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 Zulica, hybride

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Zulica
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MessageSujet: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 11:38

[oui bon sinon le nom qui a changé, on parle du même perso ^^]

Nom/Prénom : Zulica Hyluan
Âge : 216 ans
Sexe : féminin
Race : hybride
Particularité : malgré son âge avancé, elle a l’apparence d’une femme d’une trentaine d’années. Elle dégage un fort charisme imposant le respect

Alignement :neutre mauvais
Métier : psychopompe [voir l'annexe]
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : Dans ses bottes, elle glisse deux dagues aux lames longues et fines, deux autres à sa ceinture ainsi que deux saïs, ses armes de prédilections. Elle a quelques fioles de poison dont elle ne se serre que très rarement. Elle a une armure plutôt simple même si, étant de nature plus défensive qu’offensive, elle préfère bloquer les coups avec ses armes. Elle a une cotte de mailles faite sur mesure, d'assez bonnes qualités, dernière protection si il lui devenait impossible de parer un coup.

Suite à la disparition de son fils, elle a fait graver le nom de celui-ci sur un de ses dagues, pour ne jamais l'oublier. Elle garde avec elle très peu de possession, et a très peu de richesse, sinon un pendentif dont elle ne se sépare jamais. C'est un symbole représentant l'éternité (triskèle celte) auquel on a ajouté une petite pierre bleue. C'est le seut objet qu'elle a récupéré de son père biologique, et le seul cadeau que sa mère lui eu jamais fait alors qu'elle était toute petite.

Elle a aussi, avec elle, l'épée qui appartenait à son fils mais elle ne s'en sert pas, de peur de la salir ou la briser. C'est l'objet le plus précieux à ses yeux et elle la porte toujours attachée à son dos, de la même façon qu'elle avait porté son fils lorsqu'il était petit. Croisée avec l'épée, un couteau, plutôt long, est accroché: c'est l'Arme avec laquelle elle tua le baron Hyluan. Elle la garde avec elle, mais ne s'en sert que très rarement. C'est une façon de ne jamais oublier son premier geste de libération.

Description physique : Elle a la peau plutôt pâle, pas autant que les elfes, mais pas aussi foncée que celle des drows. Ses traits délicats semblent figés dans une froideur continuelle et, si elle souriait parfois, peut-être pourrait-on dire qu’elle est belle. Son regard d’ambre brille parfois d’une petite étincelle de vie, même si la plupart du temps, il a une allure de pierre. Ses longs cheveux ondulés, blancs comme neige, sont souvent teints de rouge par le sang de ses ennemis. Son corps est couvert de marques de combats et de violence, mais elle ne le montre jamais. Elle porte une armure très simple, préférant toujours porter un pantalon plutôt qu’une jupe. Par contre, si le métier lui demande, elle n'hésite pas à s'habiller de façon élégante, prête à charmer pour mieux tuer. Elle se couvre souvent d’une grande cape noire, pour ne pas se faire remarquer. Elle a hérité des formes généreuses des drows mais elle est d’une maigreur effrayante. On peut même apercevoir ses côte sous ses vêtements.

Tout près de ses yeux de petites pattes d'oie se sont formées avec les années, non pas qu'elle fut si âgée, mais l'inquiétude et la fatigue ont creusé et déformé sa jeunesse. Sa démarche est un peu boîtante du à uen vieille blessure à la hanche qui n'est jamais totalement guérrie. Elle doit même parfois avoir recours à une canne improvisée tant elle a du mal à marcher. Ses mains, quoique sale la plupart du temps, sont délicates, elle a de longs doigts effilés qui, si manicurés et décorés de bagues, pourraient être ceux d'une noble.

Si autrefois son regard restait rivé au sol devant elle, elle a appris à relever la tête et à trouver un peu de fierté, ne serait-ce que dans celle d'avoir survécu plus de 200 ans. Même lorsqu'elle s'appuie sur un bâton, elle a la tête haute et le regard fier, dégageant un fort charisme acquis au cours des années. Son âge ou peut-être son attitude impose le respect au premier regard que l'on pose sur elle.

