[PV Jo'/Yho] L'arrivée en fanfare de Vayth et Johann!

Le soleil se couchait lorsque Vayth et celle qu'il considérait manifestement comme son taxi arrivèrent dans la cité de Diantra. Dans les plaines, le jeune Demi-Elfe avait accepté avec reconnaissance l'offre de la jeune cavalière; puis, sur le chemin, il n'avait cessé d'alterner plaintes concernant ses maux de fesses sur "ce foutu gros bout de barback qui court", chansons paillardes accompagnées à la guitare, qui auraient été relativement agréables à l'oreille si Vayth ne les avait pas hurlées comme un sanglier enragé, et séances de mâchage de crin de la queue du pauvre cheval, qui heureusement ne sentait strictement rien. Si bien que Johann avait rapidement renoncé à lui faire entendre raison, et s'était contentée de l'amener à bon port en réprimant ses pulsions meurtrières à son égard.
Justement, Vayth était en train de brailler une chanson concernant une jeune fermière nue aux champs, tout en jouant à nouveau avec la queue du cheval, lorsqu'ils entrèrent à Diantra. Le jeune homme arrêta net toutes ses activités.

- Waouh! C'est grand, ici! Je savais que j'étais passé que par des petits bleds, mais là...

Soulagée par cette coupure momentanée du son, Johann décida de profiter du moment pour l'amener jusqu'à la place du marché, lieu depuis lequel le Demi-Elfe pourrait trouver sans trop de mal un établissement où passer la nuit, sans risquer de se perdre trop souvent. Après quelques minutes au petit trot, pendant lesquelles Vayth ne pipa mot, trop occupé à admirer les multiples curiosités qu'il pouvait apercevoir, telles qu'une fontaine, une grande maison ou encore un vieux monsieur barbu qui tenta de lui jeter une pierre en voyant sa tenue vestimentaire, les deux jeunes gens débouchèrent sur une large place pavée, encore très animée en cette heure; c'était jour de marché, et divers étalages de fruits, légumes, viandes ou babioles diverses étaient encore occupés à accueillir des agglutinements de badauds vaguement intéressés par la marchandise, tandis que les plus fatigués des vendeurs étaient occupés à remballer, désireux de rentrer au plus vite chez eux.
Premier drame: Vayth posa d'un coup toutes les questions qui lui venaient à l'esprit.

- Hé, Jo', c'est quoi ce truc? Pourquoi y a autant de gens? Et ça, là-bas, à quoi ça sert, hein? Wahaha, c'est génial ici! Tiens, regarde le monsieur bizarre! Les gens ont une drôle de tronche ici, c'est normal?

Puis il gratta quelques notes sur son instrument avant de se remettre à brailler ce qu'il voulait être un air d'auto-bienvenue dans la ville, de sa composition, et qui d'ailleurs lui avait valu de se faire jeter de plusieurs villages dès son arrivée; au grand dam de son accompagnatrice qui, voyant tous les regards se tourner vers eux, réalisa soudain qu'il lui mettait la honte devant les habitants de Diantra sans le vouloir. Heureusement pour elle, suite à un soudain mal de gorge probablement donné par la mastication intensive de crin de cheval, il décida de s'arrêter, puis sauta de lui-même du dos de la monture quadrupède, en se massant l'arrière-train.

- Bon, je suppose que t'as pas que ça à faire, de rester avec moi! Donc, je vais te laisser pour aujourd'hui - Johann s'était sentie vaguement soulagée à l'annonce de son départ, mais déchanta vite après cette petite précision - et tâcher de me trouver un hôtel. Merci pour la promenade à steak-mobile, hein, tu m'as été d'un grand secours!

Il se retourna fièrement, sans regarder où il allait. Second drame: il percuta de plein fouet celui qu'il avait désigné plus tôt comme "le monsieur bizarre", qui passait justement par ici, et chacun se retrouva les quatre fers en l'air, sous le regard amusé de la foule et consterné de Johann. Intérieurement, elle savait bien que Vayth aurait une fois de plus besoin d'elle pour se sortir de la mouise...

Diantra était en vue, enfin et Yho était ravis. Il s’était
passé de nombreuses choses depuis sa sortie des marais, il en regrettait
certaines comme l’homme qu’il avait faillit tuer accidentellement lorsqu’il
avait fait une démonstration de Taho dans un petit village près de la frontière
méridionale. Ce n’était pas sa faute car l’homme avait bêtement baissé son arme
devant une ruse du satanais qui avait feint l’épuisement. Il n’avait pourtant pas trainé dans les
parages et avait pris ses jambes à son coup.



Il avait ensuite croisé le chemin
d’une caravane qui allait vers Diantra, apprenant par la même qu’une guerre
était sur le point de se produire.



Yho, qui avait soif de découverte s’était
dit qu’une guerre serait un bon moyen d’acquérir de la connaissance car il s’y
passe toujours un tas de choses bien que certaines soient fort déplaisantes.




Il avait donc voyagé avec cette caravane, payant les
marchants en exécutant quelques tours le soir pour les divertir. Il s’était
aussi révélé très utile lorsqu’il avait tenu tout en se battant un exposé sur le
bien et le mal à une bande de brigands, qui déstabilisés avaient été mit en
fuite par les gardes de la caravane. C’est donc avec regret que les marchant
quittèrent Yho dès qu’ils furent arrivés sur la grande place du marché. Il y
régnait une effervescence à nul autre pareil mais Yho disposait d’un atout de
taille : Grand et mince le Sétanais arriva à se fondre dans la foule avec
aisance.




Il n’avait jamais connu pareil cité et s’émerveillait de
tout depuis qu’il avait passé les remparts de la ville. Du simple groupe de
gamins qui jouaient ensembles jusqu’au noble en litière en passant par tout les
personnages hétéroclites au possible qu’il croisait.



Celui la là-bas, songea
Yho est des plus intéressant songeât il. En effet tous, bien que différemment
vêtus semblaient avoir quelque chose en commun, un certain sérieux dans leur
façon de ce vêtir et d’être. Mais le petit homme monté en croupe derrière une
humaine lui, paraissait décalé, même de ce caléidoscope de bruits et de
couleurs.




Peut-être était-ce parce qu’il chantait haut et fort une
chanson qui devait surement être de sa composition car même le barde le plus
médiocre n’aurait jamais osé la faire entendre ne serai-ce qu’à un sourd, ou
peut-être étai-ce sa façon de ce vêtir de vêtements qui semblaient tous avoir
une histoire et une origine TREEEEEEEEES différentes en particulier le tas
d’herbe qu’il arborait fièrement au dessus de son crâne. Yho se dit que le
cerveau qui osait porter ça devait être particulier et devait également avoir
une très bonne raison et il était curieux de savoir laquelle.



C’est ainsi qu’il
suivit tout naturellement et sans difficultés le couple à dos de cheval qui
avait bien du mal à avancer contre la marée de la foule qui se rendait au
marché.


Le jeune homme à la touffe d’herbe (c’est d’ailleurs de la
que vient l’expression « wouah t’a une sacré touffe, va chez le barbier)
arrêta quelque instant de chanter ce dont Yho lui fût très reconnaissant ainsi
à première vue que sa compagne qui l’invita pourtant à descendre de cheval, Yho
ne saurait jamais ce qui était arrivé à la femme nue dans un champ mais il
pouvait aisément deviner ce qu’elle avait fait de son épis de maïs. Il soupira,
la notion du sexe chez les adolescents l’avait toujours troublé, après tout ce
n’était qu’un moyen de procréation et il ne comprenait pas pourquoi tout le
monde en faisait toute une histoire.




Perdu dans ses pensés il ne vit pas que le jeune garçon
était descendu précipitamment de cheval c’est ainsi que l’instant d’après ils
se retrouvèrent tout deux cul par dessus tête, sans plus pouvoir distinguer le
haut du bas. Yho s’empêtra dans sa robe et dévoila aux yeux de tous ses parties
intimes à en juger par les cris indignés des badauds patentés.



Il se remit debout tant bien que mal et observa avec intérêt
le jeune homme qui en faisait autant, bien que la surpopulation de ses
vêtements rende la démarche difficile.


Yho lui tendit la main et lui décocha un de ses eternels
sourires l’autre parvint enfin à se relever.




- s’aurait pu être pire, dit-il, vous auriez pu tomber sur
un os. Mais j’en oubli les formalités, je crois que vous les humains faites
ainsi pour vous saluer n’est-ce pas ?




Il tendit la main à l’autre qui le regardait, désabusé comme
si lors de sa chute le neurone estampillé compréhension avait été déconnecté,
si neurones il y avait, mais de cela Yho en était sûr




- Je m’appelle Yho, ça vous dirais d’aller boire un
verre ? Avec toute la poussière que vous avez du avaler en chantant je
suis sur que vous avez besoin d’un verre d’eau.




Yho avait dit ça autant pour le jeune homme que pour ses
oreilles. Un peu d’eau améliorerait surement les qualités vocales de ce
dernier. De toute façon ça ne pourrait pas être pire. Au pire il s’arrangerait
pour lui bruler les cordes vocales grand coup d’alcool fort, pour le bien
public.

[HRP: J'ai oublié de faire une manip, c'est pour ça que c'est comme ça. Je réctifirais].

