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| Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] | |
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Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Dim 14 Déc 2008 - 12:57 | |
| Bonjour à tous ^^ Voila ma (petite) présentation, je m’excuse à l’avance si quelques choses sont incohérentes mais je met souvent beaucoup de temps à rédiger et je zappe parfois quelques détails >< Vraiment désolée et bonne chances aux futurs lecteurs =3 N.B: Mes descriptions physique/mentale ont pris pour base une autre présentation que j'ai faite sur un forum, je n’ai fait que changer quelque petit détails pour l’adaptée au forum, j'espère que ça ne dérangera pas ou ne choquera personne ^^ Nom/Prénom : Elywindëra Fë’lhgan. Bien que tout le temps elle se fait appelée « Elwin ou Elywin » ou encore des fois elle utilise son pseudonime : "Blanche"Âge : 30 tout rond ^O^ (20 physiquement) Sexe : FémininRace : Demi-elfe Particularité : Elwin a une petite particularité lorsqu’elle combat/tue quelqu’un le blanc de ses yeux à tendance à prendre une couleur noir tout autour de ses prunelles dorées. Très agile dans l’art du combat bien que lorsqu’elle voit du sang (de trop) couler elle perd tout contrôle d’elle-même retournant à l’état primitif d’une machine à tuer devenant un animal aux sens un peu plus aiguisés que la normal, ancien héritage perdu à travers les siècles. Elle a aussi une marque de naissance dans son dos la caractérisant avec son autre particularité comme étant bien une "Fë'lhgan".Alignement : NeutreMétier : C’est une chose assez restreinte, Aventurière/mercenaire elle ne prête allégeance à personne et offre ses services aux plus offrants, elle parcourt le monde sans but précis allant là où le sang (ou peut-être bien « Son sang ») l’appelle ses services, sont souvent appréciés [Oui elle va jamais mourir de faim xD]Classe d'arme : Corps à corps (Enfin je suis pas très sure…) Équipement :Tout d’abord elle a deux dagues :
Arsenic et Cyanure
- Spoiler:
Arsenic une dague de 41 cm, lame en acier pommeaux en argent sculpté à la perfection, lame dentelée avec des motifs tribaux gravés sur cette dernière, Elwin à parfois la manie de l’induire de poison histoire de tuer quelqu’un à petit feu comme le poison. Ses armes son d’ailleurs à l’origine de sa phrase fétiche : « Arsenic et Cyanure : de quoi vous empoisonner l’existence… » Cyanure une dague de 51 cm, lame en acier, pommeaux incrusté d’or avec des motifs de serpent au niveau de la garde. Lame recourbée avec une extrémité en demi-lune. Comme arsenic elle est souvent induite de poison
Rédemption : Epée d’environ 1m50, un manche en argent se terminant par un pommeau avec un filagramme en or, avec un motif incrusté de couleur noir et se terminant par des maillons. La garde est recourbée en direction de la lame formant une sorte de « U » et à la forme très spéciale… La lame en elle-même est d’une couleur blanche, fine et légère mais plus tranchante qu’un rasoir et vraiment très solide, sont incrustée sur elle des inscriptions et motifs en anciens langage. L’étui est d’une couleur pourpre. (Je n’ai pas d’image pour l’illustrer malheureusement) Et si plausible pour les admin/modos un Saï (oui un seul parce que 2 ça fait trop après) qui se trouverais sur sa ceinture.
Arsenic est dans un étui qui se trouve sur sa cuisse droite, cachée souvent par sa robe qui est quand même ouverte sur les cotés, placée à la bonne distance de sa main pour pouvoir la saisir à tout moment si les évènements sont trop rapides pour qu’elle empoigne son épée. Cyanure elle est plutôt l’arme de rechange elle est cachée dans sa botte gauche. Rédemption elle se situe sur sa ceinture.Description physique :Bien alors commençons : L’on remarquera en tout premier lieu chez cette jeune femme c’est pour ainsi dire ça taille assez grande par rapport aux individus de sexe féminin avec son 1m73 –pas vraiment surprenant je vous l’accorde elle tient de son père niveau taille… enfin on pourrait lui reprocher sa taille si son corps n’était pas sculpté avec finesse et magnificence bref- c’est pour ainsi dire littéralement : sa poitrine quelque peu supérieure à la normale… (C’est quand même un bonnet D) Bien que pas énorme non plus. Pour le reste de son corps c’est un grand merci à sa mère ventre plat, traits fins et gracieux, toute la beauté des elfes bien qu’on y a ajouté la subtilité des caractères humanoïdes.
Remontons un peu l’arbre généalogique, pas de doute elle a bien un père humain et une mère elfe par contre si l’on remonte aux origines mêmes de la « famille » de son père l’on se rend compte que sont arrière-arrière-arrière-arrière-arrière grand-père(côté paternel) était un drow chose qui se répercute sur son physique encore aujourd’hui bien que la chose soit assez infime. Sa peau est blanche comme l’ivoire ou encore blanche comme la neige, il y a souvent confusions chez les humains, ils la prennent pour une elfe, et les elfes la prennent pour une humaine… banale quoi. En faite c’est un visage qui est assez trompeur avec ses lignes innocente cette carrure gracieuse, elfique et ses ses…bref ! Bon si l’on passait à la silhouette en générale on remarque –avec protubérance certes- que le résultat est tout à fait…tape à l’œil ? Nan intéressant : Une silhouette svelte et musclé, fine et gracieuse avec des formes là où il faut (sa poitrine en est la preuve la plus évidente). Malgré tout ses courbes élancées empêchent une sensation de « lourdeur ». Ses mensurations ? Non mais c’est pas une question qu’on pose à une jeune fille innocente !!! Son poids quand à lui est aussi tenu top secret défense, mais bon, vu sa poitrine on s’imagine qu’elle a dépassé le stage des 50 kgs… Revenons à sa peau… Sa peau est comme cité plus haut, d’une blancheur éblouissante, avec un léger bronzage mais qui ne change en rien sa blancheur cadavérique –mais tant qu’a être comparait elle préfère être comparée à de la neige, elle n’a pas prévue de devenir tout de suite un cadavre…- Comme cité plus haut elle a un léger bronzage qui vient un petit peu cassée cette blancheur bien qu’on ne le remarque presque pas…. Ce « mini et infime » bronzage est dû à ses longues et interminables journées à l’extérieur sous un soleil de plomb malheureusement (et oui c’est un malheur) elle peut pas bronzé plus que sa, donc impossible de rester sur autre chose que la thèse selon laquelle elle est un cadavre (soyons gentils disons de la neige…)
Comme il a était évoqué dans le paragraphe ci-dessus, ses membres sont fins, fins – sveltes et musclés et gracieux (xDD). De ce fait sa gestuelles et ses mouvements sont souples et rapides (pensons à sa poitrine ce n’est pas évident quelque part…) donnant à ses déplacements un air élégant et une démarche gracieuse tellement « parfaite » qu’elle semblerait danser tant la fluidité et la coordination de ses membres était gracieuse –et là on dit « Merci maman chérie » ! c’est pas de sa faute c’est le genre de personne qui a une classe extérieur qui vous saute aux yeux et aux tripes. Malgré sa grande taille (1m73 une asperge mon dieu ! Faut trouver une solution à ceci…) elle passe plus ou moins inaperçu quand on ne la connait pas cela va de soit, tant ses gestes sont furtif et excellemment discret. Comme un trésor qui se cache lui-même à la vu des pilleurs. Bien, le contour et l’ensemble de sa personne étant faits… Il est temps de passer aux choses sérieuses : le visage. Son visage comment est-il ? Comment décrire sans ternir l’image ? Et bien, les traits de celui-ci sont fins, ayant définitivement perdus ses rondeurs enfantines, un visage ferme d’une jeune femme qui a encore longtemps pour s’embellir encore plus (héhé le rêve quoi). Son nez n’est pas très spectaculaire un nez comme les autres quoi ! Ses oreilles sont pointues mais pas autant que les elfes.Ses fines lèvres sont pulpeuses mais pas trop quand même, et ses yeux… De grands yeux dorés, étirés en amandes, des yeux… non pas vraiment dorés plutôt de la couleur du miel, des yeux de miel –oui oui elle a des yeux qui se mangent OMG XDDD- brillant de mille, éclats, chaud et réconfortant. Ils se terminent par de longs et fins cils noires. Des yeux magnifiques, envoutants, de ceux dont on ne résiste pas. Leurs beauté et leurs classes n’en est que plus accentués lorsqu’elle combat/tue une personne puisse que le blanc dans lequel ils baignent généralement vire au noir sombre –ancien héritage perdu au fil des siècles dirons-nous. Ses cheveux…alors c’est comment dire…une bagarre quotidienne en sachant qu’elle s’occupe très particulièrement de ses cheveux.
D’une couleur noir, un noir profond, plus sombre qu’un noir corbeau, ils sont pour ainsi dire excessivement longs mais pour elle c’est exactement la taille idéale : ils lui arrivent au niveau des fesses. De longs cheveux noirs, luisant, brillant, souples, et surtout NOIRS. Affinant d’autant plus son visage la rendant plus adulte malgré sa pauvre vingtaine d’année (physiquement cela s’entend évidemment). Ils sont généralement totalement lâche mais il lui arrive parfois parce qu’il l’énerve de les attacher ne changeant rien à sa classe et sa carrure naturelle. Leurs reflets est assez variables, ils peuvent être argentés aussi bien que couleur ambre ou éclectique, tout dépend de la lumière de la scène et son intensité. La jeune fille a, je le rappelle, la peau claire, et le teinte noir de sa chevelure joue un rôle de contraste dans les mêmes ton de sa peau, mais tuant littéralement le léger bronzage de son épiderme. Parfois si elle n’y prend garde ses cheveux ondulent dangereusement pour finalement donner de grosses et puissantes boucles. Dans se cas mieux vaut éviter de sortir, enfin c’est ce qu’elle se dit, alors que ses boucles lui vont bien lorsqu’elles sont bien faites –a ce qu’il parait.
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il n’y a rien de bien précis pour le décrire tellement il est varié et changeant : elle porte très bien des tenues parfois provocantes et osée que des tenues médiéval/Gothique des plus banales. Mais généralement, son style vestimentaire est plutôt un mixte et remix de tout les styles qu’elle peut porter. Parfois une longue robe d’un blanc immaculé passant très bien avec la cape qu’elle utilise pour ses voyages ou plus généralement son habituel pantalon en cuir avec une chemise aux longues manches blache légère, un peu décolleté et les éternelles bottes. Elle apprecie particulièrement les couleurs sombres tel que le pourpre ou un noir de jais, aucune préférence en matière de tissus le lin est pratique, le coton de même, la soie c'est bien mais c'est compliqué à ne pas déchirer. Bref quelque chose mélangeant un peu de tout, tout en n’étant pas « lourd ». En général elle a une robe en particulier qu’elle met assez souvent, un décolleté plongeant relié par des fils noir, la robe étant ouverte sur les coté de la cheville au haut de sa cuisse, sans manche, d’un vert émeraude terni avec des bottes et son éternelle cape bleuenuit. Côté trucs pas du tout naturel, elle a un tatouage qui occupe à peu près tout son dos. Enfin tatouage... PLus une marque de naissance mais appelez-cela comme vous le voulez.Qu’est ce que c’est ? Un motif Tribal. Quel motif ? :
- Spoiler:
Elle a aussi une cicatrice non loin de son sternum, juste en plein milieu de son diaphragme...
En bref, Elwin est une belle jeune fille avec une classe naturelle qui vous saute aux yeux. Un talent inné pour les combats et la mauvaise chance d’être née mi-humaine, mi-elfe, se faisant souvent rejetée par ceux qui connaisse sa véritable nature. Comme quoi les apparences sont trompeuses, et justement elle sait se servir de cette beauté quand besoin est! D’ailleurs avec son corps splendidement sculptés, rare sont ceux qui résistent enfin seulement quand elle s’y met sérieusement…Description mentale :Oula voila un sujet des plus ambigus. Disons juste que le caractère d’Elwin est extrêmement incompréhensible et changeant. Tout d’abord la plupart du temps, c’est une personne calme, gentille qui a la particularité d’attirer l’attention des autres. Elle qui parait ouverte aux autres elle est pourtant inaccessible est froide. Intelligente, sportive même et oui il faut bien quand on sillonne le pays de part en part sans arrêt ! Elle est assez prévoyante, mais malheureusement pour elle parfois dans certaine situation prévoyante est aussi synonyme de Manipulatrice mais jamais calculatrice, en effet si elle peut de temps en temps se permettre d’abuser des personnes elle ne prévoit jamais ce qu’il va se passer, sa s’appelle : assumer le poids de ses conneries. Comme elle est belle elle sait jouer de son charme quand il faut et où il faut, mais elle ne ment jamais, elle ne fait jamais ne belle promesse quelle ne tiendra pas non elle a le mérite d’être honnête, elle ne fait que jouer avec les mots susurrant de belles et douces paroles. Elle est plutôt posée comme fille, elle réfléchit souvent à deux fois avant de faire quelque choses, enfin, souvent mais pas tout le temps, il lui arrive de s’emporter ou de faire des crises de bonnes humeurs (ou de mauvaise humeur d’ailleurs) dans ce cas c’est les catastrophes qui arrivent à 5 km minimum. Comme tous demi-elfe, elle est plus sensible qu’une humaine normale, mais sans doute aussi ambitieuse que son père…Elle a aussi héritée de la douceur et des goûts artistique et naturel de sa mère.Elle n'est pas naïve bien au contraire et c'est une vraie entêtée il est donc vraiment difficile de la faire se plier à sa volonté (sauf accord). Elle ne sourit jamais du moins presque jamais pour elle on lui a enlevé son sourire donc pourquoi tenter de le recouvrer ? Elle peu parait quelques peu optimiste, mais elle a une manie : lorsque sa tête est vide et qu’elle ne pense à rien, elle n’arrête pas de penser aux pires choses qui puissent se produire (exemple des plus banals sans rapport avec le RP : sur un quai, lorsque le train arrive, et qu’elle est dans ce genre d’état, elle a souvent l’impression que quelqu’un va surgir derrière elle pour la pousser sur les rails.) Cette manière de voir les choses en noirs n’est pas des plus plaisantes en effet, mais bon personnes ne le sait ça. Et elle devient totalement pessimiste lorsqu’en plus se quelle croit qui va arriver, arrive…
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 16:07, édité 7 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Dim 14 Déc 2008 - 13:06 | |
| [La suite] J’ai dit plus haut, qu’elle avait un caractère changeant. En effet il est changeant, même si elle est calme, réservé et plus ou moins « amicale » (ça c’est sans compter les pics qu’elle lance à tout bout de champs) il lui arrive parfois d’être le contraire même : agressive, sarcastique et impatiente. Et ce genre de saut-d’humeur sont assez fréquents mais ils ne se remarquent pas directement, car quand ça arrive, elle trouve toujours un moyen de s’éclipser loin du monde pour se « calmer ». La raison ? Elle-même à du mal à l’expliquer néanmoins, la tristesse que l’on décèle dans ses yeux parle pour elle. Oui ses yeux sont toujours chargés d’une vague mélancolie. De ce fait on pourrait penser qu’elle est tout simplement lunatique. Elle n’exprime jamais ses sentiments, c’est presque comme si elle était devenue une vraie glace elle qui jadis était le contraire de ce qu’elle est devenue. Une autre sorte de changement de caractère : le sang… Il suffit qu’elle voit du sang pour perdre le contrôle d’elle-même et redevenir l’être primitif agressif, pathétique, ayant une soif de sang intarissable, machine à tuer sans morale ni éthique. Cette partie d’elle qui sommeille profondément n’attendant que de se réveiller… C’est cette partie d’elle qui la répugne et qui la force à se détester elle-même. Cette partie qui la pousse aux meurtres et qui détruit tous ce qu’elle a mis longtemps à construire… C’est ça la véritable « elle »
Si l’on veut elle est l’archétype même de la personne qui a vu la mort dans les yeux plus d’une fois, elle n’a pas beaucoup de relation avec les autres, elle n’est jamais du genre qui a énormément d’amis non au contraire elle a des « contacts » des « connaissances » jamais d’amis… jamais d’amour. A travers les années elle a « apprit » à se forger se caractère impénétrable cette carapace que personne ne devrait briser et pourtant elle, a l’intérieur qu’est ce qu’elle est ? Rien d’autre que quelqu’un de briser et fragile un peu comme une fleur qui commence à éclore sauf qu’elle , elle est à tout jamais fanée sans aucune possibilité de renaissance . Histoire :[N.B : Je tiens à préciser que j’ai pour l’histoire, en général tendance à écrire à la première personne alors je mettrais entre parenthèse avant chaque partie, le nom du personnage pour que vous ne vous y perdiez pas ] Doucement j’immerge… Ma vision est toujours trouble, j’ignore complètement où je suis l’heure qui l’est… Dans ce flou général je distingue une pale lumière argentée me rappelant l’éclat de la lune lorsqu’elle est à son apogée. Mes yeux sont généralement habitués à l’obscurité mais tout me semble confus… Quand j’arrive enfin à distinguer des formes et à recouvrer l’ouïe et l’odorat. Une drôle d’odeur plane dans l’air, salée avec un arrière gout de fer, l’odeur répugnante du sang… Face à moi je vois quelque chose de rougeoyant, mes yeux ne se sont toujours pas habitués à l’obscurité tout est encore flou mais je distingue déjà un corps… puis un visage… Un visage familier…Très familier inerte et sans vie baignant dans une marre du liquide rougeâtre. Je ne sais pas ce que je vois alors j’ai paniqué, jusqu’à ce que mes yeux virent mes mains, maculée d’un liquide d’autant plus rougeâtre… Qu’est ce que tu sang fait sur mes mains ? Et sur mes vêtements ? Machinalement je regarde le cadavre qui me fait face…alternativement, le mort et mes mains… Machinalement… Lorsque je me rends compte de ce qui c’est passé. Je ne me souviens plus de rien, absolument rien. Ma respiration qui était saccadée jusqu’à présent continue peu à peu de chuter. Quand à mon cœur, lui il s’arrête de battre. Je regarde mes mains…
« Non… »
Je répète la négation encore et encore avant de tenter de me lever, je trébuche, me ramasse par terre, je rampe presque pour arriver vers le cadavre. Ses yeux sans vie me fixe lorsque je distingue sur son corps diverse trace de griffures, j’examine tant bien que mal ce corps que je connais si bien quand mon regard est arrêté par des marques sur son coups… Les mains tremblantes je me mets au niveau de son visage et avec une grande peur au ventre je pose délicatement mes mains sur son cou. La forme épousant parfaitement les marques bleuâtres, coup de grâce lui ayant pris la vie. Je ne me souviens plus trop de la suite, je me souviens me ma fureur, de mon désespoir, ma tristesse et ma haine envers moi-même mais aussi je me souviens de cette lame…posée non loin de ma main… je me souviens de ce que j’avais pensé à ce moment là… Je me souviens de ma main frêle se dirigeant vers l’épée avant de la tendre timidement dans ma direction… Je me souviens de la douleur. (_| Partie I |_) ¤ Origines ¤ Point de vue par: Arya (mère d'Elwin) Aussi loin que remonte ma mémoire j’ai toujours vécue dans le calme et la sérénité de la forêt d’Anaëh à Eterniril. Ma mère ne cessait de me dire que le « monde extérieur » était vil et cruel, remplie de sang et de misère. Que si je voulais restée aussi pure qu’à ma naissance je ne devais en aucun cas quitter la forêt de nos ancêtres. Alors je suis restée et grandit là-bas, entourée par la verdure. Lorsque j’eus atteint l’âge de la raison ma mère m’envoya à Alëandir pour que j’y termine ma formation magique. Ce fut mon premier voyage hors de ma ville natale, alors que ce n’était qu’une ville parmi tant d’autre. Néanmoins le voyage et ses périples me fascinés quelque peu à vrai dire j’étais presque toute excitée de quitter enfin cette ville que je connaissais par cœur. La ville me parut d’abord étrange puis je me suis habitué à cette architecture différente et semblable à la fois d’Eterniril. Là-bas y était installé l’académie elfique de magie mais je ne faisais pas partit des meilleurs alors ma famille c’était contentée de m’envoyer chez un précepteur qui m’inculquerais les sciences et l’art noble de la magie. Il mit 10 longues années avant de tous m’apprendre parfaitement j’étais certes une élèves appliquée et assidue dans son travail mais assez… Assez tête en l’air sans doute. M’annonçant qu’il n’avait absolument plus rien à m’apprendre il me fit renvoyer chez moi. Néanmoins il me permit de rester encore 3 jours pour dire au revoir à tous ceux que j’avais rencontrés. A la deuxième lune je pensais qu’une petite balade sur les bords du lac ne me ferait aucun mal… Ce lac allait me manquait c’était sur et certains.
Je me promenais doucement sur les rives du lac, les pieds à moitié dans l’eau, éclairée par la lune qui faisait miroiter et scintiller l’eau de mille feux. J’étais seule, mis à part le bruit des animaux nocturnes, enfin c’est ce que je croyais… Je pensais aussi qu’il ne me restait qu’un jour avant de retrouver l’ennui indescriptible que me procurée ma ville natale, que trois jour c’était trop peu… En faite trois jour c’était beaucoup trop… Mais ça je ne le savais pas encore. J’écoutais le clapotis des vaguelettes lorsqu’un bruit métallique et un cri horrible me parvint aux oreilles. Alertée par ce vacarme, je me précipitais vers l’endroit d’où venaient ces abominables cris qui continuaient toujours ; quand enfin je distinguais des silhouettes dans la nuit, je m’approchais de plus en plus, ma curiosité était vraiment un vilain défaut. Je me faufilais entre les arbres bordant la scène pour ne pas être repérée lorsque je distinguais enfin ce qu’il se passait : sous mes yeux je voyais deux hommes qui luttaient, leurs visages étaient tous deux masqués, le fracas des épées me fascinait, jusqu'à ce qu’ils s’agrippent mutuellement et violemment au visage. Je viens leurs deux masques tombés mais au même moment un cri perçant se fit entendre, le genre de cris qui signifie qu’un combat est fini. Je vis le sang de cet homme jaillir, moi qui n’avait jamais vu ça, moi qui avait était préservée de la violence, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un cri d’effroi. Le vainqueur tourna vivement la tête en ma direction et me vit, tremblante et apeurée devant la scène. Je ne distinguais pas bien son visage mais je me souvenais de ses yeux…Couleurs miel, des yeux dorés qui me fixaient… Sur le moment je ne sus trop que dire mais lorsque l’homme s’apprêta à partir je ne pus m’empêcher de lui crier :
« A…At…Attendez ! »
Il se retourna un instant avant de continuer son chemin et disparaitre dans la nuit. Et moi j’étais là à me remettre de mes émotions. Je suis retournée à la ville, préparant mon sac, non pas pour rentrer chez moi, mais pour partir loin, très loin. Mon maître me promis de ne rien dire à ma famille avant que je n’en ai le courage. « Si tu veux vivre ta vie je ne t’en empêcherais pas, mais si tu dois revenir: revient juste en un seul morceau. » Voilà ce qu’il m’avait dit. Je lui en étais reconnaissante, énormément reconnaissante même.
[N.B: désolée pour le vocabulaire assez choquant des lignes qui vont suivre...]
Les humains m’avaient toujours fascinés mais depuis que j’avais vu ses yeux dorés je n’avais pu m’empêcher de vouloir le revoir, ou tout simplement rencontrer des humains. Mes connaissances en magies se limitaient à des sorts d’attaques et de défenses basiques, je ne pouvais certes pas engager un combat, mais si on m’agressait je saurais au moins me défendre. J’ai eu beaucoup de mal à quitter ma contrée, de ma vie je n’avais fait qu’un seul voyage et c’était assez…rapide comme trajet. Mais bon c’était un moyen comme un autre de voyager à travers le monde. Je suis directement allez vers Diantra… Le résultat est que je fus…surprise par le monde qu’il y avait là-bas. J’étais en milieu hostile et inconnu. De plus mon air un peu paumé était plus qu’explicite. Et je commençais déjà à en faire les frais. « Hé poulette tu viens avec moi ce soir ??? »
J’ai fais un volteface direct. Regardant l’intéressé avec de gros yeux ronds
« Hum euuh … mais quelle grossièreté O_O Vous vous adressez toujours comme ça aux gens que vous voyez passer ? Et le respect alors ??? Et pourquoi je voudrais passer la nuit avec vous, ce n’est pas correct, bien que je vous remercie de m’offrir un toit »
Et pour une raison inconnue jusqu’ici le groupe autour de l’homme avait éclaté en rire et se dirigeait vers moi. Ma petite voix intérieure me disait de courir à toute jambe mais mon éducation me rappela qu’il était assez impoli de partir comme cela. L’homme m’ayant interpellé passa son bras autour de mon épaule avec un sourire en coin.
**Mais mais mais il fait quoi là ? O_O**
« Allez mademoizelle elfe vient avec moi ce soir je te ferais voir des trucs dont tu te souviendras toute ta vie… - euh Euuuuhhh euuuuuhhhhh **helllppp** -Bon allez viens au moins prendre un verre ! - Euuuh un quoi ? J’ai pas besoin d’un verre j’ai déjà une gourde, et puis en quoi prendre un verre à quelque chose de… -Allez viens »
Je n’eus même pas le temps de protester que je me sentais poussée vers l’avant, n’ayant d’autre choix que de suivre ce groupuscule je me laissais entrainer avec une mine inquiète vers le lieu où il m’emmener.L’endroit était assez sombre et mal éclairé de plus le bruit était vraiment insupportable de plus la fumée stagnait sur le plafond rendant l’air irrespirable. L’homme me plaça sur une chaise et me lança un grand récipient rempli de ce qui ressemblait à de la bière… Je regardais consternée la boisson en ajoutant que je ne buvais pas… Ils rigolèrent derechef. Quand mon interpelleur se rapprocha de moi je fis un léger mouvement vers la droite histoire de conservée de la distance… Manque de chance j’étais déjà en bout de table. Il rapprocha son visage du mien et je sentis quelque chose se poser sur ma cuisse et remontant doucement…
« Tes vraiment belle tu sais ? »
Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai réagit au quart de tour et il se prit littéralement mon point dans sa geu…dans le visage.
« KYAA AU VIOL !!!! NON MAIS ça va pas d’agresser les gens comme ça ??? »
Mon agresseur se releva le nez en sang, étouffant une insulte, puis il me domina de toute sa taille et j’ai soudain pris conscience de mon acte. Il leva une main menaçante en ma direction et instinctivement je repliais mes bras vers mon visage pour me protéger du coup à venir et fermer les yeux, puis j’attendais que la douleur arrive… J’attendais….j’attendais toujours. Et comme j’attendais encore j’ai ouvert un œil pour voir ce qui se passait. Qu’elle ne fut pas ma stupeur lorsque je vis que l’homme c’était arrêté dans son mouvement… Pire que je voyais que quelqu’un le retenait. Apparemment mon sauveur avait une capuche sur la tête alors je ne voyais pas bien qui c’était. Mais en tous cas l’autre là il avait de la sueur qui dégoulinait de partout. Jusqu’à ce que j’entende quelqu’un qui parle.
« Lâche l’affaire Léo, tu vois pas que la demoiselle n’a pas très envie de passer la nuit avec la brute épaisse que tu es ? Alors tu vas me faire le plaisir de ne pas taper quelqu’un de plus faible que toi mon gros »
Il déglutit et baissa son bras avant de faire un signe de tête à sa bande et de partir. Je me détendis enfin et me retournait vers mon sauveur quand je me rendis compte que j’étais de nouveau entraînée de force, cette fois dans les escaliers.
**aaah non pas encore !!!**
Quand on s’arrêta enfin je me rendis compte que j’étais assise sur un lit et que la porte avait été claquée violemment et fermer à double tour. D’un bond je me suis levée et je me suis dirigée vers la fenêtre à reculons.
« Bon euuh écoutez, je sais que vous m’avez sauvé et tout et tout. Mais j’ai quand même mis plus de 1 siècle à rester chaste et pure, et j’aimerais bien le rester jusqu’à ce que mon futur époux arrive et… - J’ai une petite question tu cherches à mourir ou quoi ? - Euh pardon ? - Je dis juste qu’a chaque fois que je te vois tes dans un sacré bordel »
Sur ce il se retourna et ôta sa capuche dévoilant son visage. Un visage splendide je trouvais d’ailleurs, ces cheveux noir ébènes mi-longs, contrastant cette peau blanche et laiteuse, et ses yeux dorés comme le miel…dor…é ?
« AAAAAH VO … VOU…. VOUUUS - Et oui. Le monde est vraiment petit hein ? - AAh non ne me tuez pas ne me tuez pas !!! - J’ai bien envie tes tellement bête que ça donne vraiment envie de te tuer… - Je suis désolée pour l’autre soir au lac je voulais pas et puis je vous… - Je retire ce que j’ai dit à ce stade c’est plus de la bêtise c’est de l’ignorance innée =__= - AAH désolée TwT - Mais arrête de pleurer et de t’excuser bon sang ! - Oui pardon. - J’ai dit « Arrête ! » è_é - Oui monsieur TwT »
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 10:01, édité 2 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 15 Déc 2008 - 16:10 | |
| [la Suite]
Nous restâmes un moment sans rien dire, lorsque je lâchai enfin un « merci » qui fut récompensé par un pas de quoi grommelé. Pendant de longues minutes nous restâmes ainsi aux antipodes l’un de l’autre… Mon cœur battait la chamade pour une raison inconnue. Sous les coups de l’adrénaline je me dirigeais vers le lit qui était en face de lui et le contemplait plus amplement. Il avait des yeux en forme d’amande, les joues légèrement rosée sur sa peau blanche comme la neige. Ses cheveux étaient un peu en batailles témoignant de longs voyages, cela me fit penser que je n’avais pas lavé les miens depuis un moment. Quand enfin il daigna me regarder, je plongeais mes yeux bleus dans les siens d’un or profond. Il me contemplait je le contemplais sans ciller. J’aurais aimé que ce moment dure l’éternité. Mais je voulais parler… Cet être qui m’avait fasciné des mois plus tôt, qui m’avait poussé à quitter ma contrée dans l’espoir fugace de le revoir.
« Arya… - Qu’est ce que tu marmonnes ? - Je m’appelle Arya, Arya Castelynthil. Et vous… vous vous appelez comment ? »
Il me contempla pendant un instant, je déglutis, regrettant presque d’avoir posée la question. Il lança qu’il avait besoin de se reposer et s’allongea sur le lit où il était, posant son bras sur ses yeux. Pendant un instant je crus qu’il s’était réellement endormis et perdis l’espoir de connaitre son patronyme. Je me recroquevillais sur moi-même et me fourrant tout au fond du lit pour m’adosser au mur lorsque j’entendis quelque chose.
« Karl… Karl Fë’lhgan … »
Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire et répliquait aussitôt par un « enchantée de vous connaitre Karl ». Je n’eus pour seule réponse qu’un grognement et là je fus sure qu’il était bel et bien endormis. Je restais là à le contempler dormir sans me lasser. Le lendemain je me surpris moi-même en m’apercevant que je m’étais endormie. Alors que mes yeux scrutés les horizons je me rendis compte que mon sauveur n’était pas là. A vrai dire je n’étais pas vraiment surprise. Je sortis doucement de la chambre avant de quitter l’auberge, je notais que le propriétaire ne me demanda pas de payer, en déduisant que Karl avait payé pour moi….
La ruelle était sombre et je courais haletante. Ne connaissant absolument pas les ruelles de la ville j’allais et suivait mon instinct de survie. Derrière moi mes ravisseurs avançaient bruyamment. J’avais reconnu le groupe de hier, et je courais. Je n’avais passé ici pas plus d’une lune les aperçus de la veille avaient suffit pour effacer toute sorte de préjugés envers les humains et leurs vie rustre et brutales. Les pas résonnaient de plus en plus proche me forçant à accélérer l’allure… Jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait d’un cul de sac. Je déglutis, me recroquevillant sur moi-même. Mes agresseurs étaient à quelques mètres de moi à présent. Lorsque j’entendis une voix familière au-dessus de moi.
« Alalala Léo t’es vraiment bête ou quoi ? Je t’ai déjà dit que la demoiselle ne voulait pas passer la nuit avec toi, bien qu’ici en l’occurrence c’est la journée. Faut que je fasse quoi pour te le faire comprendre ? Quelques doigts en moins ? Des membres cassés, avec quelques fractures un peu partout ? - Pssss Tu parles ! HAHA je rigole je suis menacé par Monsieur Karl… Foutaises. T’as beau être assassin et tueur à gage tes menaces c’est que du vent. T’es un beau parleur mon vieux mais comme on dit le chien qui aboie ne mords pas. Et je vais pas trop de l’abîmer tu verras, je vais juste m’éclater un peu avec elle et puis après… -Hum je vois je ne me suis pas bien fais comprendre… »
Je vis une ombre descendre et arriver à ma hauteur. Il me plaqua contre lui, arracha sa cape et me regarda. Ses yeux dorés dénudés de toute expression… Comme ce soir là… Pour la première fois depuis longtemps et face à ce tueur j’eus réellement, peur. Il fourra sa cape sur moi et me murmura à l’oreille.
« Garde la bien sur toi jusqu’à ce que le bruit soit fini… Bouche-toi les oreilles si tu veux… »
Je me recroquevillais sur moi derechef, serrant fort le tissu contre moi. Les bruits de rire et d’éclats cessèrent pour faire place à des cris qui résonnaient dans la ruelle. Le fracas des lames ou des armes mêlaient aux cris de douleurs, des larmes coulèrent sur mes joues. Je tremblais serrant de plus en plus fort la cape, fugace bouclier contre la bataille qui faisait rage à l’extérieur. Quand la ruelle retrouva son calme j’osais tournais la tête en direction de la scène. J’en eus le souffle coupé. Face à moi un bain de sang, des visages défigurés par la douleur et je le voyais là… De dos… et doucement il se retourna vers moi. Je vis ces yeux dorés cernés par le noir, et cette même expression… Les larmes redoublèrent. Il tira son épée de l’homme fraichement mort… Quelques gouttes de sang tintèrent mon visage. J’étais terrifiée, complètement terrifiée. Lorsque ses yeux reprirent vie, lorsqu’une expression plus ou moins « humaine » réapparue sur son visage il s’approcha de moi. Quelque chose en moi me dit de fuir mais j’étais pétrifiée…
« La la … Les larmes et le sang ne te réussissent pas… ça gâche ton beau visage. »
Il prit un bout de cape et essuya mon visage. Avec un autre pan de celle-ci il effaça le sang qui prônait sur ces mains. Et de là où il était il me contemplait. Mes larmes n’arrêtaient pas de couler encore et encore inlassablement.
« Tu n’es vraiment pas faite pour la ville et ses boucheries tu sais ? »
Pendant un instant il resta debout dubitatif et perplexe. Avant de tendre les bras dans ma direction un petit air nostalgique sur le visage.
« Viens… Je vais te ramener chez toi… »
Je ne sais pas ce qui m’a pris. Mon esprit savait parfaitement qu’il ne fallait en aucun cas faire confiance à ce genre de personne, capable de tuer de sang froid. Pourtant sans réfléchir, mon corps a agit et je me suis précipitée dans ses bras. Scellant ainsi mon destin et celui de celle qui serait plus tard ma chair et mon sang. Maudissant la vie de ma descendance et ceux pour toujours.Mais cela je l’ignorais complètement, quand l’on aime quelqu’un l’on peut le suivre partout quelque soit sa nature, quelque soit son passé et son avenir. Sans doute aurais-je dus suivre mon instinct qui me disait doucement « Fuis ». Mais face à ce genre de sentiments violent et profond malgré tout que pouvez-vous faire ? Si la seule chose que vous pouviez faire pour rester près de votre amour était de sacrifier votre vie, et celle qui viendrait après elle… Le feriez-vous ?
Amoureuse… C’était un mot qu’il m’était encore difficile de penser. Mon esprit sage et calme me disait que c’était impossible d’autant plus que dans nos chansons l’amour est vu comme quelque chose de beau et splendide. Or ce que je ressentais actuellement ne ressemblait pas vraiment à l’idée que je me faisais de la chose. J’avais fais en sorte de retarder le plus possible le moment de l’échéance, le jour où nous verrons le lac où nous nous sommes vus pour la première fois. Eviter plus que tous la terre de mes ancêtres…Rester un peu plus avec lui… rien qu’un peu plus…
Depuis quelques mois déjà que l’on parcourait le pays, notre quotidien se résumé à se lancer des pics et autres mesquineries à tous bout de champs. C’était à ce demander « mais où est passée mon éducation ? » Elle était sans doute envoler quelque part. C’est fous les bouleversements qui se produisent en quelques mois, ça vous zappe près d’un siècle de calme et de…vigueur. Tout ça me laissait assez dubitative et perplexe.
« Hé Arya… - Tiens tu n’écorches plus mon nom maintenant ? Des progrès en perspective, je vais enfin pouvoir dire adieu aux Marianne, Arléa, Aréa… -… Là bas je vois le lac Uraal, tu es de retour chez toi. »
La phrase me fit sursauter. Je me presser pour arriver à ses côtés. Et en effet je voyais l’étendue d’eau avec en arrière plan la verdoyante forêt de mes ancêtres. Revoir mon « chez moi » aurait dû me remplir de joie mais je ne pus que déglutir, approchant petit à petit de l’échéance qui nous séparerez. Il m’adressa un sourire et commença à reprendre sa marche. Mon cœur battait la chamade. Nous étions en début d’après-midi lorsque la nouvelle fatidique tomba. Nous passâmes le reste de la journée à longer le lac, je le suivais sans poser de question tel un véritable mort-vivant. La nuit était déjà tombée et la lune culminait dans le ciel lorsque l’on s’arrêta enfin.
« Voila, je n’te montre pas le chemin je crois que tu le connais mieux que moi… - Oui…merci…. - Fait pas cette mine tu devrais être contente d’être séparer d’un monstre comme moi »
« Monstre » c’était son terme favori pour se désigner. Des derniers mois passés en sa compagnie le nombre de cadavre que j’avais vu s’amonceler autour de lui ou encore la manière d’on il s’y prenait m’avait fait comprendre pourquoi « monstre ». Bien que je n’arrivais pas à regarder ses massacres tellement la violence de ceux-ci était… impressionnante. Pourtant à aucun moment je n’ai pensé à le juger où à le comparer à un monstre. Il était juste différent. J’étais perdue dans mes pensées lorsque je l’entendis me murmurer « Au revoir ma petite princesse en détresse… ». Je mis un certains temps à réagir, je le connaissais, il allait se retourner dans peu de temps pour me serrer dans ces bras comme d’habitude pour me réconforter après une de ses boucheries. Alors j’attendais qu’il se retourne. Mais quand la distance fut assez importante mon cerveau en léthargie commença à réagir et je courais déjà pour le rattraper, en silence. Je me heurtai à son dos assez violemment pour qu’il dandine quelque peu. Je passais doucement ma main sous son haut.
« S’il te plait… - Tu nous fais quoi là ? Une crise de sentimentalisme ? - S’il te plait… - Hé j’te l’ai déjà dit je suis pas trop grands adieux et tous et tous je suis plutôt du genre à partir sans rien dire. - S’il te plait… Ne pars pas… Ne me laisse pas »
Inconsciemment j’avais presque crié le « me » insistant sur le mot avec plus de vigueur que voulu. J’attendais sa réaction dans le calme. Je pouvais entendre d’ici son cœur battre. Il n’était ni gêné ni quoi que ce soit, son rythme cardiaque était totalement normal, l’on voyait qu’il savait garder son calme, alors que moi, moi mon cœur battait la chamade. Je l’entendis pousser un petit rire que je savais presque forcer à l’intonation de celui-ci.
« Là tu triches ma belle… »
Il se retourna et pressa violemment ses lèvres contre les miennes. Je ne cherchais pas à résister et pour une fois, une fois seulement, je me suis laissée allez à la débauche sur les rives de ce lac où je l’avais vu pour la première fois………..
C’était un beau matin, la neige avait recouvert la ville portuaire. Certes ce n’était pas bon pour le commerce et sans doute la saison où l’on sortait le moins. Mais j’appréciais l’hiver. C’était un mois calme qui me rappelait ma terre natale. Je contemplais pensivement la ruelle lorsque j’entendis la porte s’ouvrir et se refermer brutalement. Sous le coup de l’émotion je tentais de me relever mais ma condition me rappela à l’ordre.
« ARRETE DONC DE BOUGER BON SANG è__é »
Je regardais l’intéressé avec les yeux ronds. Il s’ébroua retirant la neige qui s’était accumulée sur sa cape.
« J’aimerais bien t’y voir rester toute la journée sans bouger… - C’est ta faute aussi… Tu choisis mal les hommes c’est pas ma faute. - Haha c’est pas de ta faute, je te rappelle que si quelque part … - J’avoue… Bon et comment ça va vous ? »
Il s’avança vers moi déposant un baiser sur mon front avant de coller son oreille sur mon ventre tout rond. Il resta un instant comme ça avant de relever la tête et de me regarder d’un air perplexe.
« C’est quand qu’il vient ? » Question purement rhétorique. Il s’avait très bien que c’était pour bientôt, je ne peux pas dire qu’il était impatient car la première fois, l’idée d’avoir un enfant l’avait totalement terrorisé, et il y a de quoi. Dans son « milieu de travail » avoir une famille était risqué pour lui comme pour nous, mais il y avait aussi l’histoire de sa famille qui pesait lourdement sur sa conscience, surtout son tatouage dans le dos.
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 10:09, édité 2 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Mer 17 Déc 2008 - 13:50 | |
| Je n’ai jamais réussi à cerner pourquoi il était terrifié que notre enfant naisse avec une marque telle que la sienne, et je ne voulais sans doute pas savoir. L’on discuta comme à notre habitude, toujours avec des pics lançaient sur le vif –comme quoi on ne perd pas les bonnes habitudes !!! Lorsque je sentis quelque chose d’étrange…
« Karl… ? »
De l’étage il me cria un « oui » et je sentis derechef cette sensation étrange.
« Karl……. »
Il me lança un quoi un peu agacé, j’avais vraiment envie de lui en coller une mais bon ça aurait été dure.
« Karl !!! - QUOI BON SANG ??? - Je sens que tu vas être père dans pas longtemps. - Bon serre les cuisses et attends le temps que je m’en aille, j'ai pas très envie de voir ce massacre là. -Karl !!!! »
Evidemment je l’avais sentit aussi nerveux que moi. Il m’aida à monter les marches aussi bien qu’il put. Mes rares connaissances médicales me permirent néanmoins de lui affirmer qu’il faudrait de l’eau chaude et des serviettes. Je ne sais pas combien de temps ça a pris. Sur le coup je ne sentais que la douleur mais j’étais incapable de crier pour ne pas le stresser d’avantage. Je n’avais aucune notion du temps lorsqu’il me dit enfin que c’était fini.
« Donne le moi… Non attend pourquoi il ne pleure pas ? - Donne « la » moi plutôt… Ne t’inquiète pas elle va bien. »
Il se plaça doucement à mon niveau et me tendit mon bébé, notre bébé enveloppée dans une serviette blanche. Je la pris doucement dans mes bras et contemplait pour la première fois ma fille. Je la regarder bouger doucement, pleurer quelque peu, tout en restant calme. Lorsqu’elle ouvrit un instant les yeux je pus contempler ses prunelles dorées et m’extasier devant sa beauté. Je souriais la contemplant sans être lassé.
« Bonjour Elywindëra…. - Elywin… C’est magnifique comme prénom... Un peu trop "elfique" à mon goût mais magnifique quand même. - Elle a tes yeux »
Je ne sais pas pourquoi mais il perdit aussitôt son sourire. Pensant que je ne le remarquerais sans doute pas, son changement d’attitude. Il se redressa abaissa un peu la serviette qui entourée notre bébé et contempla son dos. Une expression horrifiée traversa son visage, il ne bougeait plus, et fixait le dos d’Elywindëra. Je le regardais déglutir et perdre peu à peu ses couleurs.
« Qu’est-ce qui se passe karl ? - Le sang… - Quoi le sang ? C’est logique qu’il y ait du sang à la naissance d’un enfant tu… - Non… Son dos...se yeux… Elle porte les marques des Fë’lhgan… Elle porte mon sang…. »
Sans trop comprendre et sans doute par curiosité je regardais le dos de ma fille là où un motif tribal apparaissait en noir et couvrait tout son dos. Sans trop comprendre Karl continua de répéter encore une fois un peu comme pour « Le sang ».. (_| Partie II |_) ¤ Goodbye Halcyon Days ¤ Point de vue par: Arya (mère d'Elwin) Je m’attelais à courir de part en part dans la maison, air inquiet sur le visage, des gouttes de sueurs dégoulinaient sur mon front. J’entendais la voix de ténor de mon bien-aimé résonnait dans la maison aussi. L’on se croisait, se recroisait, examinant une énième fois toutes les pièces de la maison sans résultat. J’étais de nature calme et posée mais là je commençais vraiment à perdre patience mais aussi à m’inquiéter sans doute pour rien. Si ça continuait sans aucun doute que les larmes allaient me monter aux yeux. Je regardais bien partout, revérifié, rien de rien… Là j’étais vraiment très paniquée, mes yeux commençaient à picoter dangereusement lorsque mon amour me cria enfin les mots tant attendus. Je me précipitais vers lui pour m’assurer que c’était bien vrai. Lorsque j’eus vérifiée par moi-même un soupir de soulagement m’échappa.
« Trouvez !!! »
Je levais les yeux vers les petites fentes dorés qui étaient au dessus de moi. Et sentit enfin mon cœur repartir. Elwin immergea un peu plus laissant voir à présent tout son visage avec son petit air malicieux et joueur. Par habitude je jetais un petit coup d’œil à Karl, apparemment lui aussi semblait soulager. Depuis que notre fille était née il avait presque radicalement changé –bien que le côté agressif, froid et distant était toujours intact. Il partait de moins en moins en mission et faisait bien en sorte de ne jamais se faire repérer lorsqu’il revenait ici. Mon plus grand bonheur a présent était de savoir que l’on ressemblait un peu à une famille. Revenant à mes préoccupations je levais les yeux vers ma fille.
« Tu t’amuses bien j’espère ? - Comme une folle maman ! - A nous faire courir partout comme des idiots à te chercher ? - J’aime bien m’amuser avec toi et papa ! - Bon allez descends maintenant, avait ainsi répliqué mon homme. Et puis d’abord comment ta fais pour monter là haut ? »
Comme Elywin fit mine de rien et haussa les épaules, je me rapprochais de Karl pour lui susurrer à l’oreille de ne jamais sous-estimer le sang elfique. Nous échangeâmes un regard complice suivit d’un clin d’œil malicieux. Elwin eut la bonté de nous prévenir qu’elle allait descendre. Sans plus attendre Karl ouvrit grand ses bras et sans hésiter une seule seconde, en totale confiance, notre fille sauta dans ses bras. Sauf que cette fois sous le poids d’elwin et la hauteur de la chute, karl tomba à la renverse et rigola, accompagné du rire cristallin et chantant de mon bébé. Je regardais ma famille avec un air béat et serein, j’avais devant moi les deux plus belles choses de ma vie, une fille que j’adorais et un homme plus que parfait, c’était comme un rêve dont je ne voulais pas me réveiller. J’étais sans doute assez rêveuse, jusqu’à ce que mon regard ne s’accroche sur les marques de naissance d’Elywin. Au cours de ses dernières années ses marques n’avaient fait que grandir, se préciser et apparaitre de plus en plus. Je les fixais un air septique. Cela me rappelait des souvenirs… Cela me rappela le jour où Karl m’avoua enfin le pourquoi du comment. Je m’en souviens comme si c’était hier… Mais c’était peu après la naissance d’Elwin.J’en avais assez des secrets de mon amant. J’avais donc exigé de lui des réponses, claires nettes et précises, que je sache pourquoi il s’inquiétait, que je sache de quoi il avait réellement peur. Il avait éludé mainte et mainte fois le sujet mais a présent j’étais décider à savoir. Si ma fille avait un problème j’aurais aimé le savoir. Il était réticent, il avait peur que je le déteste mais néanmoins il m’avoua tout.
« Ma famille est une famille de tueur, d’assassin, de meurtrier… Nous avons tous un point en commun : des yeux dorés et des marques dans le dos. Les marques, on ne sait pas trop d’où elles viennent, l’on né avec, l’on vit avec, l’on meurt avec et par elle. Avant on les utilisées pour distinguer les véritables « héritiers » de la famille, les vrais tueurs. Nous sommes nés avec l’instinct primitif de tuer… C’est comme ça c’est dans nos gênes. Avant à un certains point, l’on ne savait pas quand, nous perdions contrôle de nous même, devenant de simple animaux sans émotions, de vrais machines à tuer. Mais depuis que mon arrière-arrière-arrière je-sais-plus-trop-combien-de-fois arrière grand-père , drow de surcroit, a ajouté ses « caractéristiques » aux notres, nos yeux se cernent de noir, il est plus facile de savoir maintenant quand est-ce que le « monstre » prend le dessus sur l’homme, bien que certains ont appris à apprivoiser le monstre. .. Ely est née avec ce sang, avec l’instinct naturel du tueur, l’appétit du sang… D’enlever la vie. » Ce jour-là pour la première fois j’ai pris conscience de la situation. Bien qu’il se voyait comme un monstre, je ne croyais pas néanmoins que parce qu’elle était née avec ce signe de famille qu’elle devait absolument tuer, Karl l’à dit lui-même à un moment, certains réchappe à ce destin. Elle n’avait pas à côtoyer la violence, elle n’avait pas à connaitre le sang. Nous ne la surprotégions pas, non, nous faisions en sorte qu’aucune sorte de violence ne l’atteigne, du moins par prévention… Nous faisions attention, très attention c’est tout. Qu’elle ne voit jamais le sang pour ne pas « réveiller son côté sombre et endormi » comme dit Karl, son envie de tuer inéluctable.
« Maman ? »
Je revins sur terre, sortant de ma rêverie. Me rapprochant de ma fille pour serrer fort ma famille dans mes bras. Elwin avait 6 ans quand ça c’est passé, enfin 6 ans… elle avait encore l’allure d’une petite fille de 4 ans. Tout ceci inquiétait un peu Karl sans qu’il n’ose le dire. Lui approchait dangereusement des 30 ans et sa fille grandissait vraiment au ralentit, ce qui l’agaçait encore plus c’était que moi j’étais presque figée à l’âge parfait de « 24 ans » physiquement. Sans doute que quelque part c’était frustrant pour lui… Pas que pour lui d’ailleurs. Pour l’instant il était encore jeune, mais j’avais peur de la suite, j’avais peur de le voir partir petit à petit emporter par l’âge, alors plus que tout au monde j’aurais souhaité abandonner cette immortalité qui était la mienne. Rester autant de temps possible avec lui en tant qu’humaine mais ça c’était impossible. Alors j’avais décidé… Les demi-elfes devenaient « matures » au bout de 30 ans d’après les livres que j’ai lus. Dans 30 ans environ, Karl sera sans doute… en train de dépérir et Elwin serait de toute manière assez grande pour se débrouiller seule. Je pense qu’après avoir régler deux ou trois petits détails je pourrais sans aucun doute le rejoindre, je n’avais en aucun cas prévu de lui succéder longtemps, sauf si Elywin était beaucoup trop jeune pour que je la laisse seule. A cette époque j’en rigolais presque. C’était pour moi absurde de penser ainsi. Pourquoi diantre mon amour mourrait-il bientôt ? Oui nous avions la vie, nous pouvions prendre notre temps alors pourquoi penser à quelque chose qui se produirait dans 30 ans ? C’était idiot, quoi que pas tant que ça finalement. Oui finalement j’avais raison de m’inquiéter de l’avenir. L’idée de rester dans ces contrées remplies de haine n’était pas la meilleure, mais néanmoins je voulais que ma fille grandisse ici ; car je savais ce qui nous attendait si l’on repartait là bah au nord ouest. Blâme et autre mesquineries de ma famille. Non autant reprendre tout à zéro, enfin c’est ce que je pensais.
Ce que nous redoutions arriva, brutalement certes mais il arriva quand même. C’était une fraîche journée d’été, promenade agréable sur les quais avec ma fille lors d’une journée paisible. Un brouhaha incessant comme bruit de fond, la période était la bonne pour les échanges et tout ce tralala. Karl n’était pas là aujourd’hui, il était allé « rendre visite à un vieil ami » mais je n’ai jamais sus si le « vieil ami » en question s’était retrouvé mort à la fin de la journée. A vrai dire, maintenant après des années passées dans le « monde des humains » je peux dire que je me suis habituée aux acrimonies des ivrognes et aux tentatives de flirte des passants. Je n’étais plus vraiment la pauvre petite elfe paumée au milieu de la foule. Bien qu’Elywin était un peu plus forte que moi à ce jeu là. Du haut de ces 6 ans elle était forte quand même ma fille chérie, niveau pic et ce qui était de l’art de parler elle n’avait rien à envier à son père. Il y avait du grabuge un peu en contre bas, des voyous qui se battaient. J’avais inculqué à ma fille l’art d’aimer la nature, de ne pas faire de mal à son prochain, alors voir ainsi des petits voyous se battre la laissée toujours perplexe, elle ne comprenait pas la violence de leurs actes, tout comme moi avant. Les temps changent comme on dit. Je ne me préoccupais pas d’Elywin, elle savait que certaines personnes étaient naturellement mauvaises. Elle me souffla qu’il y avait un des gamins qui agitait quelque chose d’argenté. Je n’y prêtais aucune attention mais Elwin sembla reconnaitre avant moi de quoi il s’agissait et courait en direction des escaliers. Je la regardais perplexe et m’intéressa enfin à l’objet brillant, un vulgaire couteau que le gamin n°1 agitait devant gamin n°2. Elwin était déjà en bas lorsque je réagis enfin comprenant la situation.
« ELWIN NON REVIEND MA … »
Elle était déjà au niveau du groupe lorsque mon cœur s’arrêta de battre. Je voyais déjà le liquide rougeâtre couler de la plaie. Elwin était là devant le sang, je n’ai pas réfléchit une seconde et j’ai sauté de là où j’étais, me ramenant deux ou trois bleus au passage. Je mis longtemps à me relever, trop longtemps même, lorsque je pus enfin lever la tête je voyais ma fille qui brandissait le couteau qui avait fait couler de l’hémoglobine quelques secondes plus tôt. Je courais en sa direction et voyais les autres du groupe déguerpir. Elwin continuait de s’acharner sur le cadavre quand je la pris enfin dans mes bras. Elle se débattit, criant et gesticulant dans tous les sens, elle ne prononçait aucun mot juste des cris semblables à ceux des animaux. Ses vêtements et son petit corps étaient immaculés par le sang, je la serrais dans mes bras, malgré les coups qu’elle me donnait… Lorsqu’elle se calma enfin, elle m’appela de sa petite voix timide. Je la regardais, oui c’était bien mon Elwin, sauf qu’avant que je ne puisse l’en empêcher elle tourna la tête vers le cadavre et poussa un cri horrifié. Je la serrais derechef contre moi mais il était trop tard.
« Pourquoi j’ai du sang sur les mains ? »
Elle fixa alternativement le cadavre et ses mains. Avant de pousser un autre cri de terreur. Je la pris rapidement dans mes bras, parcourant la ville le plus vite possible pour l’éloigner aussi loin du massacre. Lorsque j’ouvris la porte j’aperçue la chevelure noir de Karl. Il se leva un grand sourire aux lèvres qui disparut quand il me vit en larmes. Je l’implorais d’une voix remplie de détresse, lorsqu’il posa les yeux sur Elywin. Celle-ci avait un regard vide mais elle était toujours tâchée de sang, il me regarda alerte et compris rapidement la situation mieux que moi, il me prit mon bébé dans les bras et l’entraina dans une autre pièce. Là il me demanda de l’aider à la changer, je m’exécuter pendant que lui effaçait les traces de sang sur le corps d’Elwin. Quand elle redevint a peu près présentable il la secoua.
« Ely ma chérie, ça va ? » |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Mer 17 Déc 2008 - 13:58 | |
| Aucune réponse, il renouvela l’expérience toujours rien. Comme elle s’endormit sans manger, nous pensions qu’elle avait tout simplement besoin de repos, mais au beau milieu de la nuit elle hurla de terreur. Et puis les jours passaient. Plus les jours passaient, plus les « crises » empiraient, elle ne parlait presque plus, ne mangeait pas, se révéler prise à des cauchemars la nuit, et tout cela de plus en plus violement. Ses joues étaient creuses et ses membres commençaient à devenir saillants. Elle avait dès à présent des crises d’insomnies et de somnambulismes. J’avais de plus en plus peur pour elle. Karl et moi étions dépassés, complètement désespérés. Elle refusait toute nourriture et à ce rythme elle allait tout simplement… J’étais face à Karl, Karl était face à moi. Les cernes qui ornaient nos yeux montraient à quel point la souffrance physique et morale était dure, mais aussi les futurs répercussions du comportement d’Elywin. Il fallait trouver une solution, et cela rapidement. Toutes nos tentatives avaient été vaines, la seule chose qui pourrait l’aider aurait été qu’elle oubli cet évènement. Qu’elle oubli cet acte, cette journée, et tous ce qui venait avec. Karl avait la tête entre ses mains, réfléchissait…
« J’ai entendu dire qu’un choc suffisamment grand et violent pouvait parfois causer des amnésies… - Quoi ? Tu veux lui fracasser le crâne contre la paroi ? Dans son état ça n’arrangera ri… - Je ne parlais pas que de ce genre de choc… »
Je le regardais, consternée, interrogatrice. Lui avait les yeux clairs et mornes, comme lorsqu’il décide de faire une mission suicide. Je le regardais, depuis maintenant plus de 6 ans que je le connaissais, il était facile pour moi de lire en lui. Et si l’idée qu’il avait été bien celle que je pensais ça voudrait dire que… Je fis automatiquement un non de la tête lent, les larmes aux bords des yeux. Il s’approcha de moi et me prit dans ses bras. Il m’embrassa longtemps, et langoureusement pour me calmer. Les larmes roulaient à présent sur mes joues, il les essuya d’un revers de main. Je savais ce qu’il voulait faire mais je ne voulais pas qu’il le fasse, mais il devait le faire, c’était la seule échappatoire.
« Ecoute moi, tu dois la sortir avant qu’elle ne reprenne connaissance ou ne se rende compte de la situation. Si je réussi elle oubliera… tous… Il va sans doute falloir tout lui réapprendre mais je sais que tu es forte mon amour, tu y arriveras. - Et si ça ne marche pas… -… ça marchera mon Amour, rentre chez toi parmi les tiens, pour vous deux ce sera la seule et unique issue. »
Il m’embrassa derechef, un long et silencieux baiser. Une sorte d’adieux en silence à sa manière. Je pris sa main et le suivit. Nous montâmes les escaliers en silence, des larmes continuer à rouler sur mes joues. Arrivés devant la porte de la chambre d’Elywin je m’arrêtais, il me prit dans ses bras et me chuchota doucement à l’oreille
« Je t’aime… je t’ai toujours aimé et je t’aimerais toujours… Jusqu’à ce que la mort nous sépare. »
Un dernier baiser, le plus ardent de ses 6 dernières années et sans doute, l’un des derniers. Il ouvrit la porte et la referma. Moi je me laissais tomber contre le mur, pleurant comme une fontaine, ne pouvant m’arrêter malgré les cris et le vacarme qui se produisait dans la chambre. J’attendais seule dans le couloir, dans le noir total, c’était très représentatif de ma vie actuelle, sombre morne et sans vie. J’allais tout perdre en un seul soir, laissant un énorme vide dans mon cœur. Les cris continuaient… Jusqu’à ce qu’enfin un cri strident retentit. Je ne sais pas quelle genre de force me poussa à me lever mais je réussis à me hisser jusqu’à la porte et à l’ouvrit. Les larmes reprirent de plus belle lorsque je voyais la scène. Mais je n’avais pas le temps, je me précipitais vers Elywin et coller sa tête contre ma poitrine. Je lui donnai une légère tape dans la nuque pour qu’elle s’évanouisse… Et je m’approchais de lui. Couvert de sang, les larmes redoublèrent, et je sentis mon cœur exploser. Je me baissais pour passer une dernière fois ma main sur son visage… Et mes yeux s’arrêtèrent sur son pendentif. Instinctivement je le saisis et le passa au coup d’Elywin encore évanouie, je déposée un ultime baiser sur le front de mon bien aimé, puis je partis prendre quelques affaires avant de réduire en cendre le lieu de tous mes souvenirs, avec à l’intérieur, mon cœur, qui brûlait et partait en fumée. Je sortis d’Ydril dans la nuit.
Elywin se réveilla le lendemain, elle était dans mes bras. La première chose qu’elle fit c’est se débattre. Pendant un instant j’ai sentis mon cœur s’arrêter. Et si ça n’avait pas marché ? Si Karl c’était sacrifié pour rien ? Si… Je la desserrais un peu de mon étreinte. Elle se libéra et me regarda avec un air inquiet.
« Qui es-tu ? »
Les mots me blessèrent et me soulagèrent à la fois. Des larmes coulèrent inconsciemment sur mes joues. Je souris du mieux que je pus.
« Tu … tu ne te souviens pas de … moi ? - Non… Mais j’ai l’impression de te connaitre… Ton odeur est familière. - D’instinct qui serais-je pour toi ? »
Elle réfléchit un instant avant de me délivrer sa réponse.
« Ma mère ? » Je la regardais d’un air nostalgique. Les larmes de joies se mêlèrent à celles de la tristesse, je la serrais contre moi et lui chuchotais doucement à l’oreille.
« Bienvenue ma chérie. »
(_| Partie III |_) ¤ Ressurection ¤ Point de vue par: Elywindëra
Mon plus ancien souvenir était celui où je voyais ma mère pleurer et me serrer aussi fort que possible contre elle, à l’époque je ne savais pas pourquoi et sans doute que je ne le saurais jamais. Aussi loin que remonte ma mémoire j’ai toujours vécue dans le calme et la sérénité de la forêt d’Anaëh à Eterniril, mais bien avant j’avais vécue 3 ans un peu partout dans les villes humaines de la campagne, ma mère disait qu’on ne pouvait pas revenir « chez nous » tout de suite (j’avais alors 6 ans en âge humain). Ma mère ne cessait de me dire que le « monde extérieur » était vil et cruel, remplie de sang et de misère. Que si je voulais restée ainsi je ne devais en aucun cas quitter la forêt de nos ancêtres. Sauf que moi j’étais différente, je n’étais pas une elfe a part entière. Ma mère me l’avait dit 1 an avant de rejoindre la forêt d’Anaëh, je n’étais pas une elfe, juste une demi. Chaque fois que je la questionnais sur mon père elle était peu loquace mais n’arrêtait de me dire qu’il était un homme de cœur. Je ne me souvenais pas des 6 premières années de ma vie, en effet ma mémoire commençait alors que je n'avais que 4 ans, et cela m’agaçait quelque peu, ma mère m’avait dit que je « connaissais » mon père mais qu’il était mort avant mon « amnésie ». Je ne me souvenais pas de lui alors que je voulais le connaitre. Je n’avais hérité que de son pendentif : une pierre rouge comme le sang entouré d’un ornement ressemblant à des ronces de couleurs noirs. Parfois je me détestais de ne pas connaître mon père. Chaque fois que ma mère en parlait en présence de sa famille ma grand-mère ne pouvait pas s’empêcher d’esquisser une grimace. Elle pensait que je ne la voyais pas… Ma grand-mère détestait mon père parce qu’il était humain, et moi aussi quelque part elle me détestait parce que j’étais aussi « humaine ». Ma mère baissait la tête, éludant toute question mais moi je savais que quelque part elle me détestait. Mais c’était la mère de ma mère alors je l’aimais quand même.
Ma mère m’a toujours regardée d’un air nostalgique et taciturne. Jour après jour elle me disait que je devenais de plus en plus belle, mais moi je savais que c’était faux. Quand je voyais ma « famille » je savais qu’ils étaient tous plus beaux que moi. Mais je ne le disais pas. Ma mère m’a tout inculqué, le savoir vivre, la connaissance, les langues, les arts, un peu de magie mais n’étant pas trop à mon aise elle me laissa choisir entre magie et combat. Moi je voulais apprendre à me battre, à chaque fois que je le disais ma mère était parcourue par un frisson et une grande inquiétude apparaissait alors sur son visage. Un autre mystère irrévocable. C’est mes oncles qui m’apprirent le combat à main nue et l’épée, je n’appréciais pas particulièrement l’arc bien que j’étais assez douée dans ce domaine. J’aimais lire, écrire, mais j’aimais aussi le combat, ça m’occupait l’esprit. Je rêvais de voyage comme ma mère. Je rêvais de rencontrer une personne comme mon père et aussi naïvement que ma mère m’enfuir avec elle au bout du monde. J’avais envie, mais les comtes de fées n’existent pas. Et même si ma mère en a vécue un véritable, moi je pense qu’elle avait tout simplement trouvée le bonheur avec quelqu’un. Nos chansons décrivent l’amour comme un noble sentiment, je le voyais plutôt comme le début et la fin de la vie. J’étais ambitieuse peut-être, trop ambitieuse. Ce qui étais assez étonnant sans doute mon côté humain qui ressortait un peu plus chaque jour ? Ma grand-mère m’avait donné un surnom : Blanche Neige. Ma mère avait la peau bien mon clair que moi, et comparait à elle j’avais vraiment l’air d’un cadavre. Mais ma grand-mère était plus poétique que ça et préféra me comparer à de la neige. C’était mon surnom et déjà toute la famille n’arrêtait pas de m’appeler « Blanche » [petit clin d’œil à Kaori Yuki ] Sauf que l’histoire ne collait pas. Je n’étais pas la « plus belle du monde » mais je portais assez fièrement mon surnom. Ma mère était la seule à ne pas trop l’apprécier. Elle disait qu’elle c’était donnée le mal de me trouvé un prénom qui convenait à mon père (derechef des grimaces de ma grand-mère) pour qu’on me donne un autre nom –elle peut être très irritable des fois ma mère.
Je n’ai jamais quitté Eterniril jusqu’à mes 14 ans (21 ans techniquement u_u) . Aux abords de la forêt la tranquillité était telle que jour après jour elle n’en devenait que plus ennuyante et désespérante. Mais je ne me plaignais pas. La patience était mon fort, même pour moi dont les années s’écoulaient lentement mais plus rapidement qu’un elfe sans doute. Ma mère ne pensait jamais à me couper les cheveux, ils étaient lisses et commencer à m’arriver un peu plus bas que les hanches, à ce rythme ils allaient être parterre comme elle disait. Mais bon. J’attendais patiemment que les années passent, que ma mère arrête de me surveiller pour essayer de m’échapper.
« Blanche ? »
J’entendis la voix claironnante et cristalline de ma grand-mère et me retournait aussitôt. Ma grand-mère était vraiment belle, bien que je trouvais que ma mère l’était plus. Elle devait faire environ 30 ou 35 ans et se considérait bien trop jeune pour que je l’appelle « grand-mère » l’on m’imposa donc que je l’appelle par son prénom. Elle avait de longs cheveux bouclés, d’une couleur argenté comme ma mère. Un visage allongé et svelte, une bouche très fine. Ses yeux étirés en amande se terminés par de longs cil noirs. Sa peau était blanche bien que plus bronzée que la mienne, en gros elle avait une peau normale. Un corps svelte et musclé dans toute sa splendeur. Depuis plusieurs années qu’elle m’appelait ainsi je me demandais si elle se souvenait toujours de mon véritable prénom… Pour une raison inconnue elle n’aimait vraiment pas le prononçait, d’où le stupide –oui car avec du recule je trouvais ça un peu stupide …- pseudonyme qu’elle m’avait attribuée. Peu de personne m’appelait encore par mon véritable prénom. Juste ma mère, ma tante et quelques personnes que je connaissais assez bien pour leurs dirent mon véritable nom. Je contemplais ma grand-mère un instant une fois de plus dans les nuages, lorsqu’elle me rappela à l’ordre.
« Il faut que nous parlions toi et moi »
Elle s’approcha de moi de sa démarche gracieuse et distinguais que j’essayais depuis des années d’imiter en vain car sa carrure était trop parfaite pour être imitée si ce n’est que vulgairement. Elle me présenta un fauteuil et je m’empressais de m’exécuter. Ma grand-mère était ce genre de personne qui dégage de la prestance mais aussi une autorité certaine que par sa présence. Elle plongea ses yeux bleus dans les miens, et mais nous restâmes silencieuses quelques instants. J’aurais voulu engager la conversation mais je savais que par bonne éducation, il fallait laisser parler la personne qui nous adresse la parole avant d’ouvrir la bouche.
« Blanche nous avons à parler de quelque chose d’important. - De quoi voulez-vous me parlez grand… pardonnez-moi, De quoi voulez vous me parlez Eliwiel »
Eliwiel c’était son prénom. Ma mère m’avait expliquée jour que c’était la base du mien. Ma grand-mère se trémoussa quelque peu, feignant de s’installer le mieux plausible dans le fauteuil avant de me regarder d’un air grave.
« De ton éducation. Blanche, j’ai longtemps fermée les yeux sur le fait que ta mère de te désigne point un précepteur. Néanmoins je pense qu’il est temps pour toi de finir ton éducation. Aussi ayant une vie « limitée » (je remarquais qu’elle avait insisté sur le « limitée ») mieux vaut tout t’apprendre aujourd’hui avant que tu ne vieillisses trop. - Gra.. Eliwiel, je me permets de vous corriger, les demi-elfes une fois arrivé à maturité voient leurs « temps » ralentir. Je ne suis certes pas immortelle mais je compte vivre encore quelques siècles vous ne pensez pas ? -Certes mais mieux vaut prévenir toute sorte de gangrène et couper le mal à sa racine. - Couper le… - Enfin, ma chère Blanche, je t’annonce que tu partiras pour Alëandir dans un mois. »
Sur le coup ça m’a fait un choc, j’ai voulu répliquer mais ma grand-mère se levait déjà et se dirigeait vers la porte signe que la discussion était finie. Elle avait un don pour imposer ses choix aux autres comme ça dès qu’elle le voulait. C’était assez embêtant quelques fois. Le mois passa aussi vite que possible. Et ma mère était réticente.
« Je ne la laisserais pas aller… -Tais-toi un peu Arya, toi aussi tu as eut un precepteur. - Mère il y a d’autre précepteur ici, Alëandir est près du lac Uräal c’est une mauvaise idée. - Oh tu t’inquiète qu’elle commette la même erreur que toi ? Ne t’inquiète pas Blanche est plus posée et mieux éduquée que toi. - Ma fille s’appelle Elywindëra … - Nous coupons le mal à sa racine … »
La dispute redoublait de violence. Avec agilité je laissais mon pacquage sur le dos de mon cheval et descendis de celui-ci. Faisant attention à ce que personne ne me remarque j’avais en courant vers ma mère avant de la serrer dans mes bras aussi mieux que je pus –je faisais presque sa taille. Tout le monde se tut et ma mère me regarda en larme.
« Ne t’inquiètes pas maman je reviendrais je te le promets ^^ »
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 10:21, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Ven 19 Déc 2008 - 9:57 | |
| :mrgreen:alors la on peu appeler sa une fiche complété !!!lol |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Ven 19 Déc 2008 - 15:36 | |
| [Oui en effet ^^] Elle me regarda d’un air nostalgique, des larmes heurtèrent mes joues, mais malgré tout elle souriait. Elle marmonna une sorte de tirade que je ne compris pas je ne distinguais que quelques mots : « comme lui ….têtue…. entêté… tu triches… » Je ne comprenais pas trop, mais pour me rassurer, et sans doute se rassurer elle-même elle passa sa main sur ma joue avant de m’embrasser sur le front. Ma grand-mère m’arracha à ma mère et me posa sur mon destrier. Je m’enfonçais dans la forêt en me retournant sans cesse, je voyais ma mère en sanglot qui s’éloignait de plus en plus, jusqu’à ne devenir plus qu’un point… Avant de disparaitre complètement. Et moi j’entamais le premier voyage de ma vie, premier d’une longue, très longue série. En entrant dans la ville je me sentis envahit par une certaine crainte. C’était quelque chose de tout nouveau pour moi. Une architecture à la fois semblable et différente de celle d’Eterniril. Ces émerveillements et autres m’amenèrent à me poser la question « Est-ce que ma mère était pareille à l’époque ? ». Je ne savais pas trop où j’étais ou le pourquoi du comment j’étais arrivée ici. Ma grand-mère m’avait donnée des indications précises que je suivais à la lettre pour ne pas me perdre –des fois j’étais tellement tête en l’air sous l’effet du stress que j’en étais capable, demi-elfe ou pas. Je dus m’arrêter plusieurs fois pour demander où se trouvais la demeure de mon futur précepteur, sans doute que beaucoup d’elfe me prirent pour une inculte ou je ne sais quoi. Lorsque je l’eus enfin trouvée, je me présentais timidement à la porte pour toquer 3 coups secs et rapides malgré mon peu d’assurance. La réponse fut prompte. Un grand elfe apparut et me regarda de ses yeux verts. J’étais totalement pétrifiée et oubliait déjà toutes les phrases et répliques que je devais sortir. Je ne sais pas quel genre de dieu à voulu mais c’est l’homme qui m’adressa la parole.
« Tu es la fille d’Arya ? -…euuh … euh oui com… comment le…savez…vous ? »
Au départ je fus surprise moi-même par la stupidité de ma question. L’elfe me gratifia d’un sourire, dévoilant sa dentition parfaite et totalement blanche. Et d’une voix de ténor me répondit :
« Facile : Tu ressembles vraiment à ta mère… Bien que tu ais quelques caractères à ton père… Enfin depuis la dernière fois que je t’ais vue tu as beaucoup grandit. -La…dernière…fois ? - Oui… La dernière fois que tu es venue ici tu venais de naître. Ton père était encore en vie alors. »
C’était la première fois qu’on me parlait de mon père, ça me fit un drôle de choc. Peut-être pourrait-il répondre à certaines interrogations. Mais déjà qu’il me laissait entrer dans sa demeure. Je fis mine d’observer les lieux mais je ne prêtais aucune attention à la chose. Je fis un volte face direct lorsqu’il eut fermé la porte.
« Vous avez connu mon père ? »
Il y eut un gros, gros, très gros silence et pour seule réponse j’eus un hochement de tête. Alors là, la question fusa d’elle-même, sans réfléchir je l’avais lancée comme ça… L’homme me regarda, avec un regard froid, puis fit mine de faire autre chose. J’insistais. Je voulais savoir. Je voulais connaitre la vérité, je voulais savoir ce qui c’était passé 15 ans auparavant, période dont j’ai tout oublié. Il semblait ne pas m’écouter, alors je le suppliais… Et les larmes vinrent d’elle-même. J’avais si longtemps était tenue à l’écart. Tant de fois on avait éludé la question dans ma famille. Tant de fois on avait ignoré mes interrogations, tant de fois ma mère fondait en larme à l’évocation de cette période. Et la seule personne qui pourrait peut-être répondre à mes interrogations, était là et faisait sourde oreille. J’étais enragée sur le coup, et pleuré, je pleurais pour toutes les fois où je m’étais interdit de pleurer quand je pensais à ce père dont je ne connaissais pas le visage, ce père que je ne reverrais jamais, qui était mort et que j’avais oublié… Alors je pleurais, pour toutes ces fois. Toutes ces fois où on ignorait alors que je souffrais. Ma mère savait ce que je ressentais mais je n’osais jamais lui demandais, car elle avait beaucoup plus souffert que moi.
« Il est mort pour te sauver. »
Les mots résonnèrent dans ma tête, avant de que je ne fonde en larme à nouveau… De gratitude...De tristesse… et de joie.
(_| Partie IV |_) ¤ The Last Day ¤ Point de vue par: Elwin
Je tournais et me retournais dans mon lit, sans trop savoir pourquoi. A vrai dire le sommeil ne venait pas sans doute était-ce la principale raison. En 1 mois passé à Eterniril j’avais appris plus sur ma famille qu’en ces 15 années de vie commune, c’était pour ainsi dire, assez soulageant. J’ai passé le mois à questionner mon pauvre précepteur, sans doute en avait-il par-dessus les oreilles –en sachant qu’elles étaient longues, c’était très imagé comme expression. Mais les grands mystères de ma vie furent levés, par exemple, je lui ai demandé pourquoi grandissais-je moins vite qu’un humain mais plus qu’un elfe : réponse j’avais d’abords vécue chez les humains, hors je n’avais –mis à part les 3 ans entre mon premier « éveil » et mon entrée dans les terres sacrées des elfes. J’en avais donc quelque peu déduis que j’avais vécue chez les humains « avant ». Lorsque mon père mort d’une raison inconnue –bien que maintenant je savais qu’il était mort pour moi- était encore en vie. Lorsque j’interrogeais mon précepteur un peu plus sur les évènements il se montrait un peu beaucoup moins loquace et comme les autres éludé la question. Bien qu’il soit le plus bavard que j’eus rencontré jusqu’à lors… Une autre question existentielle : pourquoi ma grand-mère refusait de m’appeler par mon prénom. Ce fut sans doute la plus grosse révélation de tous les temps. Enfin je fus choquée d’apprendre que ma mère avait une jumelle. Sauf que je n’avais aucun souvenir de ma tante, et la preuve en aie… Elle était morte. Mais là il ne voulut rien ajouter de plus sur la mort de ma tante. Mon précepteur était un ami de très très très longue date avec ma grand-mère (il était encore plus vieux qu’elle…) Et grand mère n’avait apparemment pas très bien supporté la mort d’Elywindëra. Je comprenais un peu mieux les raisons de son comportement à mon égard. Elle ne voulait sans doute pas se rappeler cette douleur qu’elle a ressentie.
Néanmoins impossible de fermer l’œil de la nuit. Je me levais doucement, attrapant au passage une cape sombre et une robe que j’enfilais aussitôt. Je sortis discrètement de ma chambre et marchais le plus silencieusement plausible pour sortir de la maison. Rabattant ma capuche sur mon visage. Je scrutais un instant les environs… personne en vue. Je sortais agilement de la ville, aussi discrète que possible. Après quelques minutes, j’arrivais enfin à l’endroit recherché. J’enlevais ma capuche et ma robe aussi par la même occasion avant de m’avancer au bord de l’eau et d’avancer jusqu’à ce qu’elle m’arrive à la taille. Je prenais un bon petit bain de minuit, ça ne fait absolument aucun mal je pense. Je continuais d’avancer avant de disparaitre totalement sous l’eau et de remonter à la surface. Mes cheveux s’éparpillaient un peu partout mais bon on n’y peut pas grand-chose comme l’on dit. Je regardais la lune miroiter sur l’eau mais aussi sur ma peau qui, sur le coup, me parut tellement blanche que je semblais éclairer. Comme une sorte de fantôme sans doute, et si pour moi-même je ressemblais à un fantôme je me demandais à quoi pouvais-je bien ressembler vue par quelqu’un d’autre. La perspective me fit sourire mais je replongeais dans le lac derechef et restais dans l’eau. J’étais dans l’eau mais j’y étais bien, l’eau était douce et chaleureuse à la fois, pendant un instant, un court instant je souhaitais rester dans l’eau pour toujours, ne plus avoir à souffrir hors d’elle, je ne bougeais plus, je restais sous l’eau encore et encore… L’air commencer à me manquer mais cela m’importait peu, je voulais simplement rester ici, loin de tous, même de moi-même. Sans doute suis-je rester un peu trop longtemps dans l’eau car je sentais que celle-ci entrée dans ma bouche pour remplir doucement mes poumons, je le sentais pourtant il m’était totalement impossible de lutter… Sans doute n’avais je pas envie de lutter. Sans doute que le destin, mon destin, aurais été meilleur si j’étais restée dans cette eau profonde et accueillante. Je ne me souviens pas trop de la suite, j’ai sentis comme si l’on m’entraînai vers la surface, mais je n’en étais pas sure, je sombrais… Dans les ténèbres des ondes.
Je ne sais pas trop ce qu’il c’est passé par la suite. Peut-être que mon cœur avait cessé de battre. N’étais-ce pas mieux ? Quelque part si. Comme cela, l’on ne pourra plus rien me reprocher, l’on ne me dira plus rien, et je n’aurais plus à souffrir, alors j’allais dormir, dormir, personne n’aurais pus me réveiller et ce pour l’éternité. Je ne peux pas vraiment dire que j’ai eut le temps de souffrir, c’était agréable et cette mort là me convenait, je l’avais « choisie ». Et par la suite, je ne peux pas vraiment dire si j’ai senti l’air frais s’engouffrer dans mes poumons, je ne peux pas vraiment dire que j’ai sentis l’eau s’expulser de ceux-ci instantanément, je ne peux pas non plus dire quand est-ce que mon cœur c’est remis à battre ou encore quand est-ce que j’ai réellement repris conscience. C’était juste un réveil rapide et douloureux. L’eau qui s’était juchée dans mes poumons sortit d’un seul coup mais les quelques millilitres qui restaient me forcèrent à tousser violement. Ma vision était assez trouble et déjà une autre bouffée d’air s’engouffra dans mes narines : je respirais à nouveau. Je fus d’abord surprise d’être toujours en vie. Après tout personne n’était là, j’aurais pu mourir que personne ne l’aurais remarqué. Une autre bouffée d’air s’engouffra dans mes poumons, comme pour me rappeler que j’étais bel et bien là. J’ouvris les yeux pour vérifier, je voyais toujours aussi trouble mais je distinguais une forme face à moi, puis les traits se précisèrent, et enfin je vis un visage apparaitre sous mes yeux ébahis et complètement hors-services sur le coup. Je remarquais néanmoins les yeux verts qui me scrutaient avec une certaine inquiétude mêlée à de l’interrogation. Je contemplais le visage de l’elfe en face de moi sans vraiment le regarder, je savais juste qu’il s’agissait d’un homme. J’étais encore assez sonnée pour ainsi dire. J’élevai doucement ma main droite vers ce visage inconnu comme pour me rassurer que j’étais bien là, lorsque j’eus frôlé ses cheveux et que j’étais sure et certaine d’être en vie ma question fusa d’elle-même comme une réplique culte qu’il fallait impérative dire dans ce genre de situation.
« Je suis au paradis ? »
J’entendis un grand rire cristallin malgré la voix de ténor qui le « faisait ». Je ne savais pas très bien si c’était lui qui riais mais sans aucun doute nous étions seuls après tout.
« Non malheureusement, vous êtes juste sur les bords du lac Uräal, désolé de vous décevoir. - bon…avant que je commence…l’interrogatoire je peux vous demander quelque chose ? - Quoi donc ? - Auriez-vous l’amabilité de mettre vos mains autres part que près de ma tête, dans la position où nous sommes et en sachant que je n’ai toujours pas… récupéré mes vêtement… l’on pourrait croire à toutes…sorte…de chose… »
J’étais à moitié morte et c’était la seule chose que j’avais remarqué, me soucier du point de vue extérieur avant de me demander pourquoi je n’étais pas remontée à la surface. J’entendis derechef ce rire, et le vit retirer ses bras, partir un instant et me mettre ma cape autour de moi. Je le remerciais et tentais de m’asseoir. Je mis une ou deux minutes avant de reprendre mes esprits complètement, et mon sauveur quand a lui était assis en tailleurs face à moi attendant que je le questionne et peut-être bien aussi me questionner, moi la grande suicidaire du nouveau siècle. J’avais l’air maligne, même très maligne, pire que maligne… J’en étais presque gênée sur le coup. Je fourrais aussi bien que je pus ma capuche sur ma tête histoire de cacher ma honte et je vis un bras blanc, mouillé et …musclé, se tendre vers moi, je contemplais la chose avec de gros yeux comme si je n’avais jamais vu un bras de ma vie. A vrai dire c’était tout comme, j’avais complètement oublié qu’il fallait « serrer la main » de quelqu’un quand on la présente. Il faut dire que j’étais complètement hors du coup. Sans doute ma mine dépité et interrogative face à cette main amusa mon interlocuteur car il rigola derechef.
« Je me présente : Cylas Dallany, votre sauveur, et vous qui êtes vous ma belle suicidaire ? »
Il rigola derechef, et cette fois la phrase me fit esquisser un sourire. Je me souvins alors qu’à mon tour je devais tendre la main. Je m’exécutais et serra aussi fort que plausible la main de ce dernier, ça ne devait pas faire très mal vu que j’arrivais à peine à bouger mes doigts.
« Elywindëra Fë’lhgan … Mais l’on m’appelle surtout « Blanche ». La suicidaire est heureuse de faire la connaissance de son sauveur. »
J’avais au moins un million de questions à poser à Cylas. Je me demandais par où pouvoir commencer, ce dernier avait été assez galant pour me laisser le temps de réfléchir et de ne pas commencer l’interrogatoire à ma place. Je lui demandai d’abord pourquoi m’avait-il sauver. Il me regarda d’un air à vouloir me dire que c’était l’évidence même, je m’attendis à un « tout bon citoyen doit aider son prochain » ou quelque chose de ce genre mais non… Il me sortit la débilité la plus débile que j’eus jamais entendue, il me dit qu’il avait vu l’esprit du lac en train de se noyer et qu’il n’avait pas réfléchit une seule seconde… Sur le coup ça m’a assez choquée… Comment un esprit peut-il se noyer dans un lac… Un autre mystère de la vie. J’entamais les autres et indéniables questions, du genre : qu’est-ce qu’il faisait là ? Qu’est-ce qui c’est passé ? Des stupides questions dans ce genre. Pourtant lui ne trouvais pas ça stupide, je dirais même plus, il semblait assez heureux d’y répondre, mais c’était assez dur à dire, je restais aussi stoïque que lui dans cette situation. Lorsque j’eus fini mon interrogatoire, je sentis les problèmes arrivés. En effet la moindre des choses que j’aurais pus faire pour le remercier était de le laisser me poser tout plein de question assez embarrassante et gênante. Il se rapprocha un peu plus de moi, à tel point que la distance me parus tellement moindre que j’étais vraiment gênée. Je commençais à devenir rouge comme une tomate, mais ses yeux émeraude et sa gueule d’ange me fixèrent inlassablement à tel point que j’en étais deux fois plus gênée, et je me forçais pour avoir une respiration normale, exercice qui me semblait tout à coups réellement difficile à réaliser.
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 10:47, édité 2 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Sam 20 Déc 2008 - 18:43 | |
| A la première syllabes qu’il prononça j’eus l’impression que mon cœur s’arrêta de battre derechef, voyant mon affolement, il s’arrêta un moment et repris sa question quand je m’étais calmée. Contrairement à ce que je pensais, il s’intéressait plus à ma personne qu’aux circonstances de notre rencontre, sans doute pour me mettre à l’aise et m’aider à me détendre. C’est ce que je fis d’ailleurs, je me détendis. Les questions étaient faciles et simples, j’avais l’impression de plus en plus forte qu’il s’éloignait du sujet pour me faire plaisir, et pour me mettre en confiance, mais je ne pensais pas qu’il allait oublier la question qui lui bruler la gorge. Et j’avais raison, car elle arriva quand même, cette fameuse question, ce fameux « pourquoi ? » Pourquoi ne pas être remonté à la surface ?
« A vrai dire je ne sais pas trop pourquoi. Je venais simplement me baigner… Mais l’eau était si agréable, si douce et chaleureuse. Je me sentais vraiment bien ici… Je ne voulais pas remonter je crois. L’eau était plus agréable et plus attirante que ce qu’il y avait hors d’elle, toutes ses souffrances, ses oublis, mon passé oublié, ma grand-mère qui ne me voit pas comme ça petite fille, tous ses problèmes, tous les reproches qu’on me faisait… Et le fait que personne ne me remarquait malgré les efforts que je faisais. Je crois que je me suis dit à un instant « Voilà, comme ça plus personne ne me reprochera quoi que ce soit, plus personne ne me fera souffrir… Et ce pour l’éternité… » Je me suis dit que la fuite était la meilleure solution, j’ai pensé que mourir était plus simple que vivre… »
Il n’avait pas cillé un instant, buvant chacune de mes paroles, il avait respecté ce que je disais, et c’était tout ce que je voulais, que l’on me respecte. Peut-être bien que l’on m’écoute aussi, c’était tout ce que je voulais. Avec un grand étonnement, je me rendis compte que des larmes coulaient sur mes joues. Je sentis alors une main frôler mes joues et essuyer mes larmes. Il plongea ses yeux émeraude dans les miens et me fixa pendant un instant avant de prendre mon visage délicatement dans ses mains.
« Les demi-elfes n’ont jamais eut la vie facile… C’est bien connu…. Et pourquoi personne ne te remarquerai ? Tu ne devrais pas être tracassée par des choses futiles, ceux qui ne sont pas capable de voir la beauté quel qu’elle soit sont des idiots. Alors arrête de pleurer ma belle suicidaire, les larmes ne te vont vraiment pas. »
Les larmes redoublèrent d’elles-mêmes. Tout ce que je voulais entendre depuis si longtemps, pourquoi a-t-il fallut que ce soit toi et pas quelqu’un d’autre qui les disent ? Si j’étais restée dans ce lac au fond des ténèbres, ton destin aurais peut-être été différent. Peut-être… Je n’ai jamais cru au destin, encore moins au hasard, je pensais juste que la vie était une suite d’accident, sauf qu’en une seule fois tu as enlevé toutes ses hypothèses de ma tête. Le hasard existe, et la fatalité aussi, si je l’avais sus un peu plus tôt, dit moi oh, mon cher Cylas, aurions-nous eut un destin différent ? Serais-tu encore là pour me secouer ? Si j’avais sus plus tôt peut-être pourrais-je encore voir ton sourire aujourd’hui. Peut-être. Je regardais l’elfe qui me contemplais, il m’aida à me relever, m’envoya ma robe, ayant la décence de se retourner pendant que je l’enfilais. Il me raccompagna ensuite chez mon maitre. Pour moi, personne ne connaitrait les événements de la soirée , personne, je les garderaient précieusement pour moi, des souvenirs à moi et à moi seule.
Je regardais la fenêtre… pensive… Depuis maintenant 6 ans que j’habitais à Eterniril, le temps commençait à me paraître long. Mon visage c’était fait plus adulte, et maintenant ma taille environnait les 1m73, sans doute que je devais dépasser ma mère, et pas qu’un peu. Mais mon plus grand problème actuel était sans doute mes cheveux, ils m’arrivaient bien plus bas que le dos, chose assez embêtante pour les attachés, mais bon, il parait que cela me donnait un air majestueux ou je ne sais plus trop quoi. Mon corps avait 18 ans à présent, et dans 2 ans, j’aurais techniquement atteint la maturité, cette idée ne me déplaisait pas vraiment, d’autant plus que la promesse d’une certaine personne ne prendrait effet que dans 2 ans (3 années humaines). Alors j’étais assez impatiente. J’entendis la voix de mon maitre qui retentit au rez-de-chaussée, m’annonçant de la visite. Une lueur apparut dans mes yeux, peut-être était-ce mon amoureux ? Je relevais les pans de ma robe et me précipitait vers l’étage inférieure. J’entrevus une personne plus petite que lui, donc ce n’était pas lui… Mais les cheveux bouclés et argentés qui apparaissaient ne m’arrêtèrent pas dans ma course. Je me hâtais de plus en plus et ouvrit grand mes bras, les yeux en larme. Lorsque je sentis enfin son corps contre moi je serrais cette personne aussi fort que plausible pour ne pas la lâcher.
« Maman… »
J’entendis qu’elle aussi pleurait, je pensais que c’était normal, après tant d’année si loin l’une de l’autre nous étions toutes deux heureuse. Des milliers de questions me vinrent à l’esprit mais je ne voulais pas. Ma mère m’adressa un énorme sourire, et j’étais heureuse de revoir ses yeux saphir. Même si je la dépassais, la différence était vraiment infime. Elle me serra derechef dans ses bras, me murmurant que j’avais beaucoup change –en bien- alors qu’elle était toujours figée à sa beauté et son âge de jadis… Peut-être avait-elle un peu changé ? Une nuance tellement infime que je ne l’aurais pas remarqué ? Peut-être, pour moi et comparée à moi surtout, ma mère était immortelle. Elle et moi montâmes à l’étage pour rattraper les 6 années (humaines toujours) qui nous avaient séparés, 6 années qui m’avaient paru une éternité, j’en avais presque peur d’oublier le visage qu’elle avait. Je ne sais pas vraiment combien d’heure ou de minutes nous sommes restées dans cette salle, mais mon maître m’annonça un autre visiteur, ne voulant pas quitter ma mère une seconde, j’avais complètement oublié la possibilité qui était celle de leurs rencontre. J’entendis des pas résonner dans l’escalier et une chevelure blonde apparue. Je me figeais, et commencer à rougir comme une tomate. Bien sur je venais de dire à ma mère qu’il y avait une personne plus importante dans ma vie à présent, mais de là à les présenter directement, c’était un peu beaucoup trop d’émotions en même temps. Je me tournais vers ma mère histoire de rattraper le coups mais je fus arrêtée nette dans mon action, mes yeux s’écarquillèrent face à l’expression qu’arborait ma mère, une expression froide, dure, méfiante, ne relatant en aucun cas des intentions de paix où quoi que ce soit ; par reflexe je me tournais en direction de Cylas, il avait la même expression sur le visage mais semblait plus serein que ma mère. Je les regardais alternativement, vus l’air de défis que chacun arborait, c’était sur et certains ces deux là se connaissait.
« Cylas… -Arya… - ça faisait longtemps… - En effet… - Je ne savais pas que c’était toi que ma mère avait placé pour surveiller Elywin. - Et bien maintenant tu le sais. »
De tous les mots et phrases qu’ils venaient de dire, je n’ai entendu que les mots « surveiller Elywin ». Mon sang se glaça sur place. Ça voulait dire quoi exactement « surveiller Elywin » ? Certes ça signifiait que tout ce temps il ne faisait que veiller sur moi ce qui sans doute était à son honneur mais ça voulait dire quoi… « Surveiller Elywin » ? Que tous était faux de A à Z ? Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais tous ce qu’il m’avait dit durant ces 6 dernières années était …. Faux … Il ne m’aimait pas, il était juste là pour me surveiller. Il ne resterait pas avec moi pour toujours, dès que je serais arrivée à maturité il partira, tout était faux, et les larmes coulèrent sur ma joue. J’entendis les voix de ma mère et la sienne, ça voix de ténor que j’adorais, mais elles étaient lointaine, très lointaine, ils me secouaient et je ne répondais pas… Plus je le regardais, plus il ressemblait à quelqu’un d’autre, un visage flou qui remontait loin dans mes souvenir, un bouche, un menton, des cheveux noirs, et toutes ses promesses qui n’ont pas été tenues, il m’avait promis d’être avec moi pour toujours et il ne tiendra jamais ça promesse, il partira dès que possible. C’était ça la vérité. Je regardais ce visage si flou.
« Tu…n’es….qu’un…menteur….papa… »
Les mots sortirent d’eux même, je voyais toujours cette image floue… Jusqu’à ce qu’elle se teinte d’une couleur rougeoyante. Ressemblant à du sang, oui il y avait du sang… Du sang… partout. Je regardais mes mains et poussait un cri horrifié, celle-ci étaient maculée de sang. Je n’étais plus dans cette pièce mais dans une autre, les voix de Cylas et de ma mère retentirent mais je ne les entendis pas.
« Pa…Papa… »
Je ne sais pas quelle expression j’arborais mais aux vues de ce qui se passait sous mes yeux j’étais terrifiée, le sang était partout. Et puis surtout je voyais sa gorge déployée qui saignait de toute part, le sang s’échappait de sa gorge, non non, il ne faut pas sinon il va mourir.
« NON PAPA ARRETE !!! Le sang… Le sang Non arrête !!! »
Je me jetais sur lui serrant sa gorge entre mes mains, le sang s’échappait toujours, le sang sortait toujours, alors je serais de plus en plus fort, mais le sang ne s’arrêtait pas, le sang continuait de couler, il fallait que je serre plus fort, plus fort. Mais je sentie une main qui me tira vers l’arrière, c’était sans doute ma mère qui m’empêcher d’arrêter me sang de couler, il fallait l’arrêter.
« NON Lache moi ! Le sang ! Il faut l’arrêter, il faut qu’il s’arrête de couler. Papa va mo…urir… Il faut arrêter le sang, arrêter !!! NON LACHE MOI PAPA VA… - ELWIN !!! »
Je me retournais vers la personne qui m’avait interpellée, les yeux en larmes.
« Tu…n’es…qu’un…menteur….papa… Tu… M’avais promis… que tu serais toujours là… pour moi…tu m’avais promis… - Elywin regarde moi regarde moi. »
Je sentis quelqu’un me serrer dans ses bras, et je répétais la phrases inlassablement « tu avais promis… Tu avais promis… »
Lorsque j’immergeais je me retrouvais dans les bras de mon Cylas, je le regardais et je me rendis compte que je le serrais de toute mes forces, je m’excusai et le lâchai enfin, vus son air je devais être restée très très longtemps comme ça. Il me demanda de quoi je me souvenais… Je ne comprenais pas bien alors je lui répondis que je me souvenais de sa conversation avec ma mère.
« Dit Cylas… Est-ce que tu m’aimes ou c’était juste pour mieux me surveiller ?»
Comme réponse j’eus droit à un tendre baiser sur les lèvres, il me serra contre lui par la suite… Je ne bougeais pas. Je lui chuchotais quelques idioties à l’oreille histoire de détendre l’atmosphère. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi à discuter. J’aurais aimé rester comme ça pour toujours, mais quelque chose attira mon attention, je passai ma main dans son cou et m’arrêtée sur les hématomes qui s’étaient formés là. Je l’interrogeais du regard, et en plaisantant je lui demandais si ma mère avait tenté de le tuer… Il me regarda avec un air triste puis rigola. Du moins il se forcer de rigoler. Ce n’était pas très convaincant, mais s’il essayé de me rassurer d’une manière ou d’une autre sans doute avait-il ses raisons. Je laissais filer mes doigts contre son cou et j’aplatis ma main contre celui-ci… et là je sentis mon cœur s’arrêter. Ma main épousait parfaitement la marque laissée sur son cou. Je crois qu’après il fourra ma tête contre son torse histoire que je ne vois pas la boucherie.
« .. C’est… moi qui… - Non non ce n’est pas toi… - Arrête … de… mentir… - Je te le jure ce n’étais pas toi… »
Dans un sens c’était vrai, je n’étais pas la même au moment des faits, sans doute jouait-il sur les mots pour ne pas m’inquiéter. Je me serrais contre lui, pour me rassurer.
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 10:59, édité 1 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Mer 24 Déc 2008 - 11:08 | |
| (_| PartieV |_) ¤ Le rideau se baisse quand la mort passe ¤ Point de vue par: Elwin Il faisait sombre dans la pièce, mais elle était éclairée par la lueur de la lune. Au loin l’on entendait le doux crépitement des vagues contre le rivage. J’entendis des pas et vis une silhouette que je connaissais bien, je m’approchais d’elle, un grand sourire aux lèvres. Mais je fus stoppée nette dans mon élan, un grand sourire prônait sur les lèvres de cette silhouette, et puis tout ce teintait de rouge d’un seul coup, ça gorge déployée. Il y avait du sang partout, du sang…. Du sang tout rouge. Et le pendentif que j’avais généralement à mon cou, le pendentif de mon père, je le voyais là, sur cette silhouette… Il y a du sang partout, du sang… du sang tout rouge.
Je m’éveillais en sursaut dans un grand cri, serrant de toutes mes forces le pendentif entre mes mains, je dégoulinais de sueur et des larmes coulaient sur mes joues. Ma respiration était haletante…J’étais effrayée par ce que je voyais en rêve, j’étais effrayée par tout ce que je pouvais interpréter dans ce souvenir oublié. Ma gorge était sèche tellement j’avais peur. Je venais de comprendre… Des années plus tard, alors que je n’avais que 28 ans pour une vie humaine (réellement et physiquement 18 et bientôt 19) et je venais de comprendre pourquoi j’avais tout oublié, pourquoi mon esprit c’était refermé sur lui-même quelques décennies auparavant, pourquoi je ne me souvenais plus de la période où mon père était encore en vie. Comme à leurs habitudes, je vis ma mère et Cylas arrivé dans ma chambre, ils accoururent à mon chevet… Je tenais toujours fermement mon pendentif, lorsqu’après plusieurs minutes je me tournais vers ma mère les yeux en larmes. Ma bouche laissa échapper des mots que moi-même je ne compris pas tout de suite. Ma mère me regarda avant de fondre en larme… Alors c’était vrai… Mon père c’était bel et bien suicider devant moi, sous mes yeux… Les larmes redoublèrent et je voyais toujours cette image teintée de rouge…
« Où est-ce que l’on va ? »
Il faisait nuit et Cylas continua de m’entrainer dans la forêt, je le suivais bien malgré moi. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il continuait de m’emmener loin là bas… Jusqu’à ce qu’il s’arrêta, j’aperçue alors le lac. Plus exactement l’endroit même où nous nous étions rencontrés des années auparavant. Il se retourna doucement vers moi et me serra dans ses bras avant de poser doucement ses lèvres sur les miennes. Je ne comprenais pas bien le pourquoi du comment, mais je me suis dit que tout allez bien sans doute. Il me regarda d’un drôle d’air, se penchant vers moi il me chuchota que tout ce qu’il voulait c’était que je souris à nouveau. C’est vrai… Depuis 1 an que je faisais ce rêve je ne souriais plus beaucoup. Depuis que je savais que mes mains étaient maculées de sang, celui de mon père. Qu’à la moindre occasion où je verrais de trop le sang je perdrais contrôle de moi-même. C’était assez effrayant quelque part. De se dire que l’on est condamné à être « comme ceci » et faire « cela et non ça ». Le fait même de se dire que sa vie est contrôlée par une tierce force ou je ne sais qu’elle autre chose est vraiment désagréable. Je n’ai jamais vraiment aimé tout ce qui se rapportait au hasard ou au destin, pour moi il n’y avait pas de hasard juste des accidents. Tout est une histoire d’accident, je ne VEUX pas croire au destin. C’est une chose inconcevable que de penser que toute sa vie a été écrite à l’avance par je ne sais quel dieux. Se dire que l’on a quand même un peu de contrôle sur ça vie est une chose des plus agréable. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je me serrais contre lui. Je ne voulais pas qu’une autre personne que j’aime disparaisse et ce par ma faute. Bientôt tout serait fini. Dès que j’aurais atteint ma maturité, il me l’avait promis, il m’emmènerait loin de tout ça, loin de tout, quelque part au calme où rien ne pourrait déranger notre tranquillité mis à part la mort. Il se repencha vers moi me murmurant à nouveau que tout ce qu’il voulait été que je souris à nouveau comme avant. Il ajouta néanmoins avec un sourire aux lèvres que même si pour réaliser cet acte égoïste il voulait payer. Je le serrais encore plus fort contre moi, non il n’était pas égoïste, de nous deux j’avais été la pire, en apprenant que j’étais la cause de la mort de mon père je m’étais renfermée sur moi causant peine et soucis à tous ceux que j’aimais. Non… Il n’était pas égoïste, il s’inquiéter juste pour moi. Il se défit de mon étreinte et saisit rédemption entre ses mains, il me la montra et sur le coup je n’avais pas très bien compris pourquoi.
« Je ferais tout pour que tu retrouves ton sourire d’avant, parce que plus que tout au monde, je t’aime. Alors oui je suis égoïste… Car tu vas…. Oublier…. »
Je le regardais d’un air interrogateur ? Je ne comprenais pas, et lui continuer de me sourire. Il s’avança vers moi mais me dépassait, je restais face au lac et lui face à la forêt. Il me parla de beaucoup de chose d’on il aurait voulu me faire profiter. Voir la mer éolienne ou encore l’océan nordique, visiter les îles, allez sur un bateaux, arriver dans le monde des hommes… Et finalement nous nous serions installés quelque part et nous aurions eut une famille. Je lui faisais remarqué qu’il parlait au passé, or toutes ces choses étaient encore faisable. Il suffisait juste d’y mettre un peu du sien. Les rêves deviennent parfois réalité, ma mère a touché du bout des doigts un rêve qui s’est envolé un jour fatidique pour les conséquences de ce rêve. Mais tout était encore possible. Le silence s’installa, je regardais doucement le lac qui miroitait le reflet de la lune, et je ne pus m’empêcher de penser que cela ressembler étrangement à ce soir là. J’entendis un léger tintement mais je n’y prêtais guère attention. Je senti Cylas qui passa ses mains autour de mon cou.
« Je t’aime. - Moi aussi. - Mais ce soir je vais devenir la personne que tu détesteras le plus. - Pourquoi dis-tu ça ? Jamais je n'arriverais à te détester... »
Un long silence à nouveau.
« Pour réaliser… Mon seul et unique souhait, ce soir, pour mon amour… et par égoïsme, je vais devenir la personne que tu vas le plus détester au monde. Je vais payer pour tes fautes. »
Il leva une de ses mains dans ma direction et ma respiration s’arrêta… Ma gorge devint sèche et je sentis le sang bouillonner dans mes veines, réagissant à la vue de ce sang qui s’échappait de la plaie. Ma vision se troublait, et la dernière image que je vis de Cylas était moi… et train de lui déchirer la poitrine. Et lui, cet imbécile me souriait…
« Je vais payer pour tes erreurs… Mon amour…. »
Et je sombrais dans les ténèbres, laissant mon corps allez à sa folie naturelle, alors que mon cœur pendant ce temps lui éclater en mille morceaux.
Doucement j’immerge… Ma vision est toujours trouble, j’ignore complètement où je suis l’heure qui l’est… Dans ce flou général je distingue une pale lumière argentée me rappelant l’éclat de la lune lorsqu’elle est à son apogée. Mes yeux sont généralement habitués à l’obscurité mais tout me semble confus… Quand j’arrive enfin à distinguer des formes et à recouvrer l’ouïe et l’odorat. Une drôle d’odeur plane dans l’air, salée avec un arrière gout de fer, l’odeur répugnante du sang… Face à moi je vois quelque chose de rougeoyant, mes yeux ne se sont toujours pas habitués à l’obscurité tout est encore flou mais je distingue déjà un corps… puis un visage… Un visage familier…Très familier inerte et sans vie baignant dans une marre du liquide rougeâtre. Je ne sais pas ce que je vois alors j’ai paniqué, jusqu’à ce que mes yeux virent mes mains, maculée d’un liquide d’autant plus rougeâtre… Qu’est ce que tu sang fait sur mes mains ? Et sur mes vêtements ? Machinalement je regarde le cadavre qui me fait face…alternativement, le mort et mes mains… Machinalement… Lorsque je me rends compte de ce qui c’est passé. Je ne me souviens plus de rien, absolument rien. Ma respiration qui était saccadée jusqu’à présent continue peu à peu de chuter. Quand à mon cœur, lui il s’arrête de battre. Je regarde mes mains…
« Non… »
Je répète la négation encore et encore avant de tenter de me lever, je trébuche, me ramasse par terre, je rampe presque pour arriver vers le cadavre. Ses yeux sans vie me fixe lorsque je distingue sur son corps diverse trace de griffures, j’examine tant bien que mal ce corps que je connais si bien quand mon regard est arrêté par des marques sur son coups… Les mains tremblantes je me mets au niveau de son visage et avec une grande peur au ventre je pose délicatement mes mains sur son cou. La forme épousant parfaitement les marques bleuâtres, coup de grâce lui ayant pris la vie. Je ne me souviens plus trop de la suite, je me souviens me ma fureur, de mon désespoir, ma tristesse et ma haine envers moi-même mais aussi je me souviens de cette lame…posée non loin de ma main… je me souviens de ce que j’avais pensé à ce moment là… Je me souviens de ma main frêle se dirigeant vers l’épée avant de la tendre timidement dans ma direction… Je me souviens de la douleur. ………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… « Hého Elywindëra réveille-toi !!! » ………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Quelqu’un m’appelle… Au loin…J’ouvre un œil… un autre…
« Hého ELYWIN !!! Hé regardes Arya elle émerge !!! Tu vois bien qu’elle est pas mouru !! C’est une battante, elle a héritée ça de sa tante !!! »
J’entends une voix au loin… Qui hurle… et des pleurs familiers, la voix de ma mère ? Je serais alors encore en vie … Non je devais etre en enfer, c’était totalement impossible que je sois encore en vie, oui c’est ça j’étais complètement en enfer. Je scrutais les alentours… Je ne voyais qu’une femme aux yeux dorés et aux cheveux noirs ainsi que ma mère… Non je n’étais pas morte… Toujours pas…. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a agacé… Non plus qu’agacé j’étais frustrée. Je n’arrivais même pas à mourir tranquillement. Ma mère accourue à mon chevet, et je la regardais sans vie, avec un regard froid mais ça je ne le savais pas… Elle me dit que ma tante –tiens j’avais une tante maintenant ? Dernière des nouvelles on en apprend tous les jours…- m’avait trouvée là, elle m’expliqua qu’elle était la sœur cadette de mon père et qu’elle était juste venue au nouvelle mais c’était retrouvée face à sa précieuse nièce en train de mourir. A oui ? Et bien elle aurait du me laisser mourir, ça aurait été mieux pour tout le monde. Je regardais machinalement dans sa direction. Du peu de souvenir que j’avais de mon elle lui ressemblait, sauf que ses cheveux étaient courts et bouclés. Je la regardais d’un air accusateur mais sa bonne humeur ne pus être ébranlée. Je pense que c’est à cet instant que j’ai compris que je ne pouvais plus compter sur personne à part moi-même.
Je mis un mois à guérir complètement, pendant 1 mois je suis restée enfermée dans une cabane dans la forêt d’Anaëh, ma vie était terminée pour moi mais apparemment le destin n’en était pas satisfait. Je marchais dehors un instant, histoire de prendre l’air… C’était dégoutant de respirer, je voulais que mon cœur s’arrête et ce maintenant, respirer dans un monde comme celui-ci… Je regardais rédemption, depuis ce jour je ne la quittée plus, cette épée qui avait pris sa vie et tentée de prendre la mienne aussi… J’entendis les pas de ma mère qui se posa près de moi. Nous restâmes silencieuses pendant un instant. Puis sans doute se rappela telle qu’elle devait effectuer son rôle de mère car elle me dit qu’elle comprenait ce que je ressentais… Non elle ne comprenait pas, elle ne pouvait pas comprendre, c’était MA douleur, et la sienne n’était pas comparable à la mienne, je m’énervais contre elle, comment pouvait-elle dire qu’elle me comprenait, elle qui n’a fait que me sauver lorsque je voulais plus que tous mourir, elle qui…
« Moi aussi je veux mourir ! »
Elle me lança un regard froid et sérieux, je m’arrêtais nette, de ma vie elle ne m’avait jamais regardé comme ça, aussi sérieusement.
« Je sais ce que tu ressens Elywin, au que oui, je le sais moi aussi j’ai perdue la personne la plus chère au monde. La première chose que j’ai souhaité et que je souhaite toujours c’était de mourir à mon tour pour être à ses côtés, mais je ne pouvais pas… Quoi que je fasse je ne pouvais pas mourir ! Car cette personne m’a condamnée à souffrir longtemps sans elle car elle c’était sacrifiée pour le centre de son univers. Alors avant de mourir à mon tour j’ai du souffrir, longtemps, très longtemps en étant dans l’incapacité de mourir… Alors oui je sais ce que tu ressens… »
J’ai tout de suite baissé les yeux. C’est vrai… ma douleur était récente alors que celle de ma mère remonte à il y a quelques décennies. Comment j’ai pus être aussi cruelle avec ma mère. C’est en partie de ma faute… Elle voulait mourir mais moi aussi je l’ai retenue… Alors pourquoi n’avait-elle pas tout abandonner. J’étais juste un obstacle alors pourquoi n’avait-elle pas abandonné tout ? Comme moi, elle aurait du, elle aurait pu. Elle pris mon visage entre ses mains doucement et me regarda doucement, comme une mère regarde ça fille.
« C’est parce que tu es la personne la plus importante au monde pour moi… Je ne pouvais pas te laisser alors que tu avais besoin de moi. »
Elle me serra alors dans ces bras, me disant que malgré tout maintenant elle n’avait plus la force de lutter. Elle me fit jurer… je ne compris, pas, elle me disait juste « jure moi que tu le feras » et elle le répétait, elle m’a fait jurer avant même de me demander… Je ne compris pas… Mais lorsqu’elle se mit à pleurer j’ai compris quelle requête elle me demanderait. Alors j’ai juré que je le ferais. Elle me dit que ma tante prendrait soin de moi m’apprendrais à contrôler « ça ». Des larmes coulèrent sur mes joues… et ma mère me dit de le faire. Un bruit métallique se fit retentir.
Du sang frais sur ses joues pales comme les roses, ma mère me fixa avec un grand sourire.
« Je suis vraiment une mère horrible… et égoïste…. Forcer à fille à me tuer… - … Je ne pense pas cela…. - Ah oui ? -… Ton cœur est mort le jour où papa à cessait d’exister. -… C’est vrai … - Mais c’est vrai que tu… pourquoi m’avoir demandé de te… - Parce que … je voulais mourir dans les bras de la personne que j’aime le plus sur cette terre. Tu es grande maintenant, tu pourras t’en tirer seule… Oh Elywin tu pleures… Oui c’est bien de pleurer… Mais ris pour les vivants…les morts doivent être pleurés puis oublié…. - Mère… - Tu as réalisé mon plus beau souhait ma chérie… Je veillerais sur toi quoi qu’il arrive, parce que tu es… Ma précieuse …. Blanche neige…. Ma précieuse…. Fille… Elywindëra. »
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 11:01, édité 2 fois |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Mer 24 Déc 2008 - 11:10 | |
| Je ne sais pas combien de temps je suis restée sur le cadavre de ma mère, la serrant dans mes bras, mais en tous cas l’aube était arrivée depuis longtemps. J’entendis les pas de ma tante, elle me prit dans ses bras me berçant doucement… Elle me murmura qu’elle connaissait un endroit où ma mère aurait aimé être. Je la regardais les yeux en larmes. Elle m’expliqua qu’elle avait promis à ma mère de veiller sur moi après qu’elle soit partie. De m’apprendre à me contrôler face à cette partie de moi… Elle me prit dans ces bras. Elle me murmura qu’il y avait un endroit non loin que ma mère chérissait plus que tout.
Nous avons enterrés sont corps là bas… A l’endroit de leurs rencontres. Là où elle a rencontré pour la première fois, et à aimé pour la première fois l’homme qu’elle aimait. Mes cheveux virevoltaient au vent. Ma tante me pris par la main me susurrant à l’oreille qu’elle allait tout m’apprendre… Nous quittâmes la terre où j’avais toujours vécue pour sans doute, ne plus revenir avant très très longtemps.
Ma tante m’emmena dans une ville humaine, elle m’apprit les bases du métier des tueurs à gage, assassin et autre mercenaire. Même si c’était contre ce que je devais faire, c’était dans mon sang, alors autant ne pas le renier. Pendant 2 années humaines, (Plus 1 an pour moi) elle m’apprit tous ce qu’elle savait. J’eus même le droit de rencontrer un petit compagnon, un loup au pelage noir et aux yeux dorés comme moi. Je n’ai jamais cru au destin, et sans doute que je n’y croirais jamais, je suis juste née sous une mauvaise étoile malheureusement. C’était une vie , mais rester sur place ne me réussissait plus… Ma tante me confia Cyanure, elle avait autrefois appartenue à Karl… Quand à Arsenic c’était son arme… J’avais deux dagues et une épée. Je n’ai plus aucune raison de vivre si ce n’est que voyager. Je n’ai jamais cru au destin, je n’y croirais sans doute jamais. J’ai du apprendre à me débrouiller par moi-même, n’avoir confiance en personne c’était la règle d’or chez les mercenaire, comme chez moi. Je n’ai jamais cru au destin et je n’y croirais sans doute jamais.
Mais dit moi mon amour, toi qui est loin de moi à présent, dis moi… Si j’étais morte ce jour là, aurais-tu eus un autre avenir ? Si j’avais sombré dans les ténèbres pour toujours… Malheureusement dans ma vie tu es devenu la lumière… Le début… et la fin de ma vie. Ma vie c’est arrêtée une belle nuit d’été, quand la lune miroitait sur l’eau, quand les flots se brisaient contre le rivage, quand le sang frais et rouge coula doucement sur les mains d’un démon aux yeux dorés. Car le rideau se baisse quand la mort passe.
[THE Happy END ]
[Tout d'abord je tiens à remerciés ceux qui ont lus. Je remercie aussi infiniment les Linkin Park de m'avoir soutenue et épaulée (xD), sans leurs cris et autres hurlement j'aurais sans doute baclé la fin alors que j'avais pleins d'idées. J'espère que l'histoire est pas trop tordue, et puis en espérant que ça vous à un peu plus tout en étant dans la limite du plausible ]
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Comment trouves-tu le forum ? : Génialissime, sublimissime, en bref : Abracadabrantesque Comment as-tu connu le forum ? : euh…. Bonne question… me souviens plus… A si sur forum actif lorsque je cherchais des forums qui m’intéressait =3
Dernière édition par Elywindëra Fë'lhgan le Lun 29 Déc 2008 - 11:04, édité 1 fois |
| | | Itrhill Fayrae
Ancien
Nombre de messages : 2236 Âge : 33 Date d'inscription : 19/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Dim 28 Déc 2008 - 20:11 | |
| Hoy hoy \o/ En tout cas, c'est la plus loooong fiche que j'ai vu xD Quel courage d'écrire autant o.o Bon, quelques trucs par-ci par-là à régler quand même: ·L'avatar est déjà pris (par Aurore) il faudra donc le changer ^^' · une épée et deux dagues suffisent largement pour un tueur o.O T'imagines si tout les assassins se trimbalaient avec tout un arsenal, il serait vite trouvés xD · Après j'ai tiqué sur le jean et le col roulé. Dans les forums médiévaux j'ai jamais vu ça xD peut-être éviter l'emploi de ces termes qui font "modernes" · J'imagines que quand tu dis que tu as 6 ans c'est en âge humain. Attention avec le temps (durée, période) exemple: "je ne me souvenais pas des 6 premières années de ma vie" mais je doute que ce soit ça que tu voulais dire. Les 6 premières années de sa vie ça veut dire qu'elle doit avoir environ 4 ans vers là, donc attention. · Quelques fautes d'orthographes par-ci par-là, souvent le "sa" confondu avec "ça" Voilà, c'est tout ce que tu as à modifier ma chère ^^ |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 11:08 | |
| Bijour Bijour ^^ En effet c'est une trèèèèès longue fiche (j'ai pas pour habitude de faire dans la dentelle ) Personnellement je trouve que ceux qui ont le plus de courage sont les lecteurs O_O Alors merci d'avoir pris le temps de lire ^^ (surtout que certains mots étaient mal tapé ou que les touches n'avaient pas fonctionnées normalement gros effort de compréhension par moment ><)Pour les modifications: ▪ L'avatar est changé !!! ▪ J'ai supprimé le petit truc en trop pour les armes (ok ok pas armée jusqu'aux dents) ▪ Pour le temps, je l'exprimais surtout en année humaine (dans ma petite tête cela me paraissait plus cohérent je m'y retrouvais mieux). Et l'âge de même et je crois que je précisait l'âge réel qu'avait le perso entre parenthèse ou un peu plus loin si je ne m'abuse... Bon apparemment j'ai fait de grosse bétises et j'ai essayé de rectifié ça ^^ j'espère que ce sera correct ▪ Pour les fautes d'orthographe...bah... j'ai fais mon maximum pour les trouvées TwT So forgive me please !!! Donc voila, pour les erreurs qu'il reste je suis en pleine phase de relecture ^^ Et je vais essayer de modifier tout ce qui ne l'est pas. Voila voila ! ^^ |
| | | Itrhill Fayrae
Ancien
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| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 15:48 | |
| ·Donc l'avatar c'est ok ^^ ·Les armes, ok ^^ ·Jean et cols roulés toujours à modifier (n'appartenant pas au contexte miradelphien) ·Les fautes d'orthographes ça passe t'inquiètes pas xD pour ce que tu as écris y'a franchement pas grand chose comme fautes. · le temps c'est bon, maintenant que tu m'as expliqué, je m'y retrouve aussi ^^ (ouais, ma capacité de compréhension fait concurrence à celle d'une huître -->) Donc toujours cette histoire de style vestimentaire. En fait, le médévial/gothique c'est tout à fait banal pour le contexte de miradelphia. Alors peut-être faut-il décrire plutôt les matières qu'elle apprécie, ou autre ^^ bien que tu en parles déjà. Ou tout simplement effacer ce passage xD (moins casse-tête xD) Après y'a aussi short qui m'a fait bizarre o.O (je viens de relire encore xD) c'est pas franchement ce qu'on porte dans les temps médiévaux (c'est un stéréotype mais en général les femmes nobles c'est robe pompeuses, les paysannes c'est très robe simples et les aventurières en général c'est pantalon en cuir, avec bottes et haut en cuir. Mais comme je disais, c'est un cliché ^^') |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 16:11 | |
| Argh je croyais avoir modifié le jean et col roulé en chemise et pantalon noir oO Milles excuses, j'ai dû oublié d'appuyer sur le bouton "envoyer" ><
Donc voila normalement j'ai adapté l'histoire du style vestimentaire à la situation (sauf si je me suis embrouillée les pinceaux ><) J'espère que je ne me suis pas trompée cette fois. (et merci pour les précisions générales au sujet du style vestimentaire ça m'a beaucoup aidé ^^) |
| | | Itrhill Fayrae
Ancien
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| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 16:50 | |
| Okaaaaaaaaaaaaaaay o/ Validée ^o^ Donc les liens importants hein: Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^ Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. Bieeeeeeeeeeeeeenvenuuuuuuuuuuuuuuue \o\ /o/ |
| | | Elywindëra Fë'lhgan
En attente de validation.. Nombre de messages : 124 Âge : 30 Date d'inscription : 07/12/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié | Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 17:05 | |
| Whaa Merci Merci Merci ♥ Je vais aller faire tous ça ^^ Merci encore une fois >3< |
| | | Itrhill Fayrae
Ancien
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| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] Lun 29 Déc 2008 - 17:28 | |
| Mais de rien o/ ^_______^- |
| | | Almárean
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| Sujet: Re: Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] | |
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| | | | Elywindëra Fë'lhgan [Aventurière & mercenaire] | |
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