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Histoire : Les rayons de lune naissante donnait une note argentée à la verdure de la forêt lorsque selon la tradition Drow Iran’Louna donna naissance à une petite femelle avec l’émotion qui sied si bien à son à son peuple, même si les l’affection n’est pas leur penchant le plus naturel, u enfant est toujours une bénédiction, à la fois pour le peuple Drow et pour la famille sure de pouvoir au moins pour quelques années profiter de cette chance pour assoir sa position sociale.. Bien vite, les esclaves emportèrent le petit être incapable encore de comprendre. Le père, Adra’Vix, botaniste érudit parmi les Elfes resta au près de sa compagne et ferma les yeux sur ce qu’allait devenir sa progéniture fruit incontournable de leurs ébats mais sans intérêt elle n’avait jamais constitué un projet pour lui. A y bien réfléchir, il est des choses qui se répètent dans les familles…. Si encore elle avait été un mâle…
Etait-ce une conséquence de cette naissance ? Les incrédules diront que non, mais elle fut dotée d’une abondante chevelure rousse comme le feuillage d’automne et les rayons du soleil sur l’horizon et de profonds yeux de braise chatoyant comme les ruines après un incendie.
Micaragh Zaumtor puisque c’est ainsi qu’elle fut baptisée grandit entre les mains des esclaves qui sans la détester la voyait comme leur maîtresse et non comme une enfant. Sa mère lui donna tout ce que devait savoir une femelle selon elle, c’est à dire désir d’enfanter et de placer sa famille à l’abri du besoin. La petite fut une élève attentive, mais assez critique sur ce que pouvait lui dire les adultes. L’ombre de son père qui traversait de temps à autre sa vie ne pouvait que l’interroger sur la différence entre les mâles et les femelles. Il serait présomptueux de qualifier Micaragh Zaumtor de féministe ou de rebelle, elle se posait simplement toutes les questions qu’une jeune âme encore innocente se pose lorsque les choses ne lui apparaissent pas aussi logiquement qu’aux adultes.
Ses rapports avec les autres Drows de son âge furent à la fois contrastés et peu nombreux. Elle parvint néanmoins à se faire deux camarades : le terme amitié est tout à fait relatif chez les Drow. Petit à petit, en leur compagnie, elle explora la cité puis ses alentours.
Au fur et à mesure des années l’intérêt du domicile familial s’estompa. Y rentrer pour prendre quelques repos suffisait amplement. Elle se fit rapidement une jolie place parmi les jeunes de son âge, en effet son visage d’ange, cachait une fine intelligence prompte à mettre sur pied des stratégies les plus alambiquées pour faire arriver à ses fins son petit groupe. Elle ne revendiquait pas le titre de chef elle avait bien vite copris qu’il ne faisait que passer sur les fronts de ses camarades et qu’il valait mieux téléguider les actions des autres dans une posture plus en retrait que le plus part des petits coqs qui faisaient jouer leur musculature tandis qu’elle voyait s’épanouir un corps de femme souple et avenant. Or il est bien connu que chez les Drow, attirer le désir pouvait être à double tranchant. Mais ceci est une autre histoire, ne nous emballons pas.
Elle était donc destinée à grandir dans cet équilibre qu’elle s’était construit, mais rien n’est jamais joué d’avance et quelque chose grandit en elle qui la rendait petit à petit plus dure et distante. Certains diront à cause du naturel Drow et peut être auront ils raison, mais devient-on aussi intransigeante pour cela ?
Il faut toujours un événement pour que tout bascule, soit d’un côté soit de l’autre. Un rien aurait pu la faire rester du côté de la norme que lui avait inculquée sa mère, se contentant d’une demeure somme toute confortable dans le quartier des petits notables de son peuple, mais aujourd’hui, il ne lui en reste que l’intelligence et la volonté des sommets…
Elle devenait une belle jeune fille que seule sa dureté pouvait rendre antipathique. Dureté qui s’évanouissait au contact de son amie Izen’Tiklah. On a beau être Drow on a besoin d’u complément d’âme à qui l’on peut se confier. Faiblesse, me direz-vous… Peut être. Toujours est-il que les deux jeunes femmes étaient inséparables se donnaient rendez-vous dans les endroits les plus incongrus plus par provocation des adultes que par malice.
