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| /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] | |
| | Auteur | Message |
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Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: /! Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 8:30 | |
| Attention, sujet pouvant porter atteinte à la sensibilité des plus jeunes. Plusieurs termes sont à contenance sexuelles.
Elle était dans ses bras, lovée contre son être et lui avançait d’une marche certaine, d’un pas lent et il la tenait avec douceur. En aucun cas, il se permettrait une fuite quelconque, une marche arrière, cela lui était impossible. Il n’était plus question de dignité, plus question de valeurs, les événements avaient prit une autre tournure, une tournure plus fugace, plus folle. Les barrières s’effaçaient tournaient sous une autre forme, c’était un autre déclin qui se jouait, une scène peu courante et empreinte de poésie et de vélocité. Il ne voulait plus s’arrêter et ne souhaitaient que ce tourné vers l’effluve qui commençait à l’étreindre. Elle ne cherchait pas à fuir. Peut être serait-il mieux qu’elle cherche une échappatoire justement. Il avançait sans crainte, ayant spolié sa conscience éperdue et libérant au fil de ses pas, les entraves qui le retenaient. Inconsciemment ses bras se refermèrent avec plus de tact sur la fille qui était portée par son étreinte, elle en fut rapprochée contre lui. On pouvait supposer un certain calme avant la tempête, avant le déchainement sulfureux qui approchait. Son regard profond était plongé dans celui d’Astéride. Il la fixait ardemment, pourquoi ? Lui-même l’ignorait, il suivait simplement ses soubresauts instinctifs.
Vous n’auriez pas du vous prendre dans ce jeu. Il se peut qu’il en cache un bien plus vivace. Je veux quelque chose de bien plus ample, de bien plus profond. Je vous l’ai dis, vous ai mise en garde, je suis un chien fou…
Sa voix était douce et calme, il continuait son avancé au cœur du château, ils avaient pénétrés différents couloirs et jusqu’à présent personne ne c’était trouvé sur leurs routes. Quoiqu’il advienne dans tous les cas, il y avait bien peu de choses qui arrêteraient l’hybride. Il avait fait son choix et assumait parfaitement l’imprévu des événements qui pointait son nez. Il bifurqua sur la droite, Astéride connaissait ce chemin. Ils allaient bientôt arriver là ou Veldrin allait lui montrer pleinement l’importance de ses mots.
Je n’ai jamais appelle à la faiblesse. Ce n’en ai pas une, c’est une réalité que je prône. Je ne cherche pas de coupable et je n’ai que faire de vos simagrées. La vérité absolue existe…Dans mon monde en tous les cas. Je ne sais jamais ce que je fais, je le fais c’est tout. Aussi fou que cela puisse paraître, j’aime jouer. Quant à ce que je fais, je fais ce que j’aurais du faire depuis longtemps. Ne croyez pas pouvoir en démordre si facilement…Et de toute façon, vous ne le ferez pas.
Il esquissa un sourire à ses propos, sa voix restait douce et mélodieuse. Cela allait lui attiré nombres d’affrontements allait couper court à sa vertu et cela s’entendrait bientôt de partout, mais il tenait à démontrer à la fille qu’il tenait dans ses bras que nuls vents ou marées auraient pu l’arrêter. La dernière ligne droite pointait. Au détour du dernier croisement, un homme se tenait là écarquillant les yeux au passage de ce qui avait l’air d’un couple. L’homme déglutit et Veldrin le salua comme si de rien n’était, ne s’attardant même pas sur sa présence, il continua son avancé. Les regardant s’éloigner, il était certain qu’il allait courir demander des explications, des informations. Perversion et inertie de cette cour au tandem pourri. Il replongea rapidement son regard sur la demoiselle. Il s’arrêta bientôt devant une porte. Astéride devait d’or et déjà savoir ou elle donnait. D’un coup de pieds sec il frappa la porte qui s’ouvrit dans un éclat sourd heurtant le mur. Il jeta un bref regard sur la chambre, elle était parfaitement à l’image de celle qui tenait contre lui.
Mes préférences font en sorte de faire tomber ces masques.
Un murmure de fin, c’était léger et court. Il s’apprêtait à passer au-delà des limites du raisonnable mais qu’importait, il était un homme à la folie aussi démesurée que l’envergure. Il entra, faisant attention au corps qu’il tenait, il la tenait avec douceur et légèreté. La chambre était vivace, emplit de teintes chaudes et profondes. Ce n’était pas un rangement équivoque qui gouvernait ce lieu, mais plutôt une plainte sourde. Ce n’était pas non plus un déchainement de vêtements, de livres et autres instruments qui sont disposés dans une chambre c’était un juste milieu. Il passait par-dessus une pile de livres et rejoignit le lit. C’était une chambre légère, peu sophistiqué mais à l’authenticité naturelle. Il esquiva un vêtement disposé sur le sol et atteignit le lit rapidement. Il n’avait pas oublié de ferme la porte avec ferveur, d’un nouveau coup sec, la claquant encore. C’était un lit à baldaquins d’un bois plus lourds qu’il avait l’habitude d’observer. Des voiles tenaient les piliers de chaque cotés offrant une certaine sensualité à la scène. Une multitude de coussins étaient disposés sur le matelas rembourré. Il offrit à la demoiselle un sourire puis la déposa avec panache sur son âtre. Etait-ce tout ? Marquerait-il la fin ? Non, en aucune sorte, il était presque trop tard pour reculer. Il s’avança à son tour, l’hybride plongea avec sensualité et délicatesse sur la jeune fille. Son corps se colla contre le sien dans une note céleste et brulante. Il se plaqua contre elle, ne lui laissant guère le plaisir de s’échapper. Le visage du Baron était porté sur le sien, face à elle et contemplant avec un désir feint les traits de la jeune fille. Une de ses mains était appuyée sur les draps vifs et quand à l’autre elle plongeait déjà en contrebas. Son regard perçant fixait Astéride d’un effet indescriptible, mêlé de douceur, de bestialité, de force, de candeur. Sa voute était sans fin. La chaleur intacte et plus prenant de l’hybride envahit bientôt la jeune fille de toute sa force, c’était étrange, comme si l’air ambiant prenait la forme de son éloquence. C’était une autre poésie, une autre façon de voir les choses. Veldrin avait laissé les aléas de sa conscience dans ses coins sombres, il n’y avait plus à reculer et ce n’était plus à lui de le faire. Il était collé à elle, dans une osmose mêlée de colère, de désir et d’ambigüité, il était en dehors de tous ses préceptes. Il ne possédait plus une once de doute. Astéride sentit bientôt la main chaude de Veldrin glissée sur sa chambre dans une douce caresse, elle était lente, elle savait s’y prendre, elle remontait le long de sa jambe, dansant sur sa peau dans un atermoiement tout aussi avide. Il touchait sa peau mise à nue, douce et légère. Il aimait cette sensation. Elle remontait encore, frôlant bientôt sa hanche et glissant au-delà des limites de l’instinct.
Ne crois tu pas qu’il est temps pour toi de fuir ?
C’était une phrase équivoque douce et profonde. Il la fixait sans faiblir. Tout allait se jouer à cet instant il ne faiblirait pas, joignant sa parole à sa caresse, il remonta plus encore, atteignant le haut de sa hanche, une chaleur profonde de l’être…Une chaleur intense et réelle…Elle se retrouvait entre ses mains. Il était passé au tutoiement avait n’ai guère le temps à présent d’accorder de l’importance aux règles de bonnes édu-formes. Allait-elle renoncée ?
Dernière édition par Veldrin Dëlisa le Dim 5 Oct 2008 - 13:45, édité 2 fois |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 9:20 | |
| Les pas étaient lancés, programmés et suivit à la perfection...Chimères et non dit, colère certainement contre ce qu'elle même laissait voir. Elle jouait selon ces propres règles, mais ces règles étaient elles les siennes après tout ? Se laissait elle emportée malgré elle avec l'illusion d'être seule maîtresse à bord ? Possible après tout, mais même si le chemin n'était pas le bon, elle continuerait tout de même, armée d'une volonté prête a faire pâlir le plus pur acier...De danger ? Elle ne ressentait pas, pour le moment...Etre enlevée, soulevée, guidée a travers le château au vu de tous et peur être au su de tous soulèverait le coeur de plus d'une jouvencelle...Mais elle, enfermée dans ces propres labyrinthes méandriques restaient inébranlables. Certitudes dangereuses mais néanmoins siennes...Les couloirs se suivaient devenant de plus en plus familier, faisant naitre comme une étrange fascination, décuplant la noirceur au coeur de la colère. Oh que non ! Elle ne laisserait pas cette porte ouverte ! Cela dormait tout au fond de son âme et cela lui appartenait. Elle ne le livrerait pas, ne l'offrirait pas...Quelques soient les actes futurs quelques soient les armes usées, la jeune femme ne donnerait rien de plus que ce qu'elle voulait donner. Et cette détermination sans faille errait dans ses prunelles, arrimées aux siennes, plus mâles et plus voraces. Un défi muet de réussir là où nul ne pouvait aller. Deux volonté farouche qui s'affrontent...Pas un ne cédera du terrain. Elle aurait dût hurler, sonner l'aide des gardes présents, tendre une main suppliante comme cette jeune vierge que l'on offre en sacrifice, mais elle ne le fit pas.
-Il y a beaucoup de chose que je n'aurais du, Veldrin. Vous n'aurez rien de plus que les quelques miettes que je veux bien offrir, rien de plus !
Comme un rêve, elle entrevit un visage étonnée, des traits outrés, un témoin ? Cela aurait du l'éveiller ! Et pourtant, son indignation demeurait inerte, étouffée par sa colère bien plus dévastatrice qu'une simple dignité secouée. La petite noble éffacée restait endormie, cachée sous les toiles plus flamboyante de l'indomptée, de la vorace sauvage qu'elle herbergeait, enchainée au convenances. Les maillons de nacre avaient sauté, libérant beaucoup plus qu'elle ne le devait...
-Vous n'en étes que plus prévisible ! Nuls ne peut vous arrêtez n'est ce pas ? Usez des moyens les plus bas ou les plus dignes, aucune différences du moment que vos petits désirs s'en trouvent satisfaits ! Vous aimez le jeu ? Parfait nous serons deux et croyez moi, je ne suis pas un adversaire facile !
