Arrestation d'un Capitaine ... [TERMINE ]

En effet, Trystan venait de surgir de derrière les gardes, tout de noir vêtu, comme à son habitude. Sauf que cette fois, les couleurs ou plutôt l'absence de couleur étaient bien choisies... Ce qu'il s'apprétait à faire, il ne le faisait pas de gaieté de coeur... Mais tout semblait si logique. Si implacablement et désagréablement logique.

Les princesses étaient mortes. Torturées, violées, décapitées. Elles avaient été enlevées lors du convoi qui devait les meer en sécurité à Alëandir. Et une bande de drows trop bien organisée leur était tombée dessus.

Ce n'était pas un hasard.

Trois personnes seulement étaient au courant de l'itinéraire : le roi, Trystan et Illus.

Jamais Ultuant n'aurait vendu ses filles, il les aimait trop pour cela. Il était exclu d'office. Restaient deux suspects. Trystan étant l'instigateur de l'enquête, il ne pouvait pas s'accuser lui-même n'est-ce pas? En plus, il était innocent.

Restait un suspect et donc le coupable. Illus, le capitaine de la garde d'honneur. Quelle abjecte trahison. ALors que Trystan l'avait admiré pour le travail accompli lors de l'éradication de la peste. Comme quoi, même lui pouvait se tromper sur la nature d'un homme. Jamais il ne l'aurait soupçonné d'une telle duplicité.

Les gardes refermèrent la porte derrière Trystan et se placèrent de chaque côté, au garde à vous, mal à l'aise de devoir ainsi agir contre Illus. Trystan ne pouvait pas leur en vouloir.

- "Capitaine Niënor, je suppose que je n'ai pas besoin de vous dire pour quelle raison je suis ici..."

Il attendit un instant, laissant le silence s'installer et s'allonger, pour reprendre d'une voix froide, dénuée de toute pitié :

- "Vous êtes en état d'arrestation, pour Haute Trahison. Non seulement, vous avez manqué à votre devoir en laissant les princesses se faire enlever, mais de surcroit, outre cette négligeance, vous êtes accusé d'avoir livré des informations capitales aux drows concernant l'itinéraire emprunté par les princesses royales."

Pas besoin de dire d'où venait cette accusation, Illus savait aussi bien que Trystan qui était au courant de l'itinéraire.

- "Vous êtes complices de leur mort Capitaine Niënor et pour cela, la sentance est la mort, par écartèlement."

Cela s'apprentait à un régicide et la justice était impitoyable dans ces cas là. Trystan était impitoyable.

- "Avez-vous quelque chose à ajouter?"

Une défense... des explications, des excuses... N'importe quoi.

Illüs regardais autour de lui, il aurait voulu prend la fuite, s’envoler, prendre ses jambes à son coup. Mais rien de cela lui était possible et après tout il n’avait rien commis, ce n’était pas lui le coupable. Mais alors qui donc ? Car tout l’accusait et tout semblais ligué contre lui. Il venait de tomber dans une machination qui visait à le faire sauté et à le tuer. Car en le faisant tomber, l’armée perdrait un de ces dirigeants. Mais qui donc alors ? Qui aurait bien pu se donner tant de mal pour le faire tomber, qui aurait bien pu ? Illüs n’en avait aucune idée et pour l’heure il devait se rendre. En temps que Capitaine il se devait de se montrer fort, et ce même dans l’adversité la plus total, il se devait de tomber la tête haute. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. Plusieurs fois il voulut recourir au armes pour venir à bout des quelques Gardes qui se trouvait là, mais en y regardants de plus prêt, Trystan n’avait pas choisit ces gardes pour rien, certain étaient les meilleurs bretteurs de tout le royaume, Illüs les avait former en partie et d’autre étaient ses propres amis et jamais il n’aurait pu s’en prend à eux.

- Soit Monseigneur, je ne peu que me rendre. Je sais pertinemment pourquoi je suis ici avec vous et je sais aussi que je n’irai pas loin par la force, aussi voici mes armes. Illüs s’avança et décrocha sont arme à laquelle il tenait tant et la donna au prince en personne.


