Présentation de Rána [Vagabonde]

Je ne sais pas vraiment comment commencer ce journal, j'en ai fait l'acquisition plus tôt dans l'année, juste avant de quitter la région. Je me suis dit que peut-être un jour, ce journal aidera quelqu'un. Peut-être qu'une personne dans ce monde passera par les mêmes étapes que moi. Je suis présentement assis contre un arbre, le soleil est déjà parti dormir et la lune est ma seule lumière. Il y a maintenant un bon bout de temps que je suis parti, a peu près une année selon moi. Je suis consciente du fait que j'ai tardé à écrire dans ce journal, mais figurez-vous que cette année a été très mouvementée. Je dois continuellement décider tous les matins si je reste où je suis ou si je continue ma marche éternelle. La vie est un infini questionnement et ce vagabondage me permet de prendre conscience de la vie; tous les jours, je n'ai aucune idée le soir venu d'où je pourrais enfin me reposer, je n'ai aucune idée si je pourrais voir la lumière du jour le lendemain. Pour l'instant les choses sont stables, depuis quelques jours j'ai en ma compagnie un serpent noir que j'ai affectueusement nommé Rabi, il m'est utile puisque, de sa langue fourchue il me chuchote constamment divers conseils. Conseils que parfois j'hésite à suivre, mais qui la plupart du temps me sont utiles. Des conseils concernant mes questionnements, les chemins à prendre et toute sorte de détail qui pourrait parfois me sauver la vie. J'ai l'impression parfois que c'est mon subconscient qui me parle. Je ne suis qu'une Demi-Elfe, je sais très bien que ma moitié est très proche de la nature, mais de la a parler aux animaux, je n'en suis pas sur..Je doute. En faite mon cher journal, je viens juste de sortir d'une petite trempette. Quoi de mieux pour le moral qu'une bonne baignade au clair de lune? De l'autre côté de la rive j'ai cru voir quelqu'un, mais je devais bien m'y attendre, je suis présentement près de Diantra. Parlant de Diantra, j'y suis que depuis quelques jours. Je suis un peu comme mon père, les humains m'effraient. Les seuls que j'ai eu la chance de fréquenter font parti de ma famille et à quelques parts je n'avais aucune raison de les craindre. Ils sont étranges, moi je les trouve beaux, il en a des braves, comme des courageux. Des louches comme des sympathiques, mais la plus tard ne m'adressent qu'un seul regard, soit parce qu'il constate mon côté elfe, ou pour faire quelques commentaires pas très propres a mon égard. Je m'y habituerais, c'est certain, mais pour l'instant, ma mère me manque et les humains ne m'apprennent pas grand-chose..
Rána

J'ai peine à t'écrire, je sais que tes pages sont bien remplies depuis quelque temps, mais les nouvelles que je dois t'annoncer me sont dures à écrire. J'ai toujours l'impression de les écrire avec mon sang, le mieux et pas celui de personne d'autre. Aujourd’hui, je me suis fait attaquer pour la première fois depuis le début de ce voyage. Il a bien longtemps que je voyage, et pour la première fois, ma vie a été mise en danger par la faute de quelqu'un de bel et bien vivant. J'étais là, je dégustais du Lestis aux abords d'une petite route près des Plaines d'Atral, toute seule. Si Rabi avait été là, j'aurais peut-être su quand sortir mon poignard, ou encore m'enfuir à toute jambe, mais non. Il est mort, je te l'est déjà dit. Bref, j'écoutais le bruit du vent quand quelqu'un m'agrippa pas la gorge. Je me suis dit a l'instant que ma courte existence se terminait sur le champ, un Drow m'avais repéré et me prenant pour un elfe avais décidé de m'achevé, je me trompais. En fait, la personne qui avait son épée accotée sur ma délicate gorge était un jeune homme, dans la vingtaine. Il m'a alors demandé mon nom, je tremblais de partout, mon sac est tombé par terre et ses vidés. Les yeux dans l'eau alors je lui est répondu “ Véixe.” Il a ricané et m’a tourné vers lui. « Ma petite dame..Oh, mais j'ai affaire a une elfe! J'ai de la chance dite donc. » C'est donc ainsi qu'il entama la fouille approfondie de mon sac de la main droite, et moi prisonnière de son bras gauche, et il s'empara de la chose que j'aurais voulu pouvoir faire disparaitre; mon médaillon. Le seul héritage de ma famille, avant de partir a jamais mon père avais laissé tombé dans un geste inconscient le médaillon que ma mère appelait un héritage, depuis des siècles se médaillon se transmettait de père en fils, et moi j'en ai pris possession le fameux soir ou je dus quitté ma mère. J'espérais à l'aide de ce médaillon trouver réponse à mes questions, sur les terres de mes ancêtres. Mais s’il le prenait, j'allais aller où? Où commencerait ma quête, et de toute façon, je prends conscience encore que je suis faible. Je n'ai encore jamais mis les pieds sur les terres elfiques depuis mon fameux départ. J'ai contourné les régions qui autrefois étaient tellement proches de moi, mais je n'ai jamais mis les pieds ou je devrais présentement me trouver. Il est donc, comme je l'imaginais, parti avec mon médaillon. Je ne l'est pas vu s'enfuir, je pleurais bien trop, face a la situation ou j'étais impuissante. Le poignard accroché à ma ceinture n'a pas bougé d'un seul millimètre pendant cette attaque. Ce soir, la nuit est froide et j'ai peur, je ne sais pas me battre, je devrais apprendre, mais pour l'instant je ne peux pas reculé, je suis seul dans la nature a la merci des pires.
Rána