son père tenait-t-il à lui...? Le considérait-t-il réellement comme la chaire de ses chaires, comme son fils...? Ou pire encore, l'avait-t-il seulement jamais aimé...? Sentant la haine et les larmes lui monter au yeux, le jeune prince tentait de chasser ces souvenirs...mais ils revenaient toujours le hanter...s'immiçiant en lui, prenant possession de son être telle une vipère glissant dans le trou de sa proie pour mieux la dévorer à son aise.

Forcé de changer malgré lui, Énéon se résigna donc à ses nouvelles attributions sans le moindre enthousiasme...pire encore. Il commença à se détester, maudissant sa venue au monde au sein de cette race aussi vil que peu scrupuleuse…l’être humain. Mais par dessus tout, il se fit une promesse...jamais, non jamais il ne sombrerait dans la corruption, la cruauté ou la mesquinerie...il resterait un homme droit, franc, et honnête, et il devait survivre...survivre à tout prix dans ce monde de perversion ne serait-ce que pour avoir le privilège de revoir un jour cette Déesse...la femme qui depuis six mois éclaircissait ses rêves, chassant les souvenirs de l'enfer qu'il vivait quotidiennement au grès de penser plus pure, plus saine...peu à peu les cauchemars se transformèrent en d'agréables rêves que le garçon passait en compagnie de la belle qui lui avait ravi son coeur...

Lorsque quatre années entières s'était écoulé, le jeune guerrier qu'était devenu Énéon était respecté et par dessus tout, aimé de tous. Son corps musclé par les entraînement intensifs s'était métamorphosé...de fine courbes robustes, taillées en une silhouette d'Apollon convenaient désormais fort bien à son nouveau statut. Si le beau jeune homme qu'il était devenu avait changé physiquement, à l'intérieur il restait le même...certes moins naïf et plus enclins à la violence, Énéon était, malgré tout, doté de cette incroyable générosité accouplé à la gentillesse même d'un ange. Jamais il n'avait prit part aux rixes pour prendre du plaisir à se délecter de la souffrance de l'autre. Et pourtant...la lame couleur obsidienne d'Énéon n'en étaient pas moins redouté par ses adversaires...

...ceux qui avaient appris à le craindre...et a percer à jour le secret de son caractère.

Mieux valait y réfléchir à deux fois avant de s'en prendre au jeune noble...

Spoiler:

Et puis les choses furent à nouveaux chamboulés lorsque Maraxia Nar’Pheliar III eut vent des exploits du nouveau champion de Gadar Narzùl...son propre fils...

Énéon fut rappellé au Manoir où il fut confronté à toute sa famille réunis au grand complet. Il y vit son père, le visage glacial doté d'un sourire de convoitise à faire froid dans le dos...le jeune homme soutint le regard métalique du seigneur noir, lui renvoyant la même froidure...lui faisant comprendre de par la même occasion qu'il n'obtiendrait plus rien de lui de manière indirecte, et pire encore...qu'il avait perdu à tout jamais l'amour de son fils. Il y vit sa soeur, assise aux côté de Maraxia, elle avait vieillit...mais son expression jadis austère restait sidérée par ce que l'on venait de lui raconter sur son jeune frère. Ses yeux semblables aux profondeurs d'un puits sans fond croisèrent le regard d'acier d'un jeune homme de trois ans son aîné à la haute stature. Plus grand que lui, celui-ci était vêtue d'une armure noire rutilante et se tenait à la droite de son père...lui indiquant de par la même occasion que, durant les années qu'avait passé Énéon à s'entraîner, Maraxia s'était trouvé un substitue de fils...

Étrangement, le jeune homme n'en fut pas blessé...

Et puis son coeur fit un bon lorsque ces yeux aussi étonné qu'émerveillés se posèrent sur la pureté...la beauté du visage de sa dulcinée. La belle qui durant presque quatre ans de son existence avait hanté sa vie...accompagné ses rêves les plus fou. Elle était là, majestueuse, assise à côté du beau garçon aux yeux de glace et à la chevelure certes plus courte mais aussi sombre que la sienne qu'il avait détaillé quelque instant auparavant. La belle ne semblait pas lui accorder le moindre regard...la moindre attention. Cela ébranla un peu Énéon, mais il n'y fit rien paraître, à ses yeux la seule vue de son ange, de son aimé appaisait tous les mots...pas une seconde il ne la quitta du regard...accordant une attention très distraîte à son père qui vantait les louanges de son fils et le félicita avec honneur, lui accordant une place de choix dans l'élite de son armé.

Énéon n'en avait que faire, seule l'inconnue au regard d'ambre et à la sensualité féline comptait. De toute évidence le léger strabisme du prince à l'égard de la belle ne passa pas inaperçu. Les courtisans se mirent à jaser silencieusement tandis que d'autres lâchaient parfois quelques sourires amusé, moqueur ou dédaigneux.