Illüs se rapprocha légèrement des gardes et tendit ces deux poignets afin qu’ils puissent s’en saisir et lui passer les fers. Puis les suivit en silence et sans dire un mot jusqu'à une pièce sombre ou seul la lumière d’une bougie éclairait la pièce. Il sentit ses poignets être saisit et emprisonner dans ces deux gros bracelet de fer, puis un vide le plus total. Il eu la net impression qu’on lui brisait tout son existence, comme si ces deux bracelets le privait de sa vie, comme si plus jamais il ne verrai le jours et respirerait l’air frais du matin. Comme si plus jamais il n’aurait sa liberté pour lui, et ce sentiment permanent de vide intérieur. Mais il s’avait qu’il n’y était pour rien et qu’il pourrait peu être s’en sortir. Pour l’heure il se trouvait dans une cellule ou une sorte de salle d’interrogatoire. Les murs de la pièces étaient lugubre, et ce sentiment de froid intérieur persistait et ne semblait pas près de s’en aller. Illüs regarda autour de lui, il ne voyait rien mis a part la table au centre de la pièce et la bougie qui éclairait maigrement cette pièce. Il vit que deux chaise était disposé autour de cette table de bois. Il semblait évident qu’il lui fallait s’installer.
Soudainement un bruit sourd vint dans son dos, un claquement, puis rien seul un silence pensant régnait dans la pièce. En se retournant Illüs vit qu’il était désormais seul dans la pièce avec le prince. Il le vit et contempla son visage, pas une once de compassion y était visible, pas un sentiment de bienveillance, rien ne transparaissaient. Son visage de marbre troubla quelque peu Illüs mais finit par comprendre que cela était nécessaire et totalement normal.

- Bon, j’attends .. que voulez vous savoir mon prince ? Je suis encore votre serviteur !

Illüs regarda son le régent, mais son attitude n’avait pas changer tout était toujours aussi tendu . Mais il ne voulait pas ce laisser faire ainsi, il n’avait pas dit son dernier mot et comptait bien s’expliquer et comprendre la situation.

Trystan espérait sincèrement qu'Illus ferait preuve de la même dignité q'il avait eu quand il avait assisté aux incendies de Diantra. c'était cela qu'il avait admiré chez lui et il désirait vivement qu'il ne descende pas encore dans son estime par une réaction lâche et stupide. Il avait soigneusement choisi les gardes qui l'accompagnaient, prenant les meilleurs bretteurs, les hommes les plus dégourdis et surtout, les plus fidèles à la couronne et non pas à Illus.

Le capitaine rendit ses armes et Trystan acquiesça, répliquant avec un petit quelque chose de plus chaleureux dans la voix :

- "Je n'en espérais pas moins de vous."

Alors, les gardes le mirent au fer et tout le monde se retrouva dans les cachots. Trystan n'osait même pas imaginer ce que cela devait faire de se retrouver dans cette situation, dans une déchéance totale... Avoir tout, l'honneur, le prestige, et se retrouver au cachot comme le dernier des assassins. Mais Illus n'était pas n'importe quel assassin, il était une sorte de régicide...

C'était une salle d'interrogatoire un peu rustique, mais cela improtait peu. L'on tira une chaise à Trystan qui s'installa et Illus fit de même. Puis, il congédia les gardes et se retrouva seul avec Illus. Ils étaient dans les ténèbres, une faible lueur tremblotante éclairait la pièce lugubre, à égalité, sauf que Trystan était l'accusateur et Illus l'accusé et qu'il allait devoir se montrer convainquant pour se disculper.

- "Je veux savoir comment une bande organisée de drows a pu intercepter la convoi princier. Ils savaient que les princesses étaient là, ils ont tendu une embuscade. Quelqu'un nous a trahi et leur a livré cette information, conduisant les héritières d'Ultuant vers une mort atroce et certaine! Ils nous ont envoyé leurs têtes capitaine... Votre unité est là pour protéger la famille royale coute que coute et elle a familli. Et pire encore, vous êtes en toute logique le traître. Nous n'étions que trois personnes au courant de l'itinéraire."

