NB : Deuxième compte avec l'approuvatatage de Trystan.
Charles de Hautval
Âge :35 ans
Sexe :Masculin
Race :Humain
Particularité : Début de lèpre sur l’avant bras droit. Personne ne le sait à part lui, tout le monde comprendra pourquoi…
Alignement :Communauté de la Lumière
Métier : Baron de Hautval.
Classe d'arme : Corps à corps/Défensif
Équipement :Une baronnie tout d’abord. Opulente de surcroît. La baronnie de Hautval est située dans le duché d'Erac, dans une zone au relief composé à grande majorité de collines et de forêts. Sans pour autant être escarpée, cette topographie ne favorise pas l’agriculture céréalière, mais permet en revanche la production d’excellente vignes, le vin étant un des produits dont Hautval fait le plus de commerce, notamment pour acheter le blé dont elle manque parfois. Vins bien gras, riches, puissants avec une belle concentration et une très belle longueur en bouche généralement. Appréciés par la noblesse comme le peuple ! Mais aussi, plutôt dans le Sud de la baronnie, du côté de Caruw, des vins blancs et secs, fruités, frais et légers, très agréables à boire et faciles à apprécier.
De plus, sa position de carrefour entre le Nord et le Sud des territoires humains permet à la baronnie de s’enrichir considérablement sur les taxes levées pour l’emprunt de la route Principale.
Hautval bâtit donc sa prospérité plus sur le commerce qu’une richesse de productions de matières premières, à part le vin bien sûr. C’est notamment pour cela que le gens de Hautval ont une réputation de pochetrons avides et corrompus .
Mais cette réputation n’est pas fondée car les principes de la famille en place sont tels que la corruption est inexistante, et les caisses du roi reçoivent la juste somme. Quand à la réputation de pochetrons elle est fondée en revanche. Totalement.
La baronnie comprend Hautval en soi, que l’on va décrire ci après, et deux châtellenies rattachées à Helderion (286 habitants) et Caruw (95 habitants).
Hautval compte en revanche sept cents habitants environ, ce qui en fait un village de taille respectable. Hautval compte beaucoup de petites échoppes et commerces, du cordonnier au barbier, en passant par l’aubergiste et le maréchal-ferrant. La majorité des habitants sont sinon agriculteurs (dans la vigne surtout) ou manouvriers, les grosses fortunes étant celle des marchands en vin et des tonneliers qui les emploient.
La majorité des maisons sont de chaumes, bien que les bâtiments les plus importants soient de pierre de taille, comme l’oratoire dédié à tous les Dieux par exemple. Deux entrepôts appartenant aux marchands permettent le stockage de diverses marchandises, tandis qu’en périphérie du village des bâtiments plus branlants servent de bergeries et d’étables, jouxtant les vignes, quelques champs de céréales et leurs deux moulins.
Charles de Hautval habite quant à lui et sa maisonnée dans un manoir assez confortable. La maisonnée comprend le seigneur, sa fille Ariane, et demi-douzaine de membres de la famille proche de Charles et une dizaine de serviteurs et cuisiniers. Le manoir comprend une salle principale de vie commune avec son âtre, où l’on mange et reçoit les visiteurs, une cuisine et une aile d’appartements. L’intérieur est logé avec un bon goût empreint de sobriété, les murs étant recouverts de discrètes et épaisse tapisseries protégeant du froid. Les serviteurs logent dans deux chaumières attenantes au manoir.
La baronnie en elle même possède une milice qui se charge de régler les menus problèmes, maintenir l’ordre et de surveiller les frontières. Son rôle militaire est plus que limité, le véritable ost étant actuellement sous les ordres du Roi (à la rancœur du baron d’ailleurs.). Cette milice se compose de tous les hommes de 17 à 45 ans. Le service se fait par huitième tournants de deux semaines, c’est à dire qu’il y a environ une cinquantaine d’hommes en service à un instant t, à peu près entraînés au maniement de la lance et du gourdin, mais aucunement pour soutenir le choc d’une bataille rangée. Quelque marchands possède aussi une garde privée d’une dizaine de soudards qui pourraient être employés en cas exceptionnel. L’entraînement des miliciens se fait une fois par mois, à l’occasion de concours récompensant les meilleurs combattants. Cet entraînement est donc plutôt festif et les paysans s’y rendent de bon cœur.