*A peine avait-il posé ses fesses sur la croupe d'Iris que Vayth s'était mis à chanter sanc ompter à intervalles réguliers les jurons du jeune demi-elfe qui se plaignait d'avoir mal aux fesses...
Il y a des jours comme ça ou l'on aimerait être sourd comme un pot...
Sans compter Iris qui semblait plus qu'agacée d'avoir cette chose à se trimballer, reniflant d'impatience à intervalle régulier et fouettant l'air de sa queue lorsque Vayth ne la machouillait pas...

L'arrivée en ville semblat calmer cette énarghumaine l'histoire de quelques minutes. Le temps qu'il s'émerveille de la taille de la cité qui n'avait rien à voir avec les hameaux de la campagne. Ils passèrent la porte sans difficulté, les gardes reconnaissant Johann qui était passée quelques heures plus tôt, néanmoins ceux-ci cachèrent mal leur amusement face au passager, mais gardèrent leurs remarques pour eux face au regard assassin de Jo qui signifiait clairement "pas de commentaires". Mais au moins il gardait le silence... Silence qui malgré le bruit du marché faisait un bien fou ! Elle dut même dévier une pierre qu'un viel homme leur avait jeté, en accompagnant le geste par un nouveau regard assassin vers l'homme. En temps de guerre, jeter des pierres à un membre de l'armée pouvait être sanctionné.
Jusqu'au débarquement d'une horde de questions auxquelles elle ne préféra même pas répondre... Plus occupée à faire en sorte qu'Iris avance doucement et ne piétine pas les gens. Et face à l'absence de réponses il se remit à brailler... Attirant encore plus l'attention des gens sur eux et allant même jusqu'à faire pleurer un bébé dans les bras de sa mère... Jo' quant à elle semblait des plus déconcertée, soupirant à intervalle régulier, se retenant de l'étrangler de telle sortes qu'il se taise une bonne fois pour toutes. Jusqu'à ce qu'il le fasse de lui même... Il fallait qu'elle se contrôle hein... Elle avait fait preuve d'énormément de patience... Mais lui donner un bon coup sur la tête n'aurait pas été une bonne image de l'armée, et pour celà ca aurait été un blâme...
Peu après il descendait enfin de la croupe d'Iris, la laissant ainsi "pour aujourd'hui" du moins s'il ne s'attirait pas des ennuis avant... Et la promenade à Steack-Mobile... Iris avait bien compris les premières intentions du demi-elfe qui étaient d'en faire un cheval de boucherie...

"Bon cou..." *Avait-elle commencé avant de voir qu'à peine avait-il fait deux pas qu'il avait déjà percuté un passant qui en plus ne semblait pas être de la ville en voyant sa tenue... Une véritable catastrophe ambulante celui-là...* "...rage"

*Elle n'avait pas d'autres choix que de descendre de monture et de mener Iris à côté pour éviter qu'ils ne se fassent marcher dessus... Néanmoins le percuté semblait être des plus patient, ne s'énervant pas face à ce qu'il venait de se produire et l'invitant même à boire un coup à la taverne. Jo' quant à elle aida Vayth à se relever en relevant une partie du bordel que celui-ci portait sur son dos.*

"Je crois que vous devriez éviter de lui donner de l'alcool à boire... Il a l'air un peu jeune pour ça." *Evidemment le fait qu'il soit un peu jeune n'était qu'une excuse... Lui donner à boire de l'alcool aurait été du suicide pur et simple rien que de voir comme le jeune homme était en étant sobre... Cette phrase était sortie toute seule... Sûrement plus par crainte qu'autre chose...* "Sinon vous allez bien ? Pas de casse tout les deux ?" *Elle gardait toujours Iris par la bride, l'empêchant de s'éloigner trop et surtout de les pietinner.
Et il fallait garder Vayth à l'oeil... Au rythme ou il allait s'était dans le goeles de la villes qu'elle allait finir par le retrouver à causer du grabuge partout ou il allait... Déjà qu'il se faisait jeter des pierres alors qu'elle était là...*

- Jeune !?

Vayth avait immédiatement été outré par les dires de Johann. Voilà que ça recommençait! Bon, il avait réellement l'air de ne pas être encore adulte, mais quand même... Il se retourna vers la jeune femme d'un air vexé, peu après que celle-ci eut réussi à le remettre sur ses pieds.

- Jeune, moi? J'ai vingt-trois ans! A mon âge, j'ai le droit de boire ce que j'ai envie, nan?

Il reprit son habituel sourire débile directement après la fin de sa phrase. Vayth était somme toute assez lunatique, et son humeur changeante était pour ses interlocuteurs comme une insolite bénédiction permettant que jamais sa colère ne s'abatte sur eux plus de quelques secondes. Mais à l'annonce de son âge, Johann réalisa soudainement une chose: il lui avait clairement annoncé être un Demi-Elfe, et ces êtres issus de deux sangs mêlés étaient dotés d'une excellente capacité de conservation physique, altérant leur processus de vieillissement - tout comme les Elfes de sang pur, mais dans une moindre mesure.

- Bon, allez! On va le boire, ce verre? On va louper le meilleur moment de la journée... Johann, tu viens aussi, j'espère! ajouta Vayth sans demander ni l'avis de celui qui offrait, ni celui de la pauvre cavalière.

Ce que ni l'inconnu ni Johann ne savaient encore, c'est que Vayth, habitué à se faire offrir des tournées dans divers bars qu'il avait pu visiter durant ses voyages, tenait très bien l'alcool, qui le rendait peut-être même plus sobre qu'en temps normal...

- Au fait, monsieur bizarre, vous vous appelez Yho, c'est ça? Faudra pas que j'oublie! Et pourquoi vous vous baladez à poil sous vos vêtements? Oh, et moi, c'est Vayth, et elle vous pouvez l'appeler Jo'!

Yho trouva le jeune homme pour le moins enthousiaste. Il était content de son idée et rejoint en quelques enjambés le jeune homme qui s’enfonçait déjà dans la foule. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour voir si Johann les suivait me ne l’aperçut pas, haussant les épaules il se dit que de toute façon elle arriverait facilement à les repérer du haut de sa monture.
Il entama donc la conversation avec l’étrange garçon qui disait s’appeler Vayth, un prénom pour le moins étrange et difficile à prononcer pour lui dont la langue du royaume n’était pas sa langue maternelle. Il commença tout naturellement à répondre aux questions du jeune homme et si possible dans l’ordre de lequel il les avait posé :
- Oui c’est ça, Yho, je suis un Sétanais, et oui c’est vrai que nous avons l’habitude de nous vêtir uniquement de robes longues et pleines de couleurs. Ça facilite l’aisance des mouvements et empêche la transpiration de rester au niveau de l’entre-jambe ce qui n’est entre nous pas très hygiénique pour qui ne ce lave pas souvent.
Il continua ainsi à palabrer sur les différentes petites habitudes Sétanaises que certains aurait qualifiés d’excentricités dignes d’internement mais il se trouvait que le jeune homme semblait captivé par ce que Yho racontait. Il ne s’était donc pas trompé en pensant que ce personnage était… différent de autres, et par la même très intéressant.
Tout en parlant ils déambulèrent ainsi jusqu’à ce que Yho aperçoive une auberge dont l’enseigne indiquait « l’arbre dégarnit ». Le Sétanais se dirigea vers l’établissement.
Les deux énergumènes ne passèrent pas inaperçu sitôt leur entrée dans la salle commune, l’un avec son assemblage de trucs récupérés et l’autre avec sa robe patchwork. Ils s’installèrent tout deux à une table en plein milieu de l’établissement et attendirent. Yho dont le flot de parole semblait aussi intarissable qu’une source de montagne au dégel discourait à présent sur la problématique d’une société trop autoritaire en appuyant sur le fait qu’alors les découvertes personnelles s’en trouvaient amoindries par un trop grand contrôle de l’existence.
Nul par ailleurs on aurait pu trouver un orateur capable de passer d’un sujet tel que l’élevage de poussins dans le sud à une thèse sur un renouveau de la société après une terrible catastrophe (serait-ce la même ?).
La servante arriva enfin et tout en restant exagérément éloignée de la table demanda aux deux protagonistes ce qu’ils souhaitent consommer.
- Auriez-vous du jus de cactus macéré ? Demanda Yho très sérieusement.
La serveuse soupira
- Non monsieur.
- Alors donnez-moi ce que vous avez de plus fort. Puis il se tourna vers sont ami, je trouve que les réflexions sont toujours plus faciles lorsque l’on à bu car l’alcool a tendance à abaisser les barrières de l’éthique. Et dieu seul sait que l’éthique nous empêche de réfléchir à certains sujets, avec raison d’ailleurs, mais au diable la raison n’est-ce pas ? Puisque je suis fou autant en profiter !
Il attendit que son compagnon commande puis il s’abima dans la contemplation du feu qui ronflait dans la cheminée en ce demandant comment cela fonctionnait.

