Gweddry Isadanrel ~ [Apothicaire]

Nom : Isadanrel de sa nommination familiale
Prénom : Gweddry
Sexe : A ce qu’il sait, il appartient à la gent masculine, sans pour déplaire aux belles demoiselles !
Âge : Trente-deux années de dur labeur…
Race : Notre jeune homme est bien humain… Etre composé d’os et de chair n’équivaut pas à une race !
Particularité : Albinisme qui lui vaut distinction, entité qui prévaut l'atteinte de l'ataraxie (provienant d’un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble ou douleur)...








Alignement : Neutralité justifiant son dessein : son âme libérée de tout souci.
Métier : Autrefois apothicaire privilégié au sein de Diantra... Mais qui compte bien refaire fonctionner son commerce.
Classe d'arme : Notre novice a appris il y a fort longtemps à bander la corde d’un arc… Cela remonte à son enfance affectée et l’instrument était assez précaire, n’étant pas digne des services d’archers de haut niveau ou d’un simple chasseur… Toutefois, l’arc reste toujours une arme efficace sur laquelle Gweddry peut compter ! Frêle descriptif pour un comportement à distance...
Equipement : Ce qui nous rammène au support cité plus haut, artefact n'ayant aucune valeur dans une boutique aux cocons de verre enduits de solutions... Ces accessoires sont à l'image de son échoppe, endroit odoriférant où patient trouvera l'identité d'une profession. Une belle apparence que l'on déduit de ses activités réelles, désignées par croquis plongeant dans l'allure physique et théorique de ses décoctions... Mines, encres, plumes, buvards, une quantité de noms communs pour une passion relativement répandue...






Physique : Gweddry a été sculpté d’après un complexe physique… Les iris blancs tirant sur le violet, la peau immaculée et sa chevelure argentée font de lui un Albinos, un être démuni d’éclat. Cependant, il sait jouer de son regard translucide, un petit atout auprès de toutes les castes auquel il s’est familiarisé. Son corps est svelte, élancé. Physiquement, il sait très bien user de sa force pour se mouvoir dans la nature. Ses membres, que ce soit ses jambes, ses bras ou ses doigts sont longs, tout comme ses cheveux. Ces derniers ont droit à un traitement de faveur : Gweddry n’hésite pas à faire appel aux plantes ou aux poudres minérales pour teinter l’ensemble. Il aime aussi se dévêtir de ce déguisement farfelu qu’il assortit avec des effets en soie ou en lin… Il parait blond comme les blés mais les mèches qui encadrent son visage soigné font ressortir son côté souffrant. Malheureusement, ses paupières et ses phalanges adoptent naturellement une couleur écarlate qu’il maquille avec un fard très clair… Ses yeux sont soulignés d’une frange de cils noirs, maquillés eux aussi ! Une rangée de boucles de toutes sortes agrémente les oreilles de Gweddry. Malgré tout, ses traits restent frais !






Caractère : Gweddry est un introverti qui se méfie de tout. Son éloquence lui permet de se fondre aussi bien dans la vérité que dans le secret. Il est insaisissable dans son caractère, son visage est d’une neutralité exceptionnelle mais il adore aborder les gens avec un sourire radieux. Cependant, il est très curieux et se voue à être considéré comme mystérieux. Il peut très bien être très arrogant lorsqu'on lui annonce une parole de travers. Notre Dom Juan pense que l'Homme est bête et ridicule... Il fut un temps où il affirmait que le monde devait se contenter de résoudre ses problèmes par ses propres moyens. Gweddry a trouvé une certaine sagesse depuis et s’en contente. Il se réfugie dans le dessin et la préparation d’onguents et de breuvages. Cet homme au petit caractère féminin adore découvrir le monde avec ses sens, l’odorât et la vue étant ses principaux outils. Ce petit sorcier aime aussi faire valser sa plume dans un recueil qui enferme une grande quantité de croquis… Il vous laissera le plaisir d’y jeter un coup d’œil, juste pour entrevoir certains corps divins de demoiselles insouciantes ! Charmant, n’est-ce pas ?!






Histoire : De rares préjugés sont à l’origine de l’ombre qui englouti Gweddry. Fils de paysans plus ou moins aisés, ils ont résolu de l’enfouir dans sa propre peur. Son apparence physique apporta la désolation auprès de ses parents. Rejeté, refoulé de tous, il fut contraint à vivre seul, en recul du monde. Ses géniteurs eurent tout de même pitié de l’être fruit des entrailles d’une mère maudite… En effet, on veut du mal aux enfants à la peau extrêmement blanche, on dit qu’ils sont de vils mages qui ne meurent jamais. Une légende indique même qu’ils disparaissent plus tôt, qu'ils ne voient pas la nuit, une intelligence médiocre et un développement anormal… Inconscient de cette vérité, Gweddry se battra longtemps avant d’être reconnu pour ses qualités. Il fit de son mieux pour protéger les siens, pour désirer une mère qui haïssait le calme résidant en son enfant… En effet, il restait totalement insensible aux malheurs qui recouvraient la région et qui ravageaient les bourgades (méchants Elfes noirs >_>), absent des troupes de gamins errant dans les rues (pauvre p'tit bout d'chou)…

Les guérisseurs se faisaient rares dans les environs du fait des conflits où ils avaient été attachés… La majorité avait péri et le petit peuple agonisait dans un mélange de cris et de plaintes, décimé par la maladie et le coût des blessures. L’eau se faisait rare tout comme le bétail… Les odeurs putrides chassèrent Gweddry. Dans une cavité rocheuse masquée par une végétation luxuriante, il trouva le paradis… Il trouva au sein de ce jardin merveilleux et secret le bonheur d’être un être accompli, un p’tit homme recueilli pour ses facultés olfactives et son imagination débordante.

Pour tout dire, Gweddry devint l’apprenti d’un vieillard troglodyte tourné vers l'usage des matières premières. Ce fut que par hasard qu’il distingua sa captivité, son statut d’esclave dans ce monde… Il cacha son désarroi en se pliant aux étiquettes, heureux de ne plus retrouver la civilisation qui l’avait proscrit. Il vint un moment, pourtant, où il cru à l'efficacité de ses services en les disposant sous une enseigne personnelle. Naissance de l'Officine, cave oubliée d'un petit propriétaire terrestre auquel Gweddry lui remettait quelques nectars en équivalence (quel troc, tiens donc...).

L’usage des plantes était bénéfique pour tout le monde… C’est dans cette voie que le jeune homme trouva la force de s’affirmer. Les années filaient tandis qu’il apprenait à marier les saveurs et les vertus, à emprisonner le mal en fiole, à apaiser les balafres de valeureux seigneurs… Dans cette autre vision du monde, il avait trouvé le respect de la gent féminine et le courage des hommes, virils en tous points. Le conflit faisait culminer son savoir et son renom. Soutenu par son maître, Gweddry devint un noble apothicaire destiné à tout malaise… Ses étoffes et son identité ornée le couvrent de toute répugnance. Libre, il veut étancher sa soif de curiosité et être admis parmi les raffinés, se promenant la sacoche en cuir noir butant sur sa hanche gauche…









Je n'ai pratiquement rien touché... J'ai juste fais quelques rajouts par rapport au nouveau modèle de présentation.

*se rend compte de son évolution en une année*