Là où le calme affronte l'enflammé...Deux volonté oui, d'égal ardeur mais si différente dans leur raison d'être. Dans les mots jetés, une hargne équivalente. La jeunesse se paraît de l'inexpérience, mais revêtait bien souvent la fougue...Une porte claqua, un sursaut la traversa...C'était au delà de ce qu'elle pouvait supporter en règle général, mais cela avait changé comme ces chaines qui se mourraient en petits éclats...C'était une intrusion dans son propre coeur que cet homme qui envahissait sans une once de délicatesse cet espace qui était le sien. Cet antre qui avait accueillit ces songes et ces larmes parfois...Il s'appropriait l'endroit, le faisait sien sans qu'elle ne puisse le défendre...Envahisseur non désiré et pourtant désirable bien que le jeu se situait bien au delà de tout ces actes...De ce territoire qu'était sa peau, qu'était ces sens a fur et a mesure qu'il les déclarait sien...Elle ne donnerait que ce qu'elle voudrait...Ainsi elle en avait décidé, farouche dans ses pensées, en son âme déchainée. Qu'il se pose en vainqueur sur ce brasier qu'il allume, elle lui accordera cette victoire, juste celle là...Une victoire bien fade comparée à ce qu'il attend...Mais là sera sa seule satisfaction....Lui offrir une porte ? Une issue, il était bien trop tard pour cela et il le savait, aussi surement que ce regard incrusté dans son âme déversait ses arrogances...
-Fuir ? Cela serait trop facile...Et vous le savez aussi bien que moi...Un reste de conscience vous titillerait il ? Seriez vous, au final, qu'un tumulte faussement indompté ?
Moqueuse ? Rieuse ? Provocante ? Oui parfaitement, la volonté affichée, la peur muselée, la décence oublié..Mais les enjeux volaient bien au dessus de ces basses pensées, enchainés au moeurs, au paroles étrangères, aux regards juges... |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 11:54 | |
| Réaction introvertie, profondeur insondable de l’âme. Doux chant de l’extase qui prend forme dans une mélodie avide de plus encore. Tout se jouait prenait forme, donnait une valeur certaine à ce qui se déroulait en ces lieux. Il n’avait encore rien fait pour sa part. Il avait déjà dépassé le sens de non-retour, telle une bonne posologie, il se tenait prêt. L’écrin profond de son être était à deux doigts de sauter. Astéride n’en était pas moins plu victime que Veldrin. C’était une autre danse, d’autres sens qui prenaient peu à peu le dessus. Il était sur elle, étalé et en voulant plus encore. Il sentait monté en lui, ce goût unique, amer et vivace qui étreint le corps et le cœur dans des songes véritables. Son regard vagabonda sur la silhouette étendue sous ses yeux en guise de prémices.
Bientôt ce fut un autre appel qui l’éprit celui de Trystan. Il entrait peu à peu dans une colère noire à sentir ce que faisait Veldrin, et l’hybride ne pouvait en vouloir à un frère de s’inquiéter pour sa sœur. Néanmoins en aucun cas il lui permettrait d’interrompre ce moment, il se gardait des moments que le Prince pouvait passer avec sa compagne, il en serait de même pour lui. Et cela même si c’était sa sœur qui était dans ses bras. C’était justifiable mais non excusable. Il jeta un dernier regard aux traits d’Astéride, observant ses iris sombres se joués de lui puis ferma les yeux lentement sans pour autant changer de position. Sa volonté ardente serait mise à rude épreuve, mais avant toute chose Trystan se devait de savoir. Il prit une profonde inspiration et fit le vite. Il vu rapidement la situation. Ce n’était pas le moment ni pour l’un ni pour l’autre. Contrairement à Trystan, il maîtrisait parfaitement les entraves de cette connexion spirituelle et son frère devait en comprendre toute l’envergure. Il prit une profonde inspiration et jeta son dévolu sur son frère d’esprit.
A plusieurs pièces de là, Trystan sentait Veldrin s’approché. Une voix puissante et forte résonna dans sa tête. *Ca suffit !* L’image qu’il avait d’eux se brouilla et laissait sa place à un noir profond et impénétrable. La voix qui avait tonné se radoucie. *Je sais…Mais mes bras et mes mains la protégeront autant que mon cœur t’aime, je t’ai donné beaucoup, je te prie de me faire confiance Trystan. J’ai respecté tes moments d’intimité, fais-en de même, ta sœur est une personne dont je vais prendre soin et tu as bien mieux à faire qu’à penser de me tuer…* Trystan sentait la peine qu’avait l’hybride à l’égard des pensées de Trystan, il était vrai qu’il n’y était pas allé dans la douceur qu’il aurait souhaité, mais ce n’était pas une raison pour le blessé de la sorte. Veldrin n’avait pas vraiment le choix, Trystan eut accès au tourbillon d’émotions qui prenait l’hybride puis ce fut un bourdonnement. La vague d’apaisement qu’était entrain de rassembler l’hybride serait sûrement oppressante mais il n’avait aucun autre moyen pour se faire comprendre. Il lui laissa l’espace de quelques secondes, libre accès à sa pièce d’or, son cœur et son âme. Trystan y vu une note qu’il ne pouvait contester en aucun cas et dont l’ampleur se dessinait bien au-delà de l’horizon. Il aurait pu voir le même reflet que son cœur possédait pour Lilianna. Tout disparut dans un tumulte tempétueux et ce fut la vague d’apaisement qui le toucha en pleine poitrine. Résonnant dans tout son être comme une étreinte céleste, sa colère disparue totalement ne laissant que cette lumière bienfaitrice au creux de son être. La puissance dégagée était très forte, aussi vibrante et prenante que pouvait crée l’hybride. Il souhaitait que Trystan comprenne…Voilà donc il ou était rendu. Sans aucun doute que la vague toucherait Lilianna à l’occasion. *Occupes toi d’elle et je t’en prie, perçois ce que je t’envoies, nous discuterons plus tard. Elle a besoin de toi, penses à celle que tu aimes.* Trystan était dans une étreinte incroyablement douce, liée à quelque chose d’indescriptible, d’invisible. Peu à peu elle se faisait moins tenace et il sentait Veldrin s’éloigné. Il avait joué la seule carte qu’il possédait, celle de la sincérité.
Peu à peu Veldrin revenait auprès d’Astéride. Il mit quelques secondes à être au pied de la réalité. La connexion était coupée pour le moment, endormie dans les songes des deux hommes. Il connaissait l’amour que vouait Trystan à sa sœur, mais ce qu’il lui avait montré était une force de dissuasion qui était bien plus profonde que n’importe qu’elle mot ou rêve. Ses yeux s’ouvrirent à nouveau et il esquissa un sourire. Le dernier verrou qui le tenait n’était plus et à présent il allait se laisser prendre au jeu de manière entière. Sa main reprit ses caresses qui avaient été stoppées par le saut de son esprit, ses yeux reprirent leurs fougues et il fouilla dans les iris de la jeune fille. Il n’avait pas encore répondu à ses remarques lancinantes et tempétueuses.
Je t’en prie ma chère. Ma conscience a déjà abandonné et à présent tu es sous le joug de ma main. Je disais ça pour toi…
Il ne lui laissa pas le temps de répondre, ses lèvres vinrent se coller aux siennes dans un tumulte de désir. Son torse se plaqua contre sa poitrine avec douceur et force, il jouait d’un baiser puissant et vivace, il souhaitait la voir céder et le jeu prenait une ampleur tout autre. Ses lèvres aguerries titillait en tout point celle de la jeune femme, cherchant à transmettre cette lutte physiquement. Il ne flanchait jamais et bien que ce qu’il fasse puisse être jugé sévèrement, il n’en avait que faire. Sa peau était brûlante et il quémandait plus qu’il ne le souhaitait à Astéride, il voulait la voir libre et il comptait bien y mettre toute l’ardeur et la hargne qu’il pouvait possédé. Son baiser avait duré un long moment, le temps n’était pas réellement perceptible en cet instant, il laissait allé son océan agité de passion contre les méandres et les plaintes de la princesse qu’il tenait entre ses bras. Il l’observa un moment. L’hybride paraissait incernable, aussi bestial et vivace que doux et torride. Il jugulait quelque chose d’indescriptible. La main caressant la hanche d’Astéride se fit plus vivace et remonta plus haut encore, effleurant son fessier avec clameur et candeur. Elle était à nue sous ses vêtements, il afficha un sourire étrange, amusé, véloce et sincère.
Et tu souhaites te faire passer pour innocente, c’est bien présomptueux de ta part…Toujours pas prête à abandonner ?
La fait de sa main glissante sur la chair nu de la jeune fille avait fait remontée sa jupe. Le tissu malmené errait sur la silhouette dans une osmose érotique et passionnée. Sa main appuyée sur le drap entra finalement en action, elle se posa sur le dos de sa robe, glissant sous la stature innocente et revêche pour défaire les quelques faibles étreintes qui retenait le tissu. Le tissu cédait peu à peu sous la main experte de Veldrin. Il se délectait de ce spectacle et attendait à chaque instant qu’Astéride se résigne. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 13:00 | |
| Restait elle inconsciente du sacrifice demandé ? Peut être oui, elle refusait une emprise totale, échanger des chaines pour d'autres...Elle était dragonnière, elle était a l'image de ces reptiles, langoureux, fort et...libre...Femme, elle l'était et le sentait encore plus maintenant...Allongée comme une nymphe enfermée, les cheveux ondulant sur la soierie des draps...Envahie, dépossédée, possédée...Un malstrom qu'elle ne pouvait cautionner, qu'elle ne devait cautionner mais qu'elle acceptait pourtant. Contradiction ? Non...Offrir un peu pour protéger l'essence, offrir les volutes illusoires pour garder les secrets emprisonnés...Garder la porte fermée, quoiqu'il arrive, la clé jetée au loin dans les brumes tempétueuses de ces songes...Ne céder qu'une partie d'elle, sauvegarder l'essentiel, le coeur et l'âme...N'admettre qu'une défaite pour reporter la guerre...Ne laisser a l'avidité qu'une miette d'un être...S'oublier un instant tout en dissimulant le plus important...L'illusion d'une victoire, étole ombrageuse jetée dissimulant la réalité...Voilà les filets de ses duperies, lancé comme autant de tentacules d'ébène, tissés dans les sinuosités de ses pensées...Bouclier adorable, paravent impétueux...Etirés telle une mer d'abération...Il ne voulait pas de masques, plus de masques, plus de chaines, elle lui offrait son plus bel artifice...Dansante au fond de ses prunelles, la lueur immortelle, étincellante d'un jade terrifiant, reflet sauvage et défiant...L'absence fut elle remarqué ? Si peu, entière dans ces affrontements titanesques, Astéride ne voyait plus rien qu'un visage, une ombre s'élevant, menaçant les lumières secrètes...Nul ne connait le chemin qui y mène, gardé par une volonté acharnée, cerbère mirifique d'un trésor bien caché...Elle illusionne, berce de ténèbres, trompe et leurre...Défi jeté au visage transcendé, transfiguré par l'envie brute, violente, à peine adoucit par l'éclat du regard...Faim dévorante affichée, satisfaite, elle ne sera pas...Elle laisse l'avantage, se complet dans ces brûlures ardentes, elle recule, petit à petit...Elle leurre d'une victoire facile, d'un gouffre où il serait facile de se jeter, enivrée par l'extase effleurée...
