un nouveau venu [LIBRE]

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Tanatos marchait à travers la campagne. Ce n'est qu'au petit matin qu"il avait fini par apperçevoir les murs de la cité de Diantra, masses sombres visibles à travers la brume matinale. Après avoir passé un court instant à en contempler l'austère beauté, il repris son chemin en direction de cette énorme aglomération ou, avec un peu de chance, il pourrait trouver un petit travail le temps de décider ou aller par la suite.

*Toujours à marcher... Je me demande si je suis toujours recherché...*

Alors qu'il arpentait d'un pas léger le chemin le menant à la porte principale, il remit d'un geste discret son morceau d'étoffe devant le bas de son visage.

*Manquerait plus qu'un garde me reconnaisse!*

Alors qu'il s'apprêtait à passer la porte, le doute le prit. Etait-il vraiment résonnable de continuer à fréquenter les villes quand on avait tuer un homme?

*Est-ce qu'il sont encore à ma recherche? Bah, dans le doute, autant continuer à ne pas se faire remarquer...Et puis, ça n'a jamais fait de mal à personne de rester tranquille un petit temps.*

C'est donc plus sûr de lui qu'il entra dans la cité, décidé à n'y rester que le temps nécéssaire.

*Et on dit que les villes humaines sont bien plus sûres que la capitale elfique ! Un assassin multirécidiviste et recherché comme moi y entre sans le moindre problème. Il est vrai que je ne suis pas le plus recherché et le plus dangereux des assassins. Mais j’ai quand même tué…euh…et bien… plus d’une dizaine de personnes ! Et il suffit que je passe de vieilles frusques pleine de terre, que j’emballe mes armes dans des toiles saucissonnées et que je montre un faux passe d’agriculteur obtenu au marché noir pour qu’on me laisse entrer avec « mon outillage de travail ». Enfin, je ne vais pas m’en plaindre ! Après tout, quand j’ai donné au garde la raison de ma visite dans leur ville, je n’ai pas menti ! Je suis là… pour le travail !*

Après être entré dans la ville en toute discrétion et sans aucun problème, tout en réfléchissant à sa mission, il jeta un coup d’œil rapide au tableau des annonces se trouvant sur la place du portique à l’entrée de la ville afin de voir ce que les autres ne voient pas.

*Et dire que les gardes n’ont toujours rien compris au langage des nuisibles. Journaux, courrier et petites annonces. Nous n’utilisons rien d’autre que les outils de communication du plus banal des individus, mais heureusement pas de la même manière. Tiens ! Gomirul l’Étrangleur cherche deux mercenaires pour détourner un convoie royal. Il n’a pas froid aux yeux celui-là ! Sinon rien de nouveau ! Faudra que je prévoie un petit tête-à-tête avec Magnis Langue-Bien-Pendue afin qu’il me mette mieux au courant. Enfin passons…*

Balthazar se retourna afin de continuer son chemin vers le centre-ville, quand il rentra en collision avec un individu qui avait lui aussi les cheveux blancs et le visage caché par un vêtement. Il trouva la coïncidence plutôt amusante. Il sourit à l’individu sans pour autant rendre son visage plus apparent.

« Excusez-moi, je ne vous avez pas vu. Je ferai bien de regarder où je mets les pieds, moi, humble agriculteur que je suis. »

Alors que Tanatos déambulait tranquillement dans les rues, il remarqua qu'un petit groupe d'individus relativement louches le souvait du regard. Tout occupé qu'il était à garder ce groupe à l'oeil, il n'apperçu pas le paysan qu'il percuta.

" -Excusez-moi, je ne vous avez pas vu. Je ferai bien de regarder où je mets les pieds, moi, humble agriculteur que je suis.
-Ce n'est rien, y a pas de mal..."

Alors qu'il s'apprêtait à reprendre sa recherche d'une auberge, une voie se fit soudain entendre par delà le tumulte de la foule.

"Grand Dieu! C'est lui! C'est Tanatos Beldaralk! Choppez-le les gars! La prime est énorme!"

Se retournant pour l'origine des cris, Tanatos s'apperçut qu'ils provenaient du groupe qu'il avait eu raison de surveiller.

