Urlryn Illistyn [Voyageur/Cuisinier]

Nom/Prénom :
Illistyn Urlryn
Âge :
60 ans / 20 en apparence
Sexe :
Masculin
Race :
Demi-Drow
Particularité :
Physiquement, rien de bien particulier, hormis deux petites boucles d’oreille en or sur son oreille gauche, et une peau sombre, presque bleue nuit.
Mentalement, c’est tout autre chose. Urlryn est plus qu’original : il est unique en son genre ! Altruiste, généreux, extraverti et joyeux, il fait sans doute le pire déshonneur qu’une famille Drow ait pu connaître … et s’en moque royalement !
Il possède également une petite manie, celle de froncer son nez fin et pointu.

Alignement :
Neutre bon
Métier :
Cuisinier, considéré pour l’instant comme un voyageur, en l’attente de trouver un travail
Classe d'arme :
Corps à corps / A distance

Équipement :
Toute une panoplie d’ustensiles de cuisines dans un sac en cuir, qu’il promène avec lui sur les chemins. Sans oublier ses fidèles couteaux … qui peuvent tout aussi bien couper la viande animale que permettre de se défendre en cas de besoin.
N’étant pas fou, et pour ne pas abîmer ses beaux couteaux, il possède également deux sympathiques dagues, joliment ornées, et mesurant une quarantaine de centimètres. Idéales pour attaquer avec ses deux mains, puisqu’il est ambidextre.
Et afin de chasser, mais aussi parce que cela peut toujours être utile lorsque l’on voyage, Urlryn possède un arc, ainsi qu’un carquois remplis d’une quarantaine de flèches, les plus classiques que l’on puisse trouver.

Description physique :
Le moins que l’on puisse dire, c’est que notre Sang-mêlé ressemble tellement à un Drow qu’on le prendrait pour tel. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui ne réussissent à faire la différence, et le prenne pour un Sombre a part entière. Il y a pourtant une chose qui le différencie de ces derniers. Contrairement à tous, il ne possède pas une forte musculature admirablement sculptée. Il est peu musclé – pour ne pas dire qu’il ne l’est pas – et mince. Une carrure presque frêle et fragile … mais attention à ses longs doigts fins qui manient très bien les couteaux. Comme ses congénères Drow, il est grand, atteignant sans aucune difficulté un sympathique mètre 85, de quoi dépasser beaucoup de monde. Ajoutons à cela une peau sombre, pourtant peu commune pour un Demi, se rapprochant du bleu nuit, pour obtenir un physique de Sombre.

Le visage d’Urlryn est triangulaire, se terminant par un menton légèrement en pointe. Ses traits sont précis et fins, presque aussi beaux que ceux des Sombres. Mais seulement presque. Le teint bleuté de sa peau s’accorde à merveille avec une chevelure blanche ayant virée à l’argentée. Des cheveux plutôt longs, qu’il laisse souvent courir le long de son dos. Sur le devant, ils sont coupés plus courts, et alors que certaines mèches sont rangés derrière son oreille gauche, d’autres sont laissées libres sur le côté gauche, mais aussi sur le droit, une large mèche masquant, sinon la totalité, la moitié de son œil. Des yeux qui sont, d’ailleurs, d’une belle couleur ambrée, ayant à tendance à virer, tout comme les Drows, au rouge lorsqu’il se met en colère. Mais rares sont ceux qui peuvent en témoigner, car le jeune elfe ne laisse presque jamais éclater son courroux … ce qui n’est pas un mal. Son regard est bien souvent – ou plutôt toujours ! – d’une gaieté sans pareille. Ils respirent la joie de vivre, la sympathie et la malice. N’importe qui le verrait risquerait de ne pas comprendre un tel comportement de la part de quelqu’un ressemblant tant à un Sombre. Peu nombreux sont ceux qui ont put été témoins de la tristesse d’Urlryn, qui ne survient que lorsqu’il repense à son passé et à sa vie parmi ses cousin à la peau noire. La mélancolie se lit alors sur son visage, et ses yeux perdent tout éclat, comme si la lueur qui les habitait d’ordinaire s’éteignait. Et bien évidemment, le sourire omniprésent sur ses lèvres charnues et bien dessinées, s’estompe, pour ne plus être qu’une ombre, et finalement, disparaître. A n’en pas douter, l’elfe est très expressif.

Terminons enfin par sa manière de s’habiller. Des simples chemises ou hauts sombres, ainsi que des pantalons très classiques, il ne se distingue pas par une manière richement élégante pour se vêtir. Il faut dire qu’il n’en possède pas non plus les moyens. Bien qu’extraverti, il reste plutôt simple dans ses choix de vêtements, et particulièrement parce que les habits riches sont trop inutiles à son goûts, et également trop onéreux. Il porte presque toujours – du moins principalement lorsqu’il voyage – un long manteau d’un bleu sombre, presque noir, et décoré de jaune sur les côtés du col, et pour les fermetures. C’est un habit assez épais pour le protéger du vent et du froid.