Sur ses traits danse un sourire, entre moquerie et détermination...Un sourire étouffé, absorbé, soumit au joug d'une bouche conquérante...Faussement esclave...Elle subissait l'assaut, contrant sans faiblir, ardeur partagée...Non, ce ne serait pas si facile que cela, cela ne suffirait pas...Enivrer le corps était chose étrange, sournoisement extatique, se laisser bercer par les vagues de flammes brutes, s'abandonner juste un peu...Une arme fulgurante, passionnée, alimentée par l'enfer même né d'une peau brûlante...Mais ce joug là ne suffirait pas...Echanger une prison contre une autre...Non...Les barreaux de verre étaient éparpillés sur un sol mouvant...Ils ne seraient pas remplacé...Il pouvait toucher la peau, mater les chairs...Il pouvait faire exploser les convenances, jeter au flammes l'armure modèle née d'un titre...Il pouvait dépouiller, libérer...Il n'aurait toujours qu'une partie d'elle...Il voulait tout, il n'aurait qu'un cortège de soupirs langoureux, d'oubli...La fausse défaite offerte sous couvert de victoire illusoire...Promener ces mains, savourer la chair vierge, baiser la pulpe offerte, mais jamais pénétrer au coeur même de ces ombres...Elles valsaient au creux de ses iris, sournoise, moqueuse...Hors d'atteinte...Protégées par l'effluve intemporelle d'une sauvagerie ne connaissant aucun maitre...L'assaut passionné des faims érotiques s'échouaient sur ce mur impénétrable, envoutants les chairs et alimentant les flammes mais demeurent les ombres intouchables...
-Ce serait une erreur de le croire..J'ai déjà gagné.
Un souffle, juste un soupir, menu, tremblant mais raisonnant si fort, percutant sans honte l'alcôve... |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 13:40 | |
| Présomption à l’innocence, vertus insondable et force enivrante du corps à corps. La pièce vibrait sous une note charnelle et harmonieuse. Le plein de conscience s’emparait de l’être et fusait sous une égide torride. Sensation fugaces et inertes, elle devait s’attendre à répondant d’envergure. En réponse à ce mimique amusée, elle n’avait qu’un reflet avide et véritable. L’hybride jouait, mais plus encore, il s’affolait devant cette complainte. Il aimait cette résistance, cette feinte éperdue. Si cela devait être ainsi, il n’avait que guère le choix. Victoire ou défaite là n’était plus le non dit, cela dépassait les méandres des songes, les abysses de la réalité et se versait dans une lumière charnelle à l’orée de la poésie. Veldrin feinta un air outrée devant cette cours d’un autre genre puis se mit à sourire, un sourire malin et amusé. Eprit de hargne et d’envie, il allait grappiller chaque parcelle de son être, mordre cette chair à pleine dents, jouer de ses talents pour faire voler ce mur en éclat. Il jouait de ses mains sur cette peau douce, délectant des présages de l’instant. Usant sa maîtrise et jouant sur le tumulte qui les prenaient. Ses yeux répondaient, deux flammèches puissantes et vivaces dansant dans ses iris bleutées. Il scrutait ce visage d’ange, renfermant une pleine tempête. Elle se jouait de lui et elle appelait à la victoire trop facilement, c’était un combat d’une autre ampleur qui prenait le pas, offrant nombres de luttes aux deux êtres l’une face à l’autre. C’était les effluves de l’amusement et de la pureté qui prenaient formes, dansantes, prenantes et torrides. La dernière attache de son vêtement céda, cela avait été facile, trop peut être. Les pans du tissu glissèrent légèrement déjà, dévoilant une silhouette à moitié mise à nue. Il la scruta, la terrassant de son regard amusé et taquin mais tout aussi prenant, le laissant divaguer sur les formes qui se faisaient percevoir.
Je ne le crois pas, j’en suis persuadé…Tu te trompes ça ne fait que commencer…
Ses lèvres quémandèrent un nouveau baiser s’appuyant sur la chair à moitié dévoilée, son torse brûlant se délectait de cette nouvelle sensation. Il n’y avait plus de quoi reculé et la volonté qu’il mettait en œuvre était décuplée par cette résistance. Il se dégagea de nouveau de ses lèvres remplient de douces promesses. Rehaussant son niveau de manière légère, il se mit à sourire encore. C’était une lutte entre deux instincts. Profondeur inconditionnelle dans un baiser charnel céleste. Il s’écrasait, se démêlait et elle pensait déjà à une victoire durement prise. L’hybride n’en démordrait pas, qu’il en faille toute une journée, toute une nuit ou toute une vie, il était à prêt à prendre ce risque inconsidéré. Les dernières bribes de sa conscience laissaient place à la folie et c’était un langoureux et brûlant tumulte qui s’emparait de lui. Sa main sur ses hanches vint la saisir avec lenteur et sa poigne sur son dos se détacha, il la colla contre lui et la fit glisser sur le lit dans un doux roulement contre lui. Ses vêtements étaient étendus sur la soierie, seules et inertes laissés là dans un détachement ardent. Elle se retrouvait totalement nue face à lui, contre lui. Il s’appuya de nouveau ménageant son effet avec une innocence feinte, avec une lenteur remplie d’extase et de prouesses. Son torse nu, s’appliqua bientôt contre ses formes et le regard de l’hybride se fit plus puissant et insistant, dévorant à souhait cet ange mis à nu devant lui dans un songe unique lié à une réalité exaltante. Il était encore habillé, signe de force ou bien attention de sa part ? Il scrutait faufilait ses yeux dans l’intimité de la jeune femme sans se soucier des règles. Sacrilège ou bien total abandon ? Peu importait finalement, il se délectait, jouait de son corps contre le sien pour la faire céder. Puisant au creux de son être, il en ressortait cette sensualité avérée et nourrit par cette fanatique beauté qui se dévoilait devant lui. Sa main retenant son poids était étalée sur le lit, retenant son poids. Sa main libre quant à elle se faufilait sur cette beauté charnelle, ne faisant qu’effleurer, que titiller, jouant du bout des doigts sur cette pâleur et cette innocence avec une maîtrise absolue. Mesurant l’ampleur de cette beauté tel un métronome. Il scrutait du regard, jouait du ses doigts sans atteindre les parties les plus purs du corps de la demoiselle. Ce n’était pas encore ça, son regard plongeait dans ses prunelles et n’appelait qu’à faire céder ce mur de trop. Il jouait non plus amusé mais enivré, approchant sa poitrine, jouant sur son ventre descendant jusqu’à sa partie la plus intime, en la touchant du regard et en la titillant du bout des doigts… Jusqu’à quel point allait elle tenir, jouer encore. Continuant son jeu avide, sa tête glissa au creux de son cou, un autre baiser, plus sensuel et brûlant que les autres, il venait happé de ses lèvres cette peau qui ne demandait que ces caresses, renfermée mais comblée. Allait-elle enfin abandonnée ? |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 14:45 | |
| Les filets se ressèraient, étouffant, grondant...Les fils d'albâtres réclamaient l'assouvissement, mais maintenaient leur illusion...Chimères matinées de réels...Rapel constant des enjeux libérés...Cela grondaient, se débattait, hurlait...Un reste de conscience lui apprit l'horreur, un reste qui s'évapore, s'étiole et ne laisse qu'une tentation brute...Qu'une avidité dépouillée de ces horipeaux d'habits étouffants...Mise à nue...Exposée, triomphante par ce semblant de victoire qu'elle avait accordé, elle se laissait regardée...Dévorée...
La peur aurait dût faire son apparition, la terreur instinctive d'avoir déchainé plus qu'un simple souffle de vent...Mais non, la peur se terrait, tapie, muselée par des souffles bien plus puissants qu'elle...Peur de ce qu'elle avait provoqué ? Non, loin de là, C'était comme une fierté. Oui, une fierté immense, née de la femme. Fierté de se savoir à la hauteur d'une telle bourrasque, d'être capable d'en affronter les tumultes sans céder un pouce de terrain...Se donner, s'offrir, s'oublier, elle savait le faire, voulait le faire...Montrer qu'elle n'était pas une petite chose futile et sans défenses...Il pouvait fouiller son regard, s'imprégner de l'odeur de sa peau, l'envouter de sa douceur brutale, elle lui donnait se droit, oui, elle le lui donnait. Elle lui refusait le goût suave d 'une possession imposée, soutirée par l'assaut brûlant des tourbillons incandescent qu'il savait très bien faire naitre au creux de son ventre pur. Il se moquait...Elle le lisait si facilement dans ces yeux, il se moquait, il savait cette manche acquise et...C'était ce qu'elle voulait. Qu'il se délecte, qu'il se saoule..Elle lâchait les rênes d'une passion provoquée, désirée, ardemment voulue...La fuite serait la perte, la fuite serait la fin et il n'y aurait pas de fin tant qu'elle ne l'aurait pas décidé. Il n'aurait que la souveraineté de ses sens, rien d'autre...Même si le risque était grand...Même si le gouffre susurrait des mots attirants...Même si il ne suffisait d'un rien, d'un mot, d'un songe...Il n'aurait qu'une couronne d'épines en guise de victoire.
Elle rit.Sirène ondulante, elle rit, libérant l'onde lascive de ses désirs enfantés. Elle rit, sorcière tentatrice, elle rit. Elle avait gagné, elle gagnerait tant que dormirait les secrets, enfouit, scellés, frôlés aussi, de si prêt parfois...Abattre les murs d'une prison éphémère était chose facile...Abattre les remparts qui l'entourait était autrement plus périlleux...Il réclamait ce droit, elle réclamait la pareille. Maladresse enchanteresse, voracité teintée de sainteté...Volonté perlée d'innocence...Le pur s'entache d'ombres, s'enivre d'impur, faisant naitre l'impossible, écrasant les restes d'une conscience oubliée, déchiquetant ces bribes...A son tour de chercher les lèvres, a son tour de découvrir les dômes offerts, a son tour l'exploration des lignes sinueuses et mâles...Déchainement sensuel oui, a l'ombre d'un affrontement qui allait bien au delà des sens...Se perdre sans oublier l'essence tapie au plus profond de son âme, forteresse imprenable, narguant le pauvre assaillant...Elle aurait dût se défendre, s'enfuir, hurler l'outrage...Elle aurait dût se sentir avilie, souillée et pourtant, jamais elle n'avait été détentrice d'une aussi grande puissance..Il n'apprendrait que ce corps exalté, il n'apprendrait que cette chaleur impérieuse, il ne saurait que cette flamme dévorante née au creux de ses iris sombres, il ne saurait que ce soupir, il ne saurait que ce murmure...D'elle, il ne saurait rien d'autre que cette passion vorace, envoutante par l'inexpérience devinée...Tombaient les voiles encore présent, chassés par une main presque mélusine...Armes égales...L'éclat s'intensifia, se mêla a celui qui lui faisait face, s'entrelaça doucement au rythme d'une musique éternelle...Cela ne faisait que commencer.. Il l'avait murmuré quêtant un reste de pensées, écho étrange qui s'imprimait soudain..Promesse ? Parole voulue, appuyée ? La ligne de ses lèvres s'incurva, rougie, tremblante des assauts essuyés...
