Maelys Arthrage [Embaumeuse]

Nom/Prénom : Arthrage Maelys
Âge : 27 ans depuis quelques semaines.
Sexe : Féminin, sans le moindre doute possible.
Race : Cent pour cent humaine !
Particularité : J'ai les yeux clairs, d'un mauve rosé. Héritage génétique de ma grand-mère paternelle... Ah ! Et je voyage avec ma demi-sœur, Shi'nay, exerçant mon métier dans tout Miradelphia. Nous faisons peur, il faut croire, aux vues des réactions des villageois que nous croisons. Sans doute est-ce à cause du corbeau dont Shi'nay s'est entichée... Sale présage...


Alignement : Neutre. Après tout, tant qu'on me paye...
Métier : C'est là que ça devient amusant. Je m'occupe de l'embaumement des cadavres. Oui, je suis embaumeuse, celle qui prépare les morts pour leur dernier voyage...
Classe d'arme : A distance / Défensif


Équipement : Je possède peu d'équipement, ou du moins peu d'armement. Mes seules armes sont des stylets, sortes de longues aiguilles de porc épic que je lance sur mes agresseurs afin de toucher leurs points vitaux - ou non, selon si je veux les tuer ou non. Je me sers aussi de ses aiguilles pour soigner les maux légers et les blessures peu importantes. Comment ? En les plantant à certains endroits particuliers sur le corps... C'est une technique de soin qui me vient de ma mère.
J'ai également en ma possession quelques livres d'anatomie, divers produits d'embaumement et, bien entendu, les outils nécessaires pour la préparation des corps.

Description physique : Petite, on disait souvent que je ressemblais à ma mère, bien plus qu'à mon père. Sans doute était-ce vrai, à l'époque. Ma mère était dans sa jeunesse une très belle femme. J'ai hérité de son opulente chevelure brune et de sa poitrine voluptueuse. J'ai le visage légèrement trop allongé de mon père, avec un menton un peu en ganache et un nez trop droit et un peu long. J'ai les yeux mauves tirant sur le rose, hérités de ma grand-mère maternelle d'après ma mère, surmontés de fins sourcils soigneusement épilés.
Je suis plutôt mince, puisque je marche beaucoup, mais pas vraiment musclée (mis à part les jambes, finement ciselées et d'une longueur presque indécente).
Je m'habille en noir, tout comme ma sœur. Lorsque l'on s'occupe des morts, il nous est impossible de porter des couleurs, ce serait un manque de respect dû aux défunts et à leur famille. Contrairement à Shi'nay, qui affectionne les pantalons, je suis souvent en robe, ou en jupe. Je porte rarement des corsets, privilégiant les robes taillées sur mesure, épousant mes formes que nombre d'humains qualifient d'agréables.

Description mentale : Pour une femme qui s'occupe des morts, je suis étonnamment pleine de vie. Véritable épicurienne, je suis partisane de la bonne chère, de l'amusement et de tous les petits plaisirs que la vie peut nous offrir. Sans doute est-ce là ma vision de chose parce que je côtoie la mort de trop près chaque jour...
On dit de moi que j'ai un sens de l'humour très particulier. Pourquoi ? Parce que je suis une vraie adepte de l'humour noir. Non, je ne suis pas une de ces personnes qui deviennent lassantes à toujours balancer des blagues pas drôles sur les morts. Non, chez moi c'est beaucoup plus subtil. Et ça passe souvent pour tout sauf de l'humour. Je ne dois pas être si drôle que ça, en fin de compte...
Vous devez vous dire qu'il faut être anormal pour prendre plaisir à embaumer des cadavres... Et vous n'auriez pas tout à fait tort. C'est d'ailleurs ce que pense ma sœur. Pourtant, je ne vois pas où est le mal... Est-ce étrange de vouloir rendre un corps présentable à sa famille avant de le mettre en bière ? Je ne le pense pas... Je suis très consciencieuse et appliquée dans mon travail, une véritable artiste qui exerce son talent contre un modeste paiement.


Histoire : Je suis née dans un petit village perdu dans la plaine d'Atral. Ma mère y était soigneuse, et mon père fermier. Je n'étais pas la première enfant de la famille, ayant déjà une sœur aînée, Shi'nay, âgée de 11 ans à l'époque (Je n'ai appris qu'à six ans que Shi'nay n'était en réalité que ma demi-sœur).
Que dire ? Mon enfance est sans grand intérêt, trop banale pour vous servir à quoi que ce soit. Mes parents n'avaient pas beaucoup d'argent, ce qui ne m'empêchait pas d'être gâtée les jours de fête. Mon père nous fabriquait souvent des jouets, à ma sœur et moi. Vous savez, par exemple ces vieilles poupées en bois ou en laine qui sont affreuses mais que l'on affectionne tant lorsque l'on est enfant... Le seul fait qui m'a marquée durant ma jeunesse fut ce jour où le chien de la famille, un bâtard baptisé Charak, mourut subitement. Ce fut là le déclencheur qui fit de moi ce que je suis maintenant.
J'aimais beaucoup ce chien. Je jouais souvent avec lui dans la cour de la ferme. Ma sœur ne l'aimait pas beaucoup, lui préférant de loin les oiseaux comme les pies ou les corbeaux. A 22 ans déjà (âge de demi-drow) elle était passionnée par ces bestioles morbides. Charak, le chien (faut suivre, un peu !), était ce jour-là allongé dans la cour, devant la petite niche en bois que lui avait fabriqué mon père pour se protéger du froid durant l'hiver. Lorsque je m'étais approchée de lui, il ne s'était pas levé pour venir vers moi, contrairement à son habitude. Il ne semblait pas vouloir jouer et était complètement apathique. Je me souviens avoir appelé mon père d'un ton si suppliant et si désespéré qu'il avait accouru, croyant que je m'étais fait mal. En voyant le chien, il comprit : cette pauvre bête était en train de mourir de vieillesse. Il m'avait demandé de rentrer dans la maison et avait emmené Charak dans la grange... Quelques couinements et jappements plus tard, le chien était mort. Mon père avait abrégé ses souffrances. Lorsqu'il revint me voir, il m'annonça d'une voix désolée que Charak nous avait quitté pour rejoindre un monde meilleur. Étrangement, je n'étais pas triste le moins du monde. En réalité... Je ne ressentais rien. Rien du tout. Ni peine, ni douleur, ni même un quelconque soulagement. Rien. J'étais complètement insensible à sa mort, malgré l'affection que je lui portais lorsqu'il était encore en vie. J'étais simplement intriguée par la mort. C'est de là que me vient ma passion morbide pour les défunts.
Ma mère étant soigneuse, elle nous apprit à lire Shi'nay et moi sur quelques grimoires pour enfant, mais nous lui piquions régulièrement ses grimoires d'anatomie, qu'elle cachait à notre vue pour ne pas que nous voyions ces coupes d'humains, d'Elfes, de nains et de Drows, et grâce à cela je connais actuellement le corps humain à la perfection. C'est ce qui me permet de savoir avec précision où sont les organes que je dois retirer des cadavres pour les embaumer. Et également où envoyer mes stylets lorsque je dois me défendre contre un assaillant.
Lorsque ma sœur et moi fûmes en âge de voyager, nous avons décidé de monter un commerce itinérant, qui vendrait des services tels que l'embaumement et l'enterrement de défunts, à moindre frais. Depuis lors, nous parcourons le vaste monde de Miradelphia, offrant nos services contre rétribution, que ce soit de l'argent, un refuge pour quelques jours ou de la nourriture. Les gens payent en fonction de leurs moyens, et je dois bien avouer que jamais encore nous n'avons enterré de nobles...


Comment trouves-tu le forum ? Vyv a fait un boulot superbe avec le nouveau thème !
Comment as-tu connu le forum ? C'est mon je-ne-sais-plus-combientième compte. ^^ (Aeth)

Eh bien, métier original, j'adore!

Fiche Validée naturellement!

Merci ma Dragounette ! ^^


*Pleins de poutous.*