*Et le voilà qui était outré parce qu'elle le traitait comme un gamin... 23 ans ou pas son attitude était clairement celle de quelqu'un de jeune ! De plus chez les elfes le vieillissement se faisait moins vite, augmentant leur espérance de vie mais aussi la longueur de l'adolescence d'où Vayth ne semblait pas encore en être sortis... En plus le dénommé Yho ne semblait pas non plus des plus "normal"... Décidément s'était sa journée... Deux frapadingues à quelques heures d'intervalles, voilà qui rentrerai dans les anales... Et les laisser tout les deux se balader ainsi en ville... Yho avait finit par choquer des passants en se baladant nu sous sa jupe et Vayth se faisait jeter des pierres pour son attitude en général... A ce rythme ils allaient surtout finir par déclancher une bagarre dans la taverne plus qu'autre chose...
Elle n'eut pas le temps de dire mot que les deux individus avaient déjà pris la poudre d'escampette direction de l'auberge de « l’arbre dégarnit » Attirant évidemment au passage toute l'attention sur eux... Jo' quant à elle gardait tout de même ses distances, prenant Iris comme excuse à sa lenteur. Elle laissa Iris à l'étable de la taverne et passa l'entrée, restant toujours en vue de sa monture. La serveuse qui s'occupait de Yho et Vayth semblait très visiblement distante vis à vis de ces deux là... Quoi de plus compréhensible...
Elle arrêta la serveuse au passage pour lui glisser quelques mots qui ressemblaient vaguement a un "pas d'alcool pour le plus jeune des deux." pour au moins éviter le pire... Elle l'imaginait déjà bourré en train de créer des catastrophes tout autour de lui... Quant à l'autre il était assez grand pour se débrouiller tout seul... Et ça ne semblait pas être l'alcool qui allait le rendre dangereux...

Une des serveuse s'approcha d'elle pour l'inciter à prendre une table et à consommer, évidemment de l'alcool.*

"Pas pendant le service" *Lui répondit-t-elle simplement*

*Car tant qu'elle n'était pas en permission boire de l'alcool dans le civil pouvait être sanctionné... Elle resta donc a proximité de la porte, surveillant évidemment Yho et Vayth en plus d'Iris qui se tenait tranquille à l'extérieur...*

[HRP : Je rédige ce message à la hâte pour vous permettre de continuer (je pars une semaine). Johann tu n’aura qu’à dire que yho te suis pour retrouver Vaith mais que lors d’une poursuite dans les rues je tombe de ton cheval. Tu ne t’en aperçois pas et tu continue.]

Yho toussa. Il n’avait pas l’habitude de boire mais il aimait la façon dont l’esprit pouvait dériver et appréhender des choses dont il n’aurait jamais eut connaissance autrement.
Pourtant la boisson que la serveuse venait de poser devant lui, il en était sur, aurait tout aussi bien pu faire fondre les barreaux d’une prison.
Il ne pu cependant s’empêcher de gouter la boisson. L’éventail de sensations qui s’en suivit fût des plus surprenants. Il eut tout d’abord l’impression que sa langue ramollissait au point de ne plus pouvoir la bouger, ce fût ensuite sa gorge qui protesta douloureusement lorsque le liquide s’y pressa, douleur qui lui fît penser à une centaine de petites aiguilles plantées dans sa chaire. Ce fût ensuite son estomac qui menaça de se soulever. Il eut un haut de cœur et laissa subitement tomber la chope sur la table.
- WOUAHOU ! Ça c’est la meilleure chose que j’ai jamais bu !
Mais Vaith ne l’entendit pas car il était trop occupé à crier : « WOUAH! UN MOUTON ROSE! »
Yho surprit dévisagea le garçon comme s’il s’inquiétait de son état de santé. En effet lui ne vit pas un mouton rose mais un troupeau entier. Le flash ne dura qu’une fraction de seconde puis il ressentit une violente douleur au niveau du front. Il regarda sa boisson puis le jeune homme qui avait profité du remue-ménage pour s’offrir la bière d’un autre client.
Il vida rapidement la chope et réengagea la conversation :
-
- Au fait, Yho. C'est un drôle d'instrument que vous avez là. Est-ce que vous pourrez me montrer comment ça marche, un peu plus tard? Parce que je m'intéresse assez à la musique. Moi, m'sieur, je joue de la guitare. Enfin, j'essaye de m'améliorer. Voyez plutôt.
Yho s’attendit à une nouvelle démonstration de ses talents de taureau et pris même la précaution de rapprocher son bâton qui lui serait sûrement utile si la situation venait à dégénérer mais il fût très agréablement surprit par la prestation du jeune homme qui se révéla fort mélodieuse. Toute l’auberge reprit bientôt le refrain en chœur et la chanson se termina agréablement sur un dernier accord qui poussait à redemander une nouvelle chanson. Mais le jeune homme posa son instrument et lança :
- - Bon, allez, Yho, vous m'excuserez un instant, mais j'ai un besoin naturel pressant à satisfaire. En gros, j'ai envie de pisser, conclut-il en se levant, lui adressant un clin d'œil.
Yho hocha la tête et regarda Vaith se diriger vers les latrines. Quelques minutes passèrent jusqu'à se que l’envie lui reprenne de boire un coup. Il avala alors un long trait de la boisson fumante devant lui et cette gorgée lui fût fatale.
Il eut l’impression que sa langue fondait, que sa gorge se déchirait et son estomac se souleva pour de bon, protestant contre se traitement. Sans plus attendre yho se précipita vers la porte qu’avait emprunté le jeune homme quelques minutes plus tôt et sans même regarder se qu’il y avait derrière il vomit.
Soulagé de s’être débarrassé de la boisson son corps se calma et la douleur se fît moindre bien que lancinante. Il se releva et c’est alors qu’il vit que quelque chose n’allait pas.
Il ne se trouvait pas dans les latrines mais dans une coure située à l’arrière de l’auberge et il put apercevoir les derniers chariots d’une longue colonne sortir par la porte ouverte à l’extrémité sud de l’auberge. Un beuglement inhumain accompagné d’un solo de guitare immonde s’échappait d’une caisse de l’avant dernier chariot. Vaith était vraiment capable du meilleur comme le pire songea t’il et le pire, comme il le pensait souvent pouvais parfois se révéler très utile.
- Il se précipita de nouveau dans la salle commune de l’auberge et chercha johann du regard. En tout logique elle les avait suivit pour voir s’ils ne faisaient pas de dégâts. Il la trouva et se dirigea vers la dénommé Johann qu’il emmena à part.
- Vaith est dans une caisse sur un chariot ! Ils viennent de prendre la route du sud, viens ! Et voyant qu’elle hésitait il s’écria :
- VITE !
Et la tira à l’extérieur de l’auberge.

*Et voilà... Il avait quand même réussit à piquer une bière à un soulard qui avait déjà trop bu pour croire à une foutaise pareille... Et en plus ce morveux s'en ventait... Il s'était mis à chanter. S'était sûrement déjà beaucoup mieux que ce qu'il lui avait beugler dans les oreilles entre deux machages des crins d'Iris... D'ailleurs en le voyant commencer à gratter son instrument elle s'était déjà préparée au pire... Cependant elle se surprit à quand même chatonner le refrain de la chanson paillarde de Vayth. A sa provocation elle lui jeta un regard noir. Puis quand celui-ci s'éloigna vers ce qu'il pensait être les latrines elle n'y prêta pas plus attention que cela... Elle n'avait en fait même plus envie d'essayer de contrôler quoi que ce soit... Il était trop imprévisible et surtout il risquait à nouveau de chanter dans le but de lui donner envie de l'étriper de nouveau...
Le fameux Yho quant à lui semblait avoir du mal à boire et surtout à digérer ce qu'il venait de commander et qu'il avalait maintenant... Il ne mit pas longtemps avant de disparaitre derrière la même porte de Vayth, et aux vues des couleurs qu'il avait ça ne pouvait être que pour vomir... Décidément ces deux là avaient tout pour s'entendre... Ils ne savaient pas vraiment se contrôler... Yho confirma cette idée quand il revint comme une furie vers elle pour l'entrainer dehors baragouinant quelque chose d'incompréhensible comme quoi Vayth s'était fait enlever par un chariot... Intenables ces deux là...
Mais bon vu qu'il avait l'air comme paniqué il n'avait pas l'air de raconter une sorte de bobard pour permettre a Vayth de picoler peinard.*

"Dans quoi est-ce qu'il c'est fourré celui là ?" *Cette fois le ton était sec. Cette situation ne l'avait pas mise de bon poil et commençait passablement à l'énerver.* "Je ne laisse pas Iris ici. Monte avec moi !" *Ils finirent par rejoindre la jument qui prenait sa pause bien méritée après le passage de Vayth sur sa croupe. Jo y monta rapidement dessus suivie de près par Yho -auquel elle ne laissa pas le choix avec un regard assassin- qu'Iris eut du mal accepter jusqu'à ce que sa maitresse ne lui hurle dessus.* "Bordel tu vas pas faire ta tête de mule ! Lui il veux pas te bouffer !" *Suivit de près par une talonnade ne laissant pas trop le choix à la jument et un départ rapide*