C’était pourtant bien ici,qu’elles s’étaient donné rendez-vous… Aux confins du cratère et de la cité, dans une petite faille forestière vestige camouflé de l’activité du volcan.
Elle regarda la lune et les étoiles qui l’accompagnaient : c’était aussi l’heure. Cependant, nulle trace de Izen’Tiklah. Ses yeux scrutèrent en vain la nuit et elle dut appeler pour se donner une dernière chance de retrouver son
amie. Un gémissement lui répondit et elle découvrit dans les fougères, son amie étendue couverte de sang et les vêtements en lambeaux.
Elle s’accroupit auprès d’elle.
Izen’Tiklah leva une dernière fois le visage et ses dernières paroles furent un ultime avertissement.
"Sauve-toi !.... "
Trop tard déjà des ombres les entouraient, la lueur rougeâtre qui illuminait leurs yeux ne laissait pas de doute sur leur identité.
Elle ne se souvenait pas de combien de temps avait duré son supplice, sûrement des siècles. Maintenue solidement, elle avait servi à satisfaire les besoins animaux d’une bande de désargenté ou de parias. Puis elle avait
été laissée pour morte sur le cadavre de son amie. Anéantie, brisée en larme, elle ne se rappelait pas combien de temps elle était restée immobile dans la boue de la pluie qui n’était pas parvenue à la laver de cette prime souillure.
Elle se souvint seulement de ses doigts serrant rageusement la poignée de
terreau lorsqu’elle réalisa que le temps de rejoindre l’autre monde n’était pas
arrivé et qu’il lui restait assez de temps pour se cacher ou pour titre les
leçons de sa ruine du moment… Au milieu des gémissements de son corps meurtri, une nouvelle résolution s’empara de son esprit…
« Vous en êtes réduit à cela ?... Et bien attendez-vous à ce que ce que vous prenez pour une force devienne votre faiblesse »Elle rentra une dernière fois au domicile de sa mère mais personne ne le sut. Depuis des heures on le cherchait à l’extérieur. Elle trempa longtemps dans un bain parfumé tandis que ses projets se mettaient en place. D’abord apprendre et ensuite…
Décor de velour et d’argent. Corps assoupis après les frénésies du corps. Deux femmes seules sont éveillées au salon. Elles remettent machinalement le décor en ordre.
»Ma chère Micaragh je suis fière de t’avoir parmi nous et fière de t’avoir trouvée sur ton bout de pont
__ Merci Dorah (-si tu savais quec’est moi qui t’ai trouvée…-)
__ Ne me remercie pas tu es une véritable drogue pour nos clients. Peut être est-ce à moi de te remercier de rester encore parmi nous alors que tu nous surpasses toutes dans les secrets du corps.
__ C’est que j’ai eu un bon professeur…
__ Allons, cesse d’essayer de me flatter. Tu dois bien avoir des projets et je redoute le jour où tu partiras, car je me doute que tu partiras et que tes esclaves du sexe te suivront par le même occasion.
__ Pas tous chère maîtresse… »Non en effet pas tous, seuls les imprudents et les plus haut placés. Les imprudents qui s’étaient rendus coupables d’abandon de leur compagne officielle pour les charmes de Micaragh Zaumtor et parmi eux les plus haut placé qui avaient quelque intérêt pour elle.
Le décor était encore plus confortable mais une seule femme y régnait à sa
guise. Micaragh Zaumtor avait quitté la maison de Dorah’ Iran, pourtant réputée dans toute la cité
Un homme les yeux encore révulsé par le plaisir reprenait son souffle alors qu’un certain venin se distillait dans ses oreilles.
« Qu’est-ce que te
fait de savoir que c’est la dernière fois que tu profites de mes
services ? »L’homme jeta un regard incrédule à sa déesse du désir
« Hélas, je vais être chassée d’ici et peut être emprisonnée. Les filles comme moi sont trop souvent les porteuses de secret qui les rendent dangereuses et sont tellement faciles à faire disparaître…
__ Mais …
__ Je sais, tu me fais confiance, mais il n’en est pas de même pour le capitaine de la cohorte du quartier qui a juré ma perte…
__ Je peux m’en occu…
__ Non ce serait éliminer un danger avant d’en rencontrer un autre. Mais il est réconfortant d’avoir des amis comme toi
__ Mais bien sûr des amis… »Elle ne répondit pas passant langoureusement ses doigts entre les pectoraux de sa victime, glissant jusqu'à son bas ventre, le regard juste
tinté d'un désespoir digne
« Je crois que nous recevons le Major-Gardes, responsable de notre niveau, dans deux jours… Je lui parlerai de ton affaire.