Description mentale : Comment agit-on lorsque tout sa vie on s’est fait écraser par la honte d’être une « bâtarde »? Eh bien on relève la tête et on cherche le respect, ne serait-ce qu’en petits morceaux. Si pendant des années Zulica a été traitée comme une moins que rien, aujourd’hui, elle impose le respect par son regard perçant. Elle ne se laisse pas insulter ni écraser sans répliquer à son attaquant avec plus de force encore. C’est une battante, une rebelle, en qui une violente tempête gronde constamment, toujours prête à exploser de rage.

Silencieuse, elle est un mystère pour ceux qui la croise une première fois. Son regard est toujours en mouvement, difficile à attraper, puisqu'elle ne cesse d'observer les alentours, sans jamais chercher quelque chose de particulier. Il faut dire aussi qu'elle craint de garder le contact visuel avec quelqu'un, consciente qu'on peut tout lire dans les yeux d'une personne.

Elle offre une façade de femme forte, indépendante et solitaire, même si au fond d’elle, elle est brisée à jamais. Mais elle préférerait mourir plutôt que montrer sa faiblesse. Elle se montre froide envers quiconque et lui arracher un sourire s’avère presque impossible. Elle est habile comédienne et joue souvent sur les émotions, autant les siennes que celles d’une autre personne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle est très habile manipulatrice, ayant appris à reconnaître les faiblesses d'un autre pour les utiliser, capable de faire passer un mensonge pour la vérité. Et si lui faire baisser la tête est facile, ce n'est pas pour autant que vous aurez gagner sur elle. Car elle sait jouer le jeu et vous faire croire ce que vous voulez voir.

Elle est misanthrope, détestant par-dessus tout la compagnie des hommes, peut-être à cause de ce qu’ils lui ont fait. Et, paradoxalement, elle a un profond trouble au niveau des relations sociales parce qu’elle est dépendante affective, s’accrochant toujours un peu trop fort là où elle peut trouver un peu d’amour. Mais suite à plusieurs trahison, elle est plus attentive à cela, préférant se couper du monde pour ne pas risquer de s'attacher à quelqu'un.

Elle est obsédée par l’enfant qu’elle a perdu (voir histoire), n’arrivant pas à faire son deuil. C’est pourquoi elle est un peu dérangée mentalement, cachant sa tristesse derrière sa froideur et parfois victime d'accès de colère lorsqu'on parle de sujets qui lui sont délicats. Amoureuse de liberté, elle est incapable de s'enchaîner à un endroit où à quelqu'un depuis la disparition de son fils. Elle préférera la solitude à l'obligation de se préoccuper de la vie d'un autre.

Elle a une personnalité angoissée, s'inquiétant toujours trop de ce qu'elle a fait et sur ce qui lui arrivera. Les regrets et l'amertume rongent son âme alors que si souvent la musique du "j'aurais du..." résonne dans sa tête, la plongeant alors dans une noirceur profonde. Elle n'est pas très impulsive, et même parfois elle regrette de ne pas avoir agi dans certaine situation. Elle est constamment prise dans le passé, incapable de se débarrasser des cadavres de sa vie.
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 11:38

Histoire : Seule, sous les étoiles, Zulica, ce soir, pleurait. Elle pleurait toutes ces années où elle avait souffert, jusqu’à ces quelques mois, dans le ventre de sa mère, où elle s’était sentie indésirable. Non pas par la femme à qui appartenait cette matrice chaude et confortable. Mais plutôt par l’homme qui lui criait souvent des noms et la traitait de putain, d’impure à sa race, de traînée, de traître.