*Génial, des chasseurs de primes! Manquait plus que ça! Visiblement, y'sont toujours après moi...bon, moins de blabla, plus de fuite!*

Et c'est sur cette vaillante pensée qu'il se carapatât en courant comme un possédé.

*Mais combien y'sont, bon sang! Reste plus qu'à espérer que j'arrive à les semer...*

Et c'est ainsi que prit fin ce qu'il pensait être une bonne journée. Après avoir couru pendant une bonne dizaine de minutes au hasard des rues, il consenti enfin à s'arrêter.

*Pas de bruit de course? Héhé, Tanatos, mon vieux, y a pas à dire, t'es toujours le plus rapide!*

[HJ : tu croyais pouvoir t’échapper comme ça ?! Faut pas rêver, mon cher Tanatos ! Un mercenaire de niveau un n’est pas assez intelligent pour échapper à une bande organisée de chasseurs de tête. L’affrontement est inévitable mais heureusement il n’est pas encore perdu !^^]

"Grand Dieu! C'est lui!... "

En entendant ces mots, Balthazar se figea, s’efforçant de garder un air impassible et serin, tout en allant chercher d’une main discrète sa faux, au cas où. Il chercha rapidement l’origine du cri, mais son regard se posa en premier sur la personne qu’il heurta précédemment, dont le visage semblait avoir perdu toute sérénité.

"…C'est Tanatos Beldaralk! Choppez-le les gars! La prime est énorme!"

Balthazar se mit alors dos au mercenaire afin de cacher son visage de ses poursuivants, afin d’éviter d’être poursuivi à son tour. Tout en faisant semblant d’éplucher le tableau des annonces de nouveau, il se mit à penser.

*Ha bah ça alors ! Il a une prime sur sa tête aussi celui-là ! Que le monde est petit. Dommage qu’il n’a pas pensé à mieux couvrir ses arrières d’un bon costume de clochard ou de paysan afin de rentré inaperçu. Un criminel recherché mort ou vif sait très bien que les chasseurs de prime attendent aux entrées des grandes villes de voir ce que les gardes ne voient pas ! C’est leur boulot après tout…*

En entendant les pas s’éloigner, il se retourna de nouveau et vit que la place avait retrouvé son calme, n’étant garnit que de simples passants, de marchant ambulant et de quelques gardes endormis. Après quelques instants, il se dirigea vers la ruelle qu’avaient prie Tanatos et les chasseurs de primes.

*Je suis rentré avec succès, je peux donc enlever ses entraves grotesques.*

La ruelle malfamée étant juste occupée par quelques vagabonds cuvant leur grog. Balthazar en profita pour déchirer ses guenilles afin de mieux faire apparaître son élégant costume d’assassin qui se cachait en dessous. Il libéra ensuite ses armes des paquets qui les saucissonnées et les camouflées, afin de pouvoir de nouveau les utiliser

*Bon, après mure réflexion, on va dire que le pauvre mercenaire qui m’a heurté tout à l’heure m’avait l’air sympathique et que j’ai plutôt intérêt à le retrouver avant que ces poursuivant ne lui arrachent la tête pour prétendre à sa prime.*

De quelques bons agiles d’assassin, il monta sur les toits, puis suivi le long de la ruelle, afin de retrouver le fugitif allié. En traversant quelques rues perpendiculaires les unes des autres de la manière la plus directe (c'est-à-dire la ligne droite par-dessus les bâtiments qui formaient les rues, sautant en travers des ruelles parfois), il rattrapa le groupe de chasseur qu’on aurait dit guetter quelque chose, caché derrière un coin de rue. Avec ses dons d’assassin, il passa avec discrétion d’un bâtiment à l’autre afin de faire le tour de la ruelle pour comprendre ce qui se tramait.

Et le constat fut effrayant ! Les chasseurs s’étaient divisés en deux groupes ! L’un d’entre avait continué à suivre le fuyard tandis que l’autre pris un raccourcie pour le prendre d’avance ! Le résultat est que le mercenaire choisit de reprendre son souffle dans cette ruelle, dont les seuls portes de sorties sont deux rues perpendiculaire à ses extrémités, alors que les brigands l’attendaient un peu plus loin pour le piéger. Tanatos était pris au piège sans s’en rendre compte, car celui-ci ne s’était pas encore refermé sur lui.

