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| | ~La Morsure des Sombres~ [PV] |  |
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Taille : Infinie.Niveau Magique : Non-Initié.![~La Morsure des Sombres~ [PV] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: ~La Morsure des Sombres~ [PV] ![~La Morsure des Sombres~ [PV] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Mer 17 Sep 2008 - 14:22 | |
| Favriüs
Ce mois marque la fin de l’hiver, le début d’une nouvelle année, le début d’un nouveau printemps. Nous sommes à Alëandir, le Soleil ne s’est pas encore levé, mais, au palais royal, tout le monde était assez excité à l’idée du départ de la Reine Orelindë, Illydril et Anàrion. Comment ? Oui, la royauté devait partir pour Kirgan, afin d’assister au couronnement du nouveau roi nain. Pour plus de sécurité, le cortège devait voyager de nuit, afin d’éviter quelques brigands matinaux dans la forêt d’Anaëh, et les drows.
Tout était prêt: la calèche, les gardes, tout. Maitre Beren avait indiqué aux gardes le chemin à prendre, éviter à tout prix Lante et faire un détour par les falaises d’Arkan pour ne pas prendre la route principale, qui devraient être semée d’êtres aux mauvaises intentions.
Lorsque l’heure du départ fut annoncée par le mage de la Cité, des gardes s’empressèrent d’aller réveiller Orelindë, Illydril et Anàrion de leur méditation. Le réveil du nouveau couple se fit comme chacun des réveils, mais celui de la reine, c’était une autre paire de manche ! Elle ne voulait pas quitter sa chambre, devenant complètement hystérique, crachant et mordant les gardes qui voulaient la voir ! Beren Telperien dut aller voir sa reine, et lui expliquer gentiment qu’elle devait se rendre à Kirgan afin de voir le nouveau roi Garmin. La reine capitula, vexée qu’on l’ait réveillée à cette heure de la mâtiné, un sourire renversé aux lèvres. Elle n’eut que juste le temps de s’habiller, à peine de se coiffer, elle devait monter dans la calèche sans plus tarder. Lorsqu’Orelindë vit sa fille dans la voiture toute rayonnante, habillée soigneusement, coiffée comme une déesse, elle souhaitait directement la rejoindre. La pauvre reine n’avait plus toute sa tête, c’était rare chez un elfe que la mémoire flanche à cet âge là et que l’on développe une telle maladie. Concernant Anàrion ? Elle ne le regarda même pas, sa petite comédie de la fois dernière avait envie de le faire tomber du trône ! D’ailleurs, celui-ci ne lui adressa non plus la parole.
Les soldats et gardes du corps montèrent dans deux calèches, une devant, et une derrière celle des souverains elfes. Beren dut rester dans la Cité pour gérer les affaires du royaume durant l’absence de la reine et le couple royal.
*****
Parallèlement, plus au Nord, les nains préparaient la venue du peuple plus au Sud, la venue de la Reine Orelindë d’Alëandir. Un petit groupe de nains s’était placé à la sortie Ouest de Kirgan, la capitale naine, afin de réserver cette porte pour l’arrivée les invités de marque. Récemment, Garmin avait été informé par Beren que la reine arriverait plus tard que prévu, car, pour des soucis de sécurité, la calèche royale devait faire un certain détour. L’arrivée des elfes était la plus sécurisée !
*****
Quelques semaines plus tôt, quelques navires avaient quitté Meca, afin de remonter l’Océan d’Eris. Et pourquoi ça ? La Marine Marchande avait elle un but bien précis pour ne pas se diriger vers Diantra, ville que la guilde aimait beaucoup attaquer ? Bien sur, et son nouveau chef, Yazston, s’était permis de créer un certain contrat, une certaine alliance, avec le drow Tebryn. L’objectif était clair, la MM devait faire en sorte que les envoyés de Tebryn réussissent à capturer Anàrion et Illydril. Des espions de la MM avaient réussi à s’approprier les plans de la calèche royale, et, normalement, la calèche pourrait être la plus vulnérable aux falaises d’Arkan.
La Marine Marchande, dirigée par Yazston Yoegh’il’rymmin, attendait la calèche depuis les falaises même, sur une espèce de plateau, situé juste en dessous du sommet. Logiquement, la calèche devait passer par le sommet des falaises.