Sa voix était tranchante comme un rasoir, son visage à la beauté glacée impénétrable.

- "Alors je vous écoute Capitaine. Dites-moi comment vous expliquez ce drame..."

Illüs attendais là , dans cette cellule qui était la sienne. Au du moins, c’était sa salle d’interrogatoire. Il n’en revenait pas, comment avait il fait pour tomber si bas ? Comme s’était t’il retrouvé accusé de meurtre et de régicide. Il n’en revenait pas, c’était plutôt impensable, après tout il était le garant de l’ordre, le défenseur de la couronne et son serment n’avait pas faiblit. Il croyait toujours autant en la couronne et il défendrai son roi de sa vie. Son code de l’honneur lui interdisait de perdre pied maintenant, peu importe de ce qu’on l’accuserait il se devait de trouver une défenses efficace. En regardant autour de lui il vit que les murs était taillé dans la roche aussi brutal soit elle. Il se trouvait donc dans les salles les plus obscurs de Diantra. Ces salles étaient plus un mythe pour Illüs jamais il n’aurait pensé qu’elles existaient réellement, et encore moins qu’un jours il s’y retrouverai enfermer. Bien qu’il avait un mal fou a comprendre ce qui lui arrivait, il gardait un sang froid qui lui était propre. Dans son apprentissage, son mentor lui avait appris à garder son sang froid dans toutes les situation et cela qui lui avait valu tant d’honneurs, tant de salutations et son statut de Capitaine.
En cette soirée si sombre, son cœur chavirait. Il ne savait que penser, que faire. Dans tout les cas de figures il se sentait coincé, opprimé, et meurtrie de la privation de sa liberté qui lui était si chère. Illüs observa alors son interlocuteur, il regarda si il ya avait le moindre changement dans son attitude. Mais après tout pourquoi y aurait t’il dans l’esprit d’un homme qui le savait coupable et qui l’en était persuader.

- « Alors je vous écoute Capitaine. Dites-moi comment vous expliquez ce drame... » La mine de l’intendant n’avait pas changé d’un pouce. Rien sur son visage n’apparaissait, rien ne transparaissait .

Illüs ferma alors les yeux un court instant afin de canaliser son émotion. Il ne s’attendait pas à cela. Jamais il n’aurait pensé tomber si bas, et encore moins faire face à l’intendant du roi comme interrogateur. Il était en train de ce demander si il était bien à sa place, si ce n’était pas un simple rêve qu’il éprouvait, si il n’était pas juste là par pur hasard. Bien qu’il l’aurait souhaiter, l’idée d’être dans un de ces cauchemars s’évapora bien vite, il était évident que cela ne pouvais être le cas. Il ne s’en souciait à présent pas. Quel homme se soucierait de ce qui lui apparaissait comme une évidence et qui n’était en réalité qu’un combat entre la réalité et l’imagination. Illüs rouvrit les yeux et voulu parler. Mais il se ravisa, il ne devait pas parler sans avoir pris garde à ce qu’il allait dire. Il était sur la corde raide et faire une erreur de jugement lui serait probablement fatal.

- « Que dire, je suis ici avec vous… n’aurais je pas pu fuir si j’avais décidé de trahir la couronne ? Cette même couronne que j’ai juré de servir au péril de ma vie. Je ne sais pas quoi ajouter pour ma défense, je suis choqué d’avoir appris la mort des princesses, jamais je n’aurai pensé que ce projet de sécurisé les princesses serait avorté … »