-Crois tu ? Peut être te leurre tu...
A elle les flammes voraces, a elle l'audace..Maitresse révélée, ondine dépouillée qui enfante la hardiesse déchainée. |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 15:53 | |
| Elle résistait dans ce pèle mêle charnel, étreinte langoureuse, océan déchaîné. Elle résistait, riait de cette candeur et le mâle souriait à cette approche. Innocence et vertueuse, beauté inconditionnelle et déchirante. Bestialité retrouvée, essence de l’âme présente, tout devenait plus ample plus précis. Les barrières allaient céder quel qu’en soit le prix. Il la guettait dans toute son ampleur, mesurant chacun de ses mouvements et laissant allé sa maîtrise, plainte sourde et furibonde, il se délectait de ses passages, de ses découvertes. Fusion des deux êtres, osmose profonde, il connaissait bien ce mur érigé. Résistance veine et futile mais tout aussi délectable. Elle pensait ne donner qu’une étincelle zébrée de son entier, pensait prévoir et lire. Quels doux instants, éphémère force domptée. Requiem du désir refoulé. Il ne quémandait que ça, laissait paraître et elle courait devant son jeu. Pensant avoir gagnée. Etreinte forte et pesée, il laissait aller son regard, ses caresses sur ces courbes sinueuses, cette magnificence était céleste. Il avait posé nombre de regard sur de nombreuses femmes, mais rien ne valait cette contemplation. Sa conscience disparaissait dans les abysses de ses pulsions, sa domination mentale n’était plus que gouvernée par le préambule de son extase. Croire, il ne croyait plus, il allait prendre. Sa main quittant bientôt le corps nu de cette jeune fille, il se releva, son ombre immaculée plongeait de manière légère et ténébreuse sur l’être qui donnait naissance à sa passion.
Elle c’était laissée prendre à son jeu, avait répondu. Au final ce n’était plus un jeu. Il allait lui montré l’étendu de ses ombres, lui montré l’étendu de sa passion, son cœur tambourinait contre son buste. Ses genoux laissaient place à ses jambes, debout dans une place irréelle appuyée sur la soierie de la jeune fille il guettait, ce sourire aussi avide que taquin sur les lèvres. Ses doigts vinrent joué sur ses lèvres puis glissèrent sur le torse qu’elle commençait à connaître. Ils rejoignirent les pans de son pantalon, il jouait puis commença à défaire les étreintes de son propre tissu. Elles tombèrent une à une puis le tissu glissa le long des jambes de l’hybride. Il ne portait rien lui non plus, il la laissa observée, se complaire devant son propre corps. Souhaitant laissé s’imprégner sa vision de ses traits mis à nu. Elle put sentir sa lente descente, s’appuyant bientôt de nouveau contre elle. Son propre habit tomba sur le sol dans un bruit inaudible de froissement léger. Il était à présent nu contre elle, éprouvant chacune de ces sensations. Là n’était pas encore le moment. Son bassin se glissa entre ses jambes dans une danse sensuelle, choisie, tendre. Astreinte de l’hypnose, pulsion profonde de l’assouvissement, la jeune fille pouvait sentir toute la chaleur du mâle l’envahir, la prendre peu à peu de manière entière. Il jouait de tous ses muscles, de tout l’art de se caresser de manière poétique. Un nouveau baiser glissa contre les lèvres d’Astéride, elle pouvait sentir toute l’intensité des actes de son adversaire la gagner, tout allait devenir plus vivace. Se relevant de nouveau, il la poussa à se retourner, ses bras entourant bientôt sa taille, son dos contre son torse à moitié penchée en avant. Il continuait à jouer de ses fines caresses, il était collé à elle, se délectant de ce moment. Il était à nu, totalement éprit, les sens bouillonnant, son souffle se répercutait sur le cou de la demoiselle et quelques gouttes de sueurs faisaient leurs apparitions dans cette nouvelle découverte. Jonché contre elle, prêt à prendre possession de sa virginité, il ne faisait que la rendre folle. Poussant avec adresse tout ces atouts au contact. La chaleur se fit plus intense et profonde, elle commençait à prendre possession de sa peau, les limites corporelles s’estompaient peu à peu. L’hybride savait ce qu’il lui en coûterait, néanmoins son cœur ne s’avouerait jamais suppliant. Sa langue perça au-delà de ses lèvres, jouant sur la peau blanchâtre du cou à la demoiselle, susurrante, happant, découvrant. Intense et profonde, elle sentait quelque chose s’arrimé à son esprit. Une présence singulière unique. Plainte sourde, lourde, chante encore. Devient le fuit de mon présage pour admettre ta défaite. Ses lèvres se déplacèrent bientôt à jusqu’à son oreille, son souffle effleurant ses cheveux avec candeur et douceur. Entre deux mordillement, elle entendait son murmure se glissé jusqu’à elle.
Nos mondes…Sont différents…Parce que…Nos perceptions sont…Différentes…Je ne me leurre pas…Je sais…Présomptueuse et profonde…Je vais te montrer…Ce qui signifie…Passion et Amour…
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| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 5 Oct 2008 - 16:48 | |
| Contrées inconnues que celles parcourues en cet instant...Tatonnement innocent face au savoir...La pureté mise à mal emportant avec elle la noir passion...Affrontement titanesque, gigantesque à l'orée des convenances. Elle basculait, elle le savait parfaitement...Lentement, doucement, guidées, maitrisée...Elle basculait...glissait sur les pentes mouvantes de la déraison...Elle dérapait, s'enfonçant plus encore dans les tumultes sauvages qu'il provoquait...Il se faisait conquérant de ces terres...Avançait aussi arrogant qu'un paon, ne laissant derrière lui que chairs avides et trainées de feu. Arrogance heurtant sa propre fierté...Bousculant ses certitudes si bien ancrées, si bien arrimés au racine de son âme...Un dernier reflexe, comme un sursaut...Il est bien trop tard, oui, bien trop tard...Elle a perdu le chemin du retour...Elle s'aveuglait de flammes, laissant le brasier assoir son règne...Que cela....Elle ne donnera que cela...Une pensée éphémère...Une volute de brume qui s'étiolait, emportée par les souffles brûlants qui erraient sur sa peau, balayée par les mains qui s'appropriait ce qu'elles ne devaient qu'a peine effleurer...Ce que les bonnes âmes n'osaient a peine évoquer...Conquérant oui, c'est l'image qui s'imprima au coeur de sa rétine, brûlante, comme un sceau enflammé apposé sur la peau nue, marquant les chairs d'une empreinte indélébile. Fouettant sa rebellion, attisant sa colère noire, soufflant sur les braises déjà rougeoyantes...Il l'écrasait de sa virilité agressive, elle contrait d'une féminité a peine éclose, envoutante car innocente...Ouragan déchainé qui se heurtaient dans une même volonté, dans une même soif, aucun de baissera la garde, aucun ne cédera l'avance gagnée...Elle avait fait une erreur....Mais qu'importe, rien n'était définitif...Non, rien n'était figé alors qu'il la couvrait de sa puissance...Malmenant le corps fragile, malmenant la volonté affichée, faisant plier l'échafaud fragile de la raison...Au creux de sa nuque, un murmure, aussi impétueux que ces mains qui la parcouraient, se clamant maitresses, assurant leur domination sauvage...Au creux de ses reins, la chaleur brute...L'esprit se perdait, s'abimait doucement dans le poison sulfureux de l'envie...Son corps ne pouvait lutter...Il ne le pouvait, animé de sa propre volonté, plié à la voracité affichée, avide lui même, quémandant presque l'assouvissement, l'accomplissement...Juste cette manche...Une miette laissée au hasard de ces chemins enflammé...Un relent de conscience...
Sa peau se couvrit de frissons délicieux, ces veines de lave, ses pensées de chaos...Abattue ? Non. Soumise ? Encore non. Pas à lui, pas a ses mots, pas a sa volonté...Soumise ? Oui, a ses mains, a sa chaleur, a sa peau...Soumise a ce mâle, conquérant et inébranlable. Le choix n'était plus offert, il avait déserté...Abandonné, elle l'avait prit, décidé...Demain serait l'heure de l'acide, cet instant était celui du miel et de l'extase...Celui où les sens gouvernent, s'imposent comme seuls maitres, rabaissant les volontés, exacerbant les désirs...L'esprit laissait la place aux insctincts..S'éffaçant devant ce qu'il ne pouvait controler, ce qu'il ne pouvait enrailler...La fièvre montait, impérieuse, dominatrice des sens...Elle se faisait reine absolue, farouche et avide...La fuite était perdue...L'ombre avait grandie, engloutissant la raison dans sa gueule véloce...Il était bien trop tard...
-Je ne...Veux pas aimer...
Murmura-t-elle en réponse, un soupir, un gémissement échappé..Lascif et déterminé...
-Je ne veux..Pas...T'aimer. |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Lun 6 Oct 2008 - 21:18 | |
| Passion dévorante et envoutante, le tumulte vocifèrent et hurlant se dressait dans de longues vagues au travers de la pièce. Une mélodie charnelle à la profondeur si brulante qu’elle semblait devenir flamme. Les deux corps enlacés, liés l’un à l’autre se mêlait tendrement et elle pouvait le sentir, ce léger doute qui s’insinue, cette lente décadence à s’apercevoir prise et éprise. Le mâle n’en restait pas moins assouvi, il voulait plus encore. Possédé et enchaîné ce qui ne pouvait l’être. Jouant de son absolue témérité, se servant de son propre corps comme une arme, arrachant plaintes et légers cris. Résigné à y laisser bien plus qu’un amalgame de sens et un brin de sensualité. Ce n’était plus seulement un jeu, plus un songe que l’on pouvait remettre en question, cela prenait des allures bien plus réelles et tempétueuses. Sa langue continuait son balai sur la chair juvénile et se délectait, apprenait, adorant ces volutes uniques. Ses mains touchantes, palpant, amusées de leurs caresses devinrent plus véhémentes encore plus foulantes. Il déversait toute la puissance de sa passion sur sa propre princesse. Puis ce fut un murmure, penaud, sec et authentique ayant des airs aériens. Ce fut brusque, colérique et véloce, elle sentit l’hybride réagir directement. Etais-ce une facette ? Un interlacs à découdre ? Ses doigts avaient cessés leurs danses et ses lèvres remontaient jusqu’à son oreille dans un souffle exquis. Il hoquetait, le souffle sautillant suivant les caresses corporelles des deux corps unis.
