Nom/Prénom : Myrddin Tanaël
Âge : 25 ans
Sexe : Homme...
Race : humain
Particularité : un tatouage sur le frond et des yeux mercure.
Alignement : Difficile à dire... neutre bon contraint à devenir neutre mauvais...
Métier : noble mage déchu devenu brigand... pour l'instant.
Classe d'arme : Magie et corps-à-corps
Équipement : Tanaël possède une épée à une main un peu spéciale, car parcourue de petites lames afin qu'il se blesse lui-même lorsqu'il l'utilise. Cette lame noire, tranchante et très décorée, est plutôt lourde. Un objet de décoration et de châtiment à la fois. C'est pourquoi il en limite l'utilisation, la magie lui suffit amplement pour résoudre ses problèmes.
Description physique :Tanaël est un homme plutôt grand, dans les 1m93. Une musculature développée quoique délicate lui permet d'avoir une parfaite maitrise de chaque situation. Il veut pouvoir contrôler les choses et sa force physique la lui permet. Son entraînement de noble dans sa jeunesse lui permet également d'avoir une stature à la fois imposante et charismatique, il dégage quelque chose d'à la fois hautain et puissant, même s'il n'a rien d'une brute épaisse. La peau lisse et le teint pâle, il est évident qu'il a appris à prendre soin de sa peau, comme une poupée d'exposition. Ses yeux ont une couleur bien particulière, d'un gris-bleu étrange que l'on pourrait qualifier de couleur mercure. Des sourcils fins, un manque visible de la moindre pilosité... On pourrait croire qu'un de ses lointains ancêtres étaient un elfe ou un drow. Plutôt un drow, à en juger par son apparence un peu sombre. De longs cheveux noirs lui arrivent jusqu'aux reines, mais il les garde souvent tirés en arrière, attaché à l'arrière de son crâne à l'aide d'une pince d'argent sertie d'une pierre noire.
Tanaël aime bien les beaux vêtements, mais sa couleur préférée reste le noir. Il varie ses tenues en fonction des circonstances, cependant il portera toujours quelque chose qui mette en valeur son teint pâle. A son annulaire droit se trouve la bague de sa famille, une large bague sertie d'une pierre noire. A son oreille pend une pierre rouge au bout d'une petite boucle d'argent.
Description mentale :Tanaël a un caractère pour le moins étrange. Bien éduqué de part son enfance noble, il a un côté très chevaleresque. Protéger les femmes et les enfants, défendre les faibles, voilà des valeurs avec lesquelles il a grandi. Cependant, le grand changement de sa vie a amené en lui un désir de vengeance qu'il refuse de lâcher. Hautain et fier, il est, depuis ce jour, plein de haine et de rancoeur. Même s'il répugne à ôter la vie d'un faible, il n'hésite plus à défier quiconque ose lui tenir tête. Du côté des femmes... Quelle question ! Il a été chevalier, il ne touche pas à la chair et n'en a d'ailleurs que faire. Sa vengeance lui importe bien plus et, pour se venger, il lui faut de l'argent. Il peut paraître radin ou avide, ce n'est pas le cas. Il a un but et il ne le lâchera pas : regagner ses terres quoiqu'il en soit ! Ou, mieux encore, pourquoi ne pas en vouloir plus et profiter du trouble des humains pour s'emparer du pouvoir ? L'ambition ? Un peu, mais avant tout la vengeance, l'esprit noir qui lui permet de vivre. Pour le reste, il n'est pas très bavard mais il a une grand confiance en lui et n'hésite pas à mépriser les autres. Cela dit, il a une bonne capacité à mener des hommes.
Histoire :
- Attendez ! Tanaël serrait très fort l'épée de son père, alors que la lourde grille de ce qui avait été sa demeure pendant 10 ans se refermait lourdement devant lui. Des hommes en armure, derrière la grille, ricanèrent et lui tournèrent le dos comme si le petit garçon venait de raconter une "bonne blague". Tanaël ne comprenait pas. La jeune femme qui se tenait derrière lui se pencha un peu et le prit dans ses bras, le calinant tendrement. Elle avait de longs cheveux noirs, comme ceux de son fils, et des yeux d'un marron brillant. Les portes de leur demeure venaient de se refermer, ils étaient condamnés à errer. Tanaël se tourna vers sa soeur aînée, qui pleurait comme un bébé. Lui, il ne ressentait rien que de la haine.