Maraxia s'en rendit compte...et le soir-même le souverain invita son fils dans ses appartements privé. Cette fois la conversation ne tournerait plus autour de sa renommé...mais aborderait un tout autre sujet. Glissant une main patrenelle dans la chevelure d'ébène d'Énéon, le souverain adopta une attitude étrangement et douteusement sympatique à l'égard du fruits de ses chaires. Sur ses gardes "Éné" restait tendu mais se laissa faire docilement...jusqu'à ce que le nom de son amour lui fut révellé...Anthinéa...émerveillé par la beauté de d'un tel nom, Énéon se laissa couler dans ses propres pensé, dans sa romance secrète...son nom...il connaissait enfin son nom...et quel nom ! Glissant sur chaque lèvres qui le prononcait avec un infinit douceur emplie de tendresse, rappellant au jeune prince le doux parfum de miel et d'orchidé qu'il se plaisait à humer...à respirer dans les rare jare d'échantillions que ramenaient nobles et pélerins des contrées inconnues, surplombants les plaines marécageuses de Faélia. Le bonheur fut à son comble lorsque Maraxia évoqua le mot mariage...à cet instant là, le jeune homme balança toute pudeur au ortilles pour prendre son père dans ses bras...le serrant très fort...lui témoignant toute l'affection qu'il croyait étreinte à son égard. Car enfin, Maraxia Nar'Pheliar ne paraissait pas si mauvais que cela...oui, son père avait une âme et il venait de le lui prouver...

Mais ce qu'Énéon ne vit jamais, c'était le regard glacé accompagné du petit sourire calculateur de son père lorsque celui-ci lui rendit son étreinte...

Spoiler:

Un hurlement déchirant se répercuta à travers les couloirs enflamés de Gadar Narzùl…en proies aux armée déchaînées d’Ar Tamorion qui envahissaient la forteresse tel une nuée de corbeaux assoiffés par la joie primitive…le désire bestiale de voir le sang couler…

Au milieu du chaos, au centre des hall du manoir de Marawia se profilaient deux silhouette fantômatiques…l’une représentait une femme d’âge mûre au traits tirés et vêtues des plus beau apparats de la cité…l’autre portait un capuchon, seul son menton polit et taillé en lame de couteau émergeait du tissu de couleur sombre.
Les larmes perlaient sur son doux visages…ils arrivèrent devant l’une des alcoves secrètes menant au écuries…

Tremblant le jeune homme tira sa capuche, dévoilant un visage doux et fin…sa chevelure d’ébène, des milliers de mèches mi-longues réparties en bataille sur son front, glissaient le long de sa nuque et de ses joues nacrées… Ses magnifiques iris cendrés étaient en larme.

Énéon : « Sœur…sœur…je veux rester. Laissez-moi rester avec vous. »

Il n’eut, pour toute réponse qu’un index effilé plaqué contre ses lèvres rosées, et une douce main ridé qui lui carressa le visage pour remonter le long de son front. Tremblant, « Éné » se laissa faire avant de porter ses prunelle obcures sur le visage vieilli de sa sœur aîné.

Asthéa : « Tu ne le peux pas…tu dois vivre, il faut vivre. Fais-le…fais-le pour moi. »

Interdit, Énéon recula de quelque pas…jusqu’à ce que son dos finisse heurte la surface dure et légèrement tiède du flanc de Nocturne, l’étalon à robe noire qui allait le mener hors des terres maudites.
Asthéa continuait de lui caresser la joue.

Anthéa : « Ne vois-tu pas ce que j’ai fait pour te permettre de vivre… ? »

Énéon : « … »

Des hurlements et des tintements d’armes se répercutèrent dans les couloirs pour agresser leurs oreilles.

Asthéa : « C’est moi qui est glissé le poison dans le verre de notre père…je l’ai fait pour prendre le contrôle de cette forteresse…j’ésperais que les Chevaliers de Diantra rallieraient notre cause lorsque je défierais Ar Tamorion, le rival de notre père…je voulais restaurer l’éclat de notre cité et la rallier à la communauté de la Lumière… »

Dans les couloirs le silence était retombé…il n’y avait plus que le répercutement des pas qui se dirigeaient vers l’anti-chambre…et le crépitement des flammes.

Asthéa : « Notre temps est finit…Gadar Narzùl est désormais un passé qui ne peut être sauver…mais toi… »

La jeune femme lui prit la tête entre ses mains pour la presser contre sa poitrine.