Tout avait commencé au mariage de ses parents. Ou plutôt, de sa mère, Karelia, et du baron Hyluan. Les jeunes gens étaient fous de désirs l’un pour l’autre, sans vraiment qu’il y eut de l’amour, tout deux drows, tout deux persuadés que les elfes étaient des êtres nuisibles et détestables. Puis la jeune mariée eut le malheur de rencontrer un de ces êtres qu’elle croyait nuisible, dans des circonstances plutôt nébuleuses. Une fuite, si Zulica avait bien compris. Sa mère avait fuit. Qu’avait-elle fuit? Jamais elle ne le su. L’important, c’est qu’elle se retrouva en territoire elfique malgré elle. Plusieurs croiront qu’il y eut viol. Mais ce fut tout autre. La nuit fut favorable aux amants, qui, étrangement, ressentirent un fort attrait l’un pour l’autre.

Karelia était blessée quand elle était arrivée chez ceux qu’elle croyait détester. Ce fut la première fois qu’elle rencontra un elfe sylvain. Et heureusement, ce fut aussi la dernière fois. Au bout de la nuit, l’homme, conscient qu’elle se ferait assassiner par son peuple, l’avait ramené en territoire Drow. C’était préférable ainsi. Peut-être que si il avait su qu’après cet union un enfant naîtrait, il aurait agi différemment. Mais dans l’inconscience de son jeune âge, il avait reconduit la jeune femme là où elle aurait du rester.

Durant toute la grossesse, Karélia porta le poids de cette faute commise. Hormis son amant, elle et son mari, personne ne pouvait se douter que l’enfant était un bâtard. Son mari le savait parce qu’il n’était pas idiot et savait que pour que cet enfant soit le sien, il aurait fallu qu’il fasse l’amour avec elle… or, au moment de la conception, dans les semaines la précédant et la suivant, il n’avait pas touché à son épouse. Mais ça, trop honteux, il n’en parlait pas et ne criait pas au scandale maintenant. Par contre, il ne se gênait pas pour le reprocher à Karelia, sans cesse, provoquant, en elle, un lourd sentiment de culpabilité.

Il aurait du tuer Zulica à la naissance. Il ne fit rien. Il aurait aisément pu faire passer le meurtre pou une fausse-couche, un enfant mort-né, ou la mort subite du nourrisson dans les premiers jours. Mais quelque chose l’arrêta. Et ce quelque chose, ce fut un témoin. La mère de Karelia, venue soutenir sa fille lors de l’accouchement. Et, comme tout gendre, le baron craignait un peu et même énormément les représailles de sa belle-mère. Celle-ci, même si elle était consciente que l’enfant était un bâtard, se refusa à sa mort. N’avait-elle pas, après tout, une autre fille mi-humaine?


Zulica ferma les yeux, un frison la parcourant. Si seulement elle était morte à ce moment. Lassée, elle se laissa emporter par le sommeil, sachant qu’avant l’aube, elle devrait partir. Elle ne craignait pas de se réveiller tard : ses cauchemars la réveillaient toujours assez tôt.

Le baron détestait cette fille impure. Il la gardait cachée, il traitait avec encore moins de dignité que ses esclaves, n’hésitant pas à la battre. Elle grandit dans la haine, alors que même sa mère en était venue à la détester. Mais dans la tête d’un enfant, le suicide n’existe pas. Elle subissait donc les coups et les insultes sans jamais se demander pourquoi elle restait en vie.

Une soixantaine d’année passa ainsi, sans qu’elle ne demande jamais grâce ni ne se rebelle. Puis, un jour, le baron alla au-delà des limites du supportable.

C’était un soir orageux. Mais elle avait la tâche de rentrer du bois pour le feu. Elle était trempée jusqu’aux os et grelottait de froid. Et elle savait que le bois qu’elle rentrait ne la réchaufferait nullement. Mais elle y était habituée. Elle eut le malheur de trébucher sur le sol mouillé, étalant ses quelques bûches sur le sol, et réprimant difficilement quelques larmes en se blessant. Le bruit avait alerté le baron qui, sans aucune raison apparente, était prêt à exploser de rage pour un rien ce soir là. La scène qui s’offrit à lui alimenta sa colère, tant et si bien que l’envi de tuer Zulica lui revint en tête.