*****
La Marine Marchande n’était pas seule, oh non ! Des drows par dizaines avaient remonté les terres stériles et la forêt d’Aduram ! Tout était bien calculé, le chemin de la calèche avait été suivi par les drows, enfin, les drows prenaient une autre route, à quelques kilomètres en décalé de la calèche royale. A travers la forêt, c’était facile, les arbres les cachaient, et puis, côté furtivité, ils étaient équipés.
La complication vint lorsqu’ils furent obligés de quitter la forêt pour les déserts nains et falaises. Pour cela, ils attendirent que la calèche soit suffisamment lointaine pour pouvoir la suivre. Les drows n’avaient pas de calèches, certains étaient à cheval, et d’autres sur des sortes de charrettes où ils étaient tous serrés.
*****
La calèche sortit des bois elfes pour le décor des déserts nains. Le Soleil était à son zénith, caché par les nuages. La reine n’arrêtait pas de se plaindre, mais sa fille gérait sa mère, quant à Anàrion, rien. Les sols étaient encore glissants à cette heure de la journée, il est vrai que la calèche faisait quelques zigs et zags.
Il fallait passer par les falaises, même si cela allait être dur. La Calèche monta tout en haut d’Arkan, sans trop de difficulté malgré le sol, et passa le sommet sans problème. Mais le problème allait arriver.
*****
L’Attaque
*****
La première calèche passa le plateau servant de sommet, la seconde, royale, également. C’est alors qu’une onde de choc fit vibrer la dernière calèche, tirant le cheval violemment en arrière. Tout le monde sait qu’un cheval à peur de tout, c’est pourquoi l’animal s’excita. Il commença à galoper tout droit, fonçant dans la calèche royale. Aucun moyen de le calmer, quelques elfes sautèrent du véhicule, alors qu’il tapait dans la calèche des souverains. Après le choc, une roue de la voiture suprême se détacha, entrainant tout le poids de l’engin vers le sol.
Le cheval, tirant toujours la dernière calèche, continua son chemin, lorsqu’il se rendit compte qu’il se précipitait dans le vide. Il s’arrêta net, mais les lois de la vitesse le précipita dans le vide, suivit de la calèche, abandonnant presqu’une vingtaine de soldats dans la mort.
La calèche qui ouvrait le chemin freina net lorsque le conducteur vit la princesse et Anàrion au sol. Les soldats survivants, soit une trentaine au maximum, se regroupèrent autour de l’épave de la calèche royale, où la reine était bloquée.
Celui qui avait provoqué cette onde rendant fou le cheval sortit de sa cachette, c’était Yazston Yoegh’il’rymmin, sorcier de l’Air, qui avait affolé l’animal. Il n’était pas seul, sa guilde était derrière lui, et la MM n’était pas seule, des chevaux ainsi que des fantassins arrivaient à quelques centaines de mètres. Ce n’étaient pas des alliés, mais des drows…
L’objectif des elfes était de ramener la Reine, le Prince et le Princesse dans la dernière calèche, afin de les amener au plus vite à Kirgan. Mais, il fallait survire à l’embuscade... _________________ Ombre fugace
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|  | | Illiv'aere Det'tar
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: ~La Morsure des Sombres~ [PV] Sam 27 Sep 2008 - 14:53 | |
| Le Puy d’Elda
Une semaine plus tôt
Illiv’aere, Gardien de l’ordre de Calymentar, ou Uriz comme il se plaisait à se faire appeler chez les Drows, était assis par terre, les jambes croisés en pleine séance de méditation dans le temple même de son dieu. C’était bien l’une des rares fois où on pouvait le trouver ici, mais ces derniers temps il avait ressentit le besoin de quitter sa demeure. Il ne pouvait supporter de se trouver à ses cotés, de sentir sa présence, son odeur, d’entendre ses pas peu assurés sur le sol… Les sensations revenaient. A chaque fois. Les souvenirs. La douleur. Le remords. Il se maudissait pour cela. Pour sa faiblesse. Il se dégoûtait, se jugeait faible, incapable de se sentir autrement que misérable lorsqu’il pensait à elle. Il en avait violé des femmes auparavant, mais jamais de Gardienne. Elle était la première, et sans aucun doute la dernière. Maintenant, il était maudit, condamné à errer pour l’éternité sur Miradelphia jusqu’à ce que Tari et sa Gardienne lui pardonnent. Le plus dur pour le drow, était de demander pardon à Cyllian étant donné qu’il se refusait à la voir. Il n’en aurait pas le courage, et cela le rendait encore plus en colère et frustré. Saleté de remords ! Il le rendait plus lâche, plus veule et plus faible qu’un elfe. Il était encore plus pathétique que son fils. C’était donc pour leur échapper, à Cyllian et au remords qu’il se réfugiait dans ses devoirs de Gardien, chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. Il bénissait, donnait des conseils, s’entretenaient avec les prêtres, méditaient avec eux… Tous étaient surpris mais ne s’en plaignaient pas, trop heureux de le voir parmi eux. Hors donc, alors qu’il méditait ave d’autres prêtres, Calymentar vint lui parler pour la première fois depuis des semaines. A dire vrai depuis ce qui s’était passé en forêt.