*Esquiver la foule n'avait pas été trop difficile en empruntant les petites rues. Rattraper un convoi ne devait pas être trop difficile surtout s'il avait peu d'avance. De plus il n'y avait pas 36 milles chemins vers la sortie Sud de la ville. Ils les auraient vite rattrapés si Vayth ne se faisait pas égorger comme un goret s'il se remettait à chanter comme il l'avait fait avec elle...
Elle entendit Vayth beugler avant de repérer le convoi... Il avait fait fuir une partie des passants qui s'étaient attardés sur la route mais surtout attirait l'attention sur ses kidnappeurs qui en théorie ne devraient pas tarder à le faire taire... Elle voyait maintenant le convoi. Visiblement transportant des marchandises. Trois voire quatre chariots avec Vayth visiblement dans l'avant dernier aux vues de l'attitude des passant et surtout d'où venait sa voix dans l'avant dernier ce qui signifiant passer les gardes du dernier et de celui de Vayth

Elle attendrait alors qu'ils fassent sortir Vayth de sa prison pour le convaincre de se la fermer et profiterai de ce moment pour laisser Yho à pied le temps de faire une courte charge la lame au clair l'histoire de les surprendre et de permettre à Vayth de prendre la poudre d'escampette... Mais il lui fallait l'aide de Yho pour le mettre à l'abri et qu'ainsi elle ne puisse plus penser qu'à déguerpir à son tour... Même son statu de soldat ne la sauverai pas face à plusieurs personnes armées si elles avaient envie d'en découdre...*

"Bon Yho, c'est ca ?" *Commença-t-elle d'un ton sérieux qui se voulait sa réplique comme un ordre de stratégie.* "Une fois qu'ils se seront arrêtés tu posera pied à terre. Je finirai par les charger à l'ancienne pour permettre à Vayth d'avoir une ouverture pour fuir : Je compte sur toi pour le récupérer et le mettre à l'abri." *Maintenant que le "plan" foireux était donné il ne restait plus qu'à attendre l'opportunité de le lancer sans trop de difficulté mais aussi éviter de se faire tuer.* "Dans le cas ou ça raterai je te laisse improviser." *Finit-elle quand même par rajouter.*

*Agir d'abord et poser les questions ensuite. Oh ça oui elle en aurait des questions à poser à l'autre qui se démerdait de se faire kidnapper en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle lui dirait le reste sans mâcher ses mots !*

Cela faisait vingt bonnes minutes qu'il braillait.
Ayant hurlé des choses incohérentes concernant un balai, du sucre, un égout et une assiette, il commençait à épuiser son répertoire. Il avait senti qu'on embarquait sa caisse sur quelque chose qui le transportait hors de la ville. Et il avait donc redoublé de hurlements afin d'être retrouvé plus vite.
Finalement, il décida d'employer une autre méthode. Ou plutôt, sa curiosité naturelle la lui imposa d'elle-même.

- Jolies, ces petites pochettes rouges... Ca fait quoi?

Il en ouvrit plusieurs.
Les passants, à cet instant, purent admirer un jet de fumée rouge formant les lettres "Jambon de Diantra, le jambon des rois"; s'ensuivit une pluie de petites étincelles roses; puis un grognement semblable à ceux produits par les ours se fit entendre, suivi par une cascade de poils sortant des interstices de la caisse.
L'un des contrebandiers, agacé, sortit et s'avança vers la caisse, probablement dans l'intention de faire taire le gêneur... Temporairement, ou définitivement. Il entreprit de grimper sur le chariot...
... Qui lui explosa à la figure!
Vayth avait utilisé sans le vouloir un sort d'explosion, qui avait réduit en cendres une bonne partie des caisses. Il avait été projeté au sol, fissurant les pavés autour de son point de chute, et entreprenait de se relever en essuyant la suie noire qui lui couvrait le visage, manifestement ravi du test qu'il avait fait. Le contrebandier, lui, était encastré dans une façade, et ne bougeait plus. Enfin, le conducteur du convoi ne savait que faire et paniquait totalement.

- Hé, Johann! T'es là aussi, fit le jeune Demi-Elfe en la voyant s'approcher sur sa monture. C'était marrant! Hé, mais il est pas avec toi, le mec bizarre?

C’était la première fois que Yho était content d’avoir à faire à un cerveau conditionné. En effet, johann, entrainée pour agir ne mit pas longtemps à suivre le Satanais au dehors. Elle se mit rapidement en selle et l'invita à monter en croupe.
Yho n’aimait pas tellement les chevaux, il préférait ses pieds.n'ayant cependant pas le choix pour l’heure il ce résignât donc à monter sur la monture de la cavalière. Ce ne fût pas tâche aisée car sitôt sur son dos le cheval se cabra et rua. Les mains expérimentées de Johann ne mirent pas longtemps à maîtriser la bête qui fonça alors dans la ville, quittant les artères principales grouillantes de monde pour les ruelles étroites mais moins fréquentées. Yho, trop occupé à s’excuser rapidement auprès des badauds qu’ils bousculaient ne prêta même pas attention à son inconfort. Il ne prêta pas plus attention à la direction qu’ils avaient prise, s’en remettant totalement au sens de l’orientation de Johann. Choix apparemment judicieux puisqu’ils ne tardèrent pas à ouïr de nouveaux les beuglements du prisonniers.
Yho se surprit à plaindre les ravisseurs. Le convoi fût de nouveau en vue et les cris de Vayth attiraient les regards des nombreux passants bien qu’ils ne soient pas sur une grande artère.
Johann arrêta sa monture et tordit le cou pour avoir Yho dans son champ de vision :
"Bon Yho, c'est ca ? Une fois qu'ils se seront arrêtés tu poseras pied à terre. Je finirai par les charger à l'ancienne pour permettre à Vayth d'avoir une ouverture pour fuir : Je compte sur toi pour le récupérer et le mettre à l'abri…. Dans le cas ou ça raterai je te laisse improviser."
Yho hocha la tête et se laissa tomber du cheval, non sans soulagement. Il atterrit avec souplesse sur le sol et sans attendre de voir ce que faisait Johann il fonça dans une ruelle perpendiculaire. Arrivé à une intersection il tourna rapidement à gauche puis une autre fois à gauche lorsqu’il pensa être arrivé à hauteur des chariots. Il revint sur dans la rue ou se trouvaient les chariots quelques secondes à peine avant qu’une explosion souffle littéralement l’avant dernier chariot de la colonne. Il évita de justesse un garde de la caravane qui finit sa course dans la vitrine d’un boucher, à coté d’une magnifique tête de veaux. Il resta la sans bouger alors que le chariot continuait de se consumer.
Les bruits, la fumé, et toute cette agitation autour de la caravane rendaient fou les attelages que les charretiers avaient bien du mal à maitriser. Les badauds autour s’empressaient de quitter ses lieux ou hommes en armes et chariots suspects étaient légions et la garde de la ville ne tarderait pas à être alerté alors mieux vaudrait ne pas être présent sur les lieux lorsqu’ils arriveraient.