Description mentale :
A-t-on jamais vu quelqu’un possédant du sang Drow dans les veines, aussi joyeux et plein de vie ? Sans doute pas, ou alors, ces rarissimes spécimens se comptent sur les doigts d’une seule main. D’une jovialité extrême, un sourire permanent, une gentillesse et une bienveillance uniques pour un Demi-Drow, une sympathie à toute épreuve, les superlatifs sont de rigueur pour qualifier Urlryn, sans aucun doute un des elfes les plus joyeux que Miradelphia ait pu porté en son sein. Extraverti, il a à peine eut le temps d’apercevoir quelqu’un qu’il se dirige déjà vers la dite personne pour aller entamer une conversation, faire une nouvelle rencontre et éventuellement lier une nouvelle amitié – tout dépendra de la personne bien sûr. Généreux, il n’hésitera pas à partager, ou même à donner, ce qu’il possède, si tant est que cela puisse servir à un autre, et que la personne en aura plus l’utilité que le Demi-Drow. L’un de ces deux arguments lui suffit pour offrir ce qu’il détient. Il n’y a peut être qu’une seule chose qu’il ne donnera pas : ses ustensiles de cuisine qu’il chérit par-dessus tout, ce sans quoi il ne serait rien. Attentif aux autres, il leur porte souvent une plus grande importance qu’à sa vie même. Il sera d’autant plus attentionné avec les femmes, particulièrement les jeunes de son âge et même les petits bouts, se montrant galant, et bien plus courtois qu’à l’accoutumé. Plus charmant et charmeur aussi.

Mais bien sûr, sa gentillesse connaît des limites … aussitôt atteintes et dépassées lorsqu’il se trouve nez à nez devant un Drow. S’il existe des êtres que ce concentré de gentillesse et d’énergie puisse haïr, ce sont bien ces derniers. Des êtres méprisables et dont l’intolérance le fait frémir de rage. Ce sont sans doute les seules créatures capables de lui inspirer le dégoût le plus profond, et la haine la plus virulente. Nul ne saurait, d’ailleurs, qu’elle pourrait être sa réaction s’il en croisait un, ou une, lors du voyage qu’il entreprend jusqu’à Diantra. Fera-t-il preuve d’une indifférence sans pareille, manquera-t-il de se battre, ou pire encore, la rage au cœur, essaiera-t-il de tuer le Drow ? Lui-même n’en sait rien. Mais une chose est sûre : il espère qu’un jour, sinon qu’ils soient tous détruits, que les Sombres cessent leur règne sur les plus faibles, cessent d’exploiter ceux qui ne peuvent se défendre, cessent de tuer ou de porter en esclavage ceux dits « impurs » par leur « lois » de sang stupides et incohérentes. Mais ne dit-on pas que la bêtise ne se corrige pas ?

Hormis ses qualités, et la haine qu’il voue à ses cousins à la peau noire, il a hérité, bien malgré lui, de certains des défauts de ces derniers. Plutôt confiant, il avance, sûr de lui, certain qu’il ne connaîtra pas d’échecs. Une qualité engendrant une grande détermination, mais qui peut se transformer en un point faible, lorsqu’il est fasse à une impasse. Désireux de réussir, il pourra s’avérer quelque peu sournois lorsqu’il s’agira de devenir cuisinier personnel du Roi, son plus grand rêve. Tous les moyens, ou presque, étant bons pour réussir, pouvant, non pas être dangereux, mais faire de mauvais choix quant à sa manière de se faire remarquer. Au contraire des Drow, il a développé une certaine possessivité, et une tendance à s’attacher relativement vite, selon les personnes rencontrées, l’art, les belles choses, et celles attachantes ne le rendant pas indifférent, bien au contraire.

Histoire :
Bien peu nombreux furent sans doute les Sang-mêlés qui échappèrent au mépris des Drows. Urlryn, lui, y eut droit comme tous les autres. Né dans une famille, ni hautement placée, ni basse dans la société, et qui désirait, comme toute ligné, s’élever. Tous les moyens étaient bons, de la tromperie à l’assassinat en passant par la traîtrise et la disparition des gêneurs. Mais une disgrâce suprême plongea la famille dans le déshonneur le plus total. Ce fut lorsque Dhaunae, épouse de Galadar, eut une aventure avec un homme. Nul ne sut si cette union charnelle fut le fruit d’un amour partagé, d’une aventure en quête de nouvelles sensations, ou même n’importe quoi d’autre. Une chose fut certaine, de cet acte naquirent deux enfants. L’un, Urlryn, resta auprès de sa mère, et l’autre jumelle, fut confiée à son père. L’elfe espérait sans doute pouvoir faire passer son fils pour un véritable Drow, puisqu’il ressemblait en tout point à un Sombre.