La petite était sur le sol, les mains et les avant-bras écorchés, sales et dégoulinante d’eau, en larme. Ses quelques bûches étaient sur le sol, devant elle, mais elle n’avait pas la force de les reprendre. Le baron se mit à lui crier des injures, la giflant et la forçant à se relever. Elle leva les yeux vers lui, ce qu’il n’acceptait jamais. Mais cette fois, dans ses yeux, il trouva quelque chose de différent. Une lueur de défi.

Ne se laissant pas intimider, il la roua de coups, punissant cette insolence d’avoir levé les yeux sur lui. Il lui ordonna de terminer son travail puis de monter à sa chambre. Là, il lui montrerait à obéir. Et surtout, il assouvirait le désir de domination qu’il avait sur elle. Parce qu’il lui fallait toujours la soumettre plus, et avec plus de violence et de cruauté, et il irait jusqu’à la tuer si cela permettrait de réaliser son fantasme. Mais il voulait faire durer le plaisir.

Dans la tête de Zulica, tout reste nébuleux. Elle sait qu’il avait tenté de la violer. Elle sait que le couteau qu’il utilisait pour la menacer s’est retrouvé dans ses mains. Elle sait que ce soir là, elle l’a tué. Mais elle ne se souvient plus de ce qu’elle a fait, ni de comment elle l’a fait. Elle se souvient du cadavre sur le sol, d’un petit sac contenant quelques pièces de monnaie volées, quelques vêtements, le couteau ensanglanté serré contre elle, une longue fuite et une honte terrible au fond d’elle.


Zulica se réveille, en sueur. Il est l’heure de continuer. Non plus à fuir, mais à voyager. Fuir, cela fait parti du passé. Elle a fuit pendant de longues années. Maintenant elle affronte. Maintenant la honte n’est plus là. Maintenant elle sait qu’elle n’est pas qu’une moins que rien. Elle sait qu’elle est quelqu’un et qu’elle mérite le respect.

Avec seulement ses pieds, Zulica continue son voyage. Elle ne va nulle part et ne vient de nulle part. Mais ce n’est pas important, tant qu’elle voyage.

Elle voyagea, marchant la nuit et dormant le jour, pendants de longues semaines, se perdant et se cherchant, fuyant les gens. Elle se sentait trop honteuse pour se fondre dans la masse des peuples. Et même si elle aurait voulu trouver un peu d’affection, la peur de faire à nouveau face à la haine la poussait à vivre seule.

Elle arriva dans une ville humaine, loin des deux races l’ayant engendré. Son père lui avait toujours appris qu’elle était une honte pour sa mère et sa race, elle le serait probablement aussi pour son père biologique et son peuple… du moins, c’est ce que sa tête d’enfant lui disait.

Bien qu’elle soit encore toute jeune, elle tomba dans le milieu de la prostitution, trouvant là un peu d’affection. C’était la première fois dans sa vie que les mains d’un autre se posaient sur elle pour autre chose que pour la frapper. Et dans sa naïveté, elle voulait croire qu’elle était ainsi un peu aimée. Elle laissa sa virginité aux mains d’un homme, sans même se soucier de qui il était. De toute façon, les autres se succédèrent ensuite, tous plus anonymes les uns que les autres, des centaines de visages dont elle a oublié les traits, que des mains aventureuses qui désiraient son corps et un substitut d’amour pour son petit cœur blessé.

Combien de temps cela dura-t-il? Elle ne le su jamais. Elle préféra perdre le fil des jours et s’abandonner. Après tout, elle ne valait rien. Autant qu’elle serve de marchandise, de jouet sexuel pour des hommes solitaires. Puis un jour, elle croisa un homme, un elfe, qui eut pitié d’elle. Il faut dire qu’à cette époque, elle n’était plus qu’un amas de chair maigre, un squelette ayant perdu son âme, son regard d’ambre totalement vidée de toute vie. Il lui proposa de lui apprendre les armes pour qu’elle puisse faire autre chose que se prostituer. Pensant trouver là quelqu’un qui l’aimerait, elle accepta.