Il avait été élevé comme un futur baron, il avait entamé une formation d'écuyer dès l'âge de cinq ans, et son père avait partagé son temps entre l'apprentissage du code de chevalerie et celui de la magie. Tanaël était plutôt doué pour respecter le code, mais il n'aimait pas manier l'épée. La lourdeur de l'arme ne convenait pas à sa faible carrure. La magie, en revanche, semblait parfaitement lui coller à la peau. Son père avait finalement fait appel à un grand maître mage afin que ce dernier lui enseigne le maximum de choses. Tout était parfait... jusqu'à la mort accidentelle de son père.
Accidentelle ? Tanaël resserra ses mains sur l'épée noire de son père, l'épée de la vengeance, l'épée qui blessait le porteur... L'épée que son père lui avait tendue sur son lit de mort. Il n'avait pas pu parler, mais Tanaël avait compris le message. Ce n'était pas une mort accidentelle, c'était un meurtre, un vil complot ourdi par son oncle, par celui qui à présent les chassait tous les trois du domaine, les mettant à la rue comme de vulgaires vagabond. Olénia, la mère de Tanaël, alla consoler sa fille, puis elle prit la main de son cadet en lui adressant un sourire rassurant.
- Ne t'inquiète pas Tanaël, nous allons nous en sortir ! Tu vas voir...Tanaël ne répondit pas. Il était le plus jeune de la famille, mais il était également le seul homme, à présent. Il serrait contre lui l'épée noire, laissant son sang couler sur la lame sans même chercher à le retenir. Son regard se vida de toute expression. Ils survivraient, oui, car il y avait un homme à éliminer. Il suivit sa mère et sa soeur aînée jusqu'à un petit village, mais il refusa de laisser sa mère vendre la boucle d'oreille qu'il portait. C'était le seul symbole, hormis son tatouage au frond, qui rappelait ses origines. Il voulait pouvoir la brandir fièrement devant son oncle le jour où il le transpercerait de l'épée noire. C'était son objectif.
La vie n'était pas aisée pour le jeune trio, elle devint même bien vite infernale. Tanaël travaillait de son mieux comme serveur dans une taverne, tandis que sa mère et sa soeur... y amusaient les hommes. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait. Il ne comprenait pas pourquoi sa mère et sa soeur laissaient les hommes les approcher ainsi, les tripoter... Ca le répugnait ! Comment des gueux pouvaient-ils poser leurs sales pattes sur des nobles ? Il devait avoir douze ans lorsqu'il décida de suivre sa mère pour savoir... Et alors il comprit. Il comprit en quoi les gens étaient méprisables. Sa mère s'abaissait à la prostitution pour survivre, il trouvait sale immonde. Son esprit d'enfant ne chercha pas à voir la nécessité, il ne culpabilisa pas non plus de ne pas avoir laissé son bijou d'argent. Le lendemain, il avait pris ses maigres affaires et il était parti sur les routes. Il n'erra pas longtemps et entra à Diantra, où il entama une carrière plus ou moins réussie de voleur. A l'âge de 15 ans, il recruta son premier homme. Ou plutôt, un gamin des rues aussi paumé que lui. Il monta sa petite bande de voyous, utilisant sa poigne de fer pour commander. Il commença à récupérer un maximum d'argent, tant pour "payer" ses petits voyous que pour trouver un moyen de leur acheter des armes. Il voulait renverser son oncle, il le ferait.
Les années s'écoulèrent, les petits voyous grandirent également, et de voyous ils passèrent à bandits. Lorsque la Dross fut créée, ils prirent un plaisir tout particulier à aller s'y installer, comme de bons vieux camarades. A partir de là, ils entamèrent une carrière des plus amusantes : piller les voyageurs, les attaquer, les détrousser ! Tanaël ne supportait cependant pas de laisser ses hommes violer les femmes. Seulement, pour ne pas perdre son autorité, il faisait mine de le faire lui-même. Au moins, ses hommes se tranquilisaient sur sa virilité, mais Tanaël redoutait de perdre de sa crédibilité auprès de ses victimes, aussi les brutalisait-il pour les contraindre au silence. Il les relâchait toujours, sauf les hommes qui avaient osé le braver. Ceux-là mourraient dans des conditions plutôt... horribles. Pas de pitié pour les hommes... Bientôt, il sentit que le moment était proche. Bientôt, il rentrerait chez lui en héros, il reprendrait ses terres. Il ne lui manquait plus qu'un peu d'argent pour acheter une armure à un de ses hommes. Rien de bien méchant, mais il n'en avait jamais assez. Pour affronter une armée, mieux valait être préparé.
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