La supercherie marcha pendant quelques années. A vrai, le secret sur l’origine de l’unique – du moins on ne savait qu’il possédait une jumelle vivant très loin, dans le monde des Hommes – rejeton de la famille, ne fut découvert que vers les 10 ans de ce dernier. Peut être cela était du à une parole mal placée, au caractère du jeune elfe, qui se révélait déjà souriant et malicieux, à la découverte du père d’Urlryn, ou peut être tous ses éléments en même temps. Nul ne le sut réellement. Mais la honte abattit son aile noire et dévastatrice sur la famille, qui ne put rien faire pour regagner une estime durement gagnée. Les Illistyn devinrent alors considérés comme des traîtres à leur race, et leur fils, la plus trompeuse des impuretés, car personne n’avait put soupçonner une once de sang Humain chez ce Demi. Personne ne revit jamais la mère de l’impur. Qu’advint-il de Dhaunae ? On raconta plusieurs choses à son sujet. Certains dirent que, fou de rage, son mari la tua, d’autres, qu’il la força à l’exil pour la châtier, quelques rumeurs prétextèrent que ce fut elle-même qui se condamna en se donnant la mort, ou en quittant les terres des Drows pour ne plus jamais y revenir, et vivre une vie d’exclue. D’autres allèrent même jusqu’à conter qu’elle était retournée auprès de son amant, pour vivre une vie d’humaine.

Une seule chose fut certaine : le malheur d’Urlryn commença dès que les secrets de ses origines furent connus. Lui-même ignorait tout ce qu’il était, et ne s’en trouva que plus fier par la suite, une fois qu’il eut enduré les supplices réservés aux « impuretés telles que lui ». L’exploitation commença. Son père, ne le reconnaissant plus comme son fils légitime, acheva d’en faire la risée de tous, en le condamnant aux tâches les plus ingrates « dont il n’était même pas digne » et qui étaient « un honneur au vu de sa bâtardise ». Lui furent confiés, les tâches ménagères telles que le lavage du linge, l’entretien de la maison et bien sûr la cuisine – qui fut une révélation pour lui – mais aussi d’autres tâches, bien moins glorieuses, telles que, tout simplement, servir les autres, comme un esclave, et obéir aux moindres ordres, et aux moindres désirs, de n’importe quel Drow. La perversité fut poussée à son paroxysme lorsque son père exigea même de lui qu’il vende son corps afin de ramener de l’argent. Bien que refusant de s’exécuter, il n’échappa à cette honte supplémentaire que pendant quelques temps, jusqu’à ce qu’il soit finalement obligé de satisfaire les plaisirs d’un elfe noir – et devant son propre père ! – un Sombre dont les intentions étaient plus que mauvaises et perverses à son égard. Le jeune Urlryn en fut traumatisé. Jamais de sa courte vie on ne l’avait autant maltraité, considéré comme un animal, un moins-que-rien, jamais on n’avait autant porté atteinte à son honneur et à sa condition d’homme. Jamais on n’avait été aussi loin. Il jura vengeance, et eut, depuis cet évènement, des rapports chaotiques avec les autres Drows masculins.

Ce fut, bien heureusement, la seule expérience charnelle qu’il eut à subir puisque, c’étant montré impitoyable la fois suivante, il avait sauvagement mordu – et là où cela pouvait faire autant de bien que de mal, selon la méthode employée pour satisfaire ou faire souffrir – un elfe noir qui avait eut le culot de vouloir s’approprier le Demi durant un moment. Son père décida alors qu’il ne lui servirait plus que les tâches ménagères et en tant que serviteur. La passion qu’Urlryn mettait dans la cuisine n’en était que décuplée avec le temps. Il se perfectionnait de jour en jour, et préparer à manger était un véritable bonheur, bien que son père n’admit jamais que le bâtard était un excellent cuisinier, et que la nourriture qu’il préparait était excellente. Point de compliment, que du mépris, encore et toujours, Galadar ne cessait de répéter que ce qu’il mangeait était pire que tout … mais finissait toujours son assiette, sans avouer qu’il aimait. Pourtant, il ne lui vint pas en tête que le Demi aimait la cuisine, et que cela était une des seules choses qui lui permettait d’être encore ici, de ne pas s’être enfui ... juste pour le plaisir de pouvoir cuisiner.

Les années passèrent, longues et interminables, jusqu’à ce que, approchant de sa majorité, la tête remplie de rêves et d’espoirs, il décida de mettre fin à la servitude qu’il subissait depuis si longtemps. Cachant nourriture, couteaux et autres ustensiles de cuisines dans sa sacoche, dérobant dagues, flèches, arc et argent à son père, s’habillant de son long manteau sombre, Urlryn prit les chemins, disant adieu à l’esclavage et à l’exploitation, adieu à la honte et au mépris, adieu à son père indigne, et bonjour à l’espérance et aux rêves, bonjour à la reconnaissance et à nouvelle carrière. S’il ne pouvait cuisiner chez les Sombre, et bien il cuisinerait chez les Hommes, puisqu’il en faisait à moitié partit. Et le jeune elfe disparut dans la nuit ténébreuse, s’évaporant dans la brume épaisse et inquiétante …

~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? :
Je ne dirai que deux mots … J’adore !
Comment as-tu connu le forum ? :
Deuxième compte, avec autorisation d’un administrateur.