__ Tu es adorable. Que ferais-je sans toi ?... (-autrement sans doute) »Quelques jours plus tard, un major franchissait la porte de Micaragh Zaumtor. Il ne savait pas encore qu’il le ferait encore et encore et de plus en plus souvent… « Etonnamment », le capitaine fut retrouvé dans un caniveau de la cité…
Ainsi d’ « ami » en « amis », la maison de Micaragh Zaumtor fut bientôt, en secret, installée au niveau supérieur près de l’esplanade, lieu stratégique s’il en est pour sentir tourner le vent du pouvoir. Installée également financièrement car ses services n’avaient pas de prix…
Micaragh Zaumtor n’avait pas perdu son visage d’ange innocent et son corps et son savoir faire en faisaient rêver plus d’un. Mais son esprit était devenu au fil les ans plus retord. Elle savait que la dernière marche serait la plus difficile à gravir. Cela lui prit 15 ans. Quinze années à tisser ses fils de soie quinze année à se montrer docile et ingénue pour ne pas effrayer des dirigeants qui n’étaient pas aussi facile à berner que les petits bourgeois d’ »en dessous ». Quinze ans à craindre de voir ses plans réduits à néant par une maladresse ou u risque inévitable mais mal calculé. Mais à présent son dernier « ami » revenait vers elle le sourire satisfait de lui-même, la main tenant un parchemin… Un conseiller un ministre Qu’importe, il était déjà mort…
« Duchesse des marche de l’Est. Pas mal non pour…
__ Pour une putain ? C’est ça ?
__ Oui ma belle, pour la plus belle catin qui m’est été donné de croiser…Elle eut un sourire amusé. La première fois qu’un homme prononçait cette vérité devant elle au moment où elle allait quitter cette condition.
Elle caressa son ventre encore plat. Quelque semaines auparavant, elle accueillait pour la première fois un aveugle, un certain Illiv'aere Det'tar, comme les autres il était tombé sous son charme mais pas de façon aussi dépendante que les autres (quoi que…) et depuis peu elle sentait son corps s’emplir d’un fruit qui aurait pu tout ruiner s’il s’était ancré trop tôt mais aujourd’hui, ironie du sort, il allait la rendre plus forte. Noble et mère, elle devenait
inattaquable...
De plus, le conseiller, le ministre, qu’importe, rencontra une veuve noire dans son porte document le lendemain.
C’est donc dans un somptueux hôtel particulier que la duchesse des Marches de l’Est accoucha rayonnante d’un mâle qui plus est.
« Tu te nommeras Zaumtor Ant'zar et tu brilleras pour ta mère et pour ton peuple »Le reste ne fut qu’une histoire d’éducation Drow soignée jusqu’au sacre de son fils. Mais maintenant qu’elle avait une position quasi inattaquable, il était plus facile de trouver dans son lit les personnes les plus aptes à enseigner leurs secrets et à protéger son fils bien aimé.
Savait-il lui-même d’où venaient sa mère et les facilités dont jouissait son ascension ? A n’en pas douter mais en faire étalage n’était pas dans ses intérêts, même si parfois savoir qu’elle n’était pas due seulement à ses capacités le rendait quelque peu sombre… Les quelques autres personnes qui étaient en mesure de le révéler n’avaient pas intérêt à le faire. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes Drow
De son côté, Illiv'aere Det'tar continua à fréquenter la couche de la duchesse sans sembler y accorder plus d’importance que cela. Cependant il lui arrivait de lui marquer un certain attachement par quelques présents comme cette merveilleuse gemme rouge qu’elle porte en pendentif et ne quitte jamais De son côté, elle-même, ne limite pas son plaisir à ce mâle aussi habile soit-il…
De même, tous ses buts atteints
il serait déraisonnable de penser qu’elle s’arrête là ou qu’elle cesse de
veiller sur sa progéniture.
Comment trouves-tu le forum ? :J’ai eu un coup de foudre pour le design et en le parcourant l’histoire et le personnages m’ont vraiment attirée. Moi qui venais de renoncer au RP…
Comment as-tu connu le forum ? : par hasard en navigant de forums en topsites...