*Dans quel pétrin t’es-tu donc fourré, l’ami ! Trois chasseurs d’un côté, trois chasseurs de l’autre et pas d’autre issu ! On va devoir la jouer fine !*

L’assassin se plaça alors sur le bâtiment qui surplombé tout le piège. Un vieux bâtiment administratif très large atour duquel la ruelle se formé, avec à chacun de ses flanc les deux groupes de chasseur guettant le mercenaire, et en face Tanatos, reprenant son souffle. Il jeta alors un petit caillou du toit du bâtiment sur la tête du piégé, afin d’attirer son attention. Une fois ceci fait, il lui fit signe de se taire, puis avec des signes, il lui fit comprendre que trois chasseur se trouver à sa gauche et trois à sa droite. Il lui fit comprendre ensuite de continuer sa route afin de s’occuper des trois qui l’attendait, tandis que l’assassin quant à lui s’occuperait des trois qui le suivaient encore. Il attendit ensuite confirmation du mercenaire, en espérant que celui-ci avait tout compris.

Alors qu'il marchait d'un pas tranquille dans la petite ruelle de Diantra, Tanatos reçu un petit caillou sur le crâne. Par curiosité, il regarda l'origine de la "menace" et apperçu un homme sur un toit. Quand celui-ci vu que Tanatos l'avait repéré, il commença à gesticuler dans tous les sens. De ces mouvements digne d'un jongleur, il crut comprendre qu'il n'était pas sorti d'affaire te que les chasseurs de primes l'avaient retrouvé. Ayant reconnu les habits de l'homme comme étant ceux d'un assassin (ou tout le moins comme un personnage peu fréquentable), il se demanda ce qui pouvait lui valoir les faveurs de la pègre de la citée.

*Bah, quand on me tend une main amicale, je vais cracher dessus...Et puis, je ne risque rien à le croire...J'ai même plus de chose à perdre en l'ignorant.*

Et c'est d'un geste souple que Tanatos dégaina sa vieille lame. Bien que relativement usée, elle tiendrait encore pour ce combat. Du moins il l'espérait.

Ayant crut discerner l'éclat d'une lame plus loin dans la rue, Il comprit qu'il avait eu raison de se fier à cet homme étrange sur les toits.

*Etrange cette ville, ici la pègre sauve les inconnus! Faudra que je pense à lui demander les raisons de ses agissements*

Et sur cette dernière pensée, il poussa un rugissement, l'épée au clair, prêt à foncer sur les ennemis.

[HRP : Ôh, l’autre, il m’a même pas reconnu ! Je suis outré ! ^^]

Le mercenaire, après avoir regardé l’assassin, l’air de rien, a continué sa route. Quand il arriva au coin, il sorti son épée et commença le combat avec les brigands qui l’attendaient.

*Génial ! Il a compris ! À moi maintenant ! Frappons vite et bien !*

Balthazar, tout en saisissant sa faux, se concentra pour invoquer la technique spéciale de celle-ci. Dans le même temps, les chasseurs qui suivaient le mercenaire se rendit compte que le combat était lancé de l’autre côté et commencèrent à se préparer pour surprendre le poursuivant. Ils n’avaient toujours pas découvert Balthazar. Celui-ci arriva enfin à invoquer le coup spécial de sa faux Drow : Le Souvenir de la Mortelle Agonie. Son métal devint rouge vif, le manche s’allongea et se courba, le crâne qui ornait le haut de la lame changea de position, cette lame s’enflamma d’un seul coup, tandis que les petites dents en dessous de celle-ci se mirent à s’allonger en d’immenses lames enflammées. La faux n’était pas du tout la même, elle ressemblait à présent à une vision de l’enfer !

Spoiler:

C’est à ce moment fatidique que l’assassin à l’arme brûlante se jeta du haut du toit pour fondre sur les ennemies qui lui étaient destinés, se dirigeant dangereusement vers son nouvel ami. Une ombre noire se forma au dessus des trois chasseurs optimiste jusque là. Ils s’arrêtèrent alors et levèrent lentement la tête pour voir ce qui se tramait au dessus de leur tête. Ils se protégèrent alors de leurs lames en voyant l’effrayant Balthazar se précipiter sur eux, sa faux implacable levé au dessus de sa tête pour un élan meurtrier. Celui-ci alors cria avec un regard de fou.