« Mon fils, écoutes-moi ! Le couronnement du Roi Garmin est pour dans une semaine. Tebryn a conclut un accord avec le chef de la Marine Marchande pour qu’il capture la famille royale qui doit se rendre là-bas. Mais Tebryn a de nouveau disparu, laissant son peuple orphelin et compromettant cette capture qui nous serait d’une grande utilité pour déclencher la guerre. Il faut qu’elle ait lieu. Vas ! Mènes les hommes dans les falaises d’Arkan, captures Anàrion et Illydril, et tues cette vieille reine qui ne sert plus à rien. Le temps nous presse. »
Illiv’aere se réveilla, ouvrant ses yeux sans vie avant de se lever. Les autres prêtres se réveillèrent inquiets de savoir ce qui avait troublé la méditation de leur Gardien. « Un souci maitre Det’tar ? »Un sourire narquois étira les lèvres du drow. « Non, aucun souci, bien au contraire. Faites venir Brylyan et Ant’zar. J’ai des choses à leur dire ! »
***
Les Falaises d’Arkan
Maintenant Illiv’aere et les autres drows attendaient patiemment, dissimulés derrière un rocher, la calèche et son escorte qui ne devrait plus tarder désormais. Les hommes de la Marine Marchande se tenaient de l’autre coté de la route, Yazston, leur chef – un drow, ce qui incitait Iliv’aere à lui faire confiance – se tenait prêt à lancer l’attaque avec ses pouvoirs. Tous les hommes étaient tendus, prêts à en découdre avec leurs cousins sylvains. Pourvu qu’ils puissent se tenir et respecter le plan sinon tout tomberait à l’eau. Le soleil mettait leur patience à rude épreuve, brûlant leurs yeux et leur peau malgré leurs capes et capuches. Seul Illiv’aere qui ne voyait rien supportait mieux cette situation que les autres. Il souffrait de la brûlure du soleil mais ne disait rien. Il avait connu bien pire. Cette douleur ressemblait plus à une piqure de moustique qu’autre chose Un bruit de cheval, ainsi que de roues. Parfait, ils arrivaient. Voyons, au bruit il devait y avoir trois calèches, sûrement les escortes devant et derrière celle de la famille royale. Maintenant attendre qu’ils passent à portée. Première calèche. Deuxième. Trois… Une explosion retentit, envoyant au sol les deux calèches de tête. Le Gardien entendait les elfes s’affoler, tentant d’emmener la famille royale dans la calèche de queue. Idiots ! Vous pensiez que seul la Marine Marchande était là ? Hurlant, Illiv’aere sortit de sa cachette et fonça, suivit par Brylyan et ses cohortes ainsi que de son fils. Ils foncèrent droit sur la calèche royale, se mettant entre les soldats et la famille royale. La bataille s’engagea, les elfes tentant de se frayer un chemin parmi la marrée noire qui se mettait entre eux et leur objectif. Illiv’aere portait un simple sabre, préférant utiliser sa main libre pour faire de nombreux dégâts dans les rangs ennemis. Il frappa, parant un coup et de sa main enfonça la pomme d’adam d’un soldat dans sa gorge, le faisant s’étouffer. Il bloqua l’arme d’un autre soldat avec sa main, et enfonça son sabre dans son corps, le traversant de part en part. Tous faibles. Pour la première depuis longtemps il se sentait bien, heureux. Il se sentait de nouveau lui-même. Oublié le remords, oublié le dégoût. Rien de tel qu’une bonne bataille pour vous remettre un homme ! D’ailleurs