Nom/Prénom : Valeria, surnommée "Corbeau" ou "la Pestiférée" selon les personnes.
Âge : 22
Sexe : et puis quoi encore ?... Hem, féminin.
Race : Humaine.
Particularité : Une marque au fer rouge à sa main droite, l'identifiant comme meurtrière et acquise en prison.
Alignement : Neutre à tendance bon (pas assez pour être neutre bon, mais pas neutre complète, bref, on se comprend)
Métier : Cambrioleuse
Classe d'arme : Distance (couteaux de lancer), Corps à corps (Armes courtes, rapières)
Équipement : 6 couteaux de lancer : un à chaque poignet, deux à chaque botte, rapière, outils de crochetage, corde.
Description physique : Valeria est une jeune femme du genre grande et maigre, un peu pâle sur les bords, qui arbore généralement un air sombre : autrement dit, elle tire la gueule tout le long de la journée. Du haut de son mètre septante quatre, elle pèse ses petits cinquante-sept kilos - pas de muscles, on vous rassure -, et, si elle n'est pas particulièrement forte, est souple et agile dans une certaine mesure et sait se servir de ses dix doigts. Discrète, elle l'est clairement, autant au niveau de ses déplacements que de son apparence générale : ce n'est pas un leader, elle ne se met pas en avant et ça se sent. D'une constitution assez faible de part ses années de prison, sa santé est vacillante malgré son jeune âge et elle est du genre maladive, souffrant d'une maladie lente et chronique qui ne devrait pas la tuer avant une vingtaine d'années, ce qui lui laisse le temps de voir venir. En tous les cas, ça ajoute à son air sombre qui, s'il n'était pas aussi marqué, laisserait entrevoir une jeune femme plutôt jolie. Sans doute un peu trop à son goût. A sa main droite, une marque au fer rouge qui l'identifie comme meurtrière, imposée en prison, et qu'elle cache sous ses gants. Sur son corps, de nombreuses marques de coups de fouets ou d'autres cicatrices...
Description mentale : Sombre et triste au fond, elle montre une façade froide et dédaigneuse qui protège sa psychologie tortueuse et torturée. Criminelle presque par nature, elle est incapable de se conformer à des règles et de se projeter dans l'avenir : elle vit au jour le jour, ou plutôt survit en volant, dans un cercle vicieux qui ne fait que renforcer sa haine de la société. Elle est donc rebelle, mais très intelligente malgré ses connaissances limitées, et pourvue d'une curiosité sans limites. Poursuivie par les démons de son passé et confrontée à ceux de son présent, ses nuits sont difficiles, son sommeil très court, et elle n'espère pas grand-chose de la vie. Quant à savoir à qui elle en veut... Au monde entier, qu'elle accuse de toutes les saloperies qu'elle a subies. Pas dépressive pour autant, elle avance sans aucun espoir et aucune illusion. Pas méchante, elle ne tue pas et en serait peut-être même incapable, psychologiquement... Sauf pour se défendre. Paranoïaque et malade imaginaire sur les bords, elle peut être sujette à de violences crises ou se figer et regarder le plafond au-dessus de son lit pendant des heures lorsque des souvenirs enfouis, qu'elle aimerait oublier, lui reviennent. Son bien le plus précieux ? Sa liberté, clairement, qu'elle a appris à apprécier particulièrement après son enfermement.
Histoire : La vie de Valeria est un enfer. Née à Ydril de parents pauvres des quartiers portuaires, sa mère est morte en couche, la laissant seule avec un père alcoolique et brutal qui ne faisait clairement rien pour améliorer sa situation financière. Enfermée les trois-quarts du temps dans la cave de la maison minable dans laquelle ils vivaient, courant le reste du temps les rues en quête de petits coups et d'autres vols à la tire, les choses allèrent empirant d'année en année, jusqu'à ce que son salaud de père la refourgue, pour payer une dette de jeu envers un patron de la pègre locale, à celui-ci. Elle n'a que douze ans quand elle commence à faire le trottoir pour son compte, contre sa volonté, évidemment, pour des hommes bien plus vieux dont elle subtilise généralement la bourse pour tenter d'améliorer son quotidien minable. Très tôt en proie à l'alcool elle aussi, elle rumine et intériorise pendant des années et se forge une psychologie aussi complexe que basée sur des fondations fragiles qui devait un jour exploser. A l'âge de ses quinze ans, alors qu'un client, notable de la ville, la bat avec une violence rare, manquant de la tuer, elle retire sa dague et la lui plante dans le coeur en un crime de rage et de haine.
Choquée par son acte même si elle est habituée à la violence, Valeria fuit. Elle se planque pendant trois semaines avec succès dans une vieille cave, avant de se faire retrouver par la garde de la ville. Emmenée dans un sinistre pénitencier de la région, elle y est enfermée jour et nuit et y devient encore plus sombre et introvertie, et y attrapera la maladie incurable et inconnue qui la fait régulièrement tousser - jusqu'au sang -, ou l'affaiblit certains jours, la rongeant petit à petit. Mise dans la même geôle qu'un vieillard, opposant du régime et ancien maître d'armes, elle recevra de lui une éducation au cours des années, qui ouvrira son esprit et rendra sa captivité plus supportable. Il lui apprendra aussi à se défendre, l'escrime et le combat au corps à corps, bien que ce ne soit pas sa spécialité, préférant généralement les armes de lancer qui mettent sa dextérité à profit. Elle en oublie presque qu'elle est prisonnière, ce qui ne les empêche pas, tous les deux, de creuser un tunnel vers la mer pendant leurs années de prison. Bien que le vieux mourra avant de pouvoir sortir, elle continuera et se retrouvera dehors à l'âge de 20 ans, pour parvenir à se faire engager par une bande de pirates afin de quitter le continent et rejoindre Meca. De là, elle retourne du côté de Diantra, où elle reprend ses activités criminelles en rejoignant la Compagnie des Silencieux.
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Comment trouves-tu le forum ? : Sympa. Très actif (et pour avoir cherché je peux vous dire que c'est rare), intelligent et bien conçu à la fois. On verra ce que ça donne en RP, mais je ne pense pas être déçue.
Comment as-tu connu le forum ? : Tour de Jeu.