Tu me parles…Tu ne veux pas…Pourtant…Tu en réclames…Tu suis ton hésitation…Soupires ma chère…Cela va devenir bien…Plus…
Il le savait, aimait cette situation. Il ne continuait pas, jouait d’un ton hésitant dans l’âtre brulant de ses mouvements. Faiblesse et réalisme, volonté et témérité, des notions qu’ignorait de tout sens, l’idée du cœur, mélodie légère et volatile, allure de danse sombre et sensuelle. C’était une autre possession à laquelle était en proie Veldrin. Il se collait de manière plus vivace, appréciant courbes et lignes, fermeté et plaisance. Son menton alla bientôt se poser sur l’épaule de la jeune fille, sa chaleur se fit plus forte, l’entourait, mordant son âtre, sa conscience. Un nouveau fil se tissait, il s’insinuait, ni trop proche ni trop loin. Sa tension montait, descendait, il poussait peu à peu sa Princesse à bout. Son esprit vagabondait aux aléas de ces choses qui prenaient possession de lui. Etait-il en proie à bien plus qu’il ne pouvait le croire ? Il se laissa glisser, entraînant avec lui la fille entre ses bras. Ils tombèrent lentement sur le lit, et la ramena à lui avec douceur. Il était allongé, dos posé contre la soierie, elle sur lui, élancée dans on étreinte et sa chaleur. Ses lèvres se posaient sur son oreille, agrippant sa chair avec tendresse.
Tu m’aimes déjà…Je ne suis que le reflet de ta propre tempête…Aussi trouble que toi…A même de te comprendre mieux que ton propre sang…
Un long recueil, une voix volatile et légère s’insinuait à chaque recoin de son être. Une once profonde d’extase, les caresses avaient cessées, ses mains demeuraient posées sur le ventre féminin. Beauté retrouvée. C’était autre chose à présent. Si vite, si lent, si doux, si profond. Méandres et abysses de la passion.
Je veux te l’entendre dire… |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Lun 6 Oct 2008 - 23:03 | |
| Tempêtes déchainées...Lave en fusion....Oublie des règles, des pensées, juste le brut, l'essence enflammée, les sens fascinés...Juste la brutalité de l'envie...Le long des chemins ardents qu'il traçait, le long des sentiers creusés a même la chair...Le long de ce sang embrasé..De ce sang qui s'abreuve de passion inconnues, révoltées, acceptées car impérieuses...Le souffle s'échappait, intense et faible, ne trouvant le salut que sur ces lèvres entrouvertes, gardant ces cris sourd, levant un bouclier de papier sur ces envies...Il demande l'absolu, il demande le sang, il demande l'impossible et pourtant, cela danse...Cela danse au creux des âmes, liés, puissant, dévastateur....Cela la détruirait...Cela serait son souffle exsangue, cela serait cette étincelle impuissante, cela serait la perte...Il demande, il ordonne...Il veut l'âme dans son entier, il veut abattre les murailles d'airain...Il veut tout...
Elle ne peut laisser faire, ne doit laisser la brèche s'agrandir....Il serait si doux de se laisser bercer, il serait si doux de parer ces poignets de bracelet éternel...Il serait si doux de sentir l'acide d'une chaine immuable enroulée autour de son âme, de son coeur...Il serait si doux...Oui...Si doux...La volonté se cabre, rue et impose ses songes...Elle aime ces mains sur elle, elle aime son souffle chaud, elle aime ce corps qui s'impose, qui se veut roi, guerrier des terres affranchie de la marque de l'homme...Elle aime cette volonté d'acier...Elle aime cette tempête jumelle...Elle aime oui...Elle hait la défaite imposée, elle hait ces prunelles trop perçantes, elle hait ce chemin qu'il trace, elle hait ces chairs qu'il déchiquète...Elle aime, elle hait...tumulte enivrants, tourbillons assoiffés d'extase...Il la veut a lui, elle ne sera à personne... Car se serait s'emprisonner a nouveau...Illusion que voilà, les barreaux sont là, présent, distillant leur ténèbres au coeur même de la perle..Il ne la laissera pas s'échapper..Il ne laissera pas la porte verrouillée...Il ne laissera pas la mer esseulée...Maitre du corps offert...Terrassée, elle voyait la clé revenir, plus forte, plus puissante...
Cette clé qui dansait dans le sein de paroles trop vraies...La larme enfouie s'évade discrète, vite balayée par la fougue...Les chaines de nacre ont soupiré leur mort, d'elles naissent les mailles d'airain imposés...La nuque ploie, avide de lèvres voraces, l'ocre nacré de sa bouche s'évadait en corolle...Cela dormait sur la pulpe enflammée, meurtrie...Elle sait la silhouette qui se dessine au coeur de ce qui n'est qu'a elle...Elle sent la présence royale et conquérante...Elle ressent le brasier provoqué...Le gouffre ouvre grand sa gueule...Menaçant de l'avaler, de savourer la sauvagerie qui l'animait...Les doigts sont immobiles...Ils couvrent l'antre sensuel, le creux enivrant, les monts délectables...Juste ces mots soupirés d'hardiesse, de volonté, dansant au creux de son oreille...Elle se cambre, s'oublie totalement...Nul combat dorénavant...Il a prit par la force, il a prit par la douceur...Le coffre est vidé de sa consistance...Volé...Mais l'âme refuse la rédition...Elle refuse les rênes , elle refuse le cavalier...Peut elle tuer sous ces sabots avides l'étincelle qui demeure son essence ? Juste un mot...Juste un aveu...Juste...Elle.
-Je ne veux pas...Je ne veux pas t'aimer...Pourtant...Je ne peux que t'aimer...
Ce n'est qu'un murmure effrité de douleur...Comme ces ailes qu'on arrache....Comme ces bouts d'âmes que l'on déchiquète...Elle ne s'appartenait plus désormais..Elle le savait, le sentait...Mais toujours cette farouche volonté ancrée au sein de ces ouragans... A jamais promesse...Elle serait libre...Enchainée d'ombres mouvantes, de souffrances lancinantes, mais libre...Jamais elle ne serait ce jouet, cette poupée sans âme, oubliée au fond d'un placard...
-Aime moi si tu t'en crois capable...Sinon, oublie moi...
La dernière ruade...Il voulait tout...Elle ferait de même ! Une âme contre une âme, un coeur contre un coeur...Un feu ardent contre un volcan déchainé...Et en fin...Alors que la faim se fait plus violente...Alors que le brasier réclame son dût, alors que l'esprit divague...Alors que les sens imposent leur avidité...
-Pourquoi... |
| | | Veldrin Dëlisa
Hybride
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Mer 8 Oct 2008 - 16:48 | |
| Idée sinueuse de l’âtre du désir, profondeur retrouvée. Douce mélodie de la fusion de deux âmes. Dans part sa main il la touchait, de part son âme il la possédait. Cela était presque là. Il se laissait aller contre elle avec ardeur et sensualité. La brèche se pressait, il écartelait son âme entre ses mesures. La sueur suave stagnait sur son corps, sens imbibés de passion. Abysses insondables et force en mouvement, il fallait le sentir, s’imprégner de plus encore. Une conquête de grande étendue se dessinait dans ses bras. La passion laissait place aux sentiments véridiques. L’hybride ne pensait plus, il réagissait, languissant, en proie à quelque chose de bien plus vaste qu’il n’aurait pu le croire. Luttant, éperonnant, un nouveau monde se dressait à présent devant lui. Il n’y avait guère plus de force, il n’y avait guère plus de barrières, c’était à présent autre chose qui le poussait. Quelque chose dont il ne pouvait saisir le sens. Appliquant sa volonté à ce sens transcrit, donnant la vivacité qu’il souhaite il reprend ses caresses, ses mains dansent de nouveau, étreinte langoureuse et brulante touchant plus que le corps.
Je ne peux t’oublier en cet instant et ceci jusqu’à ma mort…Je ne peux que…
Il se tut, ne voulant admettre ses mots. Un élan le lança. Il n’avait que faire du passé, du présent…Futur incernable, inébranlable de son ignorance. Douce aubaine chérie. Qu’importait à présent, il succombait sous le joug de cette fille. Il se haïssait et s’aimait. Il quémandait plus, mais voulait bien autre chose. Il pressa son corps contre le sien pour déchaîner ce torrent qui s’emparait de lui. Il luttait, voilà que lancé dans cette étreinte, il n’avait pas pris en compte les ébauches de son propre cœur, la vélocité de son âme. Doux prémices brulants et volatiles. Il s’enflammait, commençait à prendre conscience que la chaleur n’émanait pas de l’un ou de l’autre mais de leurs union charnel. Il approcha avec tendresse ses lèvres sur celles de la fille, glissant sa tête au-delà de son cou…
Parce que…Parce que…Je le veux et je te désire…
Ses lèvres effleurent ce déchainement fougueux, il l’embrasse de sa passion, âme miroitante, légèreté passionnée. Il était éprit à présent. Il se donnait sans se montrer, sans s’avancer. Le mâle bascula légèrement, ses mains dansantes, saisissantes approchait de l’inimitée. Ses doigts vinrent saisir la poitrine faible et légère, s’enivrant de ces lignes, de sa portée. Il glissa encore, passant sur elle, en proie à une chaleur oppressante et pesante. Passant par delà ses cuisses, glissant de nouveau son bassin contre le sien, il ne pouvait se défaire de cette image. Douceur, force, tendresse, éparse d’une éternité oppressante, il allait se laissé aller, il allait tout lui donner. C’était à présent fait, ligatures du destin, mot à demi prononcé. L’affrontement n’était plus, torrent de désir et profondes pulsions, il se laissait tombé contre elle.
Oui…Je te veux…
Un murmure hoqueté. Un silence perturbé. Sa langue se dégageait une nouvelle fois pour quémander la chair, puis entra dans le délice. Ce fut lourd puis profond. Il pressa son bassin, commençant son charme, sa fureur. Une volonté légère, tendre, forte. Il se glissait en elle avec lenteur, prenait ce que son corps tenait comme plus cher. Ses bras plongèrent autour de sa taille et il la plaqua contre lui. Avec douceur et tendresse, il se délectait de ceci. Il s’enfonçait dans cet âtre de désir, langoureux, aussi véloce que doux et tendre. Il se mit à baiser son cou par saccades et la pressa avec fureur et légèreté…Il s’avançait, hoquetant, soufflant. |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Mer 8 Oct 2008 - 22:56 | |
| Elle a oublié jusqu'à son propre nom...Elle a oublié jusqu'à sa propre essence, irrémédiablement liées, mélangée par une autre...Elles se mêlent et s'embrassent a l'unisson, fredonnant une musique éternelle...Elle le sait, elle n'y peut rien...Non, elle ne peut combattre quelque chose qui devient elle même...Elle ne le peut pas et cette faiblesse embrase la volonté, la fougue d'une vigueur nouvelle...Une nouvelle douceur voit le jour au milieu de la tempête, un rythme lent, sinueux, ensorcelant...Comme une harmonie sauvage et langoureuse...Elle vibre au sein de ses ténèbres, danse au creux de sa poitrine, deviens brulante, braise nichée au creux de son ventre. Il est trop tard...Cela l'était déjà depuis longtemps, elle sombre avec exaltation...Elle comprend, elle sait qu'elle n'est déjà plus elle même...Chaque étoile, chaque lueur est empreinte de lui...Le cerbère est maté, il laisse la voie libre...Il réponds, sa voix est tentatrice, sombre de gouffres délectables, prémisse d'une litanie envoutante...Elle se laisse enivrer...Se laisse savourer...Il est roi en son âme, les chaines se sont arrimées solidement, somptueusement, inébranlable et pourtant, toujours cette voix qui susurre, qui chante...Juste des miettes...Le cadenas immortel se referme...Il est trop tard...