cette dernière était en train de tourner en leur faveur, aussi se permit-il de se tourner vers la famille royale elfe qui était toujours au sol. Il entendait la respiration de chacun, dont celui paniqué d’une femme de grand âge. La reine. Elle devait être là. Oui, il sentait ses cheveux et d’un geste brusque il la tira pour la mettre à terre devant lui. Il la dominait de toute sa taille, restant sourds aux imprécations de sa fille pour qu’on lui laisse la vie sauve. Désolé petite, mais plus rien ne pouvait la sauver désormais. Le Gardien pointa son sabre vers le bas, voulant viser la gorge de la vieille reine, mais sans être sûr de pouvoir la toucher à coup sûr. Tant pis si elle souffrait le martyr en mourant, cela ne serait que plus amusant. « Orelindë d’Alëandir, reine des elfes sylvains, tu es à ma merci. »Un sourire sadique étira ses lèvres tandis qu’il baissait doucement son épée, voulant faire durer le plaisir. De la pointe de son sabre il découpa les vêtements de la reine, la mettant bientôt nue devant tout les drows qui étaient heureux de ce spectacle. Elle tentait de se cacher mais sans succès. Le Gardien se tourna vers les soldats de cohortes. « Elle est à vous. Amusez-vous, mais ne la tuez pas. C’est moi qui le ferais, et je tuerais l’impudent qui aura osé me retirer ce privilège. »Les quelques soldats présents ne se firent pas priés pour s’amuser avec la pauvre reine qui hurlait comme un diable. Le peu d’honneur qu’il lui restait venait de disparaitre en fumée tandis que les drows la violaient à trois en même temps de ce que pouvait entendre Illiv’aere. Pourtant une question demeurait pour lui : pourquoi ne l’avait-il pas violé lui-même ? |
| | | | Brylyan Naerth
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: ~La Morsure des Sombres~ [PV] Mer 1 Oct 2008 - 8:36 | |
| Puy d'Elda
Une semaine plus tôt
On ne pouvait pas dire que l'arrivée d'un sbire d'Illiv'aere le mettait en joie. Non pas vraiment, en général, c'était même mauvais signe. Assis a son bureau, Brylyan lisait les rapports de ses espions lorsqu'un prêtre de Calymentar avait fait son apparition. Ainsi le Gardien demandait a le voir ? Mmmh...Il se demandait quelle raison pouvait pousser Illiv' a vouloir s'entretenir avec lui. Depuis la tentative avortée de renversement de Tebryn, Brylyan ne l'avait plus revu, ou alors de très loin. La présence de Nazareth et sa fille sous son toit n'arrangeait rien d'ailleurs. Mais le Maître d'Arme n'était pas Sombre a reculer lâchement non. D'un signe de la main, il congédia le serviteur d'Illiv' et se leva lentement. Perdu dans ces pensées, il se vêtit lentement de son armure de cuir légère, aussi sombre que sa peau, ressera ces bracelets d'acier et ceignit ces hanches de sa rapière nouvellement achetée. La pierre qui l'ornait brillait doucement d'un éclat lunaire, comme les yeux d'un fantôme oublié depuis longtemps...Et il quitta ces appartements, laissant sa compagne aux bons soins d'Owyn...Quelque minute après, il franchissait les portes du temple qui abritait Illiv' et haussa un sourcil neigeux devant la présence d'Ant'zar...Mmmh...Que leur réservait le Gardien ?
-Et bien, Illiv'aere...Que nous vaut cette convocation ?
soupira-t-il tranquillement...