Profitant de ce capharnaüm Yho s’élança vers le chariot en feu. Un coup d’œil à sa droite lui apprit que Johann avait lancé sa charge au moment de l’explosion, utilisant la pagaille générale à son avantage.
Ils arrivèrent ensemble près du deuxième chariot. Johann alla directement récupérer le jeune kidnappé alors que Yho lui, préféra s’attarder quelques instants près du chariot. L’explosion avait été plus que violente car sous le chariot la route avait été enfoncée comme s’il y avait du vide au dessous. Yho entreprit de vérifier son hypothèse mais il fût pris à parti par un garde qui avait remonté la file de chariots pour constater les dégâts. L’homme commit l’erreur de dégainer son arme trop rapidement. La lame frotta contre les renforts de fer, produisant un léger tintement facilement reconnaissable. Yho s’écarta lestement et la lame ne trouva que du vide à frapper. L’autre maniait une lourde épée bâtarde à deux mains, lente et difficile à manœuvrer. Profitant de cette faiblesse le Sétanais, rapide continua son mouvement et fît un tour sur le même de façon à se trouver sur le coté de son adversaire. Il asséna alors un coup violent sur les poignets de son adversaire qui hurla de douleur. Son épée tomba à terre et il se trouva désarmé. Un autre coup de bâton sur les rotules l’obligea à se mettre à genou. Haletant.
- J’étais dans mon droit, vous m’avez attaqué, Dit Yho sur un ton d’excuse.
- Va te faire voir salle bâtard, fils de ****.
- hum, ce genre d’insultes ne m’a jamais atteint je dois l’avouer. Je n’ai rien contre vous croyez-le bien. Et une fois que j’aurais récupéré mon ami nous vous laisserons en paix.
- Vous avez détruits près de cents souverains de marchandise. Mon maitre ne va pas l’apprécier et il est puisant, lorsque je lui dirais…
Yho ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et enchaina :
- que tu n’a pas réussis à protéger sa caravane il va t’arriver des bricoles… . Allons, allons. Tu ne va rien lui dire du tout. Tu va juste te faire oublier pendant quelques temps avant de chercher de nouveau un travail, comme tous les autres mercenaires de ton espèce. Il ne m’est jamais arrivé à l’oreille qui vous puissiez être des hommes loyaux. Je te pris de m’excuser maintenant mais j’ai à faire, tu peux partir si tu veux.
- J’aimerais bien, mais tu m’as brisé les rotules connard !
- Mince, je suis désolé, dit-il sincèrement, je ne pensais pas avoir frappé si fort.
- A d’autres…
- Attends-moi-la.
- Ben j’risque pas d’bouger, hein !
Yho laissa la le garde er remonta la colonne de chariots. Il s’arrêta devant le premier de la file ou attendait les deux autres gardes de la caravane.
- excusez-moi…
Les deux hommes le dévisagèrent, surprit de voir un tel homme leur adresser la parole aussi aimablement.
- Je suis désolé de vous déranger mais c’set moi et mes amis qui sommes responsables de l’explosion de votre chariot et…, non je serais vous je ne ferais pas ça ! Votre copain en à fait l’expérience et justement, hé ben… Il à besoin d’un coup de main. Je l’emmènerais chez un guérisseur si j’étais vous.
- Et si on n’avait pas envie ?
- Se ne serait pas un choix judicieux, il pourrait rejeter la faute sur vous pour se venger…
Les deux hommes hésitèrent devant l’étrange discours de cet homme. Yho n’était pas sur qu’ils aient comprit la moitié de ce qu’il avait dit mais il parût satisfait car il laissa la les deux hommes et retourna près du chariot presque entièrement calciné à présent.
- Je pense que vos amis vont venir vous chercher.
- c’est deux bâtards, Ha ! Elle est bien bonne ! Ils doivent être en train de changer d’air à l’heure qu’il est ! Je vois mon avenir se dessiner mon gars. Oué, pendu au bout d’une corde.
- Ce serait fâcheux…
Yho parut réfléchir puis il vérifia que Vayth et Johann étaient toujours la. Les ayant aperçut il les rejoignit.
Johann avait mit pied à terre et tempêtait contre un Vayth qui ne s’inquiétait que d’une chose : un trou dans l’une de ses couches de vêtements noircit par l’explosion. Yho mit un terme au babillage de Johann et s’enquit de l’état de santé de Vayth.
Il va falloir qu’on déguerpisse, la garde ne va pas tarder à arriver, venez !
Il retourna près du chariot à l’endroit ou la route s’enfonçait puis il prit l’épée du garde toujours agenouillé par la lame et abattit la garde sur l’un des pavés fissuré de tout son long. Le sol trembla et les pavés se désolidarisèrent. Il y avait à présent au milieu de la route un trou béant qui, à en juger par l’odeur communiquait avec les égouts
Yho se tourna vers johann qui se trouvait à quelques pas derrière lui, les sourcils froncés
- Johann tu pourrais m’aider à porter ce monsieur, s’il te plait ? lui demanda-t-il. Puis voyant qu’elle hésitait il ragouta :
- Tu sais ce qu’ils font aux soldats qui créent un tel remue-ménage ?

*Vayth avait continuer à beugler comme un putois avant de cesser brutalement comme s'il n'avait plus eu de voix...Mais contrairement à ce qu'elle pensait ce n'était pas pour rester calme pour la suite des évènements. Bien au contraire : Le chariot dans lequel il était explosa littéralement !
C'est un Vayth tout content qui en sortit, ne semblant même pas comprendre qu'il avait faillit finir en confétits... Elle profita néanmoins de cette grosse diversion pour faire une petite charge, en profitant pour assomer un garde qui se relevait grâce au plat de sa lame. Vayth allait passer un sale quart d'heure...*

"Non mais espèce de grand malade ! Tu veux faire péter la ville ? Comme si tu n'attirait pas assez les ennuis en te faisant kidnapper !" *Fut le thème principal du pétage de cable suivit bien évidemment d'une ribambelle de jurons en tout genre.*

*Et Yho qui avait "improvisé" en se démerdant de briser les rotules d'un des contrebandiers et qui maintenant voulait qu'elle se le trimballe... Sa place était dans les cachots ! Pas l'infirmerie !*

"Et il est hors de question que je me trimballe un de ces types ! A transporter des objets dangereux dans des chariots alors que la ville est bondée ! On reste ici et on attend que la garde de la ville arrive pour les mettre sous les verroux !"

*Non mais il y avait des limites. Elle faisait partie de l'armée de la ville ! Au pire elle recevrai un avertissement pour ne pas avoir prévenu les sentinelles et que ce genre d'opérations n'étaient pas sous sa juridiction, mais un de plus ou de moins... Dans tout les cas, la garde mettrait un terme à cette affaire au plus vite et surtout s'occuperai de la catastrophe ambulante qu'était Vayth.*

Yho écouta l’échange sans mots dire. Non pas parce qu’il n’avait pas envi de parler mais parce-que le poids du garde le faisait suffoquer. Ce dernier d’ailleurs pris Yho en pitié :
- Vous pouvez m’lâcher si vous l’voulez hein.
- C’est… C’est vrai ? Balbutia un Yho visiblement soulagé.
L’autre acquiesça et Yho entreprit donc de le déposer lentement sur le sol dans une position, qui il l’espérait ne mettrais pas à mal ses genoux brisés. Soulagé put de nouveau prendre par à la conversation :
- Oui mais si on reste ici à attendre la garde il faut qu’on leur livre les deux autres gardes ? Non ?
Ils ne vont pas se contenter d’un seul ! Surtout si je dis qu’il n’a pas agit de son plein grès ajouta t’il avec une lueur de malice dans les yeux.
Les autres le regardèrent avec un drôle d’air.
- J’ai juré de ne jamais tuer. Hors si cet homme va en prison il mourra. Il va lui falloir un bon soigneur ou un prêtre pour que ses articulations puissent guérir et pour que mon argumentation fonctionne il faut retrouver les autres gardes.
Les autres paraissaient toujours aussi septiques.
- écoutez, à votre avis ou vont des mercenaires pour ce faire oublier ?
Le mercenaire fût le plus prompt à répondre :
- Chez tatie !
- Chez tatie ?
- Oué c’est ça, chez tatie, c’est un repère de voleur de la ville. Y’a que ceux qui y on été invité une fois qui savent ou c’est je crois même qu’ils traitent avec les silencieux la bas.
Yho garda sa montagne de questions pour plus tard et coupa au plus urgent. Il demanda au mercenaire blessé de lui indiquer le chemin, lui promettant en retour son aide pour qu’il puisse échapper à la prison. Une fois cela fait Yho se tourna vers johann.
Ma chère il va falloir que vous vous grimiez en mercenaire. Toi Vayth est-ce que cela te dérangerait de faire patienter la garde avec tes talents ? Si nous ne sommes pas revenus dans deux heures, c’est que nous sommes morts. Bon Johann tu viens ? J’ai deux trois trucs en tête qui pourrait t’être utile. A partir de cet instant tu et une rustre sanguinaire et sens merci. Tu es… ma garde du corps.

*Elle n'allait pas laisser Vayth se démerder avec la garde de la ville. De toute manière avec sa tenue il se ferait facilement prendre pour un fauteur de trouble et arrêté pour avoir causé tout le tintamarre dans la rue. De quoi lui assurer un bref passage dans les prisons de la ville le temps que cette affaire soit tirée au clair...*

"Les ennuis je les ai déjà, et de toute manière si je te laisse te démerder avec eux, ils vont t'embarquer sans vraiment chercher à comprendre vu que c'est toi qui a tout fait exploser en utilisant ce matériel de contrebande !"

*Le problème s'était Yho qui voulait venir en aide au contrebandier qu'il avait quelque peu passé à tabac. Après tout il n'avait fait que son travail et l'arrestation faisait partis des risques de son métier. Il n'avait qu'à choisir quelque chose qui était un peu plus dans la légalité. Cependant les explications du contrebandier finirent par attirer son attention : Le lieu de rendez-vous de tout les bandits de la ville et de la compagnie des silencieux. Très peu d'informations circulaient à ce sujet et le peu qui avaient n'étaient même pas fiable. Cela faisait plusieurs mois que les autorités de la ville y courraient après sans pour autant réussir à obtenir quelque chose de fiable ou même de concluant : que des impasses. Et ceux qui s'approchaient un peu trop de la vérité finissaient étrangement par disparaitre. Rien que de découvrir l'emplacement de cet endroit permettrait de faire une descente un peu plus tard et d'enlever une branche pourrie de la ville et ainsi de la nettoyer de ses bandits...
Elle attrapa la bride d'Iris avant de se retourner vers Vayth.*

"Essaye de te faire discret et sois convaincant" *Puis vers Yho et son drole d'acolyte* "On a interet à y trouver quelque chose d'interressant et ne pas prendre des risques pour rien. Et ce n'est pas pour vous que je le fais, par contre si c'est un piège pour vous débarrasser de nous vous ne vous en sortirez pas vivant." *Finit-elle en direction du contrebandier* "Je saurai les convaincre avec quelques baffes s'ils ne veulent pas nous faire entrer"