Illüs n’en revenait pas, que pouvait t’il dire ? Il venait d’être accuser de meurtre alors qu’il avait lui même appris le meurtre il y a à peine quelques heures. Il ne pouvait rien ajouté de plus. Rien ne lui semblais défendable dans cette situation. Il se mit dans un état de réflexion intense. Quels points de son plan avait t’il pu se déloger ? et ainsi précipité les deux princesses vers une mort certaine. Rien n’avait pourtant été laissé en suspend, rien n’avait été écarté et tous les facteurs avaient pris en compte.
Soudainement un points que le prince venait de prononcé lui revint à l’esprit, « Nous n'étions que trois personnes au courant de l'itinéraire. » Là une erreur s’était en effet insinuer. Ils n’étaient pas trois, mais bien quatre à connaître l’itinéraire. L’un de ses lieutenant en qui il avait confiance connaissait l’itinéraire et en était responsable. Il avait en effet été de l’escorte des princesses. Mais son corp avait été retrouvé, maculer de sang et les yeux révulsé. Il était donc impensable que ce soit lui le traître. De plus cet homme avait acquit la confiance d’Illüs. Bien que celui ci avait été changé après le triste épisode de la peste qui avait ravagé Diantra. Mais quel homme n’aurait pas été marqué par un événement si tragique.

- Sir, je ne puis me défendre, mais je peu tenter d’éclaircire le mystères qui entoure la mort prématurée des eux princesses. Je puis vous informer que nous n’étions pas seulement tris à être informé de l’exacte trajet du convoit. Mon lieutenant était lui aussi informé de cela.

Si cette salle était aussi sombre et lugubre, ce n'était pas pour rien, tout était prévu pour miner le moral des hommes qui s'y trouvaient enfermés, pour les faire craquer, pour les faire réflechir. Ici, c'était la moirceur des ténèbres qui se refermaient sur vous et votre coeur. Ici, c'était la métaphiore de tout ce que vous aviez perdu... Et Illus avait énormément perdu, cela allait sans dire. Là, il risquait de perdre la vie, et de la plus horrible des façons, par un lynchage public, une humiliation au vu et au su de toute la population.

Le visage de Trystan était de pierre, de granit, de marbre, rien ne permettait de savoir ce qu'il pensait, comment il jugeait Illus, si tant est qu'il le juge déjà. Sa voix froide laissait penser que dans son esprit, tout était déjà joué pour le pauvre capitaine de la garde d'honneur qui avait failli.

Le silence s'installa et Trystan ne chercha pas à le briser en répétant sa question ou en brusquant Illus. il devait chercher le moyen de s'expliquer, un moyen de dire la vérité pour être cru ou bien d'inventer un mensonge, il ne le savait pas. Pas encore. Il commença finalement par faire preuve de logique, une logique qui fit sourire froidement le Conseiller du roi.

- "Vous auriez pu, oui, mais alors, votre culpabilité n'aurait fait aucun doute."

Etait-ce à dire que là, il y en avait un? Possible. illus n'avait aucune explication à fournir et demandait simplemen,t à trystan de le croire sur parole et de croire en son honneur. Il aurait aimé pouvoir le faire, mais les faits étaient accabalants et pointaient tous du doigt vers une seule personne : Illus. Peu importait ce que pensait Trystan de lui ou ce qu'il croyait, la justice se devait d'être impartiale.

Illus lui annonça finalement qu'il y avait une quatrième personne au courant des faits. trystan fronça les sourcils en entendant parler du lieutenant et reprit sombrement :

- "Un lieutenant qui n'aura jamais plus l'occasion de se défendre, comme c'est pratique."

Il soupira, réflechissant à toute allure. Il ne pouvait pas croire à la culpabilité d'Illus, mais les traîtres étaient bien meilleurs quand ils étaient insoupçonnables, non?

- "Capitaine Nienor, vous n'avez aucune explication à me donner, comment pensez-vous vous sortir de là? Vous parlez d'une personne qui est morte lors de l'embuscade... Qui ne peut pas témoigner ou avouer. Je vous pensais homme d'honneur capitaine, vraiment, mais cette trahison ne peut être que de votre fait... A moins que votre lieutenant ai vendu ces informations et été tué tout de même, les drows ne sont pas des sentimentaux, mais cela nous ne le saurons jamais... Comment proouver votre innocence dés lors?"