***
Les falaises d'Arkan
Maintenant. Adossé a un rocher qui les masquait a la vue de simples promeneurs, accroupit, les bras croisés, Brylyan fermait les yeux. Dormait il ? Non, il se protegeait des rayons mortels du soleil, la chaleur était suffoquante et cet astre honni prenait un malin plaisir a les titiller. A ces côtés, quatre Cohortes entières, parmi les meilleurs de ses hommes, il entendait leur respiration, lourde et pourtant étonnement silencieuses, ils souffraient, mais habitués comme ils l'étaient, ne pipait mot, suportant en silence la morsure du soleil sur leur peau sensible. Ils étaient entrainés pour ça et même, si jamais l'un d'eux avait le malheur de se plaindre, il recevrait directement la sentence appropriée. Ils étaient des combattants, pas des femelles capricieuses ! A sa droite, Illiv', a sa gauche, Ant'zar...Plus loin...De l'autre côté, la Marine Marchande...Brylyan n'avait pas objecté lorsque Illiv' l'avait informé de ce fait, mais n'en pensait pas moins, ils étaient peut être leur alliés en ce moment même, mais le Sombre ne pouvait se défendre d'une certaine méfiance, c'était ainsi.
Si tout se déroulait comme prévu, ils devraient se manifester genre...Maintenant ! Il ouvrit subitement les yeux alors qu'une explosion retentie, suivie de près par des hurlements terrifiés...L'odeur du combat monta a ses narines, galvanisa son sang et ses prunelles carmine se mirent a scintiller avec force. Illiv' fut le premier a se jeter dans la bataille avec un hurlement carnassier...Une seconde de plus et Brylyan jaillit a son tour, emportant dans son élan ses hommes aux appétits excités par le combat approchant...Tous connaissait leur rôle et, tel un mur noir, ils se jettèrent dans la bataille...Brylyan pouvait entendre le son des lames qui pénétraient les chairs, voir le sang elfique gicler sur ces hommes...Lui même, rapière en main, plongea au coeur de l'affrontement, souplesse et rapidité étaient ses maitres mots, il se mouvait avec légèreté, ces mouvements étaient d'une telle fluidité qu'on aurait dit qu'il dansait, une danse de mort cependant...Peu à peu, son armure noir se teinta de rouge, de chair, ces hommes hurlaient leur faim de carnage et...
Tout cela finit bien trop vite a son gout...Pauvre elfe...Songea-t-il avec cruauté, ils n'étaient que chair dépecé, tête décapitée...
D'une poigne de fer, il vit Illiv' s'emparer de la reine, l'avilir, l'écraser de sa présence et, comble de l'horreur, la jeter en pâture a ces hommes, il riait doucement lorsqu'il avisa le visage tordu de douleur, de honte et de terreur de la souveraine...De reine, elle n'était plus...Quant à lui, ses doigts étaient enroulés dans une chevelure douce et légère...A ses pieds, agenouillée, la princesse...Il l'avait arrachée a sa mère et maintenant, il l'obligeait a assister au spectacle sa rapière en garde contre sa gorge...
-C'est un cadeau de choix que tu offre a mes hommes Illiv'aere...Aucuns ne la touchera plus qu'il ne le faut...Ne t'inquiète pas, sa mort ne t'échappera pas...
Puis, il leva le bras, tirant violemment sur les cheveux de la princesse, la forçant a se lever sous peine de voir son crâne se dénuder...
-Regarde, ma jolie, ta mère découvre enfin les hommes, n'est ce pas...Magnifique ?
Susurra-t-il doucement...Et maintenant ? |
| | | | Ant'zar
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié | | Sujet: Re: ~La Morsure des Sombres~ [PV] Lun 6 Oct 2008 - 18:10 | |
| Puy d'Elda
Une semaine plus tôt
Qu’il était difficile et surtout horrible de se lever après un tel entrainement. Il avait retrouvé son Alyryne changée, arrondi et enceinte, lui qui avait laissé une créature de rêve au corps nerveux. Mais il s’y était fait, et y avait découvert un charme nouveau pour la sombre. Bien sur elle avait du lui rappeler qu’elle n’était pas en sucre et presque le violer, mais bon… ce n’était qu’un détail ! Il se força pourtant à quitter le lit ou la chaleur des bras de sa compagne l’avait si agréablement bercé pour se munir de son armure de cuir noir, dévoilant ses muscles tant elle était proche de son corps. De multiple bande sombre maintenant par endroit le cuir sans entraver le moindre de ses mouvements. Sa peau bleutée, aussi sombre que la nuit, s’en voyait presque mise en valeur. Le plus choquant était cette plaie qui lui barrait le visage et lui donnait un air plus dangereux, prédateur et imprévisible. Quand il arriva finalement au temple, Illiv, son père, garda le silence jusqu’as l’arrivée de Brylyan. La, dans l’ombre même du dieu que les trois hommes servaient à leur façon, un plan des plus macabre vit le jour. ***
Les falaises d'Arkan
Maintenant.