Asthéa : « …toi tu peux changer le futur…je refuse de te voir mourir avec moi dans cette fournaise. »

Sans ménagement, elle l’obligea à se hisser sur le dos de Nocturne, l’éffleurant volontairement de l’aiguillon empoisonné incrusté dans l’une de ses bague…ce dernier était enduis d’un puissant barbiturique. Paniqué, Énéon se senti partir…Il tenta en vain de garder la tête haute tandis que sa monture s’éloignait déjà dans les profondeurs du passage…mais il était inexorablement attiré dans les bras de Morphée…

Énéon : « A…Asthéa… »

La dernière chose qu’il vit fut le visage ruisselant de larme de sa sœur aînée…la dernière chose qu’il entendit fut le craquement des portes massives destinées à protèger le hall lorsque les soldats d’Ar Tamorion pénètrèrent dans le manoir…la dernière chose qu’il ressentit…fut la fin de Gadar Narzùl…

Énéon plissa les paupières…et sombra dans le néant…

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La caresse du vent lui effleura la joue droite et vint faire danser ses mèches sombre…Son visage était couché, face gauche contre un mélange de terre et de bruyère. Énéon rouvrit péniblement les yeux…son corps lui faisait mal. Il ressentait la douleur lui vriller le crâne et tirer sur ses muscles à la limite de la rupture. Lentement, notre jeune prince de toute beauté se releva…il était seul…complètement seul au milieu d’une plaine verdoyante…son unique compagnie ne se limitait qu’à la présence de cet étalon noir qui vaquait à une dizaine de mètres de lui…étrangement ce dernier ne lui avait pas faussé compagnie.

Son voyage l’avait emmené à L’ouest, à la limite des plaines d’Atral.

Les yeux mi-clos, le jeune homme jeta un regard circulaire autour de lui…rien…il n’y avait rien à part les étendues sauvages et verdoyantes d’un royaume inconnu…c’était comme si les reliefs noir des plaine obscures s’étaient évaporés. Il ne comprenait pas…où était-il… ? Que lui était-il arrivé… ?

Quelque chose lui brûla l’interieure du crâne…machoire serré, Énéon tomba à genoux et se prit la tête entre les mains. Des dizaines…des centaines…des millier d’images lui revinrent en mémoire. Il se souvint de tout…la casèrne, l’attaque d’Ar Tamorion…sa sœur Asthéa, sa tendre Anthinéa…sa terre natal telle qu’elle était lorsqu’il l’avait quitté. Jamais plus il ne les reverrait. Tout perdu…il avait tout perdu...jusqu’à sa propre identité…
…il était le seul à avoir survécu…

Les larmes roulèrent une ultime fois sur le beau visage d’Énéon Nar'Pheliar.

Liberant son visage de ses mains blanches, le jeune adulte bascula la tête en arrière.

Énéon : « Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! »

Spoiler:

Sous la douce chaleur d’Ydril, la ville portuaire, « il » se déplaçait comme si les ombres l’enveloppaient toujours…même en ces lieux qui en comportaient pourtant si peu…et comme si la poussière omniprésente ne pouvait l’atteindre. Le marché des docks était bondé…

"Il" ne semblait pas y faire attention, son visage calme et glacé n’évoquait aucune expression…cela faisait presque deux ans qu’il avait rejoint le corps militaire de Diantra après avoir abandonné sa vie d’ermite à la frontière entre les plaines d’Atral et la forêt d’Aduram par delà les sombre marécages de Faélia…les terres mortes, bourbier insondable où la végétation y est opressabte…fantômes de son passé…vestiges d’une autre vie qu’il tentait d’oublier…une vie qui avait appartenue au prince de Nar'Pheliar…

Lui, il était Énéon…l’un des trois caporales de la Garde d’honneur…il était un de ceux qui agissaient pour la paix et savaient rester à la place qui était la leur…par absence d’objectif…ou pour un but caché, mystérieux…un but qu’il gardait pour lui… ? Nul ne le savait…et d’ailleurs comment faire pour savoir, aspirer à connaître les intention d’un homme qui pouvait vous jauger, explorer votre personnalité sans rien livrer de lui-même… ?

Si sombre...si jeune...cet avatar des intrigues semblait tellement…seul…fuyant les fantôme et leurs rudes détailles…en éventail de tout ce que la vie lui a apporté de plus triste.

Qui était-il… ?

Il était Énéon Nar’Pheliar…


Comment trouves-tu le forum ? : : Sympatique, j'ai bien aimé le Background. Le concepte (race, lieux, noms, etc...) est très fidel au monde de la Fantasy si l'on prend d'autre Rôle Play en comparaison.
Comment as-tu connu le forum ? : Grâce au Top Site "Obsession 27"

Bonsoir et Bienvenue !
Tout d'abord , très belle fiche j'aime beaucoup :)
Malheureusement , le poste de Caporal de la garde d'honneur est déjà prit.

Un autre poste t'intéresserait-il dans l'armée humaine ?

Oh désolée je ne me rappellais plus qu'il nous en fallait trois è_é
C'est tout bon alors !
Il est tard , je fatigue , T_T

Non , non c'est tout bon ! Désolée , je suis fatiguée XD

Donc tu es validé !

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.


Voilàààà et bon jeu :)

bienvenue t'as fiche est très bien !