Visite de famille

Aranel traversait les terres du duché de Langehack, à son passage, les paysans, occupé à travailler dans les vignes levaient la tête d'un regard interrogateur à le vue d'une elfe. EN vrai Aranel était un demi-elfe, ses deux parents étaient bien elfiques, mais deux de ses grands parents étaient humains, du coté de son pére, Aranel avait un grand pére humain, le cousin de l'ancien comte de Langehack, de ce fait, Aranel était cousin très éloigné de l'actuelle duchesse.

Le Baron d'Actellys, n'avait pas vu sa cousine depuis une bonne dizaine d'année, la dernière fois, il était venu ici avec sa mére. Aranel s'amusait toujours a regarder les habits des Langehackiens, le duché était réputée pour son coton et sa soie, il était de coutume de porter des bas bleus, dans sa baronnie, personne n'aurait oser une telle couleur, les habits rester sobre, et seul les grands nobles portait de la soie, très rare pour les elfes d'Actellys.

Aranel portait pour l'occasion une chemise d'un blanc éclatant, ce blanc si était obtenue grâce à la soie elfiques. Les vers à soie était très réputé dans les territoires elfes, Aranel possédait une production dans le duché d'Eterinil, un des rares du nord du territoire elfe. Pour accompagner cette chemise, le baron portait un pantalon rouge sombre, en coton très léger. Et enfin pour accompagner tout cela, un voile rayé autour du coup, une pur tradition Actellysienne, et son épée à sa dextre, pendant dans son étui d'or et d'argent.

Le baron était très gracieux dans ses habits, et sa beauté elfique impressionner beaucoup les paysans de Langehack., il ressemblait étrangement au dessin fait du Chevalier d'argent, héros de la célèbre et tragique histoire des trois chevaliers. Aranel avait entendu cette histoire très jeune son père lui racontant une légende tout les soirs, et le baron adorait encore cette ci, sans doute sa préféré. Jeune il avait rêvé un jour lui aussi se battre pour sa belle, mais l'avenir ne fut pas ainsi, et aujourd'hui il est seul, et ne rêve plus de cela, mais de rétablir la paix surtout, son cœur passant en second plan.

Ah quelle joie de retrouver ses belles terres, Aranel adorait galopait sur les chemins de Langehark, les champs de coton briller à la lumière si douce du soleil, arrivant à son midi, en cette journée si belle. Aranel eut envie de chanter, et ce fut un poème qui lui vint à la tête, un poème d'ici, telle que les jeunes dames les apprennent dans leurs châteaux. Aranel affectait la poésie qui lui apportait beaucoup de plaisir, les elfes ayant un talent pour chanter, Aranel chanta, en langage humain, mais les paroles s'envolèrent et tous levèrent la tête à l'écoute de se son si beau.

Myrandis grimpait, de long en large
Et le flux descendait ai travers des cages.
Ainsi s'épanchait la vie des langoureux amants
Blessés, tendres, et couverts par le temps.

Hélas de son épais manteau gris
La nuit les berçait simplement dans un lit
Mais qui ne fut pas touché de la sincérité...

Ce poème provenait du célèbre recueil Langeharkien, l'éclosion de la rose, Aranel l'avait lut mainte et maintes fois, récitant les poèmes au clair de la lune, chantant pour lui et pour la beauté de la nature. Jeune il avait chantait avec un barde devant Sylvana, la duchesse d'Eterinil qui avait beaucoup aimé ce jeune baron. Depuis Aranel loué une loyauté sans équivalent à sa duchesse.

Aranel arriva enfin a la magnifique ville de Langehack. La ville circulaire, qu'Aranel se plaisait à appeler le cercle du coton, ouvrait grande ses portes. Aranel arrivait seul sans escorte, les gardes le regardèrent étrangement se demandant s'il devait questionner l'elfe ou le laissait passer. Le baron n'avait en effet pas prévu sa cousine de sa visite, il aimait les surprises, et chez les elfes les visites non annoncés était signe d'attachement envers la personne, alors que les visite annoncés relevait du protocole et des visite obligatoire.

Arrivant à la hauteur des portes, Aranel déploya sa bannière, un ours et un lion se tenant les pattes, sur un fond rouge sombre. La bannière se leva sur la pique qu'Aranel avait détachait de ses bagages. Le léger vent faisait flotter le tissu, le balançant d'un coté à l'autre.

- Salutation gardes de Langehack, puisse votre vigilance tenir éloigné les ennemis de cette ville loin d'ici. Je suis Aranel d'Actellys, surnommait Dante le lanceur, je viens en visite auprès de ma cousine Ashenie de Sephren, puisse sa santé être béni.

Le garde se courba devant l'elfe reconnaissant, en effet le baron, il l'invita à le suivre. Ce dernier attrapa les rênes de la monture et dirigea le baron vers la demeure ducal. Les regards et les discussions se pointèrent vers l'elfe, quelque uns reconnaissant la bannière connu, des Actellys. Aranel salua d'un signe de tête la populace et se laissa menait à la citadelle.

Le baron arriva enfin à l'entré ses deux grandes portes ouvertes étaient gardé par deux gardes, affichant les insignes du service ducale. Aranel descendit de son étalon noir, et remercia le chef de la porte d'entré, ce dernier sourit aux remerciement, et mena la monture du nouvel arrivant aux écuries.

Aranel déclina son identité aux garde de la citadelle, qui le saluèrent et le menèrent à l'intérieur. Le baron s'extasia encore devant la beauté des lieu, à le fois la nature, les fleurs s'élevant un peu partout dans une myriade de couleur et les fontaines et sculpture taillé par des années de travail des meilleurs artisans de Langehack.

Le baron se fit mener au salon, une grande salle, éclairait par un immense lustre accroché au plafond et d'immense fenêtre ou Aranel alla se tenir, regardant l'extérieur avec un regard d'intéressement pour les lieux. Le chef de la garde ducale salua le baron et alla prévenir la reine que son cousin l'attendait dans le salon.

Un long vent frais caressait doucement la terres de Langehack, dans un bercement doux et continu, semblable à la fusion des éléments qui, dans l'antre du temps, s'enchevêtraient dans la douce saison printanière. La floraison bourgeonnait en quelques éclats du sublime, où le soleil tendre caressait de ses rayons les fleurs délicates, bercées par la lumières, ouvrant leur cœur, peu à peu, en une éclosion spectaculaire et enivrante. Leur parfum délicat se mêlait indistinctement à l'air libre, et elle teintaient l'atmosphère d'un coloris de tendresse. Qui eut dit que le duché fut en guerre?

La demoiselle De Sephren n'avait pourtant quitté le couvent qu'à l'avènement de l'hiver, et dès lors, son père avait pris tant de dispositions à son égard, que les rumeurs véhiculaient son image plus qu'elle n'aurait du l'être. « La pucelle de Langehack », comme il se plaisait de la nommer, revêtait de plus les mœurs les plus saintes, et son statut inaccessible contrastait violemment avec quelques entreprises de charité qu'elle avait agencé. A cœur ouvert, on disait d'elle que la chasteté la plus pure l'habitait, et que la fille du duc n'eut jamais rendu le duché si attractif. En effet, la duchesse Esidenir avait, depuis bien longtemps, abandonné toute les intrigues de cour, bien qu'on eut supposé qu'Ashenie fut une enfant bâtarde, à l'insu du duc lui même. Mais de telles rumeurs avaient vivement été réprimandée. L'honneur était sauf.

Le duché connaissait en ces temps de crise une ascension fulgurante, et ses capitaux fructifiaient. On pouvait observer l'érection de grandes bâtisses, d'églises somptueuses, et de couvents monacales dans le cœur même des terres verdoyantes. La beauté du duché semblait s'inspirer de la fraîcheur de la petite duchesse, et de son teint vermeille pâle, aux vertus les plus avenantes. La paysannerie subissait une croissance en la matière du niveau de vie, et c'est avec des yeux écarquillés que l'on posait son regard sur les nobles aventureux, désireux de parvenir au palais ducal. On paraissait envier les apparats, les mœurs, et l'éclat de ce monde inaccessible. La Baron n'était donc passé nullement inaperçue, parcourant ces terres à la manière d'un étranger, bien qu'elle eut pu témoigner de la mémoire d'un jeune homme, il y a dix ans de cela.

L'étendard Actellysien laissait émaner des mémoires ces quelques rencontres de courtoisies, qui, il y a des années, avaient laissé des liens de parenté apparemment vigoureux se tisser. Le lion se mêlait à l'ours sur ce sanguin déconcertant, faisant face au faucon noir de Langehack, sur cet écu doré, l'un pourtant familier à l'autre. L'homme était parvenu aux portes du donjon, et épié par des yeux noisettes du haut des fenêtre, une femme souriait à son égard. La duchesse Esidenir se délectait d'une telle rencontre inattendue, entre voyant bien sûr la possibilité de parvenir à ses fins.

Mélissandre d'Erac n'était plus, et sa disparition ne chagrinait nullement sa sœur, qui entrevoyait Trystan en une proie à présent dénuée d'un quelconque secours. Lilianna De Chistabel n'était qu'un cafard sur sa route, une biche sans vertu, un parasite dont le vent pouvait aisément se débarrasser seul. La cour était aux portes de Langehack. Et sa fille y jouerait un rôle crucial, elle le savait. Mais qu'importait, l'heure n'était pas aux machinations diaboliques. Un sourire doux se teintai sur ses lèvres pulpeuses, tendis qu'elle se retournait lentement vers le serviteur essoufflé.

« - Madame la Duchesse, déclarait il dans un souffle, en entamant une révérence minable. Il reprenait en inclinant le visage à l'égard de l'ingénue, interrompant le chant de sa harpe. Mademoiselle Ashenie; Monsieur Le Baron Aranel d'Actellys demande audience dans le salon.

- Vous ne m'apprenez rien, Maurice. Déclarez à ce cher Baron que nous arrivons à son encontre.

- A votre guise, madame. Mes respects à votre souveraineté. Mademoiselle Ashenie... déclarait il dans une seconde révérence, avant de disparaître.

La duchesse réajustait ce lourd décolleté qui laissait entrevoir sa poitrine, et ses soulèvements lourds, et généreux. Elle s'éventait un instant le visage, regardant sa fille d'un air dur, froid, et méprisant.

- Allons, Ashenie, ne restez pas ici. Nous ne devons pas faire attendre ce cher cousin. Laissez donc vos gémissements d'agonie à plus tard, les chacals dévoreront bien les proies défuntes sans que vous les y aidiez!

- Oui, madame.» Répondait l'enfant, ingénue, l'air presque rêveur.

La duchesse s'avançait alors dans cette lourde robe aux multiples voiles. La loure dentelle s'enlaçait à la soie, serrant les bras, et la taille, et tombant avec lourdeur sur les avants bras, et le long de la crinoline de fer. D'un coloris pourpre, aux reliures dorées, la robe était de toutes beautés, laissant apparaître, ça et là, au milieu de la dentelle, divers motifs baroques, mêlant perles et cœurs. La demoiselle De Sephren suivait, le pas feutré et souple, l'image lourde de sa mère. Ses longs cheveux blonds étaient retenus dans une capuche de pétales de rose blanche, d'où quelques plumes s'échappaient, pour en adoucir l'intérieur. Sa robe noble rappelait toute la douceur printanière, constitué de pétales de lys, rosis en leurs extrémité, et de sa lourde traine en plume de paon albinos et pur. Ses lèvres, à l'image de ses joues, affichaient une légère teinte rosée, brillante, et presque naturelle. Ses yeux varions étaient maigrement ternis par l'ombre de la capuche. La robe formait un décolleté doux, révélant la naissance de cette poitrine haute, et ferme, soutenu par un corsage serré, voilé par la robe.

La duchesse pénétrait dans le salon, où reposait le Baron. Elle avançait sa main ganté, un sourire aux lèvres, vers l'homme dominant. Les pas de sa fille annonçaient doucement sa venue.

« - Oh baron! Quelle exquise surprise de vous trouver ici! Je dois avouer qu'il y avait bien longtemps que je n'avais eu le plaisir de vous recevoir dans ma demeure... C'est avec délectation que je vous retrouve, sachez-le.

Derrière elle, le vol de cygnes blancs guidait les pas de sa fille, doux, comme envolés, témoignant des aléas de la danse. Avec maintient, elle entamait une légère révérence, et laissait son regard glisser sur le baron. Elle se relevait avec délicatesse, tendis que sa voix cristalline contrastait de nouveau avec la fermeté sûre de sa mère.

- Baron d'Actellys, c'est un honneur pour moi de faire votre connaissance.»

Son visage restait l'emprunte même d'une poupée de porcelaine, dont le maquillage tendait à rendre la merveille contemplative. Elle découvrait doucement les traits de l'homme, pour la première fois. Son passé au couvent l'avait effectivement coupé des visites de courtoisies orchestrées quelques années plus tôt, et elle ne côtoyait le monde extérieur que depuis peu. Sa fragilité émanait doucement de son regard, et la jeune damoiselle se tenait légèrement en retrait. La duchesse Esidenir, au contraire, lançait au marquis un sourire des plus doux. Ses yeux jetaient les foudres des étincelles en une tempête ravageuse, interne...

Le baron d'Actellys entendit des bruits de pas, il se tourna pour découvrir le serviteur qui l'avait accueillit, ce dernier refit une révérence, il avait l'air un peu inquiet. Cela renforça l'idée qu'avait Aranel, la duchesse Esidenir était toujours aussi redouté par ses sujets. Aranel se souvint qu'il y a dix ans, elle lui avait paru calculatrice et un peu perverse, cherchant à assouvir ses besoins de puissance.

Aranel remercia le serviteur en lui serrant la main, marque d'estime qui étonna le serviteur et le laissa perplexe. A Actellys les rapports entre serviteur et noble étaient très amical, Aranel estimer beaucoup ses serviteurs et garde; et jamais il ne se saurait montrer méprisant avec ses derniers, le respect est aussi important pour les elfes que la loyauté.

Le baron contempla les fenêtres, avec un regard perdu et contemplateur d'une époque révolu, l'époque qu'il lisait dans les livres, une époque de paix et d'amour, une époque ou la haine et le mépris n'était pas dans le cœur de la population, une époque de bienséance et de loyauté, une époque d'honneur.

Soudain des bruits de pas se firent entendre, Aranel reconnut les bruit de deux personnes, des femmes sans doute, l'une avancé avec une prestance et une grande fierté, et beaucoup d'orgeil, sans doute Esidenir, tandis que l'autre avait un pas plus feutré, plus silencieux et très doux, on aurait crut entendre la légèreté elfique.

Le baron se retourna et vit la duchesse entrer. Elle avançait avec une certaine grâce, cette dernière se relevait être un lourd travail de maintient et de marche, Aranel le vit assez rapidement, il arrivait à voir les plus petits détails. Esidenir, se donner beaucoup de mal pour être irréprochable, cela cachait une personnalité très hautaine avec ceux qui lui était inutile et surtout une grande ambition.

Cette dernière portait une robe assez sophistiqué, à la mode d'ici, plein de couleur et de détails. Le baron dut convenir que la duchesse avait beaucoup de charme, mais la froideur et le mépris était trop lisible pour un elfe pour trouver quelque chose de beau dans ce visage. Néanmoins Aranel convint qu'Esidenir avait de jolies traits de visages et des formes assez avenantes.

L'autre personne était très différente de la duchesse, enfin sur un plan comportemental. Car physiquement elle se ressemblait assez, il devait s'agir d'Ashenie. Aranel avait entendu parler e la pucelle de Langehack. Cette dernière ravisa Aranel, en effet elle resplendissait de bienveillance et de droiture. Ses manières trahissait un manque de confiance mais elle possédait beaucoup de charme.

Oh baron! Quelle exquise surprise de vous trouver ici! Je dois avouer qu'il y avait bien longtemps que je n'avais eu le plaisir de vous recevoir dans ma demeure... C'est avec délectation que je vous retrouve, sachez-le ,
déclara la duchesse Esidenir avec une voix qui parut fausse à Aranel.

Ashenie avança a peu prés à la même hauteur que sa mère, restant un peu en retrait néanmoins, elle portait une robe légère sans extravagance. Elle rappela à Aranel une noble elfe qu'il avait connu, le même visage de poupée, les traits très fins, et la peau un peu rosé. Ashenie était sans aucun doute possible une très belle femme.

Baron d'Actellys, c'est un honneur pour moi de faire votre connaissance,
dit cette dernière avec une petite voix.

Ma cousine c'est une joie de vous retrouver en bonne santé, comme se porte Arathor et Aaran,
dit Aranel avec une voix très elfique, soi très douce et gracieuse.

Demoiselle, si je ne m'abuse vous devez être Ashenie, c'est pour moi un réel plaisir de vous rencontrer, j'ai entendu maintes rumeurs sur votre beauté et elles semblent tous fondés,
dit Aranel en adoucissant encore plus sa voix.

Mais j'allais oublier, je vous ai ramener quelques présents de ma baronnie, j'espère qu'il vous plairont,

En disant cela le baron sortit de son sac, quatre paquet, le premier était destiné à Arathor, il s'agissait d'une broche aux armoiries de Langehack, tailler dans un rubis par les meilleurs artisans elfe d'Actellys. Le deuxième cadeau était une épée elfique, à l'intention d'Aaran, une lame très souple et aussi robuste, une merveille sur un champ de bataille.

Ensuite Aranel sortit une robe pour Esidenir, cousu dans la soie de l'exploitation du baron, une robe blanche, ou traversait par des cannetilles d'or, et des fleurs de lys bleu ciel était cousu sur cette robe. Cette dernière avait été cousu par les meilleurs créateurs vestimentaires d'Eteniril. Elle était aussi parcourut par des lignes de petits cristaux scintillant qui avait la faculté de brillait de milles feux une fois exposait au soleil, et tout cela ne pesant presque rien.

Pour Ashenie, Aranel sortit une petite boîte, à l'intérieur se trouvait un collier d'Adelrane, un des meilleurs qu'ils soit. Adelrane avait était un bijoutier très réputé dans le duché d'Eterinil, a sa mort ses créations avait passait de main en main, et la baronnie d'Actellys en posséder quelques uns. Ce collier était fait d'un métal inconnu aux bijoutier d'aujourd'hui, il était d'un rose pâle, avaec quelques nuances de jaunes. Il possédait un pendentif rond fait du même métal, avec en son centre un rubis violet.

Tenez belle demoiselle, prenait bien soin de ce collier, il est unique, il se nomme Esel Tul Naresk, la pétale de rose, et il porte bien son nom, on dit qu'Adelrane le fit pour l'élu de son cœur, mais cette dernière mourut avant que le bijoutier eut finit le collier, dit Aranel en passant le collier autour du cou d'Ashenie.

Aranel porta son attention vers le arde du corps, si les rumeurs étaient vrais il se nommait Sayole, le garde de la jeune Asenie. Ce garde pretait attention à tout les geste d'Aranel, prêt à intervenir en cas d'attaque. Quel idiot, déjà Aranel était le cousin des ses dames, il ne les attaquerait, qui plus est il se trouvait au beau milieu de Langehark, et surtout si un elfe voulait vraiment éliminer deux dames, ce n'était pas un humain qui l'en empêcherait.

Le garde ne le gênait pas en lui même, mais celui-ci avait un coté sombre, un coté de lui qu'il cachait et celà déplaissait à l'elfe qui n'arrivait pas à déchiffrer les pensées de Sayole, il avait subi une attaque qui lui avait abimé le visage, peut être est-ce celà qui le rend si sombre, néanmoins Aranel espérait que ce garde ne les suiveraient pas partout, le baron ne supporter pas d'être surveillé, d'autant plus par un humain.

Dès leur sortie de la salle d’où Ashenie jouait de la harpe, les deux dames furent suivit d’un pas fluide et silencieux. SaYoLe s’était rapidement décaler de l’appui du mur pour escorter Ashenie à sa nouvelle destination. Encore une visite… Ces derniers temps, nombreux avait été ceux à s’intéressé à la jeune pucelle. Il se souvint de ses premiers jours ici. De cette impression de vide et de renfermement qu’il avait détecté dans l’endroit. Pourtant, depuis, beaucoup de choses s’étaient passé, dont certaines qui lui avaient laissé des marques plus ou moins visible… La pire était la longue balafre qui zébrai son visage sur le coté droit… Souvenir d’une dure journée de torture…
Souvenir aussi d’un changement et d’un rapprochement entre sa jeune protégée et lui..

Arrivé dans la salle de réception, le garde du corps se fondit dans le décor. Il alla se disposer contre le mur le plus proche d’Ashenie de manière à rester à une distance raisonnable tout en n’étant pas dans le champ de vision des personnes présentes. SaYoLe ne prêta qu’une oreille discrète à la conversation qui s’engagea. Par contre, le moindre geste de leur invité était décortiqué, surveillé et analysé…
Lorsqu’il lui offrit le pendentif, il voulut intervenir. Beaucoup d’objet pouvait receler de mauvaises incantations magiques. Néanmoins, s’immiscer maintenant aurait été mal vu, il doutait que faire se cadeau de manière aussi officiel recèle un quelconque piège… Pourtant, il demandera à un magicien d’analyser le bijou. Lui en était incapable… Sortant de ses pensées, il reporta ses yeux gris et vides de toutes expressions vers les personnes présentes.

L'entrevue avec le baron suivait un cours des plus tendres, et la duchesse paraissait bien heureuse de le recevoir. Son ton charmeur et ses manières les plus courtoises la laissait bien rêveuse. Sa noblesse pure dictait bien tous les codes de conduite envers son hôte, et elle paraissait ravie et enchantée, envoutée par ce mystérieux elfe qu'elle n'avait pas vu depuis dix ans. Elle équissa un large sourire aux premières paroles du baron, et s'empressa de répondre.

« - Oh, baron! Vous me flattez...»

Mais sa voix ne porta pas davantage, et courtoisement, elle écoutait l'homme s'adresser à sa fille, non sans ressentir une pointe égocentrique défaire ses entrailles, et dévoiler à nu cette haine qui la rongeait. Sa fille n'était pourtant rien à ses yeux. Rien qu'une monnaie d'échange, rien qu'une décoration de splendeur, et de haute qualité. Sur son visage, aucune de ces émotions n'avaient transparues, et elle contemplait l'homme, deux flammes dans les yeux, dans son jeu avide et protecteur.

La douce voix d'Aranel berçait Ashenie dans un songe doux, et avenant, et son visage de porcelaine s'illuminait tendrement de quelques rayons merveilleux. Semblable à un soleil grandissant, la damoiselle rayonnait avec douceur et sincérité, et les paroles du baron la touchaient profondément. Elle ne savait rien des coutumes, et des rumeurs qui parcouraient les courbes de son corps, prônant l'avenance et la beauté dans un parfum distillé en un unique objet d'amour. Pure, naïve, chétive, elle apparut dans toute sa fragilité émotionnelle aux quelques mots du barons, dans un étonnement sincère. Elle répondit lentement, d'une voix cristalline et aïgue, bercée dans les aléas rassurants du calme, et de la sensualité.

« - Je vous remercie grandement, Sire d'Actellys, de ces quelques paroles, qui innondent mes sens d'une lumière chaleureuse. Votre plaisir est amplement partagé, sachez-le...»

L'homme recelait cependant encore de quelques surprises, cadeaux majestueux, et dirigés à l'égard des quatre principales personnalités du duché. La jeune femme regardait l'homme, ses manières courtoises, et ses douceurs, avec quelques éclats fantastiques de merveille dans les yeux. Il était surprenant, bien qu'ancré dans ce qu'on attendu de lui.

La Robe arracha un sourire à la mère, qui, semblant heureuse, rayonnait d'une joie émanant même de son visage. Sa sensualité laissa place à un regard de braise, parcourant la peau du duc dans un frémissement. Sa voix douce et grave s'élevait, dans toute la candeur infernale d'une jeunesse passée, d'un parfum de sulfure enivrant.

« - Oh, Baron! De quelle attention si délicate m'avez vous accablée? Oh, j'expire, et votre création est ma foi... originiale... magnifique, je vous l'assure! Je suis émue de tant de considération Baron, vous disposez de quelques merveilles sachez-le!

Nourrice! Oh, grands dieux! Déclarait elle en se retournant vers le couloir. Nourrice! Mais où êtes vous... Nourrice! Oh! Vous voilà! Combien de temps aurais-je à crier avant de vous voir apparaître? Vous voulez m'égosiller?

- Pardonnez moi, belle dame.

- Non, je saurai être magnanime, comme toujours, soyez en sûre, mon personnel est des plus respecté. Le Baron a généreusement offert ces quelques cadeaux à notre famille, dont le goût est exquis. Pourriez vous...?

- Oh! Oui madame! Avec joie, déclarait la nourrice en s'emparant des trois présents. Que monsieur est Bon!Décalarait elle à l'égard du marquis, les yeux plein d'admiration. Elle s'extirpait alors de la sphère noble. Elle irait déposer les cadeaux dans quelques remises, afin de les donner aux hommes.

Pendant ce temps, le baron s'était délicatement approché d'Ashenie, arborant un collier aux coloris rosés et pourpres, de toute beauté. Ashenie avait lentement sourit à cette vision merveilleuse, et ses douces mains s'étaient portées sur sa capuche, délivrant ses cheveux de son emprise. Avec lenteur, une longe cascade de soie blonde s'épandait sur ses épaules, et par delà son dos. Elle semblait bien plus avenante ainsi, les cheveux lisses lâchés, mouvant légèrement au grès du vent.

Aranel accrochait courtoisement le collier au cou d'Ashenie, ravissant sa peau d'un somptueux bijoux. Ce dernier présentait une captivante légende, qui laissa les yeux de la damoiselle se teinter d'une fantastique lueur, dévolue à l'interêt de ces quelques faits. Elle semblait sincèrement éprise de ces historiques grandioses et romancés, qui laissaient au bijou un doux parfum de noblesse. Et sa genèse n'était que plus captivante, qu'elle signifiait toute l'essence du bijou. La demoiselle afficha un sourire sincère, près du baron, en le caressant du regard. Sa voix cristalline et émue reprenait humblement.

« - Je vous remercie, baron, de votre attention si délicate. Et votre présent ravive les vapeurs de ma joie, tant sa somptuosité étincelle à mes yeux. Je vous remercie encore, je suis votre obligée, baron. Que les dieux veillent sur votre âme bonne...»

La damoiselle semblait rélement émue, et contemplait l'homme de ses yeux vairons, dans une expression de gratitude prononcée.

Le baron avait délicatement répondu à la duchesse mère, qui ne l'avait pas oublié, interrogeant l'état de santé de la proche famille. Il était normal qu'un cousin eut voulu savoir quelques une de ces heureuses nouvelles, grandioses et magnifiques, dont recelait la noblesse avec éclat. Le quotidien romancé avait bien plus d'intérêt que quelque livres fictifs, et grandement ennuyeux aux yeux d'Esidenir. C'est un sourire qui vint raviver le maquillage de cette dernière, sensuelle et charmeuse, avant qu'elle ne brise la complicité des cousins. Sa voix posée et sûre laissait apparaître tous les aléas de la séduction dans un timbre délicat.

« - Je suis moi-même bien aise de vous contempler si bien portant. Sachez qu'Aaran est la fierté de notre famille. Un jeune homme prometteur, qui, en ces temps hélas difficiles pour chacun de nous, combat la horde vicieuse drow, sur les terres d'Alonna. Notre étendard est levé, haut et fier, par ces capacités majestueuses, et ses habilités nobles. Voyez-vous, il porte loin l'honneur de Langehack.
Mon mari cependant multiplie les affaires, et la bourse commerciale fructifie ses intérêts comme un jardin secret. Tout ici est en floraison, comme vous pouvez le contempler. Mais dites-moi, baron, comment se porte donc vos peuplades? Vos terres? J'ai ouïe dire le plus grand bien de vous. Et vous me paraissez bien sûr dans une prometteuse carrière, comme vous l'étiez il y a déjà quelques années...»

La jeune demoiselle avait fait quelques pas en retrait, après une légère caresse de sa parure. Elle contemplait tendrement son cousin et sa mère discourir.

Aranel s'amusait de sa cousine, cette dernière gardait un air de joie et sans aucune pensée machiavélique, néanmoins le baron d'Actellys connaissait trop bien la noblesse humaine pour se laisser berné par une telle apparence, la duchesse était sans aucun doute heureuse de le voir, les liens de la famille étant très important dans cette époque, mais Esidenir devait sans aucun doute voir en cette rencontre des possibilités pour atteindre ses buts, encore inconnus pour le baron.

Mais ses complots et plans n'intéressait en rien Aranel, ce dernier en avait connu maintes lorsqu'il avait côtoyé la cour elfique, et il n'avait jamais pris part dans ses sombres actes. Ces derniers demandaient un caractères très fort, il fallait être capable de savoir abandonner beaucoup d'honneur pour se courber devant son ennemie avant de l'éliminer, politiquement ou physiquement. Le baron lui en était incapable.

Esidenir appela la nourrice, cette dernière arriva avec un peu de retard, et la duchesse réprimanda cette dernière avec légèreté mais jamais Aranel n'aurait ainsi traité l'un de ses servants, mais les coutumes humaines différaient beaucoup de celle d'Actellys. La nourrice prit les trois présents et alla sans doute les emmener en lieu destiné, attendant le retour de leur destinataires.

Pendant que le baron passait le collier autour du gracieux cou d'Ashenie, cette dernière détacha sa blonde chevelure qui tomba avec grâce sur les épaules et dans le dos de la belle poupée vivante. Le baron fut sous le charme rapidement, comment résister à une telle beauté bercé par un tempérament si accueillant et agréable.

La duchesse vint rompre ce doux moment de complicité entre les deux parents éloignés, ses deux derniers se rencontrant pour la première fois, et Aranel regretta de toute son âme de n'avoir pas rencontrer plus tôt Ashenie, les rumeurs circulant sur sa beauté étaient tous erroné, en effet la demoiselle de Langehack n'était pas belle mais divinement sublime, aucun mots n'aurait pus qualifier cette beauté, et le baron aurait pus rester des heures entières a contempler la pucelle de Langehack.

« - Je suis moi-même bien aise de vous contempler si bien portant. Sachez qu'Aaran est la fierté de notre famille. Un jeune homme prometteur, qui, en ces temps hélas difficiles pour chacun de nous, combat la horde vicieuse drow, sur les terres d'Alonna. Notre étendard est levé, haut et fier, par ces capacités majestueuses, et ses habilités nobles. Voyez-vous, il porte loin l'honneur de Langehack.
Mon mari cependant multiplie les affaires, et la bourse commerciale fructifie ses intérêts comme un jardin secret. Tout ici est en floraison, comme vous pouvez le contempler. Mais dites-moi, baron, comment se porte donc vos peuplades? Vos terres? J'ai ouïe dire le plus grand bien de vous. Et vous me paraissez bien sûr dans une prometteuse carrière, comme vous l'étiez il y a déjà quelques années...»
dit la duchesse avec une voix charmeuse.

- Cela me comble d'aisance, mon cousin Aaran, mérite en effet toute la gloire possible, je me souviens de lui comme un homme fier et valeureux, il aura sans aucun doute un avenir lumineux, je pense d'ailleurs passait par Alona, la bataille a sans doute déjà commençait mais mes services seront peut être utile, j'espère aussi rencontrer mon cousin Tristan, je n'ai de ma vie jamais rencontrer ce grand roi, A mon dernier passage Ultuant régnant sur ses terres, il me ferait énormément plaisir de rencontrer le roi des humains. Je suis bien heureux d'entendre que vos affaire se portent bien, mon cœur est donc délesté d'un poids d'inquiétude pour vous tous.

-Hé bien que dire de mes terres, ma baronnie se porte à merveille, la nature régnant avec fougue, mes sujets aimant la situation actuelle, Actellys se situant en retrait des grandes villes, il est fort rare que des étrangers y passent, ce qui me chagrine des fois. Mais dans ce bonheur il me doit de vous annoncer de bien triste nouvelle, ma chère mère à rendu son âme succombant a l'empoisonnement des drows, et je suis donc bien seul dans mon château, vous êtes la dernière partie de ma famille.

-Ma carrière, ah elle m'importe bien peu, je n'aspire pas a la gloire du pouvoir ou à la richesse, mais a la paix de ce monde, en effet mes quelques possessions ont établis des bénéfices record, et j'entretiens de bon lien avec la noblesse elfique, d'ailleurs j'espère pouvoir organiser un immense bal, réunissant les elfes et les hommes, ainsi que la noblesse naine, mais il faut que j'obtienne l'accord de mon roi, et que les agrandissement d'Actellys se terminent, sinon rien ne viens troubler ma quiétude dans mes lointaines terres, »

Aranel fit alors que le soleil se couchait, descendant doucement dans le ciel, ses derniers rayons rouges éclairant les toits dorées de Langehack. Le baron pensa à ses terres, il y a vingt ans, alors qu'il revenait de la capitale elfique, il retrouver sa mère et quelle complicité liée les deux, il pensa à la mort de cette dernière, jamais plus il ne pourrait la serrer dans ses bras, lui montrer son amour ou la regardait coudre ses si magnifique écharpes, jamais plu il ne pourrait lui souhaiter bonne nuit en l'embrassant sur ses deux joues.
Le baron chassa ses sombre pensées et croisa le regard d'Ashenie, il sourit a cette dernière de son plus mielleux sourire, elle était vraiment magnifique, semblable à une princesse elfique avec un charme humain, la demoiselle incarnait une perfection humaine.

- Duchesse, le soir tombe sur ces terres, pourrais-je rester dormir ici cette nuit même, il me semble imprudent de prendre la route ce soir,
demanda le baron avec un ton tout a fait naturel.

En effet chez les elfes les hôtes demandaient eux mêmes l'autorisation de rester dormir, et jamais dans l'histoire de la baronnie d'Actellys, le maître de ses terres avaient refusé l'hospitalité, c'est donc avec naturel qu'Aranel demanda l'hospitalité a sa cousine.

Le baron exposait longuement ses intentions, l'état de ses terres, et son avenir vide, et dénué d'une quelconque gloire. Une bien piètre aspiration pour une noblesse d'éclat. Et la famille de Langehack s'en considérait, implicitement bien sûr, comme l'élite. La duchesse avait sourire, amusée par cet état bon enfant qui animait l'homme, dont la baronnie semblait se confondre avec la nature, dans un entrelacement amusant. Car en effet, la gente elfique était bien fière de toutes ces fanfreluches naturelles, cette sauvagerie intense qu'on disait raffinée, et qui ne valait aucun jardins. Heureusement, la situation économique semblait prospère. La duchesse se conforta uniquement dans un vigoureux sourire, doublé d'un rire de satisfaction un peu exagéré, toute fois intentionnellement, qui montrait l'aise d'Esidenir envers cette situation.

Ashenie avait naturellement écouté d'une oreille distraite, son visage figé dans le cristal le plus pure. Ses yeux bicolores caressaient doucement les ronges enivrants de quelques parfums de voluptés, entrelaçant la baronnie et son apparente osmose, qui lui extirpa un doux sourire. Mais la nouvelle de la mort de sa tante fit d'un cœur un éclat de cristal, où s'était décochée d'une flèche d'émotion intense. Pour seule réaction, elle avait caresse l'homme dans un regard de compassion extrême, un "oh"doux avait échappé à ses lèvres fines et délicates, trahissant son état émotionnel. Et les ambitions calmes de l'homme la berçait doucement dans une sensibilité vive, où, chaque parole, elle semblait éprouver cette compassion ardente pour lui, désireuse qu'il trouve un bonheur plus ample, et plus éclatant. L'annonce du bal la plongea soudainement dans une douce torpeur...

Mais alors que le monarque rayonnant prenait congé, et que ses rayons d'or baignaient la pièce dans une immensité chaleureuse, la jeune femme croisa le regard de son cousin, et l'instant délicat, qui ne dura que peu de temps avant qu'elle ne détourne les yeux en s'empourprant, laissait un parfum de douceur promener les regards. Mais l'homme demandait déjà l'asile pour la nuit, et la duchesse brisa ce silence résultant de l'annonce de la mort d'une proche parente. Sa voix sensuelle s'échappa de ses lèvres pulpeuses, semblable à une lente attraction éperdue, maîtrisée et faisant appel à tous les sens de la virilité masculine.

« Oh! Mais bien évidemment, une chambre est déjà apprêtée à votre égard, sachez-le. Et votre présence sera des plus apréciée baron, tant que je m'en réjouit déjà...

Un doux silence fermait le regard 'Ashenie dans une tendre lueur de réconfort. Elle souriait.

Par ailleurs, reprenait la duchesse, vous me voyez fort peinée de la disparition de votre défunte mère. Une femme digne, dont j'ai apprécié tous les sens, sachez le. Elle sera un vide intense dans la perdition de notre famille... Nous sommes tous peiné de sa mort, et j'apprend la nouvelle avec émotion...

Les yeux de la duchesse exprimaient tous les apparats de la sincérité, sous l'émotion intense. Sa voix tremblait légèrement, ses yeux se brumaient de larmes incandescentes. Elle posa délicatement sa main sur sa poitrine haletante, et reprenait.

Je suis cependant si heureuse d'apprendre la bonne situation de votre baronnie. Elle m'est d'un grand réconfort. Et je suis sincèrement persuadée de votre savoir faire, cousin, et de votre maîtrise à diriger ces terres. Puisse-t-elle prospérer sous votre joug. Quant à vos projets de bal, eh bien sachez que je vous recommande vivement les bals masqués. On dit que c'est l'une des coutumes les plus rependues à la cour, et qu'elle attire beaucoup. Cela me serait fort aise que vous eusse la grâce de vous distinguer. Je suis, d'autre part, disposée à vous aider, aussi financièrement, à l'élaboration de votre projet. Puissiez vous l'achever.
Mais, dites moi baron, désirez vous quelques rafraichissements? Votre voyage eut du être fort éprouvant...»

La duchesse était gracieuse et délicate, et ses formes avenantes prenaient le pas de ses dires, mouvant, ça et la, avec volupté.

La jeune damoiselle restait pourtant en retrait, dissimulant sa peine véritable, sous les traits d'une poupée de porcelaine. Ses yeux se posaient de temps à autre sur ce doux baron. La parure qu'il lui avait offert semblait la fasciner, et son geste inattendu lui restait, et la tourmentait, tant que ces affreuses nouvelles. Elle affichait quelques sourires cependant, sans dire mot, sans oser interrompre sa mère.

Doucement, une mèche de ses cheveux cendrés s'enroulait avec délicatesse autour de ses doigts fins, et délicats. Elle semblait plus avenante ainsi, plus douce qu'une poupée, et rayonnait à la lueur du soleil couchant. Il semblait l'illuminer d'une faible aura. Sa robe ample s'inclinait doucement sous les battements de son cœur, et sous sa respiration longue, et posée, qui relevait doucement sa poitrine, régulièrement, dans ce décolleté délicat. La parure affichait un éclat de toute beauté sous le rayonnement du monarque céleste...

Le baron Aranel regarda la belle Ashenie quand cette dernière poussa un crie de surprise et de tristesse a la nouvelle de la mort de la mère de noble elfe. Ce dernier posa son doux regard sur ce corps humain si magnifique, contemplant la jeune demoiselle des pieds a la tête, s'arrêtant sur les yeux d'Ashenie. La porte de l'âme comme on appeler cette organe indispensable pour contempler les merveilles du monde. Et s'il s'agissait bien de l'âme d'Ashenie dans ses beaux yeux, alors cette âme étaient sans contexte la meilleur qui soit.

Comment plaçait la belle Ashenie, comme sa lointaine cousine, ou comme une humaine merveilleusement séduisante. Aranel n'avait pas vraiment connu de vrai amour, il avait vécu à la cour ou l'amour n'était pas de vigueur, surtout le libertinage, dont le baron avait était une cible de toute part, en effet sa grande beauté et sa musculature très développé avait fait de lui la cible des demoiselles elfiques, c'est d'ailleurs à cause d'une de ses histoire, avec la femme d'un comte elfique, qu'il avait dut quitter la cour pour sa baronnie.

« Oh! Mais bien évidemment, une chambre est déjà apprêtée à votre égard, sachez-le. Et votre présence sera des plus apréciée baron, tant que je m'en réjouit déjà...
Par ailleurs, vous me voyez fort peinée de la disparition de votre défunte mère. Une femme digne, dont j'ai apprécié tous les sens, sachez le. Elle sera un vide intense dans la perdition de notre famille... Nous sommes tous peiné de sa mort, et j'apprends la nouvelle avec émotion...
la baronne parla avec une voix sensuelle qui éveilla les sens du baron, mais ce dernier les retenus avec facilité, il savait parfaitement contrôler ces derniers, encore un héritage de son existence à le cour elfique.

La duchesse paraissait vraiment peinée, ce qui étonna d'abord Aranel, sa mère n'appréciant pas beaucoup la lointaine cousine de son marie, mais l'ancienne baronne s'en était bien caché, et la duchesse n'avait pas dut s'en apercevoir. Cette réaction fit monter la Esidenir dans l'estime d'Aranel, qui oublia toutes les mauvaises rumeurs qu'il avait entendus sur la machiavélique duchesse de Langehack.

Je suis cependant si heureuse d'apprendre la bonne situation de votre baronnie. Elle m'est d'un grand réconfort. Et je suis sincèrement persuadée de votre savoir faire, cousin, et de votre maîtrise à diriger ces terres. Puisse-t-elle prospérer sous votre joug. Quant à vos projets de bal, eh bien sachez que je vous recommande vivement les bals masqués. On dit que c'est l'une des coutumes les plus rependues à la cour, et qu'elle attire beaucoup. Cela me serait fort aise que vous eusse la grâce de vous distinguer. Je suis, d'autre part, disposée à vous aider, aussi financièrement, à l'élaboration de votre projet. Puissiez vous l'achever.
Mais, dites moi baron, désirez vous quelques rafraichissements? Votre voyage eut du être fort éprouvant...»
repris Esidenir avec une voix enjolivante.

Pendant qu'elle parlait Esidenir se trémoussait, dandinant d'un coté puis de l'autre, Aranel dut avouer que sa chère parente très éloigné, ne le laisser pas de marbre, il était vrai que sa dernière nuit passé avec une présence féminine remontait a plusieurs mois déjà, et ses sens masculins était aux affuts, rendu plus ardent par le temps. Mais le baron les repoussa encore une fois, avec plus de mal cette fois ci.

Aranel reporta son regard vers Ashenie et fut pris d'un profond et ardent désir t'embrasser la belle humaine, cette dernière éclairait par un rayon de soleil majestueux, lumière du savoir et de la beauté, astre du désir et de la paix, bijoux du ciel, et maître du monde. Ses belle slévres rosé, qui bougeait légèrement, attirait celle du bel elfe, qui avait bien du mal a résister, il lança un long et gracieux regard de séduction tel que les grand elfes savaient le faire, avec grâce et panache.

Aranel sentit le regard de la duchesse sur sa personne et détourna son regard de celui de la belle demoiselle de Langehack et reporta son regard vers sa lointaine parente, leur sang n'ayant pas beaucoup de cellule commune.

- Ma chère cousine, oui c'est volontiers que je gouterais bien votre vin, j'ai vu en venant vos belle vignes et je m'interroge beaucoup sur le goût de ce produit?

SaYoLe avait suivit toute cette scène d’une oreille distraite, ne prêtant que peut d’attention aux mots prononcés. A l’inverse, ses yeux allaient d’une personne à l’autre, s’arrêtant sur Ashenie entre chaque changement… Les gestes, les regards, la respiration… Voilà se qu’il analysait. Toute trace d’un déclencheur qui pourra mener à une agression ou un danger. Son visage portait toujours ce masque de neutralité qui en désarmait plus d’un. Certaines rumeurs dans le domaine disaient qu’il n’était pas capable de ressentir la moindre chose. Son cours était mort depuis des années, et c’est se qui lui permettait de si bien faire son travail. Si seulement ils savaient la vérité ?! Le Garde du Corps n’avait pas démentit ces rumeurs et s’amusait même à la amplifier lorsqu’il en avait l’occasion. Après tout, cette réputation d’homme sans cœur et sentiments n’était pas pour lui déplaire.Derrière cette cicatrice et ce regard froid, SaYoLe commençait à trouver cette entretient assez ennuyant. Il aurait donné beaucoup pour pouvoir s’allumer un peu de tabac. Une bonne roulée qui lui aurait permit de faire oublier cette petite douleur qui le lançait derrière la tête. Une belle migraine lui promettait une nuit plus que désagréable. Lorsqu’il entendit que le baron allait rester, il se reprit pour lui-même : Une très longue nuit de migraine… D’un geste lent et fluide, il se massa discrètement la nuque. Pâle tentative d’empêcher la douleur de s’accroitre…

D’un coup, il sortit de ses pensées. Il venait de capter la peine d’Ashenie. Son main s’éloigna de sa nuque et immédiatement, il prêta attention à la discutions sans détacher ses yeux gris de sa protégée. Rapidement, il comprit qu’on venait de lui annoncer la mort d’une personne. SaYoLe se sentait impuissant. Il ne pouvait rien faire contre ce genre de chose. