| The end | Sur un fil d'or... | Libre

Sujet: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Lun 10 Nov 2008 - 10:21

| Je vais y arriver ! Je vais y arriver ! Vous voyez cette bague...? Et bien il faut que j'incruste le fil d'or. Bientôt une demi-heure que j'essaye et je n'y arrive pas. Je suis seul dans mon atelier avec pour seul musique le son de l'eau qui glisse sur les carreaux de mon atelier. Mon atelier à moi, Idriss. Poète et maître Joailler, je perpétue l'art de mon père - et surement de mon grand père, je ne sais pas...-. Je suis seul parce qu'Isaac est sorti, j'ai encore du batailler pour qu'il mette un pull, cet abruti fini aurait été capable de sortir en caleçon dans la rue en pleine hiver. Cependant je ne lui en veut pas, je l'aime beaucoup mon abruti fini, seulement, certaines fois il est trop tête en l'air pour penser à quelques choses existentielles. Mais ça a toujours été le cas et je doute très sincèrement d'arriver à le changer. Depuis tout petit je suis le terre à terre intelligent et lui le grand penseur... Il me manque. J'ai envie de prendre une pause dans mon travail mais que ferais-je ? Hormis m'ennuyer ?
Un bon feu que j'entretiens régulièrement chauffe notre petite maison. Elle n'est pas grande mais permet largement à mon frère et moi de vivre tranquillement... En nous regardant Isaac et moi vous ne verrez aucun très de ressemblance. On ne choisit pas son sang, mais on choisit par le cœur. Isaac est mon frère de cœur, nous vivons ensemble depuis que nous avons quelques jours à peine et jamais oh grand jamais je ne pourrais me séparer de lui ou lui de moi. Nous sommes des siamois complémentaire. Mon corps et le sien sont séparés mais nos esprits voguent dans la même direction...
Mais assez raconter ma vie, je suis toujours sur cette bague qui me donne du fil a retordre - remarquez le magnifique jeu de mot involontaire étant donné que je suis entrain d'incruster un fil d'or... Cette pièce est la pièce maîtresse de la plus récente de mes collections. J'en suis très fier, mais mon coté perfectionniste me rappelle qu'il manque quelque chose. Sans doute ceci qui me pousse à incruster ce fil alors que la bague finement ornée est déjà magnifique. Mais magnifique n'est pas un terme assez haut pour moi. Je veux du sublime... du divin. Une perfection que je n'atteindrais surement pas bien que je vois souvent chez mes clients des regards émerveillés. L'art de mon père s'est encore amélioré à travers moi et je fais chacune de mes pièces en son honneur. Le pauvre est mort de la peste il y a quelques mois...
Je travaille sur ma bague lorsque j'entends la porte de la maison s'ouvrir. Isaac ? Je monte les 4 petites marches en courant presque pour venir voir. Un client ou Isaac...
Je montre une mine un peu déçue... ce n'est pas Isaac.

- Bonjour...

J'ai essayé d'être accueillant mais dans ma voix se lit malgré tout une pointe de... déception ? Oui.. j'ai besoin d'Isaac et nos soirées poèmes me manquent. Ce soir ou demain nous irons manger dans une taverne - l'argent que j'ai récemment rapporter nous le permettra - et nous pourrons passer une de ses magnifiques soirées que j'aime tant... Un sourire apparait sur mes lèvres à cette pensée. |

{ ... }

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Dim 16 Nov 2008 - 14:30

Il y avait plusieurs jours, Loù était arrivée à Diantra avec un optimiste déconcertant. Sur sa route, elle avait entendu parler des Plumes Vertueuses, et elle avait senti que c'était sa chance, un signe du destin. Sans relâche elle avait retourné la ville entière pour trouver une jeune femme, Ambre, responsable des messagers. Enfin elle l'avait trouvée, avec soulagement. Leur entretien s'était déroulé à merveille et Ambre avait de suite engagée Loù. De plus, la jeune femme semblait être une sympathique amie. Et puis le temps passait, la demi-elfe s'adaptait à la ville, transmettant quelques messages par-ci par-là. Ambre lui avait confier un médaillon, que Loù portait pour prouver sa neutralité, lorsqu'elle remettait des courriers. Mais un jour où Loù et Tzigane, son fidèle étalon, avait eu besoin d'air, et qu'ils étaient tous les deux partis en escapades, un geste maladroit avait fait tomber le médaillon à terre, détachant la petite pierre incrustée dans la bijoux. Loù avait rangé le médaillon dans sa poche, promettant de s'en occuper au plus vite.

Quelques jours plus tard, cela n'était toujours pas fait. Alors qu'elle se réveillait, les cheveux en pagaille et les yeux encore à demi-fermés, elle qu'elle s'hbillait, le médaillon tomba de sa poche et la jeune fille se sentie presque coupable de l'avoir oublié. Sans hésiter, elle enfila ses gants et sa cape de cuir et sortit en quête d'une bijouterie. En effet, elle était assez libre ces temps-ci. Les gens envoyaient moins de messages. Elle ne regretta nullement de s'être habillé chaudement : l'hiver s'était installé depuis longtemps maintenant, et la pluie tombait à verse. Loù traversa la ville en direction du quartier où se trouvaient le plus de commerces. Après avoir dépasser une forge bruyante, une bibliothèque miteuse et plusieurs marres d'eau, elle trouva finalement ce qu'elle cherchait. Une faible lumière s'échappait de la Bijouterie. La porte était entrouverte, Loù entra et referma derrière elle.

Bonjour... Sa voix raisonna dans le vide. Bientôt un jeune homme arriva précipitamment vers elle. La jeune fille fut tout de suite frappée par son regard d'un vert comme elle n'en avait jamais vu, ressortant sur une chevelure blonde. Étrangement, il semblait déçu. Loù s'approcha précautionneusement, ses cheveux dégoulinant de pluie.

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Lun 17 Nov 2008 - 20:40

| Je me retrouve face a une femme. Elle est fine et gracile et ressemble beaucoup à une elfe bien que ses traits ne soient pas exactement aussi beau que les leurs. Une jolie femme certes... celle ci me salue. Je suis déçu mais je le cache comme je peux. Je meurs d'envie de revoir Isaac, mon frère me manque mais sans doute que cette jeune femme m'occupera un instant. A-t-elle un bijoux pou moi ? Où une commande ? Je ne sais pas mais je vais bientôt lui poser la question.

- Je m'appelle Isaac et je suis maître joailler. Vous voulez quelque chose mademoiselle ?

Elle dégouline d'eau. Dehors il pleut. Elle ne doit pas être la seule a avoir été surprise par la pluie mais je ne m'inquiète pas pour Isaac. Il aime la pluie elle lui permet de réfléchir un peu. Un peu j'ai bien dit. Si vous lui demandez combien font deux et deux il vous répondra 3 après une intense réflexion. Mais c'est mon frère, c'est mon Isaac et je l'aime... non pas de manière incestueuse & homosexuelle. Je l'aime simplement comme un frère. Un frère par alliance et un frère de cœur.Si on ne choisit ni son sang ni sa famille, on choisit son cœur. Le miens a choisit depuis ma naissance. Nous étions prédestinés comme frère. Nés a quelques jours d'écart, nos mères amies à un point non imaginable. Il est mon opposé mais je l'aime... je l'aime.
Je reviens finalement à mon état normal, la jeune femme doit mourir de froid trempée ainsi. Je me dirige vers une petite armoire et sort deux petites serviettes, les grandes sont à l'étage et il serait mal poli de m'éloigner. Je les lui tend gentiment, un sourire aux lèvres. Ce n'est qu'une cliente mais moi je ne suis pas un goujat obnubilé par l'argent. Qu'elle se pose avant de me demander quoi que ce soit. J'hésite a lui proposer des vêtements, ils sont à la mère d'Isaac mais je les lui prêterais le temps que les siens sèchent.

- Je dois avoir quelques vêtements féminins en haut si vous voulez faire sécher les votres. Vous allez attraper la mort à rester trempée ainsi.

Je suis attentif aux femmes, Isaac s'est toujours moqué de moi là dessus. Incapable de leur avouer un béguin mais de leur offrir des vêtements si... Leur bonheur m'importe plus que le leur. C'est tout... Mais Isaac est quelqu'un de bien trop franc pour seulement pouvoir comprendre cela. Mais je l'aime comme il est...
Je me dirige vers une casserole pour faire bouillir de l'eau pour me faire un thé. J'en fais pour deux. Si elle en veut un il y en aura. Au pire je boirais les deux tasses. Je suis un inconditionnel de plantes, elles guérissent tout, les plantes. Connaissance ignorée depuis des siècle il faudrait que l'on se penche a nouveau dessus, il existe surement dans les plantes un remède a chaque maladie. Au pire, la nature est bien faîte: Elle rend toujours ce qu'elle prend. J'attends une réponse pour les vêtements. Et une réponse tacite pour le thé aussi. Sans avoir posé de questions un simple regard suffit. Je la devine interloquée. J'ai 19 ans a peine et je porte déjà le titre de maître joailler. Soit je suis un très bon soit j'ai usurpé un titre. Sans être vantard, j'opérais pour la première solution. J'ai des demandes de partout... |

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Mer 19 Nov 2008 - 15:50

Le jeune homme s'avança poliment et se présenta.

- Je m'appelle Idriss et je suis maître joailler. Vous voulez quelque chose mademoiselle ?

Un charme particulier résonnait dans sa voit, et Loù sourit. Malgré la légère déception qu'elle avait ressentit dans le regard de cet homme, elle était bien accueillie. Idriss, maître joailler, déjà ? Il semblait si jeune... Enfin, le même âge qu'elle à peu près... Elle avait 18 ans pour les Humains, 29 pour les demi-Elfes, et bien plus pour les Elfes... Elle n'avait jamais vraiment su. Il devait sûrement avoir un talent particulier pour présenté un tel titre. Sûrement un héritage de famille. Avant qu'elle ai pu rajouter quoi que ce soit, Idriss se recula quelques peu pour dénicher dans une petite armoire de bois des serviettes. Quelle attention ! Loù connaissait plus d'un homme qui n'y aurait même pas songé. Elle accepta ce geste généreux...

Je te... Je vous remercie, c'est très aimable.

- Je dois avoir quelques vêtements féminins en haut si vous voulez faire sécher les vôtres. Vous allez attraper la mort à rester trempée ainsi.

... Et, tout en essayant désespérément d'éponger l'eau de ses cheveux (la capuche n'avait pas tenue avec le vent, heureusement la cape était assez épaisse pour que ses vêtements soient rester à l'abri des intempéries), profita de l'attention du jeune homme pour se présenter à son tour.

Merci, mais ce ne sera pas nécessaire. Hum, je me nomme Loù, je suis messagère. Tu... Vous avez sûrement entendu parler des Plumes Vertueuses ? Notre établissement est à quelques rues d'ici... Enfin je m'égare. Il se trouve que nous avons un médaillon en signe de reconnaissance de notre service, et de notre neutralité. Hors il y a peu de temps je l'ai maladroitement fait tombé...

Tout en l'écoutant, Idriss s'était dirigé vers une cuisine où il mit de l'eau à chauffer. Loù déposa les serviettes sur le dos d'une chaise, et le suivi docilement. Il préparait du thé. Un regard suffit et il comprit que Loù acceptait volontiers, cela la réchauffera. Elle aimait peu le thé, mais elle reconnaissait tout à fait ses bienfaits, cela la calmait. De temps en temps, son père et elle s'installait près d'une cheminée, dans une auberge calme, les jours de pluie comme celui-ci. Ils se racontaient leurs journées respectives... C'était un de moment de la journée que Loù attendait toujours avec impatience... Aujourd'hui son père n'était plus là, mais l'idée de bientôt tenir une tasse de thé dans ses mains, un jour de pluie, l'apaisa tout de suite. Elle se senti à l'aise.

Revenant à ses pensées, elle sortit le médaillon de sa poche, ainsi que la pierre qui s'était détachée.

Et voilà. Tu... Je peux vous totuyer ?

Comme à son habitude, Loù utilisa le tutoiement. Son père l'avait éduquée convenablement, lui apprenant tout ce que dois savoir une enfant, de la politesse à la lecture, en passant par la bienséance. Mais jamais la jeune femme ne s'était faite à l'idée de vouvoyer les gens. Elle en faisant pourtant l'effort quand elle était obligée, mais préférait garder ce ton chaleureux, et aimait voir la réaction des gens lorsqu'elle l'employait. Elle avait prononcé cette phrase avec douceur, gentillesse et malice à la fois, en regardant le jeune homme et en lui souriant.

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Dim 23 Nov 2008 - 11:02

| Elle sourit quand je me présente. Je ne me savais pas si amusant... ce n'est pas grave. Je lui donne une serviette pour essuyer ses cheveux, lui propose même des vêtements de Jeanne, ma mère adoptive et la vraie d'Isaac mais cette fois elle refuse.
Je lui lance un regard avant de faire du thé, lui demandant par ce simple regard si elle veut un thé. J'obtiens une réponse positive, temps mieux.

Merci, mais ce ne sera pas nécessaire. Hum, je me nomme Loù, je suis messagère. Tu... Vous avez sûrement entendu parler des Plumes Vertueuses ? Notre établissement est à quelques rues d'ici... Enfin je m'égare. Il se trouve que nous avons un médaillon en signe de reconnaissance de notre service, et de notre neutralité. Hors il y a peu de temps je l'ai maladroitement fait tombé...

Je pose deux tasses de thé sur la table et en pousse une vers elle avant de m'asseoir moi même à la petite table. Elle posa le médaillon et la pierre sur la table. Je le prend avec toute la délicatesse possible et imaginable, j'aime les bijoux. Chaque bijoux à son histoire. Pourquoi as-t-il été créer ? Le joiailler a-t-il eu du mal à le forger ? Pourquoi ?
J'aurais aimé le contempler un peu plus, l'histoire est gravée dedans généralement. Pas forcément la personne qui la porte ni pourquoi mais le coté du maître si. Je prend la pierre et la rentre dedans. Nul confusion possible, c'est bien la bonne pierre. Le médaillon à été fait sur mesure. Je continue à le manipuler quand elle me pose une drôle de question...

Et voilà. Tu... Je peux vous totuyer ?

Je lève les yeux vers elle et lui affiche un beau sourire. Qu'elle question... si je n'ai pas le réflexe de tutoyer mes clients, surtout par correction je préfère cela.

- Bien sûr... Bon. Il s'agirait donc de ressertir la pierre. Ce n'est pas bien grave...

Je me lève et fouille un peu dans mes outils. 10 petites minutes plus tard et j'observe mon art. Plutôt pas mal en effet. Joli médaillon, belle pierre... Je le donne à Loù. Je suppose qu'elle m'a suivit dans l'atelier mais que je n'y ait pas fait attention. Voilà mon travaille... le votre en conséquent devrait mieux se porter.

- Voilà... j'ai réussi à nous arranger tout ça, j'espère que cela ne se voit pas trop.

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Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Dim 23 Nov 2008 - 13:46

Idriss prit délicatement le bijoux et la pierre, et le regarda attentivement. Ses yeux brillaient.

Bon. Il s'agirait donc de ressertir la pierre. Ce n'est pas bien grave...

Il s'en alla dans une pièce voisine, c'était visiblement son atelier. Loù le suivit silencieusement, et regarda attentivement la scène qui se déroulait sous ses yeux. Idriss prenait toutes sortes d'outils, certains minuscules et précis, d'autres étonnement gros, certains longs, d'autres courts... Ses mains s'agitaient avec vitesse et précision... Il connaissait son métier sur le bout des doigts, c'était le cas de la dire. La jeune fille était captivée et admirative. Mais alors qu'elle ne suivait plus exactement le procédé de réparation, son regard fut attiré par la pièce elle-même. L'atelier comprenait de grands plans de travails sur elsquels traînaient outils, chiffons, métaux, et autre objets à l'utilisation inconnue de Loù.

Elle remarqua également, parmi ces innombrables objets, une photo encadrée soignesement. Sur celle-ci on pouvait voir deux garçons, riant. À gauche se trouvait Idriss, avec quelques années de moins, et à a droite un autre jeune homme, au physique tout à fait contraire, et du même âge. Loù aurait aimée en savoir plus, mais Idriss était concentré sur son travail et elle ne voulait pas le déranger.

- Voilà... j'ai réussi à nous arranger tout ça, j'espère que cela ne se voit pas trop.

Il s'était approché derrière elle, et l'avait surprise alors qu'elle contemplait encore la photographie. Il lui tendait le médaillon, rayonnant, comme neuf. On ne voyait aucune trace de la réparation, il avait fait travail de qualité.

Je te remercie, c'est admirable, il est aussi beau qu'au premier jour.

Elle regarda attentivement Idriss quelques instants. Tout air de déception était parti, et on lisait un sentiment de fierté dans ses yeux. Loù affichait un regard charmé... Puis repris ses esprits.

Euh... Combient je te dois ?

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Sam 29 Nov 2008 - 10:57

Loù regarde le médaillon comme émerveillée. Ce n'est pas mon plus beau travail mais au moins je doute que la pierre ne tombe encore une seule fois. Fixer comme je l'ai fait.

Je te remercie, c'est admirable, il est aussi beau qu'au premier jour.

J'éclate de rire. Tout de même pas... Un bijoux ne peut pas redevenir aussi beau que lors de sa création, je suis particulièrement perfectionniste mais je sais que mon bijoux une fois avoir subit la pluie ou avoir été enlevé et remis une cinquantaine de fois deviendra moins beau. Peut-être perdra-t-il aussi aux yeux de la femme qui les portes sa valeur ? Je ne sais pas. Je crée et me sépare.

- Peut-être pas quand même !

Dire qu'un simple coup de mouchoir ou d'un tissu doux permet de leur rendre un éclat. Chaque bijoux a une histoire et il faut la préservée. Ne pas laisser la poussière tomber dessus comme sur ses vieux manuscrit oubliés dans les bibliothèques. Les bibliothèques du château, voilà bien un endroit que j'aurais aimé visiter mais combien de temps faudrait-il pour lire tous ses magnifiques ouvrages. Vient alors une question qui me fait écarquiller les yeux... me.. me payer ?

Euh... Combient je te dois ?

Je vais mourir si je continue de pas pouvoir respirer. Mais... pourquoi veut-elle me payer pour un si petit travaille ? Je n'ai rien fait. Non non non. Je ne suis pas comme ça. Je secoue la tête en signe de négation. Je ne suis pas un ignoble joailler qui fait payer tout ! Surtout pas !

- Rien du tout voyons.. Ce n'était rien ! Je ne vais pas vous faire payer ça...

Je reste un peu choqué. Il m'arrive souvent de faire des cadeaux. Les gens pauvres viennent me voir des fois pour les mariages et c'est ma contribution. Je ne supporte pas de faire payer. Je vis bien, Isaac aussi... Et puis on nous aimes bien a Diantra, on nous ammène a manger des fois, etc... Je ne fais payer que les très grosses commandes ou les riches. Je ne connais pas la condition sociale de Loù mais même une bourgeoise je ne l'aurais pas fait payer pour cela. J'aurais trop honte de faire payer, je serais un escroc...

[ post pourri désolé... tu peux clore le topic si tu veux. ]

Sujet: Re: | The end | Sur un fil d'or... | Libre Sam 29 Nov 2008 - 18:43

- Rien du tout voyons... Ce n'était rien ! Je ne vais pas vous faire payer ça...

Étonnée, mais pourtant ravie, Loù esquissa un sourire sincère. Idriss avait presque eut l'air troublé quand elle avait posé sa question. Il était rare de nos jours de trouver âme charitable, tout n'était que vice avec cette guerre sans fin. Loù observa le bijou encore quelques instants, et était prête à le remettre dans sa poche quand elle s'aperçut que, maintenant réparé, elle pouvait de nouveau l'accrocher autour du coup. Elle demanda à Idriss de lui acrocher le médaillon, ce qu'il fit sans contester. Elle se sentait de nouveau entière. Ce médaillon avait vécu tant d'histoire... Avant qu'Ambre lui donne, il avait été porté par nombre de personnes, et était enfin arrivée dans els mains, ou plutôt autour du cou, d'une demoiselle. La vie était tellement surprenante.

La jeune fille termina son thé, jeta un dernier coup d'oeil à l'atelier, puis à la photo des deux jeunes hommes et enfin pris la direction de la sortie. Elle aperçu avec plaisir que la pluie s'était arrêtée, même si le froid persistait encore. Elle remercia Idriss encore une fois, ressera sa cape autour d'elle, et repartit le sourire aux lèvres.

(Sujet terminé, titre à éditer Wink

)

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