En fait, il n'avait pas vu en elle la faiblesse. Il n'avait vu qu'un esprit maléable avec lequel il pourrait faire ce qu'il voulait. Et un fort charisme à exploiter. De plus, il voyait en sa quasi absence de race un atout: si pour le moment tous la rejetait, il était fort à parier que dès qu'elle aurait reprit confiance en elle, les portes de toutes les villes lui seraient ouvertes.

Il était psychopompe. Il faisait parti de ces gens manipulateurs que l'on engage pour guider l'esprit d'une personne. Et il avait décidé de faire de Zulica son apprentie.

Il l’aida à se refaire une santé, prenant soin d’elle et la cajolant, constatant que c’était ce qu’elle avait besoin pour reprendre confiance en elle. Il lui montra les armes, particulièrement les saïs, dagues et épées courtes, conscient qu’elle n’était pas assez forte pour manipuler des armes plus lourdes. Il lui apprit ce que nous, dans notre monde, nous appelerions la psychologie, lui montrant les rudiments de la manipulation. Il fit d'elle une comédienne, et lui montra à maquiller un meurtre.

L’apprentissage dura quelques années durant lesquelles il l’emmena avec lui dans quelques voyages et contrats. C’est durant cette période que, pour une première fois, elle osa relever la tête et regarder les gens droits dans les yeux, se repliant par contre sur elle-même dès qu’on l’insultait. Elle tomba en amour avec l’elfe, se sentant pour une première fois dans sa vie, appréciée par quelqu’un.

Et un jour, il épousa une belle et jeune fille de sa race, déchirant le cœur de Zulica. Elle qui avait cru qu’il l’aimait se sentait maintenant rejetée par la seule personne qui lui eut prêté attention autrement que pour se servir d’elle. Elle s’enfuit, le cœur meurtri par cette profonde blessure.

Elle voyagea quelques temps puis s’établie en retrait de Diantra, commençant une carrière qui, à l'époque, ne fut pas très fructueuse. Son sang et son manque de confiance en elle firent que les clients se faisaient rares, la fuyant la plupart du temps. Elle vivait seule, osant rarement aller en ville où, souvent, on la persécutait. Elle voyageait, quelques fois, se risquant à retourner au Puy d’Elda malgré le meurtre qu’elle y avait fait. Après tout, elle pouvait toujours y trouver du travail.

Et un soir, un seul soir, elle vendit à nouveau son corps. Une seule fois. Elle pria alors les dieux que la semence laissée dans sa matrice par le dow engendre un fils. Un enfant qui l’aimerait.

9 mois plus tard, elle accouchait, seule avec une sage-femme qui avait eu la bonté de s’occuper d’elle. Heureusement qu’elle fut là. Parce que sinon, l’enfant serait mort. Et la mère aussi. Mais sitôt que tout fut sous contrôle, la sage-femme parti, sans demander son reste, laissant la mère et son fils seuls.


Ce fut, en y pensant bien, le seul moment de bonheur de sa vie. Là où une petite vie l’aimait, parce que son petit garçon dépendait d’elle pour survivre. Si tout avait pu rester ainsi…

Les années passèrent. Pour portéger sa vie et celle de son fils, elle mit son métier en pause. Elle cachait son fils des yeux du monde, craignant qu’on lui arrache. Lorsqu’il fut assez âgé, elle recommença à voyager avec lui, pour découvrir le monde. Elle adorait son fils, et il lui rendait bien, ne connaissant qu’elle au monde. Puis, un jour, tout bascula.

Rien n’aurait pu lui annoncer ce tragique événement. Tout arrivait sans prévision, la surprenant et la paralysant. Son fils lui fut enlevé. Par un groupe de guerriers Drows. Parce que l’enfant était bien constitué. Et que sa mère était sur « leur territoire ». Elle eut beau se battre et résister, on la mit facilement au tapis, la rouant de coups et la laissant pour morte. Et l’enfant, malgré ses protestations, fut emmené facilement.