-Je sais...Aime moi...
Comme une supplique, comme une prière...Comme un ordre qui éclate avec la force d'un canon...Elle ne veut pas entendre...Elle ne veut pas écouter...Elle veut...Lui. Elle s'était promit la liberté...Elle s'était promit les liens arrachés...Oui, elle s'était promit...Il lui apportait la clé de sa liberté...Il lui imposait les barreaux de sa prison douceur...Sur ses lèvres dansent des mots qui ne verront jamais le jour, ils dansent étouffés par d'autres, mâles et conquérantes, sa bouche plie, s'incurve, épouse et aime...La douceur se mêle de sauvagerie, de désirs impérieux, d'oubli avides...Elle sait qu'elle a perdu...Elle sait qu'elle a déjà succombé, mais nul combat n'est a mener...Elle découvre l'étendue irréelle, a peine effleurée du monde enflammé au coeur duquel il l'emmène, il l'entraine, esclave avouée, il la veut, la danse est consommée...
Les souffles se mêlaient, s'apprivoisaient, victimes d'une même faim, martyres embrasés, jumeaux enlacés. L'histoire s'écrit en lettres incandescentes sur les peaux, la plume creuse des sillons ensanglantés sur les âmes, imprime a l'encre immortelle les mots morts nés...Ils auront la passion noire, les tourments des ouragans voluptueux...Oui, cela commence à peine...
Il la veut...
Maîtresse dans sa tempête, esclave en son coeur, sirène en son âme...
Il l'aura...
Pleinement et vierge des masques haineux...Il l'aura telle qu'elle est née, offerte au monde en pâture...Il l'aura pure...Il devra affronter l'orage déchainé, insoumis, il devra affronter le déchainement de ces désirs satisfaits...Elle ne sera pas cette ombre fantomatique, elle ne sera pas ce souffle oublié...
Il se glisse, s'insinue jusque dans les pénombres de son âme, elle s'ouvre, elle accueille avec un soupir, un hoquet de souffrance mêlé d'extase...Elle se cambre, corps malléable, sirène soumise a l'étreinte...Il se fond en elle, ravissant ce qui ne devait pas l'être, s'appropriant son sang pur, se couronnant empereur...Elle l'entoure de ses bras blancs, s'accroche a ce récif, cette lumière, ce roc dans ses tourments délicieux..Elle sera à lui...Il sera à elle...Nul compromit...Nulles échappatoires, il est trop tard déjà...Son regard s'enflamme de lueurs émeraudes, sa bouche laisse exhaler les plaintes douces et sauvages, sa peau devient brasier...Elle se consume, elle s'effrite comme autant d'éclats d'or...Elle éclate en milliers d'essences enflammées...Elle est perdue..Éternellement perdue...Sauvagerie matée pour l'instant présent car l'ombre de la tendresse se dresse, impétueuse et souveraine...Si douce...Elle aimera oui, avec sa propre passion, avec sa fougue indomptable...Elle aimera et n'admettra pas les faux semblants...Il la veut vierge, elle le veut brut...
Elle a perdu...
Elle a gagné...
La passion noire... |
| | | Veldrin Dëlisa
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Mer 8 Oct 2008 - 23:38 | |
| Il la sentait s’effondrée sur son propre océan. Torpeur néantique, effluve céleste. Elle serait sa Déesse, sa Célestine et il deviendrait l’arrimage de son être. Oui, il voulait tout, ce n’était plus une conquête, plus une fougue véloce, c’était devenu bien plus profond. Secouant les abysses les plus profondes et consumant les ombres sans vergognes. Chaleur brulante et torride donnait naissance à une passion devenue sentiment. Il se laissait allé, il n’avait plus peur, c’était attaché dans ses propres tourments et avait trouvé la beauté vierge, incomparable, une tempête similaire à la sienne, enchevêtrée de promesses et de prouesses. Corps et cœur unis, il montait au sommet de ce mont, guettait par delà la mer de nuages sensuels, jetant son dévolu non plus sur le corps mais sur le cœur. L’hybride succombait poussé par ses vents aussi puissants que prenants. Il laissait coulé le flot de sa passion se transformait peu à peu, plus de pensées, ses sens en éveil, il jouait de son corps tout entier.
Je…T’aimerais…
Il l’avait dit dans un murmure. Elle devenait son trésor, sens entremêlés, vélocité reprouvé. Il se donnait cœur et âme. Ils ne faisaient plus qu’un. Il oubliait tout, jugeant cet acte comme unique. Ses lèvres quémandaient les siennes, de longs baisers élancés, de doux cris fugaces échoués sur un océan déchainé entre passion, amour et rage. Son corps contre le sien, il puisait dans sa science, jouait de son savoir et acceptait le don de cette folie. Fusion profonde et moribonde, entrelacs sinueux et véracité pleine, tout n’était plus et tout devenait un. Ses mains glissèrent sur ses bras, attrapant les siennes dans une étreinte profonde et torride. Il se plaqua contre elle, et mit plus d’ardeur dans ses mouvements en maintenant sa tendresse. Il l’avait, il lui offrait ce que personne n’avait pu obtenir, ce que personne ne pouvait croire ou imaginer. Ce n’était plus futile, plus aussi léger. C’était devenu la résonnance de ses tempêtes, déchainement vain et enragé. Il suait, et s’offrait. Ce n’était plus de tourments, une libération totale dans une osmose torride et brulante. Soumis l’un à l’autre entrant en harmonie. Orage de l’âme, bourrasque inébranlable. Rêve amer, nouveau tournant, sensualité lovée au cœur du cœur. Blottit en son sein, aimant cette âme et s’imprégnant de son être. Promesse entravée et volatile, liens arrachés et liberté nouvelle. Lassitude du pacifisme et étreinte du combat. Enivrement, saveur inavouable, baiser vindicatif, tout n’était que déchainements.
Il la tient contre lui, s’exécute dans son balai sensuel, aimant, succombant, charriant. Il prend, elle se cambre, il donne, il s’extase et il suit. Tout débutait, les draps se pliaient, se mouvaient sous les caprices des ses deux corps versés l’un dans l’autre. Il ne peut être indifférent, s’élance de toute sa matière, prévoit cette naissance, cette explosion des sens. Sauvagerie inconditionnelle, ardeur suave et aérienne, il crée et parfais son don. Il réalise et prend conscience de cet âtre chaud qui les consume. Mélodie et chant forcés, il va là ou il doit être. Plonge parmi le tumulte.
Il se couronne, l’amène à lui, son bassin se fut plus vivace, ces coups plus forts. Elle l’aimera, il l’aimera, liberté nouvelle éclose, il sait à présent pourquoi. Son cœur s’allonge, s’ouvre et sa sensibilité recouvrée, il repend son souffle chaud contre sa beauté. Il ne pouvait que l’aimer, ne pouvait qu’admettre. Il lui donnerait tout, appréhenderait son monde et fusionnera son âme à la sienne. Oui…Il l’aime, il est tombé sous son joug. Eperdu, sauf et de nouveau léger. Il embrase de sa vision ce nouveau monde….Il lui prend tout, s’accapare tout ce qu’elle possède dans une douceur brulante et lui offre tout.
Il l’aime…
Mains dans les mains, il l’embrasse, la couvre de baisers comme sa Princesse.
Douce vision d’amour…
Passion éclose…
Il l’aime… |
| | | Astéride de Valis
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Jeu 9 Oct 2008 - 6:53 | |
| La spirale infernale, mouvante des désirs et des coeurs assoiffés étend son règne au plus profond de son être...Elle est possédée, prise et insoumise malgré tout..Il sonne le glas d'errances bien trop futile, bien trop frivole, il la sauve d'un monde terne et fade..S'emparant de ces méandres, les faisant sien et lui ouvrant la porte sur univers enflammé, rebelle, fougueux...Le leur. Celui qui naitra de leur union unique, précieuse...Mêlant ses doigts aux siens, elle scellait le pacte sulfureux, elle signait de son âme emportée, volée...A jamais marquée de son sceau...Enchainée a ce qui ne peut l'être, un miroir jumelé, elle prenait naissance dans ses prunelles avides, tendres...Il devenait l'ombre a jamais vivace imposée au creux d'un flamboiement de jade...Il devenait cette vie qui s'échappait de ses lèvres meurtries, rougies par les sens déchainés...Les corps s'arrimaient et dansaient, s'offraient et prenaient jusqu'à plus soif, embrasant les âmes unies...La chambre devint le secret, recueillant au sein de son silence ouaté les aveux muets, les cris étouffés, les murmures éteints....Elle se fait gardien protecteur d'un monde en train de naitre, spectateur silencieux et aveugle dont les bras de pierre accueille l'éclat dans toute sa puissance, comme un écrin savoureux qui se referme sur la passion brute...
Il impose son rythme, doux, suave, fougueux, il l'entraine entre les draps, il l'entraine dans sa folie...Elle sera sa compagne pour cet instant aliéné...Elle sera sa maitresse inavouée détentrice des fils de soie qui les lies...Elle lui donne son royaume, le lui offre dans sa pureté, sa quintessence exaltée...Le fleuve de sa vie embrasé par ses mots, les rivières tempétueuses déchainées par ses mains...L'offrande éternelle et sublimée par les flammes noires d'une passion dévastatrice, indomptée qui détruira dans la création...Elle s'étiolait violemment, doucement sous ce corps puissant, buvait son souffle comme une femme perdue qui cherche son refuge..Ardeur matinée d'innocence...Elle s'étiolait voracement, victime du sort jeté, des liens ensorcelés...Elle s'étiolait ardemment, martyre avouée, enflammée...
Se que ses lèvres taisaient, ses mains l'avouaient..Se que sa bouche refusait, l'iris émeraude ses prunelles offrait...C'était ainsi, c'était évident et précieux, c'était elle mêlée a lui, c'était eux...
Son âme se brisait sur les récifs voluptueux, s'échouait sur la pulpe de ces lèvres souveraines, s'émouvait, victime consentante, de cette force au creux de son être...Il lui prenait ce qu'elle avait de plus secret, il volait jusqu'à l'ombre frémissante...Il prenait les ténèbres liées a la lumière...Il comblait ce vide abyssale, y versait une rivière d'or, des larmes de sang, des perles de nacre détentrices de ce sentiment tumultueux qui avivait...Elle aime...Elle est perdue..Elle aime...Sa force sera la sienne...Tempête enchainée mais à jamais indomptée...Orages langoureux teintés de sauvagerie fougueuse..
Le corps se tendait vers lui, la peau frémissait des souffles brûlants, elle offrait la douceur de sa chair aux baisers impérieux, acceptait ce désir, en voulait plus encore...Avouait dans un cri le secret scellé au sein de leur union charnelle...
Elle l'aime... |
| | | Veldrin Dëlisa
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Jeu 9 Oct 2008 - 17:00 | |
| Ombre véloce, volonté féroce. Les mains du mâle embrassaient la stature qui se tenait lovée au creux de leurs paumes. Possession intense et désir inégalé, tel un océan en rage il se déversait sur l’écume puissante de sa passion et ne pouvait qu’aimer la folie qui l’absorbait. Les bribes amères des entraves disparaissaient dans ce profond tumulte ensanglanté et torride. L’hégémonie de deux corps réunis, la vigueur de leurs sentiments les emportaient bien au-delà de ce monde. C’était un torrent en ébullition, un songe d’extase qui emballait la pièce entière et résonnait au creux de leurs âmes. Elle se laisse prendre, se laisse guider, doux gout suave et sauvage. Il la saisit avec fermeté, la porte contre lui et s’emballe dans cette résonnance de désir et de caresses. Il happe ses lèvres, renferme ses pulsions et sa tendresse sur ce corps aussi beau qu’irréel. C’est un rêve, une égide nouvelle, ces sens en éveil et libérés ne se lassent pas. Il quémande plus encore, dépose ses baisers passionnés, la brutalise avec tendresse.
Les abysses de sa passion s’ébranlent, sa tempête s’emporte, pièce secrète, clé abandonnée. L’exaltation de cette présence, sensuelle étreinte, passion déchaînée, un filet féroce les entourent. Cela devient leur monde, leur lieu peu à peu. Il s’éprend, s’étonne, se lâche de manière éphémère. Il la tient contre lui et s’échappe de ce monde pour atteindre un paradis unique…Le sien. Soif rugueuse et contrôle oublié, il l’embrasse, se plaque contre elle. Etreinte incorrigible, interdit brisé, limites dépassées, il développe cette flamme l’entretient et la propage au-delà du corps embrassant l’âtre de ces êtres prit dans un tourment d’ardeur et d’affection. Souffle court, cris étouffés, murmurés au gré de cette soierie inerte. Il grave son propre cœur, ne se contrôle plus, s’abandonne dans les méandres de son Amour incertain…
Il ne peut s’arrêter, ne peut s’empêcher. Couleur d’or, couleur d’ambre, c’est un lotus aux couleurs dansantes et panachés qui explose, ses yeux sont fixés sur les siens, se fermant à chaque coup léger, brut, puissant, viril. Il étouffe sa soif sur ses lèvres, puise au plus profond de son ventre. Un nuage turbulent et illuminé d’une lumière incroyable les plongeait au cœur de leur propre monde. Ils construisaient de leurs soupirs, de leurs passions débordantes, de leurs propres abandon leur univers. Seul à seul, l’un face à l’autre, ne s’affrontant plus mais s’offrant. Elle se cambre se sert contre lui, saisit ses mains. Il danse, il lance, il se délecte. Indomptables, insoumis, brutes déchainés, animaux inconfortable, ils étaient l’un en l’autre. L’un pour l’autre.
Ses mains redescendirent les longs de ses bras, vinrent saisir sa taille dans un balai évoquant et doux. Il la tourna, suivant son mouvement, étreinte langoureuse et explosion passionnelle. Il la plaqua contre lui, son dos vint épouser son torse dans une harmonie soignée et équivoque. Il caressa son ventre, puis ses doigts se posèrent sur sa poitrine. Il reprit sa danse éperdue de sens, main tenante à même son sein, main prenante et tendre sous son cou. Il devenait sa force, le prolongement de sa vie. Il tombait sous le joug de bien plus que l’imaginable. Les lueurs perlâtes du soleil couchant fusaient sur leurs corps enchevêtrés…Il laissa sa langue gouté la chair de son amante, de son amour…
Il l’aime…L’aime…
Il développa plus de force, plus d’impression et vélocité face à cette beauté entre ses mains. Il laissait ses sens, ses mouvements sous le joug de cette nouveauté qu’il découvrait…Il ne voulait plus s’arrêter…Plus jamais… |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Jeu 9 Oct 2008 - 20:22 | |
| Le soleil se fait pudique, il rougit lentement, regagnant son antre en laissant la place libre a sa soeur et amante...L'ombre accueille en son sein de ténèbres la pâle silhouette d'un tout...Elle l'accueille avec douceur et sauvagerie...Elle étends ces méandres autour de leur union, abrite de ces mumures l'explosion sensuelle..L'orgie des sens...L'osmose recherchée et désirée avec une telle force que le monde s'incline, s'efface, s'oublie...Les mains se cherchent, se trouvent, embrassent avec quelque chose de désespéré, comme la peur tenace d'une perte immense...Pourtant, de peur il ne peut exister, l'univers se déchire la peau, libérant son essence, la déversant dans des flots tumultueux sur les âmes liées...La douceur nacrée, la fougue déchainée...Ca hurle au creux de son corps, cela hurle et se débat...Cela gémit et supplie l'onde savoureuse...Elle le sent comme cette urgence qui s'applique...Elle est serrée, malmenée avec une brutalité tendre..Une envie féroce et assoiffée...Elle s'éprend d'éternel soudain, telle une ancre jetée en pleine tempête...Elle se veut féline et tentatrice, guide les mains mâles qui la parcourent, en demande encore plus...Elle s'éprend et prend...Elle se découvre amoureuse, éperdument...Elle se découvre enchainée...Elle se découvre asservie et libre...Une étrange contradiction qui l'entoure et la submerge...Sa bouche laisse échapper son tourment délicieux en une douce mélodie versée sauvagement aux oreilles maitresses...
La nuque se plie, d'enfant elle devient femme, à peine éclose, à peine ébauchée...Il la fasconne, fougueuse et amazone, sa peau devient brasier sculpté par les doigts qui l'ébauche doucement, voracement...Il la fait renaitre entre ses bras...Il l'aime si fort qu'elle ne peut que rendre avec la même hardiesse, la même soif...Les cris s'échouent, se fracassent sur les pierres froides, humides de la chaleur embrasée...Ils se jettent au coeur de l'océan galvanisé de leur essences unies...Elle se mêle si profondément a lui qu'elle n'existe plus seule...Les lacets de la passion sont noués, les chaines amoureuses sont cadenassées...Elle devient ce rivage qui subit, chaque nuit, l'assaut tumultueux des vagues, elle devient cette glaise inerte qui donne naissance a la perfection, juste par la grâce d'un toucher possessif...Le corps se tord, la cambrure de ses reins se creusent...Ses mains, frêles et fortes s'échappent, volent et s'enivrent d'une chevelure de soie...Il la submerge de sa force indomptée, elle ne peut que s'y soumettre et elle le fait avec cette joie inapprivoisée qu'il adoucie d'une main tendre..C'est une osmose unique, cette eurythmie convoitée depuis la nuit des temps...Elle vibre telle une corde tendue jouée, violentée par le génie musicien...Elle entonne les chants sublimes de l'oubli, de l'ouragan frénétique...Elle aime a son image, pleine et entière, délassée des liens de papiers noircit d'encre pitoyable...
La nuit se joue de ses secrets pour leur offrir le silence ouaté d'une communion volcanique, elle sera leur confidente la plus zélée, la plus pure et ces yeux se ferment, aveuglée par son propre éclat révélé, exaltée par l'ondine sensuelle qui s'éveille lentement, poussée dans ces recoins les plus cachées, offerte telle une vierge acclamée..La lune devient témoin silencieux du miracle enflammé...Elle n'est plus unique, elle ne le sera plus jamais alors que son corps accueille l'autre, encore et encore...
Demain sera torture, demain sera terrible...Mais demain n'est plus...Demain n'existe plus étouffé par l'instant présent, terrassé et oublié telle cette larme qui s'écoule doucement le long d'une joue ronde, petite perle de diamant aussi étincellante que les flammes qui la consume...
Juste une amoureuse immortelle... |
| | | Veldrin Dëlisa
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Mer 22 Oct 2008 - 17:53 | |
| C’est un déversement incorrigible, dépassant l’essence de la compréhension, outre passant les limites de ce monde. C’est un murmure sans nom, audible comme un hurlement sauvage. C’est une candeur qui nait de l’innocence et de l’insoucience. C’est une poésie légère et volatile qui vole par delà les murs, le temps et l’espace. Deux corps fusionnant dans un offert qui n’a plus de frontières, plus de temps, plus de pensées. Une liberté profonde, une harmonie du cœur et des sens. Il se délecte de chacune de ses pulsions, de ses mimiques, son visage déformé par ses doux cris, elle est si belle, si tentante, si…Merveilleuse en cet instant. Ils se figent l’un à l’autre sous une forme d’art digne de la Création elle-même, de leurs sangs bouillonnant, de leurs passions étouffantes naîent des mouvements charnels et sensuelles, ils étanchent leurs soifs mutuels en piochant l’un dans l’autre. Se laisse aller à une nuit sans landemain, marque leur propre destin, il s’imminuse dans un cocon brulant. Les langues dansents, les baisers se font plus dense et il quémande encore et encore. Il se fait plus sauvage plus brusque mais garde dans chaque effleurement cette touche de douceur et tendresse. Dans chacun de ses souffles il donne vie à l’image qui a prit possesion de son cœur, il la lui transmet dans une étreinte qui n’a pas de prix, pas d’égal. La réflèxion n’éxiste plus, ce n’est plus que deux êtres agités d’un océan qui n’a ni nom ni réalité. C’est une demeure de l’incroyable, de la béatitude, de l’erzats des sens. Ils créent une force en action que personne ne peut entraver, que rien ne peut approcher…C’est leur monde, leur âtre. Une naissance d’une extase que ne peut être que vécu, qui ne peut pas être comprit autrement. C’est des murmures au coin de son oreille, un doux murmure. C’est un baiser au coin de ses lèvres. C’est un mouvement unique. Un profond union qui demeure dans leur cœur et se vit au travers de leurs corps. Il peut sentir ses mains délabrées cette virginité, il peut sentir son corps s’emparé pleinement de celui de celle qu’il aime à présent. Il ne sait plus rien, et ne veut plus savoir. Il s’abandonne sans vergogne ni demeure à cette beauté qu’il ne peut que contempler. Il souffle, se fait plus vivace, entreprend plus encore. Se déverse contre elle, lui donne sa passion à l’image dans son envergure. Il susurre à son corps la mélodie du plaisir, il ne prend plus, il partage avec elle. Il ne peut l’empêche de la fixer de son regard unique en cet instant, un regard qui ne peut être décrit, elle peut le contempler car il reflète ce torrent qui a envahit l’hybride. Il se laisse envahir pleinement par cette émotion qui lui est inconnue, se laisse prendre, s’ouvre pleinement. Il se prélasse contre elle, l’étreint de ce qu’il est, c’est ton son être qui résonne face à elle. Le silence est sonné par ces cris de l’âme, il n’y a plus de brèches, la douleur s’éfface, c’est n’est plus qu’un tout bienveillant et prenant.
Il s’émoustille devant elle, s’incline devant ce sentiment, se laisse consumer, embraser, il brûle d’une fureur qui épreint tout son être…Il l’aime…
Oui il l’aime et lui donne tout… |
| | | Astéride de Valis
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Jeu 23 Oct 2008 - 8:37 | |
| L'ardeur décuple, emmenant avec elle les restes de raisons, de conscience, ne laissant que le brut et l'orage déchainé des sens...Le monde a cessé d'exister, ne se réduisant qu'aux reflets opalines mués en tourments dévastateurs des yeux qui la fixe...Il ne se réduit a ce souffle saccadé, qu'a cette étreinte, qu'a ce déferlement vorace...Il ne se réduit qu'a ces battements de coeur qui s'emballent, rythmant la danse envoutée, qu'a ces balbutiements extatiques qui enchantent...Effleurements savourés, ils s'apprivoisent entier...L'image a jamais frappée au coeur de ses méandres, le cri a jamais gravé dans sa conscience disparue...S'efface les doutes, s'étiole les paravents vertueux...Hommage rendu au nouveau né éternel éclot entre leurs bras emmêlés, si fragile, si violent, brutalité peinte de douceur soulante...Il voit le jour, marqué des plaintes délicieuses, lentement, doucement, il lie irrémédiablement...
Le fil se noue, se tisse, d'or et d'argent, entrelaçant, mêlant...Il est trop tard...Chaque ombre évadée, chaque parcelle inviolée, chaque pensée...Rien, rien n'est plus a elle...Elle offre l'absolu...Son essence pure et brutale..Le don est scellé dans l'union volcanique...Juste eux...Juste ce corps qui lui offre bien plus que la chair...Juste ces iris qui lui promettent bien plus que l'éphémère...
Abandon...
Parce que c'est ainsi, parce qu'elle ne peut apprivoiser l'indomptable tapie au creux de son coeur...Parce que cela éclate, cela rugit...Comme une souffrance enivrante, dévorante, un feu éternel , incandescence immortelle qui n'aura de cesse d'incendier la conscience...
Abandon...
Comme ces flammes qui parcourent les peaux, comme le goût suave des lèvres unies, comme cet éclat qui s'enivre de lueurs vertes..Reflets profonds d'emeuraude qui hurlent le silence, qui cri la fougue embrassée...
Abandon...
Comme les draps froissés, comme l'écorce fendue des certitudes qui s'effrite ne laissant qu'une soeur inébranlable...Comme le sang qui rugit...Comme l'emballement des sens attisés...Comme son corps qui se tords...Comme ces yeux qui se perdent...
Abandon...
Mot silencieux qui ne passera pas la barrière des lèvres caressées...Il danse, ondoyant dans chaque soupir...Le coeur offert...L'âme cédée...Une partie d'elle déversée...Elle subit l'assaut...Sauvagerie accouplée a la douceur...Elle l'aime...Lui dédie ce pouvoir qu'un seul aura...Lui alloue les chaines qui l'entrave apposées par la violence, par la douceur, par les murmures évanescents...Il sera l'unique...A jamais possesseur de la fougue brulante...Profondément ancré dans son âme, ce don parfait sera toujours...Douleurs trépassées par l'acceptation...Souffrance vivace dévoilée...
Ils se donnent, s'aiment comme seuls ils savent le faire...Mêlant leur passion déchainées..Arrimant leur âmes a l'autre entrouverte à l'image de leur union...Son être est devenu le temple dans lequel il versera ses avidités, ses faims...Ses désirs...Elle le murmure, le chante, l'exhale doucement au tempo de son souffle haletant...Au rythme de ses vagues toutes puissantes qui déchirent ses chairs, qui s'échouent sur les éclats de sa conscience...Extase dévoilée, a peine effleurée...Elle se consume, s'oublie entre ses bras, découvre l'innommable et reçoit l'offrande tumultueuse...
Elle l'aime...
De ce corps qui le reçoit, encore et encore, qui ploie, accompagne, qui se lance vers l'autre, qui quémande l'absolu...De ses mains qui s'approprient l'unique...De ces soupirs sensuels...De cette douceur enivrante et incandescente...De ce regard qui se voile...De ses lèvres qui s'entrouvrent sur les chants langoureux, ces murmures lancinants d'ombre embrasée...De sa peau qui se couvre de perles de diamant...De cette larme qui roule, solitaire, emplie de plaisirs orageux...De ses ongles qui s'enfoncent dans la chair désirée...Union charnelle, parfaite puisque encensée des âmes...
Elle l'aime, elle lui offre l'absolu... |
| | | Veldrin Dëlisa
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Mer 12 Nov 2008 - 19:41 | |
| C’est une fusion inaltérable, l’osmose des sens farouches et assouvis. Un sentiment sans borne, sans nom, sans définitif envahit Veldrin, il s’abandonne pleinement. Il se profile dans chacune de ses fibres musculaires, s’étend dans l’âtre de son âme, embrasse sa conscience pleine. C’est au-delà de l’imaginable, au-delà des monts et vents, il découvre au cœur de ses bras quelque chose qui le submerge, le surplombe et il s’en délecte. Il ne se reconnaît plus, par delà sa tendresse, sa brutalité, sa sauvagerie se dessine les lignes d’un inconditionnel amour éperdu de tout. Il s’extase devant elle, pli l’échine devant l’exubérance de ses sens et de son cœur. Il accélère son mouvement véloce, en voulant plus, voulant tout lui donner, tout lui prendre, tout partager. Ils se mêlent, se démêlent, s’élancent. Il ne saisit plus, il n’est possédé plus que par un seul désir, tout lui transmettre, lui donner l’ampleur qu’il souhaite.
Fertilité…
Son corps répond ardemment à ce brasier ardent qui consume sa conscience, qui l’étreint en tout sens, à ces caresses qui le sauvent et lui donne une force nouvelle…
Fertilité…
C’est un second souffle qui l’envahit, il ne voit plus, n’entends plus, il est juste contre elle allant et venant dans des mouvements épris de passion sans condition…
Fertilité…
C’est son monde qui s’écroule et se construit avec elle. Il le sent au plus profond de lui-même, cette flamme léchant et dévorant tout son être. Il ne se défend plus, sa volonté ne vit plus que pour elle, subsistant par delà les immenses pleines d’une passion débordante et sans frontière, office d’une nouvelle vie qui est le plus belle de toute… Il s’offre pleinement, est au bord de l’explosion, au bord d’une fortune sans égale. Il supplie pour que cela dure encore et encore. Il s’éprend à la caresser, la chérir par ses doigts, ses lèvres et son contact, il l’aime. Oui, son cœur vibre plus qu’à jamais. Il désire l’éternité pour la contempler, pour vivre au cœur de ses bras sans rêves, sans présence, juste elle. Il a bafoué toutes les règles, écrit par delà l’encrier et sa balance mais continue à s’élancer, se cambrant et elle subit ses assauts plus véhéments. Il s’extase de ce moment, s’agrippe à ce flot sans faiblir. Il peut sentir les ongles de sa douce transpercées sa chair et son cœur s’accroché au sien dans une union parfaite.
Il l’aime…
Il s’exercerait à lui succomber, à marteler leur monde à grand coup d’amour, il la transcenderait et lui donnerait son corps et son cœur. Elle continuait à subir les assauts aussi doux que brutal qu’exécutaient Veldrin avec toute la passion qui l’animait. Oui, il aimait et ce laissait vraiment aller. Il hoquetait, aimait cette fille devenu femme, elle lui faisait cette effet qu’Ô grand jamais aucune autre femme serait lui transmettre. Dans une explosion d’extase, il se laissa aller contre elle en ce cambrant… |
| | | Astéride de Valis
Ancien
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| Sujet: Re: /!\ Plénitude des sens, extase de l'âme [Chambre d'Astéride] Dim 16 Nov 2008 - 9:43 | |
| Union merveilleuse...Embrasement destructeur... Tout se mêle et s'enivre, s'accouple et fusionne sans froideur...Les flots se heurtent et se lient dans leur recherche commune...Eux qui s'affrontaient...Eux qui combattaient...Ils ont gagnés l'ultime offrande de l'autre..Une étincelle qui se veut passion dévorante, affamée des coeurs donnés...
Amour...Sentiment souverain qui guide a présent ses gestes et ses soupirs...Ses cris parfois qui brisent le silence imposé des moeurs délicats..Amour...Etrange hôte aux pouvoirs tout puissants, exhalant les vérités par de là les frontières fixées...Elle se livre...Se donne...Se laisse emmenée..Guidée dans sa découverte...Elle tait ses craintes, les étouffent..s'arriment aux reflets lumineux, s'y perds...L'oeuvre est sublime, brulante, l'onde renait plus puissante a chaque fois, écrasant, soutenant...Ne laissant que braise sur son passage, dévastant les consciences, les songes et les rêves de la passion...
L'univers se contorsionne pour accueillir ces créateurs, leur offre ses territoires vierges, ces plaines pudiques en ode sulfureuse du don parfait...Sa vie s'arrime, s'accroche avec la force de l'âme..Elle ne pourra plus revenir en arrière et se moque...Renait la douceur mêlée de sauvagerie, a leur image, a leur reflet passionnés...Double enflammé de leur âmes mélangées...Fusion extraordinaire car sans égales, sans commune mesure, sans limites...Offrande sublime et suprême...Elle s'émerveille soudain, s'enflamme plus encore, le corps ploie ses exigences, vibre ses désirs, tremble son accomplissement...
Se déploient les flammes avides de l'extase, grondantes dans ses veines, vomie sur sa peau, hurlante dans ses chairs, exaltante au creux des prunelles jade que les ombres avaient quittées...Évanouies, étiolées devant le grondement de son propre abandon...Petites ombres si faibles face au brasier découvert, né d'eux, de leur bras, de leur lèvres qui se donnent et se cherchent dans une danse endiablée...
Amour...un mot qui ne veut rien dire, qui s'effrite doucement...C'est au delà, par delà les limites données par les mots si ternes et sans saveur...Ce qu'elle découvre n'a pas de nom, pas de son, ce n'est qu'explosion, déflagration impérieuse, ce n'est qu'un tourbillon vorace, une mer déchainée et brute de la main de l'homme...Ce qu'elle découvre...C'est eux...Eux dans leur essence mêlée, étreinte l'une par l'autre, décuplée et exaltée...Divine...
S'ouvre les lèvres, pétales rosés, s'échoue l'absolu dans un souffle saccadé...
Elle l'aime... |
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