Le soleil brulait les yeux, la peau des créatures nocturnes. Ant’zar souffrait lui aussi mais en silence, bien qu’il soit plus ou moins habituer a cette morsure, il n’était pas pour autant insensible. Il avait les yeux ouvert, laissant ses pupilles tenter de filtrer la lumière pour s’y accoutumer, passer d’un coup sec de l’ombre à la lumière était folie ! Du moins, c’est ce que le sombre pensait. Il n’avait rien dit a la marine marchande, et faisait presque fit de leurs présence, sans toute fois l’oublier, un poignard dans le dos arrive si facilement. Puis tout changea, l’attaque se fit rapide, chirurgicale et sanglante. Massacre, sang, carnage… quoi de plus habituel ? Ce qui l’était moins par contre se fut la réaction d’Illiv avec la reine. Etrange, avant il l’aurait violé sans vergogne, se serait amusé à lui montrer ce qu’était un véritable homme et non un de ses elfes préférant jouer a la chenille et s’enfiler a la queuleuleu. Bref, il observa un instant son père et se jura d’avoir une conversation avec se dernier pendant que Brylyan jouer avec la princesse, lui offrant de force un spectacle de choix. « Brylyan… Tu sais bien que les elfes aussi on des êtres de sexe masculin… mais qu’il préfère leurs propres compagnie a celle de la gente féminine ! Tu vas choquer la pauvrette ! »Ant’zar ricana doucement, se penchant vers la princesse.
« Et la demoiselle ? Serait’ elle jalouse des plaisirs que découvre sa moman adorée ? Elle voudrait peu être y gouter ? Je suis sur que pas mal des males voudrait passer sur un sac d’os comme toi… juste pour entendre le bruit délicat du craquement de ton bassin sous leurs coups de rein. Haha… » |
| | | | Illydril
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié. | | Sujet: Re: ~La Morsure des Sombres~ [PV] Sam 11 Oct 2008 - 0:58 | |
| Aleandir, tôt dans la matinée...
" Princesse ? Réveillez-vous, il est l'heure... Vous partez pour Kirgan aujourd'hui." " Hhhmmmpffff..." Illydril se tourna de l'autre côté sur son oreiller et remonta la couverture épaisse sur ses épaules. Mais la jeune domestique ne l'entendait pas de cette oreille. Elle la secoua doucement." Princesse..." " HHHHMMMPPPFFF !!!" Maintenant, la tête entière venait de disparaître sous la couverture et les draps. Mais c'est à cet instant qu'entra dans la pièce la vieille nourrice de la jeune elfe, et ce fut d'une voix autoritaire que celle-ci appela la fille de la Reine tout en tirant la couverture à ses pieds." PRINCESSE ILLYDRIL !!!" L'intéressée fit un bond et se réveilla en sursaut, maintenant sur son séant. Elle jeta un regard à moitié endormi et plein d'incompréhension aux deux femmes dans sa chambre avant de se souvenir. La veille, tout le palais avait fêté les fiançailles d'Illydril et de son cousin, le prince Anàrion. Ils s'étaient couchés tard tandis que les serviteurs terminaient de préparer la calèche qui les conduirait le lendemain matin vers Kirgan, la capitale naine. Le roi Bromar était mort et ils avaient été invités au couronnement de son successeur, le futur roi Garmin. Cette invitation avait été grandement appréciée, les nains et les elfes n'ayant jamais eu d'excellents rapport avant cela. Ils scellaient ainsi une alliance des plus importantes.