Yho devança Johann qui confia non sans réticences sa monture à Vaith qui paraissait trop occupé à réaccorder son instrument pour écouter les conseils de la cavalière.
Il fût pourtant vite rattrapé par la jeune femme qui ne dit mot, tournant un regard inquiet vers Vaith plus que de raison.
Yho sourit en découvrant chez la jeune femme cette peur qu’inspirent les gens originaux aux autres. Ils semblaient effrayés par leur incapacité à prévoir leurs actions, eux qui s’entêtaient justement à bannir tout inconnu de leur existence. Cet inconnu qui fait peur, qui dérange…
Il fallait juste apprendre, simplement, passer la barrière de la peur, avancer. La peur disparaissait avec la connaissance de ce qui l’engendre. Et si l’inconnu ce révèle hostile découvrez ça faille.
C’était simple en théorie. Mais la pratique ne s’y prêtait guère, sauf s’il on y vouait sa vie, ce que Yho avait fait, on nom des ses croyances, et de ses idéaux.
Il partit donc une fois de plus vers cet inconnu, qui lui devenait finalement familier car, aussi étrange que cela pouvait paraître il avait apprivoisé cette sensation qu’elle procurait, la peur. Elle était pour lui comme une alarme, un signe qu’il y avait quelque chose à découvrir, alors il cherchait, à chaque pas qu’il faisait et n’avançait pas plus avant d’avoir trouvé puis de continuer.
Il resta silencieux, observant les alentours tout en réfléchissant. La citée, bien qu’ils aient quitté les beaux quartiers, n’en restait pas moins un lieu étrange et fascinant et même les effluves malodorantes venant du quartier des tanneurs ne parvinrent pas à émousser l’enthousiasme du Satanais.
Ils pénétrèrent bientôt dans un des quartiers pauvres de la ville, situé au nord ouest de la citée. De hautes maisons mal entretenues reliés par des ponts de bois encadrés des ruelles aux odeurs pestilentiels que même le vent d’hiver n’arrivait pas à chasser.
Yho s’adressa soudainement à Johann :
- D’après ce que j’ai compris nos lascars se trouveraient dans une auberge qui sert de QG à une guilde pirate de mercenaires qui se font engager pour des boulots pas très nette. Ils traitent beaucoup avec les silencieux quand ceux-ci on besoins de bras en plus ou d’une certaine immunité mais ils sont indépendants.
La jeune femme acquiesça et Yho continua :
- Je te conseil de rester sous l’apparence d’une mercenaire à mes services. La plupart des marchant de la ville qui veulent faire passer des articles de contrebande s’adresse à eux. Et la contrebande assure une bonne partie des bénéfices des dit marchants et donc assurent des caisses pleines au roi.
Johann ne lui demanda pas d’où il tenait ses informations et se contenta de grogner.
- On sort nos hommes de la on les attrape et on retourne au chariot. Tu pourras toujours parler de ce que tu sais à ton officier. De toute façon quand tu le feras je serais loin. Voila c’est ici !
Dit il en désignant du doigt une pancarte indiquant le nom du « chaine dégarnit » qui se balançait tristement sur ses gonds dans le vent fraichissant de cette fin d’après-midi.

[HRP: piou dsl, avec la reprise des cours plus tout plein d'autres trucs à gérer...]

*Décidément il suffisait d'être un étranger un peu étrange pour obtenir ce genre d'informations aussi facilement, alors que même sous la torture ce genre d'individus qu'étaient ces contrebandiers ne disaient strictement rien...
La situation virait à l'étrange... Elle se retrouvait à devoir confier Iris à Wayth alors que celui-ci était une catastrophe ambulante et surtout qu'il avait voulu faire de sa monture un cheval de boucherie... Voilà qui n'était pas des plus rassurant pour la jeune jument autant que pour sa cavalière... En cas de danger Iris n'était pas bête... Elle prendrait la fuite direction l'écurie...
Se faire passer pour une mercenaire hein ? Le rôle de soldat n'en était pas bien différent car dans les deux cas la personne était payée pour se battre, la différence était que l'un des deux métiers mettait plus en valeur le manque de loi et le bon vouloir de l'individu tandis que l'autre rentrait dans des règles plus strictes...*

"Il n'y a pas une grande différence entre un mercenaire et un soldat. Ca ne devrait pas être difficile. Le problème viendra du fait qu'ils soient plus méfiants et que ceux qui ont pris la fuite aient déjà ébruité l'affaire." *Dit-elle d'un ton neutre, comme s'il s'agissait d'une lecture d'information*

*Johann dut suivre Yho, sans dire un mot gardant sur le visage la même expression exaspérée qu'elle avait depuis le début de cette aventure... Vraiment, il fallait qu'elle tombe sur d'étranges individus dont elle n'arrivait pas à comprendre la manière de fonctionner...
Ils pénétrèrent enfin dans la fameuse auberge. Certains regards se tournèrent vers eux, et surtout à l'encontre de Johann qui était armée, et on ne pouvait pas dire qu'ils étaient tous amicaux... La jeune cavalière leur rendit la monnaie de leur pièce avec des regards noirs soutenus qui montraient clairement que s'ils venaient leur chercher des crosses ça serait à coup de baffe qu'ils seraient accueillis...

"Et maintenant ? Mon travail est juste de te protéger, le reste c'est à toi de t'en occuper et ne me regarde pas tant que tu ne meurs pas" *Cette fois le ton semblait un peu plus intéressé. Rentrer dans le rôle n'avait pas été excessivement dur.*

[hrp : Beaucoup de choses aussi à faire en ce moment >.<]

La pièce, située en contrebas d’un escalier raisonnait des conversations qui se perdaient dans la brume opaque qui s’agglutinait au plafond, piégé.

De nombreux regards se tournèrent vers l’homme bizarrement vêtu d’une robe ample et multicolore suivit d’un garde du corps très propre sur lui.

Les deux nouveau venu allèrent s’installer à une table en retrait et, Yho du se retenir pour ne pas tousser dans l’atmosphère enfumée de la pièce.

Ils n’étaient pas encore assis qu’un homme dans le descriptif était plus proche de celui du porc que celui de l’homme vint à leur rencontre.

- C’est pourquoi ?

Yho qui finissait de s’asseoir répondit d’une voix calmé et posé :

- deux bières, et je cherche deux hommes pour un contrat, poursuivit Yho en présentant un parchemin qui sembla surgir de nul part à l’aubergiste.

L’homme, s’il avait été surprit ne le montra pas et se contenta de hocher la tête.

- Faites votre marché comme vous l’entendez, mais je veux pas de grabuge, sinon c’est dans des boites qu’on vous fait sortir d’ici.

- Nous nous en souviendrons, merci.

L’homme s’éloigna, laissant Yho et Johann seuls.

La jeune femme continuait de fixer le parchemin sur la table et Yho, qui s’en aperçut coupa
court à sa question :

- C’est juste un tour, dit-il en remettant le parchemin dans une de ses poches.

Il s’arrêta, parût réfléchir un instant puis fît le tour de al salle du regard avant de le fixer sur sa

Prétendue gardienne :

- Johann, ce que je vais te demander ne va pas te plaire, mais…. Il hésita, choisissant
soigneusement ses mots. Tu voix les deux gars là-bas ?

Elle acquiesça.

- Ce sont nos gars et j’aimerais que tu les invites à se joindre à nous. La ou sa ne va pas te plaire c’est que ce genre de personne n’est sensible qu’à trois choses : le sang, l’alcool, et les charmes d’une femme. Le premier et bien entendu exclu, surtout si nous voulu les amener à faire « affaire », pour le deuxième, je n’aurais pas assez d’or pour leur remplir la panse. Reste la troisième solution.

[hrp : hum désolé du temps de réponse, j'avoue que j'étais pas inspiré -.-]

*Non elle ne devait pas prêter attention aux pitreries et autres étrangetés de son "client" sinon elle finirait par l'attraper par le col et le secouer comme un prunier en lui hurlant dessus "Mais bordel vous êtes qui à la fin ?!". AU lieu de ça elle semblait garder un calme apparent, fixant simplement la chopine de bière sans vraiment grand intérêt.
Leur deux cibles s'étaient bien réfugiées dans ce bar, assis à leurs table à attendre patiemment en sirotant une bière. Peut-être attendaient-ils leur commanditaire ou autre chose. Bref, ils étaient à porté de main. Mais passer directement à l'arrestation sans les faire sortir dans un repère possible des silencieux serait du suicide pur et simple surtout dans ce genre de coupe gorge.
Ce fut la suite qui ne fut pas agréable à entendre. Plus le sétanais approchait de la fin de son raisonnement et plus Jo' en appréhendait la fin jusqu'à ce que celle-ci arrive. Le pichet de bière était maintenant tellement serré fort qu'on avait l'impression que celui-ci était animé de tremblements. Il la prenait pour une catin ? Elle avait l'air d'une de ces prostituées ?! Elle ne s'était pas engagée dans l'armée pour se rabaisser à ce genre de chose !
Cette fois ce fut un regard assassin qu'elle lui jeta, non elle n'avait pas l'air de plaisanter. Bafouer ainsi son honneur en était trop...*

"Ne me prenez pas pour une catin"

*Chaque syllabe était parfaitement intelligible et accentuée pour être parfaitement compréhensible mais d'une voix suffisamment basse pour que celui-ci la comprenne parfaitement.*

"Je crois que c'est vous qui allez clairement vous y déplacer"