« Goutez, démons, à la moisson dans une apocalypse bouillonnant ! »

À moins d’un mètre d’eux, il élança franchement les lames de l’arme diabolique sur ses victimes. Au contact du vent, les lames embrasé l’air, laissant un tracé rouge sur son passage. Dans un bruit effrayant, l’impact avait des airs d’explosion. Fumés, flammes, projection des corps. Une fois la fumé dissipé, on pu voir l’assassin debout, la faux toujours bravement tenu à deux main, mais cette fois-ci un cadavre terriblement réduit à l’état de squelette noir recouvert d’un léger reste de chairs et de tissus calcinées.

*C’est bien la première fois que je tue une personne d’un seul coup. Incroya…*

Une douleur subite interrompit ses pensé, il passa une de ses mains, tandis que l’autre extirpé la faux du cadavre brûlé, d’un mouvement sec et désintéressé, comme un homme qui essaye de se débarrasser d’une saleté sur sa main tout en faisant autre chose, en l’agitant violement dans le vide. L’autre main amenée ensuite devant ses yeux était quant-à-elle maintenant recouverte de son propre sang. Balthazar, dans son coup terriblement efficace, avait était blessé par l’un des trois hommes. Il observa la plait pour mieux constater l’étendu des dégâts.

*Blessure superficielle, aucun organe interne touché. Beaucoup de sang pour pas grand-chose.*

Un des chasseurs était mort en un coup grace à la technique spéciale de l'assassin. Les deux autres n’étaient que légèrement blessés, projeté par l’impacte un peu plus loin.

De son côté, Tanatos s'en sortait plutôt bien. Surpris par sa charge subite, ses assaillants n'avait pas eu le temps de réagir. Déjà, l'un d'entre eux gisait à terre dans une mare de sang, le torse maintenant décoré d'un trou fort joli... Hélas, ayant perdu l'effet de surprise, le mercenaire devait maintenant affronter 2 adversaires.

*Comme le disait toujours mon lieutenant: "l'effet de surprise va et vient. un bon guerrier doit savoir le recréer!"*

-Vas-y Alexeï! choppe-le, maintenant!

S'attendant à voir un nouvel assaillant surgir de nul part, son adversaire se retourna. Profitant de cette ouverture inopinnée, Tanatos lui passa son épée en travers du corps.

-Désolé, vieux, Alex est ocuppé ailleur...

Se retournant vers son dernier opposant, il lui lança d'un air dédaigneux:

-Pose ton arme à terre et met-toi à genoux si tu tiens à la vie.

Ha, il est vrai que l’effet de surprise est un élément important du combat pour les assassins, les bandits et les mercenaires. Après avoir joué l’une de ses meilleures cartes de cette catégorie avec un coup d’anthologie, il n’avait plus qu’à utiliser ses autres cartes pour mettre fin au combat. Les deux adversaires cloués au sol se relevèrent, légèrement assommés, avant de s’apercevoir qu’un de leur compagnon n’était plus qu’un tas de cendre.

« Tyrius ! Non ! Je vais te tuer, vermine ! »

Balthazar, en les voyant se relever, s’entailla la langue avec le bout de la lame de sa faux, puis se saisit de sa gourde et en prend une gorgée discrètement sans l’avaler, qu’il brasse dans sa bouche vivement avant de la cacher.

*La technique du sang tapissant l’abime aura raison d’eux ! Un classique de l’assassinat mais toujours aussi efficace*

Il fonça alors vers ses adversaires qui en firent de même. L’un d’entre eux avait prit de vitesse l’autre, c’est donc sur lui que se portera l’attaque de l’assassin. Une fois assez prêt d’eux, il fit un bon en l’air tout faisant un tour sur lui-même afin de donner l’impression qu’il donnait de l’élan à sa faux alors qu’il n’en était rien. Le chasseur se mit alors en position de défense pour paraît le coup. Balthazar utilisa alors la mixture de sang diluée à l’eau et à la salive, qu’il avait encore dans la bouche en la crachant directement dans les yeux du chasseur.

Celui-ci fut aussitôt aveuglé par ce piège, essaya de se débarbouiller tout en restant sur la même garde, alors que l’assassin d’un autre bon silencieux s’apprêta à l’attaquer sur le flanc opposé. Seulement l’autre bandit les avait rattrapés et essaya de sauver son ami. D’un coup de pied, Balthazar le fit reculer, tandis que sa faux continua sa course folle pour aller se figer dans le chasseur à la vue nouvellement défectueuse. Balthazar se pressa de sortir sa faux du corps de la victime pour aller parer l’autre chasseur encore en bon état. L’autre s’effondra au sol, essayant de retenir le sang qui l’extirpé dans un flot continue de son corps.

En se relevant, le chasseur terriblement frustré par les techniques de l’assassin lança :

« Quel genre de démon es-tu ? »

Balthazar s’apprêta à lui répondre quand il comprit quel terrible sort il lui préparait. En parlant, il indiqua à son collègue, aveuglé et dans un piteux état, sa position et celle de l’adversaire faisant dos au mourant. Balthazar entendant alors les pas du chasseur chargeant bravement l’adversaire en aveugle de ses dernières forces dans son dos, fit un bon pour éviter aveugle qui chargea alors son allié, le blessant au passage de sa dague.

« Je suis de ses démons qui n’on pas à dévoiler leurs secrets… »

L’assassin s’avança sur le chasseur, immobilisé au sol sous le poids du cadavre de celui qui était encore, il y a quelques secondes, son ami, mais qui tenait encore fermement la dague enfoncé dans le vivant en sursis. Balthazar rangea alors sa faux pour sortir son pic de combat, aiguisé comme la pointe d’une lance pour mieux transpercer les chairs. Devant cette vision de sa propre mort, le bandit commença à implorer la pitié de son exécuteur.

« Pitié ! Je ne faisais que mon travail. »

Tanatos fixait le dernier survivant de son trio encore vivant. Allait-il, comme il l'espérait, poser son arme et prendre la fuite?

-Allons, mon gars, tu ne voudrais pas te faire mal, hein? Bon, pose ton arme maintenant...

Après un bref moment d'ésitation, son opposant leva sa lame et commença à charger. Son mouvement désespéré manquait de vigueur et c'est sans difficultés aucunes que le mercenaire para son attauque avant de lui taillader les chairs. Son combat était fini, ses trois ennemis gisant dans le sang.

*Encore des débutants qui pensaient avoir affaire à un simple bandit de grand chemin. Voyons voir ce qu'ils avaient sur eux...*

A gestes précotionneux, Tanatos fouilla toutes ses victimes à la recherche d'un quelconque objet pouvant lui permettre de les identifier. tout ce qu'il trouva fut une poignée de pièces et un morceau de parchemin qui donnait son signalement.

*Ainsi, on me cherche toujours... C'est pas le moment de m'attarderdans le coin. Bah, avec ces piecettes, je pourrais au moins me trouver une auberge pour ce soir.*

D'un mouvement souple, il rammena le morceau d'étoffe élimée sur son visage afin de se faire plus discret. N'en nayant plus l'utilité pour le moment, il rengaina son épée et se remit en route.

« Pitié ! Je ne faisais que mon travail. »

*Allé ! Comme à tous les autres, je vais lui donner une chance…*

L’air de rien, sans dire un mot, Balthazar se retourna, dos à son ennemi, et commença à s’éloigner de lui. Il doutait de la loyauté de son adversaire face à son acte de bonté. Ainsi, Balthazar garda son arme à la main, et tendit l'oreille afin de tout savoir de se qui se passait derrière lui. Un chasseur n'a pas l'habitude d'abandonner une proie, même si celle-ci venait de l'épargner. Ainsi, comme l'avait prévu l'assassin, le chasseur de prime, après s’être extirpé avec difficulté de dessous le cadavre de Fe son ami. Puis il se saisit de la dague qui était fermement enfoncé dans son bras, laissant alors jaillir un fleau continu de sang. Enfin il se mit à charger dans de grands pas désespérés et pleins de rages l’assassin qui lui faisait dos, en brandissant la dague encore ensanglanté. Une fois arrivé à auteur de Balthazar, celui-ci, ayant remarqué la supercherie quasiment immédiatement, se retourna en un éclair vers le chasseur de prime, en brandissant haut aux dessus de la tête du témérraire son pique de combat à la pointe assérée. Il enfonça alors l'objet, la corne de licorne décharné, qu’il tenait fermement à deux mains en plein cœur, sous les yeux écarquillé et désespéré de la victime qui lacha aussitôt son arme. L’ennemi fixa longuement son assassin dans les yeux, lors des derniers battements de son cœur, avant de s’effondrer au sol, laissant sortir painiblement la pointe de l'arme de ses entrailles.