Ca n’est donc aucunement une force offensive mais plus une troupe de maintien de l’ordre et de surveillance du territoire.
Passons au baron de Hautval. Le lépr…chut personne ne le sait !
Charles a naturellement hérité de l’armure familiale. C’est une belle armure de plates complète, qui a été faite sur mesures pour les membres de la noble race des Hautval. Quelques ajustements par les meilleurs armuriers de Diantra et Charles put la porter comme un gant. Bien articulée et solide, vous pouvez bénéficier d’un aperçu sur l’avatar de l’auteur de la présente. Elle est comprend des reliefs finement exécutés présentant les armes de la famille, La Vigne (dans le dos)et le Lion (devant), ainsi que des liserés purement esthétiques.
Il la porte généralement sans casque pour la parade, avec une cape rouge fourrée d’hermine. Le casque est un beau bassinet à « bec d’oiseau ».
Généralement, le baron affectionne la charge sur un destrier caparaçonné, lance d’arçon au poing, écu dans l’autre, dans le schéma classique du chevalier char d’assaut écrasant tout sur son passage.
Il ne dédaigne pas pour autant le combat à pied, pour lequel il utilise Ecarlate, son épée bâtarde de bel acier, sans fioriture inutile, mais au tranchant irréprochable. Tantôt à une main pour augmenter son allonge, tantôt en l’utilisant comme un épieu avec un gantelet sur la lame, Charles apprécie cette arme polyvalente fort pratique en duel mais aussi pour tailler dans la piétaille.
Une dague fait office d’arme tertiaire, bien plus pratique pour la mêlée, et si efficace pour percer la maille, la plate ou égorger un adversaire inconscient.
Description physique :Fermeté, inflexibilité. On peut le lire sur le visage de Sa Seigneurie dès qu’on le rencontré. Les sourcils souvent froncés, le baron de Hautval ne passe pas pour un être commode. Et il l’est en effet. Suite à plusieurs évènements peu heureux sur lesquels nous nous étendrons ci-après, il a acquis un physique plutôt sombre et sévère.
Son visage porte les stigmates d’une discipline morale comme physique assez dure. Ses traits sont secs et anguleux, son nez aquilin, tandis que ses yeux bruns sont toujours fixés sur un point précis, ne les détachant que lorsque la situation actuelle se modifie. Son regard est franc, mais plutôt dur et autoritaire, mais l’on ne pourra jamais lire une once de mensonge ou de réflexion malsaine dans le siège de son âme.
Sa dentition se porte en revanche fort bien : son alimentation étant plus que frugale, il ne se détruit pas les dents avec sucreries et pâtisseries dont raffolent certaines maisons. Il boit peu de même, ce qui lui donne une mauvaise réputation auprès des marchands de vin.
Le régime auquel il s’astreint, en bouche comme en exercices physiques, est des plus durs. Mais il en résulte un corps sec, de muscles et d’os, à la peau tanné. D’ailleurs, il pèse environ cent trente livres pour un mètre soixante quinze.
Charles se rase le crâne. Il n’a que mépris pour les coiffures raffinées et les longs cheveux à la mode par les temps qui courent. Perte de temps pour entretenir cela, perte de visibilité, bref que du mal. Les canons esthétiques il n’en a cure. Il se rase donc le crâne et la barbe, ne laissant que des deux favoris pour affirmer sa noblesse.
Noblesse qui ressort. Car malgré un régime et des exercices spartiates, un aura de noblesse se dégage de ce baron à l’air sévère. Son visage est altier, sa marche noble, sa tenue parfaite. Il n’est pas forcément beau, mais sa présence impose.
Mais sous sa chemise de lin, et sous des bandes de grosse toile, se cache le mal. La lèpre. Une tache blanche, au contours nets et réguliers, insensible et au diamètre de l’ordre de cinq centimètres. Charles la considère comme une juste punition pour ses péchés, mais ne la révèle pas pour autant, comprenant les troubles qu’il pourrait en découler, voulant préserver la stabilité de sa baronnie.
NB : En termes modernes, Charles souffre de lèpre tuberculoïde, donc non contagieuse. Néanmoins la lèpre est connu comme étant contagieuse pour tous les types à une époque médiévale, donc si il advenait que l’on découvre sa maladie, merci pour le fairplay ;-) Description mentale :On ne décrira ici que l’état actuel de Charles pour ce qui est de son caractère. En effet, ce dernier a subi des changements radicaux au cours de sa vie. Actuellement, le baron de Hautval est plutôt sombre, sévère et rigoureux dans ses actes et ses paroles. Laconique de même. Mais attention ! Il n’a aucunement abandonné sa baronnie pour se réfugier dans une bulle de mélancolie et de tristesse.
Loin de là. La gérance de sa baronnie lui tiens toujours à cœur, étant lié par un devoir profond quasi-divin. Charles tient conseil avec les intendants des trois villages et travaille souvent longuement pour le bien de la province qui lui a été confié par son père. Il y met même une ardeur parfois maladive. Mais de reste, rigueur et sévérité se dégage de lui. Il peut se montrer bon avec ses hommes ou des voyageurs, mais n’acceptera en aucun cas une atteinte à son rang, et exige le respect qui lui est dû. Les traditions lui tiennent à cœur, les dieux aussi. Charles les prient chaque matins, plus par respect que pour demander le salut de son âme. Le baron a une préférence pour Othar, vu sa vision de la noblesse qu’il a, plus guerrière qu’autre chose.
Le baron a adopté un mode de vie sévère mais non pour autant d’ermite ou d’ascète, pour qu’il n’a que mépris. Ainsi, Charles part chaque matin, quelque que soit le temps, courir dans les bois, portant des chaînes de quarante livres sur les épaules. Revenant parfois couvert de boue et les vêtements déchirés, il a plus d’une fois fait fuir un paysan avant que ce dernier ne reconnaisse Sa Seigneurie.
Son esprit est donc façonné par une attitude martiale exacerbée, le rendant prompt à agir et réfléchir. Charles à ses principes et s’y tient. La Virtu Romana s’est incarné en lui. Inflexible et dure, il peut prendre des décisions très sévères s’y besoin s’en fait, les états d’âmes n’ont pas été fait pour lui. Tuer des brigands ou pendre un serf ne lui plaît pas, mais si c’est nécessaire pour le bien commun, il n’hésitera pas à un seul instant. Ainsi, il n’est aucunement cruel ou sadique. Il a néanmoins l’emploi d’un bourreau car c’est une tâche parfois nécessaire.
Il a néanmoins un sens de la justice assez prononcé, n’exécutant que sur preuves et aveux. Charles ne piquera jamais de colère devant quelqu’un, restant plutôt froid sans être impoli. Mais il crache tout son mépris sur les lâches et les traîtres, pour qui son courroux n’a pas de limite.
Ses sentiments ne sont donc pas très apparents, car il est guidé par un profond sens du devoir et de la vertu (au sens du courage et virilité) dans la vie. On pourra rajouter qu’il est même un peu (beaucoup) macho, la femme ayant pour lui plus une fonction reproductrice qu’autre chose.
Une exception à la chose : sa fille, pour qui il se montre des plus paternels, lui offrant tous ce qu’elle désire. Enfant pourri gâté ? Oui en effet, mais il tente de lui donner l’amour qu’il n’a pas su donner à sa mère…(dans les limites d’une relation père-fille cela va de soi…)