Zulica crut mourir. Elle ne retrouva jamais ces guerriers. Ni son fils. Chose sûr, au lieu de se laisser tomber dans une faible tristesse, elle préféra se couper de ses émotions, et à défaut de pleurer, elle empli son cœur de froideur envers tous. Elle retourna à Diantra où elle reprit son travail, n’hésitant même plus à relever la tête. Au fil des années, elle devint froide et aigrie, mais aussi confiante et fière, malgré ses origines. Elle se battait dans les tavernes comme les hommes, refusant toujours de se montrer plus faible qu’eux. Elle apprit à tenir tête à ceux qui la persécutait et à répondre aux coups pour étouffer la honte. Jamais elle ne parlait des événements tristes de son passé. Elle préférait les ignorer, même dans les grands moments de mélancolie.

Elle évite normalement de se retrouver à travailler pour les nobles, préférant pratiquer son art dans les basses classes de la société. Elle n'hésite pas à s'en servir pour ses propres besoins et fait très attention à ce que rien ne soit découvert. Elle ne compte plus les morts (meurtres comme suicides provoqués) à son actifs, et ne demande jamais un fort prix pour ses service. Lorsqu’elle ne travaille pas, elle voyage, continuellement dans l’espoir de retrouver son fils.



à l’horizon, la silhouette de quelques guerriers drows attire son attention. Elle les observe, de loin. Mais elle doit se rendre à l’évidence : son fils n’y est pas.

Elle continue donc sa route, comme toujours, faible au plus profond d’elle mais maintenant devenue capable de tant de force aux yeux des autres. Et elle a encore la folie d’espérer retrouver son fils.
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 11:42

Annexe

Qu'est-ce qu'un psychopompe?

Spoiler:

Psychopompe : Du grec, Psycho et pompe, littéralement « qui guide les âmes ». Dans la tradition mythique, le psychopompe, que ce soit Charron, l’Ankou, les anges (judéo-chrétien), les chats (égyptiens), les corbeaux (culture populaire et nordique), est l’être qui, après votre mort, vous guidera vers l’autre monde. Mais si des vivants décidaient de reprendre ce titre?

Le psychopompe, en tant que « métier », est un être manipulateur qui pourra habilement guider votre âme là où il veut. Ce sont des assassins de plus haute classe, se salissant rarement les mains pour tuer. Rares sont ceux qui peuvent le devenir et l’unique façon d’apprendre les usages du métier est de croiser, un jour, un autre psychopompe qui trouvera votre charisme assez fort pour faire de vous son apprenti. Ils vivent et agissent dans la noirceur des sociétés, ne vendant jamais ouvertement leurs services. Seuls les hauts placés et les mieux informés connaissent l’existence de ces manipulateurs.

Le psychopompe a étudié la façon de trouver et utiliser les faiblesses de sa victime, que ce soit pour arracher une information ou un service, ou encore pour la pousser au suicide ou au meurtre d’une autre personne. Il guide l’âme manipulée dans les chemins qu’il veut, utilisant tantôt l’intimidation, tantôt la flatterie, ou profitant de votre confiance en lui. Bref, de nombreuses techniques s’offrent à lui pour contrôler votre âme. Et si votre soumission ne lui plait, il pourra aisément vous tuer et déguiser le meurtre en suicide. Mais il est passé maître dans l’art de la manipulation. D’un seul regard, il vous met à ses pieds, d’un seul mot il gagne votre confiance. Et d’un claquement de doigt, vous vous tueriez si il vous en vantait les avantages. Et cela ne vaut pas la peine de le craindre : vous seriez sa victime avant même d’avoir pu le soupçonner de vous manipuler.


Comment trouves-tu le forum ? : très bon forum^^
Comment as-tu connu le forum ? :j'y étais déja.
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 11:45

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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 15:25

"Re-bienvenue", ou bonne validation ^^
*Adore le métier de Zulica >.< *
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Aetherya
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:34

Re-Bienvenue. ^^

C'est vrai que ton métier est super bien trouvé. J'adore. Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117 Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117 Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117Zulica, hybride 936117
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:37

Ca donne envie de faire un stage avec Ray' xD
Re Bienvenue =)
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MessageSujet: Re: Zulica, hybride   Zulica, hybride I_icon_minitime

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