*Et comme tous les autres, il n’aura pas su saisir la chance que je lui ai donnée. Tant pis alors, la prochaine fois je ne leur proposerai même pas ! Bon, regardons ce que ces adversaires avaient sur eux…*

Balthazar se mit à son tour à fouiller ses 3 victimes. Il ne trouva pas plus que le mercenaire. Quelques piécettes, du matériel d'artisanat pour monter des piéges, un marteau de réparation d’arme endommagé et une corde magique de sortie de donjon. Des choses sans grand intérêt pour un assassin. Il en pris la partie la plus intéressante. Puis il se retourna et vit que le mercenaire à qui il a porté secours s’en allait. Il se leva alors et lui lança d’une voix rieuse et calme.

« Hé, Tanatos ! Serais-tu pressé au point de t’en aller sans remercier ton sauveur ? Après tout, je n’étais pas obligé de te porter secours. Ce n’est que par esprit de solarité que je suis venu te prêter main forte ! »

« Hé, Tanatos ! Serais-tu pressé au point de t’en aller sans remercier ton sauveur ? Après tout, je n’étais pas obligé de te porter secours. Ce n’est que par esprit de solarité que je suis venu te prêter main forte ! »

*Mais quel crétin, celui-là!*

-Ecoute-moi bien, imbécile! Nous venons juste de tuer 6 hommes alors que nous sommes déjà recherché. On peut être sûr que quelqu'un nous a vu, même si nous nous ne l'avons pas vu. D'ici 5 minutes, je ne serais pas surpris de voir la ville grouiller de gardes prêts à tout pour nous attrapper. Tu m'excusera mais je pense que le mieux est de s'éloigner d'ici en vitesse.

Et d'un pas décidé, il se remit à arpenter la rue, essayant de se faire le plus discret possible.

Soudain, au détour d'une rue relativement fréquentée, il entendi:

-"garde de Diantra! Cedez le passage!"

*Et comme on dit, un malheur n'arrive jamais seul*

Alors qu'il se demandait quoi faire, son attention fut attirée par un groupe d'hommes visiblement engagés pour surveiller un convoi...Convoi qui semblait fort chargé, d'ailleur.

*bah, si je me fond dans le tas, j'ai encore une chance de me faire la malle!*

Et donc, l'air de rien, il se mêla aux gardes et mercenaires chargés de la surveillance de ces carioles.

Après la réflexion du mercenaire, Balthazar se senti presque stupide d’avoir porté secours à ce pauvre imbécile de mercenaire de seconde zone, totalement imbu de sa personne. Il rangea ses armes en le regardant s’éloigner, ne le suivant pas et en marmonnant dans sa cape.

« Imbécile de mercenaire. La prochaine fois qu’un inconnu se trouvera dans une situation épineuse, je la regarderais se jeter dans la gueule du loup sans même boucher un sil. Comme si j’avais besoin de me dépêcher pour m’enfuir, moi ! Je suis un assassin, un mettre de la discrétion et de la disparition. La prochaine fois que ta grosse tête pleine de vent et que ton énorme nombril dans lequel tu adore t’observer te fait repérer, n’attend même pas une main tendue de ma par ! Je te regarderais te faire bouffer tout cru avec un bonheur sans fin. Tu n’as même pas l’air d’un mercenaire de niveau élevé ! Tout juste un jeune mercenaire imbu de sa personne, se prenant pour un grand et qui au premier assaut seul contre une troupe se fera détruire comme un bleu, et en plus ne s’attirera pas l’aide des autres nuisibles dont il se croit si supérieur ! Crève Tanatos ! Toi et ta grande gueule ! Un débutant qui se prend pour un expert est un homme mort dans la capitale ! Dommage que tu ne l’as pas compris… »

Sur ces mots, de quelques bonds, il monta de toit en toit pour arriver sur les sommets de la ville, d’où il s’enfuit des lieux de l’embuscade.

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