Le jour du départ, et après ce réveil des moins agréables, Illydril dut se préparer. Et ce ne fut pas une mince affaire. d'abord, elle fut lavée par ses servantes, bien qu'elle eut horreur qu'on la touche. Mais bon, c'était ainsi, elle n'y pouvait rien. Puis vint l'habillage. On lui fit mettre une robe en tissu elfique des plus jolies, mais des moins pratiques. Elle ne pouvait presque pas bouger tant elle était rigide. Puis le maquillage, et enfin la coiffure. Sa servante lui fit une coiffure alambiquée mais très belle, puis orna la chevelure couleur or de la princesse de plusieurs pierres précieuses. Ainsi Illydril ferait honneur à son rang et au peuple elfique tout entier. Après ces préparatifs fastidieux, elle retrouva près de la calèche son cher et tendre Anàrion et sa mère, la Reine Orelindë, qui avait visiblement bien peu envie d'être là. Une fois la calèche prête, tout ce petit monde se mit en route avec son escorte.Les falaise d'Arkam, maintenant.
L'attaque survint au moment où tout le petit monde s'y attendait le moins. Ils avaient passé la majeure partie du voyage à discuter, Anàrion et elle, et les gardes qui les escortaient pensant tout danger écarté maintenant en territoire nain avaient relâché leur attention. C'était cet instant que les Drows avaient choisi pour attaquer.
Illydril n'avait pas compris ce qui s'était passé, ne réalisant l'horreur de la chose qu'au moment où un grand Drow à la peau vraiment sombre s'était approché de sa mère pour la jeter en pâture aux soldats. C'était les yeux écarquillés d'horreur qu'elle avait vu la pauvre Reine se faire dénudée et se faire ensuite souiller par les soldats sombres. Un autre drow, qui semblait haut gradé, s'était approché de la princesse pour la mettre à genoux et la forcer à regarder la scène. Il lui avait tiré les cheveux pour lui faire redresser la tête, et elle avait été obligée de suivre le mouvement si elle ne voulait pas qu'il lui arrache la tête d'un geste. Des larmes envahissaient ses grands yeux bleus et elle se débattait comme elle le pouvait, hurlant qu'on la libère, en vain." Lâchez-moi, espèce de lâche ! Mère ! Laissez-la tranquille !" Un autre drow approcha d'elle, un être à la peau bleutée qui semblait tout aussi peu comode que les autres." Et la demoiselle ?
Serait’ elle jalouse des plaisirs que découvre sa moman adorée ? Elle
voudrait peu être y gouter ? Je suis sur que pas mal des males voudrait
passer sur un sac d’os comme toi… juste pour entendre le bruit délicat
du craquement de ton bassin sous leurs coups de rein. Haha…" Elle oublia son rang et lui cracha au visage. " Espèce de pervers psychopathe !" Un regard vers Anàrion, qui se battait comme un beau diable, aux prises avec plusieurs soldats. Le Prince semblait très mal en point, blessé mais toujours vaillant. Elle espérait qu'il pourrait s'en sortir indemne, se disant que son propre sort et celui de sa mère étaient déjà tout vu. Elles allaient mourir... |
| | | | Illiv'aere Det'tar
Drow
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| Frapper vite et fort, tel était le mot d’ordre parmi les drows. Leur mission était simple, capturer Illydril et Anàrion et tuer tous les autres. Du moins, après que tous se soient amusés avec les prisonniers, et de ce que le Gardien entendait, les soldats de Brylyan avaient l’air d’aimer violer la reine des elfes, mais si, il en était certain ils auraient préféraient violer la princesse. Ce n’était pas tous les jours qu’on avait une telle prise après tout. Une reine et une princesse, quelle aubaine. Et lui ne pouvait en profiter. Le sang, le bruit de batailles, les cris de souffrance de la reine tandis que deux Sombres la prenaient en même temps… Tout cela l’aurait excité en temps normal. Mais là plus rien ne se passait. C’était comme si on l’avait privé d’un partie de lui-même, comme si on lui avait retiré ce qui faisait de lui un drow pour y mettre… quoi ? Un elfe ? Un humain ? Non il aimait toujours autant tuer et torturer, le gout du sang était encore le meilleur des nectars, les râles des hommes en train de succomber sous leurs coups était une douce mélodie à ses oreilles… Il était encore un drow, mais il était… impuissant.
