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| [Demeure Det'tar] La nouvelle venue | |
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Illiv'aere Det'tar
Drow
Nombre de messages : 194 Âge : 39 Date d'inscription : 26/04/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: [Demeure Det'tar] La nouvelle venue Lun 25 Aoû 2008 - 21:15 | |
| RP non conforme au BG actuel
Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives. Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.
En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.
Date estimée : Verimios 996:X Cela faisait près de deux jours que leur maître était partit sans prévenir, disparaissant dans la nature après avoir rejoint son amante. Depuis qu’il était revenu après cinquante années d’emprisonnement, il semblait enclin à faire souvent cela, ce qui n’étonnait plus ses serviteurs. Tous savaient qu’il était soit auprès de la mère de son fils, soit à l’entraînement, quelques rares fois au temple à faire acte de présence ou bien prodiguer des conseils, mais c’était quelque chose de très très rare. On trouvait parmi les serviteurs du Gardien de Calymentar presque toutes les races possibles, hormis des nains. Ils étaient trop petits et avaient surtout trop mauvais caractère pour pouvoir être fiables. Mais hormis eux, on trouvait des humains, des demi-elfes, des demi-drows et des drows. Les elfes étaient trop fiers et se suicidaient plutôt que de devenir serviteurs des drows, alors que les sang-mêlés étaient torturés, partagés entre deux mondes si bien qu’ils étaient plus facilement manipulables. Du moins pour certains, d’autres avaient un caractère bien plus trempés, leur vie n’ayant pas été des plus simples à cause de leur métissage. Le Gardien avait pris un malin plaisir à les briser, et les rendre aussi dociles que des animaux.
Tous, hommes comme femmes, lui étaient dévoués et savaient quel était leur place. La seule qui se permettait des libertés avec lui, était Shyntlara, et pour cause elle avait été sa nourrice. Elle l’avait connu enfant, l’avait en quelque sorte élevé alors que son père le rejetait. Elle n’avait qu’un défaut, elle était trop douce, c’est d’ailleurs pourquoi elle était servante. Son comportement était dégradant pour le reste de son peuple, si bien que son père voulut vendre ses charmes et récolter l’argent ainsi gagné. Mais Illiv’aere, par égard pour elle, et pour la récompenser d’avoir pris soin de lui (et accessoirement pour faire enrager son père) la lui racheta, et la pris à son service. Il lui laisse une grande marge de manœuvre, trop grande, même lui s’en rend compte, mais il ne peut lui résister parfois. Quel pouvoir avait-t-elle donc sur lui ? Ca il l’ignorait.
Or donc, après deux jours hors de chez lui, les serviteurs entendirent leur maître rentrer, furieux qui plus est. Ils arrivèrent dans l’entrée et aperçurent le Gardien jetant une humaine, non une demi-elfe, probablement une nouvelle servante, à terre tandis qu’il claquait la porte. La colère bouillonnait en lui, cela se voyait et tous se taisaient ne se mêlant pas du conflit. Ils savaient qu’il ne fallait pas s’opposer à lui dans ces conditions sous peine de mort.
Illiv’aere regarda la jeune femme à terre et lui dit d’une voix emplie de colère :« Tu es contente de toi j’espère ? On a eu vraiment de la chance que personne d’autre hormis cet imbécile ne t’ai entendu, autrement tu servirais de chair à sacrifice sur l’autel de Teiweon à l’heure qu’il est ! »Sacrifiée à Teiweon ? Pourquoi donc ? Qu’avait-elle donc fait pour mettre en ce point leur maître en colère ?
Le Gardien s’approcha d’elle et la releva en lui serrant le bras, s’attirant des regards admiratifs de la part de certains de ses serviteurs, toujours aussi étonné devant la prescience de leur maître. Ils avaient vraiment l’impression que parfois il voyait tant il se déplaçait et devinait les choses avec tant de facilité.« Maintenant tu vas faire exactement ce que je te dis si tu ne veux pas mourir ! Tu es au Puy d’Elda, le repaire des Drows. Si tu tentes de t’enfuir d’ici, tu mourras avant même d’avoir atteint la sortie de ce niveau, tuée ou sacrifiée. Alors je te conseille d’être sage ! » La colère s’apaisait, ils le voyaient bien, mais elle restait toujours là, prête à exploser. Pourtant il la relâcha, et elle s’éloigna du mieux possible pour mettre le plus de distance entre elle et lui. Elle avait un bleu sur la joue et ses lèvres étaient explosées. Nul doute qu’elle avait été frappée, et au vu de l’état de leur maître (qui ne portait qu’un pantalon !) écorché, mordu, l’amener ici n’avait pas été une mince affaire.
Après un soupir visant à relâcher la tension qu’il y avait en lui, le Gardien regarda en direction de la nouvelle venue et dit d’une voix teinté d’ironie : « Bienvenue chez moi, altesse. Enfin, devrais-je dire chez nous. Car désormais, voici votre nouveau foyer ! » |
| | | Cyllian La Malchanceuse Sang-mêlé
Nombre de messages : 201 Âge : 38 Date d'inscription : 01/08/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [Demeure Det'tar] La nouvelle venue Mar 9 Sep 2008 - 10:54 | |
| A peine entré voila qu’il la jetait au sol comme une moins que rien. Mais n’était ce pas finalement ce qu’elle était ? Cyllian la princesse de rien… La presque vivante mais pas encore morte. Fougueuse et sauvage petite métisse qui s’était tellement débattu pour retrouver son semblant de liberté que les bras, le torse et toute partie ou ses ongles voir même ses dents avait pu se planter, était a présent ensanglantée. Ho elle n’était pas bonne qu’as pleuré et a se lamenter sur son sort… non… elle savait être un véritable petit chat sauvage.
« Contente de moi ? Je n’en ai que faire ! Tu es un rustre et un barbare ! Je préfère mille fois la mort plutôt que de supporter ton odeur infâme et ta présence malsaine. »
Il s’approcha, ses pas lourd et rageur, elle se douta de se qu’il ferait et elle avait raison. Il lui serra le bras a l’en broyer et la releva de force, laissant la cape découvrir son corps frêle et malingre a la vue des serviteurs présents. Elle avait sur sa peau des arabesques tatouées de manière étrange et fantaisiste. Il serra plus fort encore le bras, marquant sa peau pale d’un bleu à la couleur violacée tout en crachant des mots. Il se fit ensuite ironique mais elle préféra répondre avant tout a ses paroles qu’il avait dit avec mépris et colère.
« Je ne vous obéirait jamais ! Vous n’êtes pas mon maitre vous n’êtes rien… rien qu’un chien qui m’as séparé de mon protecteur. Frappez moi, violez moi… mais vous ne me mettrez jamais la moindre laisse, ni ne me dominez, car j’ai une grandeur d’âme et une noblesse qu’un chacal comme vous ne peut même pas comprendre. Soyez brutal mais vous n’arriverez pas à vos fins… Quand Alejandro me retrouvera, il vous arrachera tout semblant de vie et Tari dévorera votre âme pour m’avoir souillée. »
Elle serrait ses doigts osseux sur son poignet, cherchant à se dégager de la douloureuse étreinte de sa main, poursuivant ses dires sur le coté ironique.
« Et pour vous dire, je vous remercie de votre hospitalité mais je n’en ai que faire. Je ne veux ni n’accepterai le moindre égard de votre part. Les gens comme vous n’ont aucun honneur alors vous ne vous froisserez pas si je refuse votre invitation n’est ce pas ?... Je ne veux pas de ce soit disant foyer que vous m’offrez, je ne veux que retrouver ma liberté et mon protecteur.»
Puis, sa voix se fit moins sauvage et plus réfléchit.
« Lâchez moi… vous m’avez fait suffisamment de mal non ? Ou avez-vous pour projet de me torturer ? Si c’est le cas sachez le, je ne suis pas femme à m’évanouir ou a crier pour si peu… vous serriez déçu. » |
| | | Illiv'aere Det'tar
Drow
Nombre de messages : 194 Âge : 39 Date d'inscription : 26/04/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: [Demeure Det'tar] La nouvelle venue Mar 9 Sep 2008 - 14:21 | |
| Il fallait reconnaitre une chose, cette petite fille avait beau être frêle et fragile, son esprit ne l’était pas. Elle avait un esprit combatif exceptionnel, n’acceptant pas du tout la façon dont il agissait avec elle, l’ayant griffé et mordu jusqu’au sang, si bien que de certaines blessures coulaient un fin filet de liquide vital. Elle lui avait fait mal, et cela avait alimenté un peu plus la colère qu’il ressentait. Il savait que sa réaction était puérile et stupide, pourquoi aurait-elle accepté d’être protégée par son violeur, mais il ne pouvait s’empêcher de s’énerver contre elle. Elle faisait trop de bêtises, et si elle continuait elle les condamnerait tous les deux, et ça il ne pouvait l’accepter.
Tous les serviteurs étaient médusés de voir la nouvelle esclave réagir ainsi. Voulait-elle donc mourir ? Mais contrairement à ce qu’ils pensaient il arrivait à se retenir, souriant même à la réplique cinglante de la jeune femme.
« Désolé pour toi petite, mais tu devras t’y habituer ! Tu vas vivre ici un sacré bout de temps, aussi tu ferais mieux de te faire à l’idée que tu ne devras me supporter jusqu’à ce que j’en décide autrement. »
*Que Tari en décide autrement.*
Mais cela, il s’abstint de lui dire. Il la remit sur pieds rapidement, lui ordonnant de se tenir calme si elle ne voulait pas avoir d’ennuis. Et là, il put constater combien son esprit fort palliait la faiblesse de son corps. Elle tentait de se dégager de sa poigne sans y parvenir. Il n’avait aucunement l’intention de la laisser filer. Ce qu’il ignorait par contre c’était que sa virulence avait touché un point sensible, et frappé là où ça faisait mal. Elle lui rappelait son viol et sa punition, et à son grand dam le remords revint plus fulgurant que jamais, plus encore maintenant qu’il réalisait qu’il lui avait fait mal. Quand elle avait commencé il avait été tenté de crier ou de la frapper de nouveau, mais maintenant il ne pouvait plus. Bon sang ce qu’il avait mal ! Plus il s’énervait la frappait, plus il se sentait mal. Calymentar tout puissant, une épée dans le cœur était préférable à cette souffrance !
Tous les serviteurs attendaient, inquiets. Cette fois elle était morte c’était sûr. Cette jeune impertinente n’avait pas montré le respect qu’elle devait à son nouveau maître, et pire refusait cette charge. Elle l’avait insulté et menacé, chose qu’il ne fallait surtout pas faire avec lui. Il ne craignait rien ni personne, et encore moins une jeune fille nue qui lui arrivait qu’à la taille. Pourtant la laissa parler sans répliquer. Que se passait-il ?
La jeune femme continuait sa litanie, mais leur maître ne réagissait pas. Plus un geste, plus un mot. Il avait la tête baissée, puis la releva et parla d’une voix qu’aucun ne reconnut.
« Tu ne sais rien de moi petite. Tu me dis sans honneur, j’en ai pourtant. Tu parles de noblesse et de grandeur d’âme, et je reconnais que tu en as. Quant à ton Alejandro, je te rappelle qu’il n’est plus. J’ai éparpillé son corps aux quatre vents. Tari ne me dévorera jamais mon âme. Ce serait trop facile. »
Il avait dit cette dernière phrase dans un souffle, presqu’un murmure. Puis il se reprit et parla d’une voix ferme mais dénué de toute colère.
« De la liberté, tu en auras autant que tu veux, tant que tu ne franchis pas cette porte. Tu seras libre de faire ce que tu veux, d’aller où tu veux dans cette maison, mais en aucun cas tu ne devras en sortir. Ce serait signer ton arrêt de mort. Quant à ton protecteur, ouvres les yeux. Je l’ai tué, il ne reviendra pas, il n’existe plus. Alors oublies-le, il ne reviendra pas. »
Qu’avait-il dit ? Libre de faire ce qu’elle veut ? Ce n’était pas une esclave ? Uriz tout puissant qu’est-ce que cela voulait dire ? Il emmenait de force une femme ici, afin qu’elle y soit traitée comme une princesse ? Les serviteurs ne comprenaient plus rien à tout cela, et plus encore pourquoi il n’avait punit l’impudente qui se dressait contre lui et l’insultait devant ses serviteurs. Il perdait la face contre elle, mais semblait ne pas vouloir la regagner. Qui était-elle donc pour avoir un tel pouvoir sur lui ?
A sa demande, il lâcha sous les yeux surpris de ses servants. Il lui avait obéit ? Lui ? Le maître avait obéit à quelqu’un ? C’était impensable !
« Crois-tu que je t’aurais emmené jusqu’ici pour te torturer ? Réfléchis avant de parler petite, si j’avais voulu te torturer je l’aurais fais il y a longtemps, et avec des moyens dont moi seul dispose. »
Puis il se tourna vers les serviteurs massés contre les murs et dit :
« Préparez la chambre des invités de marque et installez-la dedans. Veillez à ce qu’elle ne manque de rien surtout. Traitez-la comme avec déférence et égards, autrement vous m’en répondrez. » |
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