*Elle se leva brutalement avant de l'attraper de la même manière par le col et de le forcer à se relever quitte à l'étrangler avec ses vêtements s'il ne voulait pas suivre. Elle lui colla les deux pichets dans les mains et le traina de force vers les deux cibles. Elle recula une des chaises de libre à leur table et l'y plaça de force et suffisamment brutalement pour qu'il n'ait pas envie de se relever. Attirant quelque peu l'attention.
Si Yho avait des doutes quant à la force de la femme qui l'accompagnait, maintenant ils étaient retirés...
Johann regarda les deux individus sans ciller, tout en laissant transparaitre sa colère*

"Ce monsieur a à s'entretenir avec vous." *Dit-elle en désignant Yho en posant sa main sur l'épaule à celui-ci et la serrant suffisamment pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas à se défiler. Et si ca se finissait par l'épée et bien... Tant pis elle n'avait même pas envisagé cette solution*

Yho ne doutait pas que la jeune femme posséda une réelle force, et tout maigre qu’il était il ne dû pas représenter un réel effort de sa part lorsqu’elle le souleva par le col et le traîna jusqu’à la table des mercenaires.
Très vite il attrapa son sac et en retira une étoffe de tissu qu’il avait utilisé lors d’un court séjour dans le désert, au sud du puy. Heureusement Johann réussit à garder sa manœuvre assez discrète et les clients de l’auberge étaient trop occupés pour regarder l’étrange couple. Il réussit donc à s’entourer le visage de l’étoffe comme il l’avait fait de nombreuses fois juste avant de se voir assit de forces entre les deux colosses
Il maudit cette petite sotte étroite d’esprit qui n’avait pas su faire la différence entre le réel et le virtuelle, voila qu’elle s’offusquait de devoir jouer le rôle d’une catin. Les militaires, à croire qu’une partie de leur esprit leur avait été enlevé.
Il cessa pourtant très vite de s’en prendre intérieurement à la jeune femme et revint à la situation présente qui, au vu des regards méfiants des deux hommes aux cotés desquels il était à présent assit la situation n’était pas brillante.
Tous ses efforts venaient d’être réduits à néant en quelques secondes. Et comprenant qu’il lui fallait à tout pris trouver un autre plan il analysa rapidement le contexte en corrélant la position des convives ainsi que leur humeur et leur degré d’agressivité (qui ce révéla critique pour les trois). Il eut alors une idée qui lui permettrait de se venger de l’affront que Johann venait de lui faire subir et qui lui permettrait de tromper les deux mercenaires et avant que les deux hommes aient pu dire quoique ce soit il se leva et pris et d’une colère non feinte et providentielle pour son plan il injuria Johann. Comme l’aurait fait un maitre mécontent.
- Espèce d’imbécile ! Je veux bien croire que ce mage tordu t’es bousillé le cerveau mais ce n’est pas une raison pour me brutaliser, j’exige des excuses !
Il estima alors que c’était assez, en particulier lorsqu’il vît les joues de la demoiselle en armure passer du rouge au cramoisi à ce train là elle passerait au violet dans quelques secondes.
Il se rassit sans attendre ça réponse et s’adressa alors aux proies de ses manigances :
- Deux jours qu’elle est ainsi ! Depuis qu’elle à été prise à parti par ce mage étrange !
Il baissa la voix et pris un air de conspirateur sous l’œil de Johann qui se refrogna encore un peu plus :
- Je crois qu’il lui à jeté un sorte, ou quelque chose comme ça, toujours est t’il qu’elle est incontrôlable, et je ne parle pas de ses sautes d’humeur, vous avez pu vous en rendre compte par vous-même...
Les deux mercenaires, quoique toujours méfiants, semblaient pourtant plus enclins à l’écouter. L’un d’eux prit la parole :
- Et nous ? Qu’est-ce qu’on a à voir la dedans ?
- Il me faut de nouveaux gardes du corps, pour pouvoir, disons… continuer mes petites affaires tranquille sans avoir à me soucier d’un assassin vous voyez ?
- et ce s’rait nous, demanda l’autre.
- Pourquoi pas ? Écoutez, si vous acceptez voila ce qu’on va faire : Je n’ai pas d’argent sur moi. Avec un garde de corps à moitié folle et par les temps qui courent, j’ai préféré éviter. Ainsi je vous conduirez chez moi et je vous donnerez en main propre deux souverains chacun plus le gîte et le couvert. Alors ?
Les deux mercenaires, pas spécialement intelligents parurent réfléchir mais l’appel de l’argent se fît apparemment plus fort que la raison car ils acceptèrent.
- Très bien, dans ce cas, suivez-moi ! Toi aussi ! Aboya-t-il à l’adresse de Johann toujours plantée à coté de lui. Il en profita d’ailleurs pour lui faire un clin d’œil ainsi qu’un bref signe de tête. Une fois isolés les deux mercenaires seraient à leur merci.
Ils remontèrent tout les quatre vers le palier, Yho devant et Johann fermant la marche. Lorsqu’il ouvrit la porte un courant d’air frais accueillit le satanais qui s’aperçut alors que la nuit été tombée, tant mieux, elle leur fournirait une couverture parfaite pour leur attaque.
Il entendit la porte claquer derrière lui signe que Johann était elle aussi dans la rue à présent. Très rapidement il fît alors un tour sur lui-même et asséna un coup de bâton sur le coté du coup du premier mercenaire qui s’effondra, son cerveau privé de sang pendant quelques instants.

*Non mais vraiment, elle en était au point de se demander à quelle sauce elle allait bien pouvoir le manger si cette comédie ne cessait pas le plus rapidement possible... Sa patience venait de trouver et même d'exploser littéralement ses limites. Le moment de sortir fut accueillit vraiment avec soulagement... Peut-être l'encastrer dans un des nombreux murs ? Ou lui faire comprendre quelle existence menaient les thermites à devoir bouffer du bois en permanence ? Ou encore simplement lui en coller une et lui offrir un somme bien mérité...
Lorsqu'elle referma la porte derrière elle ce fut littéralement le signal pour mettre hors d'état de nuire les deux petits malins... Yho se chargea du premier, lui assénant un coup pour l'envoyer dans les bras de Morphée.
Johann ne se fit pas vraiment prier pour en faire de même, avant de celui-ci ne réagisse en voyant son collègue se faire neutraliser, s'y prenant à deux mains pour assommer le sien, le frappant littéralement de toutes ses forces aussi entre le cou et l'épaule, s'effondrant sans avoir eut le temps de comprendre ce qui lui arrivait, en profitant pour évacuer une partie de ce qu'elle ruminait depuis un moment... Elle hésita même un moment à lui filer un coup supplémentaire pour vérifier s'il dormait bien...
Elle se saisit des armes de son mercenaire pour éviter qu'il ne puisse s'en servir au cas ou il se réveille en cours de route. En prime s'il se débattait elle lui ferai avaler ses dents au complet...

"On les ramène au convoi pour que la garde s'en occupe..." *Dit-elle d'un ton sec.* "Et je récupère Iris si Vayth ne l'a pas bouffé" *S'il lui avait fait du mal il finissait en brochette*

*Son prisonnier eut droit à de magnifiques liens avec les mains dans le dos. Elle le souleva sans trop de ménagement, un peu comme un sac à patates, s'assurant par la même occasion que celui-ci dormirait encore un bon petit moment avant de le prendre sur son dos. Elle laissa Yho se débrouiller avec le sien, chacun son paquet à transporter. Elle n'était pas sa mule non plus.*

"Allons y avant que nos deux amis se réveillent !" *Le ton était toujours aussi sec. Oh que oui elle lui en voulait !*

Il avait beau essayer, il n’arrivait pas à comprendre la colère de Johann. Ne savait-elle dont pas différencier le simulacre de la réalité ? Apparemment pas car sa seule réalité à elle semblait engoncé dans le corset trop serré de la discipline militaire.

Il ne lui en voulait pas mais il commençait à s’agacer sérieusement de cette moue apparemment ineffaçable qui se figeait sur le visage pourtant agréable de la demoiselle chaque fois qu’il croisait son regard.

Bah, tout ceci touchait à ça fin ce dit-il, et bientôt il serait libre de parcourir seul les rues de cette ville incroyable.

Ragaillardit à cette idée il tenta de soulever le mercenaire le plus mince. Il eut beau y mettre du sein et mettre à l’œuvre toute son ingéniosité il ne parvînt pas à hisser le corps sur ses épaules. Johann, lassée, fit mine de s’éloigner et elle fût bientôt avalée pas l’obscurité. Alors, Yho, dans la précipitation ne trouva qu’une seule solution. Il prit les deux pieds de l’homme dans ses mains et le tira sans autre forme de cérémonie.
Il rattrapa Johann et arriva haletant à ses cotés. Elle parvint à peine à le voir dans l’opacité de la nuit. Le Sétanais vît pourtant qu’elle le dévisageait, une question muette accrochée à ses lèvres. Question qui semblait bien au chaud dans sa gorge car Yho y répondit avant même qu’elle en soit sortit :

- Le bruit, c’est sa tête qui cogne contre les pavés… Il est trop lourd.

Il sourit devant la moue désapprobatrice de Johann

- Tu sais la force brute ne sert à rien si le mur qu'il faut détruire à été construit intelligemment. Tu pourra t'exciter des heures sur une pierre sans qu'elle ne bouge. Ce que je veut dire c'est que l'intelligence, contrairement à la force peut avoir raison de l'intelligence... tu vois?


La route parût longue à ho et il fût soulagé d’apercevoir enfin les chariots sur lesquels veillaient une dizaine de gardes. L’un d’entre eux, apparemment le plus gradé d’ailleurs, semblait discuter avec animation avec un petit homme étrangement vêtu. Yho sourit malgré ses nombreuses courbatures lorsqu’il reconnu le jeune Vaith et il se demanda comment le jeune homme avait réussit à faire patienter les gardes pendant tout ce temps.
Il embrassa rapidement la scène du regard et aperçut un peu plus loin le mercenaire blessé placé sous bonne garde. Il ne vît pas par contre le Cheval de Johann…

*Oui elle était un peu trop terre à terre, avec les difficultés qu'elle avait eut pour rentrer dans l'armée et les quelques années de voyage avec les dures réalités de la vie pour survivre seule sans vraiment d'aide avaient eu raison de sa naïveté mais aussi à la limite d'une vision drôle de la vie. Autant dire que réussir à la faire changer d'attitude n'allait pas être des plus facile avec le caractère renfermé qu'elle avait finit par prendre avec le temps...

Et puis il faisait ce qu'il voulait. Elle ramenait son morceau du travail en un seul morceau, s'il voulait tuer le sien... Elle n'était pas une mule au moins de porter les deux. Surtout que son "boulet" commençait à lui peser...
face au commentaire de Yho elle ne dit strictement rien, son mal de tête commençant à vraiment s'amplifier au point de réussir à l'empêcher de réfléchir un tant soi peu à ce que l'homme lui racontait.
Ils revenaient enfin au convoi. Vayth s'étant apparemment et jusqu'à présent démerdé pour ne pas se faire embarquer par les gardes présents qui accueillirent Jo' et yho de manière plutôt... Neutre voire même hostile... Visiblement ils avaient l'air assez agacé. Elle déposa son colis aux pieds du garde et se dé-raidit les épaules, visiblement le transport n'avait pas été des plus facile et lui avait littéralement bousillé le dos.*

"Voilà un de nos clients. L'autre est derrière" *Dit-elle en désignant le lascar de Yho* "Ces deux là étaient responsable du convoi et du transport de ces matières dangereuses je vous laisse vous en occuper."

*Elle chercha Iris du regard quelques instants avant de finir par la retrouvée, attachée avec les chevaux du convoi comme si elle appartenait aux contrebandiers. Elle la détacha sans vraiment prendre en compte les protestations du garde le plus proche.*

"Cavalerie de l'armée du Roi" *Dit-elle simplement*"Ces deux là" *Elle désigna Yho et Vayth* "Sont avec moi, ils n'ont rien fait. Ce sont juste des témoins."

*Ça y est ! Elle avait finit par sortir un sourire alors qu'Iris lui faisait la fête, visiblement Vayth avait du faire peur à la pauvre Jument avec son regard "je vais te bouffer le steak sur pattes". Elle caressa l'encolure de sa monture avant de retourner auprès de ses deux "compagnons"*

Yho était soulagé. C’était la premier aventure depuis un bout de temps qui se terminé sans qu’il ne fasse dont d’un petit bout de sa personne.

Le garde qu’il avait un peu plus abimé qu’il ne l’aurait voulu ne serait pas poursuivit car Yho avait catégoriquement affirmé qu’il n’était en rien impliqué dans cette affaire. Il était passé par la au moment de l’explosion, voila tout. L’homme le remercia et le mit en même temps en garde. Son séjour dans l’auberge allait lui attirer des ennuis. Il devrait quitter la ville au plus vite, Le statut de Johann la protégerait, pas lui.

Yho le remercia à son tour de ses sages conseils… qu’il décida tout nette de ne pas suivre. Il était peut-être trop sur de lui, conscient de ses capacité intellectuelles, de l’entrainement de son corps et fort de son savoir il s’estimait à même de se débrouiller.

Une chose était sur cependant, il ne devrait pas trainer dans le coin, et peut-être même devrait-il se faire oublier pendant quelques temps

Il aida le mercenaire à se remettre debout, ses genoux avaient l’air d’aller mieux. Ils ne s’étaient pas brisés sous les coups du Sétanais pour finir et Yho en fût rassuré. L’homme testa ses appuis et se dégagea de l’étreinte de Yho, exécutant avec précaution quelques pas maladroits.

- Ca ira. Vous savez vous y prendre pour incapacité les gens vous hein ? Bordel ! Ils vont me faire souffrir pendant un moment, je crois que je vais me mettre au vert pendant un petit moment.

Il cru bon de s’expliquer devant l’air interrogateur de Yho :

- Me mettre au vert, partir loin d’ici, changer d’air, de boulot quoi !

- Ha, excusez moi, ce n’est pas ma langue maternelle, et bien qu’apprise très jeune je ne saisis pas toujours certaines expressions. En tout cas vous « mettre au vert », c’est ce que vous ayez de mieux à faire. Je ne crois pas que vos anciens camarades vous accueillent sympathiquement après ça.

Il se tourna vers la caravane dont le dernier chariot, carcasse éventrée de bois carbonisé gisait encore sur le pavé souillé de la grande rue, étrangement vide à cette heure. La rumeur d’une explosion en centre ville avait du faire son chemin plus rapidement encore qu’un vent du tempête. Cela n’allait pas jouer en sa faveur.

- Je dois vous quitter, bonne chance, et encore désolé.

- Bah ! J’en est vu d’autres, certainement beaucoup plus bourrins que vous. Barrez-vous maintenant, et vite ou ce n’est deux genoux que vous devrez briser mais soixante.

- Soixantes vous dites ? C’est un certains nombre…

- Vous croyez ? répondit l’autre, goguenard.

Il le laissa sur ces paroles, passa d’un pas lent et mal assuré devant les gardes qui le lorgnèrent méfiants puis se dirigea vers l’avant de la caravane, hors du champ de vision des hommes du guet. Il s’y attarda étrangement avant de bifurquer vers une ruelle ou il disparut.
Yho sourit, un nouveau départ coutait cher.

Il rejoignit Johann et Vaith en pleine discussion.

- Je vais devoir vous quitter, le quoi va devenir malsain pour moi. Mais bah, j’ai toujours rêvé d’avoir une guilde de mercenaire véreux à mes trousses.

Il rit

- Johann, ce fût un plaisir, Je n’aurais jamais cru m’entendre si bien avec un soldat.

Elle fît la moue

- Bah je suis sur que ça t’a plut ! Je suis sur aussi que sous cet air bougon ce cache une jeune fille prête à éclater de rire parce qu’un fou vient de lui proposer un plan à la noix. Décoince toi un peu, et je suis sur que tout ira bien dans le meilleur des monde. Vaith, ne change pas et, pardonne moi, mais je n’ai jamais vu un cartographe aussi perdu ! C’est un compliment bien sur, il n’y à qu’en se perdant que l’on peut trouver l’introuvable, alors tout est à ta portée, n’est-ce pas merveilleux ?

Il les gratifia tout deux de son plus beau sourire

- J’espère vous revoir un jour, lors d’un nouveau croisement de chemin.

Ce furent ses dernières paroles.

La vie n’attendait pas et Yho était bien partit pour courir une nouvelle fois derrière.

[HRP : Voila c’est fini pour moi, très sympa ce RP. J’espère qu’il en fût de même pour vous. Je trouve seulement dommage que Vaith ne soit pas venu avec nous… Dommage^^]

*Elle écouta d'une oreille distraite la conversation entre le "brigand" et Yho. De toute manière son statut de militaire lui offrait une sorte de protection face à de potentiels agresseurs. Même si elle était une femme, son entrainement au combat surpasserait certainement ceux du premier bandit venu... Son attention du se retourner vers le garde qu'elle réussit à calmer par elle ne sait quel miracle afin d'éviter qu'il n'étrangle Vayth...
L'affaire était maintenant réglée et surtout terminée... Il était tard et une seule chose l'appelait : Le fin fond de son lit. Et apparemment le garde avait envie de faire de même...

Yho fit ses adieux. Un peu spéciaux "je ne pensais jamais m'entendre avec un soldat"... Elle ne fit aucuns commentaires à ce sujet. A vrai dire il lui avait fait littéralement dépasser ses limites au niveau de la patience et s'était presque à se demander comment il ne s'était pas reçut une beigne... Sauf que le mercenaire qu'elle avait assomé s'était prit toute sa fureur de manière brutale et spontanée...

"Bonne continuation. Faites attention aux bandits de la région, ils sont parfois teigneux." *Dit-elle simplement en guise d'avertissement même si elle savait que cela serait complètement inutile. Elle le regarda ainsi disparaitre dans la pénombre...*

Elle régla le cas de Vayth et du reste du convois ainsi que des deux colis avec les gardes de la cité. Une fois ces deux-trois détails, et se basant plus sur sa connaissance de la ville que de l'hypothétique sens de l'orientation de Vayth elle conduit celui-ci dans une taverne bon prix mais calme, ou, après quelques jérémiades et autres "au revoir" elle l'y laissa pour retourner à la caserne...*

[HRP : Idem RP terminé, étant sans nouvelles de Vayth.]