Trystan pouvait sentir qu'Illus était désespéré. il ne valait pas mieux que la biche acculée par le chasseur et qui sait sa fin proche, au bout de la lance de l'homme... Et qui est au bord du gouffre a deux choix : sauter pour mettre fin à son tourment ou attaquer. Désespoir ou colère. et Illus choisit la colère. il frappa violemment du poing et envoya valdinguer sa chaise contre le mur. Trystan ne broncha pas, mais quiconque étant magicien dans le coin aurait pu sentir qu'il était prêt à se servir de sa magie si cela dégénérait.

Mais Illus n'attaqua pas non. Il s'agenouilla. Trystan le sut en entendant sa voix lui parvenir du bas. Il renouvela son allégeance, il se comportait encore et toujours en homme d'honneur et la véracité de sa trahison semblait totalement ébranlée. Trystan ne le pensait pas coupable. maintenant encore moins qu'avant. Son instinct lui disait qu'il allait faire exécuter un innocent. Et un homme de valeur.

Entrèrent alors les gardes, armes en joug fort probablement. Trystan leva juste la main, en silence, les sommant ainsi de ne pas toucher à Illus. Et les gardes obéirent, la discipline étant l'une de leur qualité principale et pas des moindres. un silence de mort s'abattit sur la cellule. Tous étaient suspendus aux lèvres du Conseiller.

- "Relevez-vous Capitaine."

La voix avait claqué, froide et tranchante. Et pourtant...

- "Dans ce genre d'affaire, seules les preuves comptent. Les sentiments, les impressions ne doivent pas interférer. Seule l'objectivité prime. Mais je n'ai aucune preuve réelle pour vous inculper, mise à part une logique implacable. Mais vous êtes innocent jusqu'à preuve du contraire. Très bien Capitaine, je vous donne une chance de prouver votre innocence. Menez l'enquête, trouvez la taupe et ramenez la moi."

Trystan posa alors une main sur la capitaine, environ à hauteur d'épaule et lança un sort qui allait lui permettre de savoir où se trouverait Illus, à tout moment... et faire ainsi en sorte que jamais il ne lui échappe s'il s'avérait qu'il était réellement coupable. Illus dut sentir un fourmillement désagréable traverser son corps, puis plus rien.

- "Où que vous alliez Capitaine, je le saurais. Et vous n'échapperez pas à mon courroux si vous m'avez menti."

Trystan avait laissé une chance à Illus de se sortir de ce guêpier. Le Capitaine pouvait s'estimer heureux que le Conseiller ai déjà eu affaire à lui et sache quel homme il était. Sans cela, il n'aurait pas eu le droit à la même clémence. Oui, ses impressions l'influencaient, son instinct l'influencait. Si Illus était coupable, il ne faisait que retarder sa mise à mort. S'il était innocent, il venait de lancer un fin limier sur les traces des véritables traîtres et sauver la vie d'un innocent.

- "Je l'espère Capitaine, je l'espère."

Arprès tout, quel enquêteur plus zélé que celui qui joue son honneur et sa vie? Trystan avait fait le bon choix, il le savait.

Illus le salua alors (du moins, il le devina puisqu'il ne bougea pas tout de suite) et se dirigea vers la sortie. Le jeune Conseiller allait enfin pouvoir quitter les geoles. Il y passait un peu trop de temps à son goût en ce moment. D'abord Ceylan, le drow et maintenant Illus. Les circonstances étaient différentes, les races aussi, mais le résultat était le même : les deux étaient toujours vivants, car Trystan leur avait trouvé une utilité plus bénéfique que la mort.

Illus s'arrêta alors et interpela Trystan qui se retourna vers lui, intrigué. Quoi encore? Le Capitaine lui demanda alors la discrétion sur cette affaire, jusqu'à ce qu'elle soit tirée au clair. Le Duc d'Erac hocha la tête.

- "Naturellement, il ne saurait en être autrement jusqu'à ce que l'affaire soit résolue. Bonne chance dans votre traque Capitaine."

Il donna ainsi congé à Illus, le lançant sur la piste des traîtres qui venaient de porter un coup meurtrier à la lignée royale.

[Fin pour moi très cher :D ]