Non cela ne pouvait lui arriver. Tari avait-elle à ce point peur qu’il fasse du mal à sa Gardienne pour qu’elle lui inflige la pire des malédictions ? Comme si le maudire lorsqu’il serait mort ne suffisait pas, il fallait qu’elle le maudisse de son vivant ? Minute, elle n’avait aucun pouvoir sur lui tant qu’il vivait. Mais Arcamerel oui. Mais pourquoi aurait-il fait cela enfin ? Le Drow ne comprenait décidément plus rien à tout cela, hormis qu’on lui avait réservé un sort pire que la mort. Sa situation ne pouvait être pire pensait-il. S’il savait…
Mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant la bataille continuait de faire rage et le Gardien se ressaisit. Il tenterait de comprendre ce qui lui arrivait plus tard, pour le moment finir ce qu’ils avaient commencés. La Reine était soumise, tout comme la princesse. Restait Anàrion. Où était-il lui ? Des cris de rage derrière le lui indiquèrent. Apparemment les soldats avaient des difficultés à le maîtriser. Forcément, entrainés à tuer ils n’avaient pas l’habitude de capturer des gens. Hormis des femmes bien sûr.
Après avoir soupiré, Illiv’aere se pencha et pris une pierre avant de se retourner vers le lieu où se battaient Anàrion et les Drows. Ne pas se tromper, il était par…là. Sans hésitation, le Gardien lança la pierre de toutes ses forces frappant l’elfe de plein fouet à la jambe, lui fracturant l’os. Anàrion s’écroula à terre en hurlant tandis que les Drows l’assommaient avant de l’attacher. Un des soldats dit :
« Bravo Gardien ! Vous êtes vraiment le plus fort. Réussir à toucher sa jambe avec votre état, il n’y a vraiment que vous pour y arriver. »
La jambe ? Lui qui pensait avoir touché plus haut… Enfin il n’allait pas les détromper, le résultat était là. Curieux qu’il ait raté son coup, en temps normal il n’aurait pas manqué son coup. Et qui plus est il avait entendu l’os craquer, ce qui veut dire qu’il n’avait pas contrôlé sa force. Le problème était plus grave qu’il ne pensait. Voila qu’il n’avait plus le contrôle de ses actes. Saleté de saleté !
« Assez joué ! Il est temps de partir. Achevez-moi tous ces cloportes et emmenez les deux tourtereaux. On a une longue route à faire. »
Les hommes s’exécutèrent aussi bien du coté drow que de la Marine Marchande. Pas besoin de commentaires ou de contre-ordres, tout avait été décidé préalablement. Agir rapidement, disparaitre tout aussi rapidement. Les Sombres finirent leur besogne avec la Reine, la laissant humiliée, bafouée, souillée à jamais. Le Gardien s’approcha de son corps meurtrit et pointa son épée vers elle, la lame traçant des sillons sanglants sur son corps.
« Si l’on s’amusait un peu tous les deux petite reine ? »
Un petit coup, et elle poussa un petit cri de douleur. Un autre coup, un autre cri. Il faisait ainsi durer le plaisir tandis que les hommes finissaient de tuer tout le monde. Il remonta la lame sur ce que les elfes appelaient une poitrine, deux petits bouts ronds à peine discernables. Il taillada cette pseudo-poitrine, enfonçant plus profondément son épée dans le corps de la femme. Et puis l’ordre de départ vint.
« Dommage, moi qui commençait seulement à m’amuser. Je crains que ce ne soit là que nos chemins se séparent. Adieu… votre majesté ! »
Déposant le bout de sa lame sur l’intimité meurtrie de la reine, le Gardien remonta tout le corps dans un coup rapide et sûr, ouvrant la reine en deux dont les fluides vitaux et les organes se déversèrent sur le sol. Ramassant les affaires de la défunte, le Gardien nettoya sa lame avant de la ranger dans son fourreau. Puis il se mit en route, rejoignant ses congénères pour leur retour au Puy d’Elda. C’était une excellente journée pour les drows. Hormis pour Illiv’aere. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est que le pire l’attendait. |
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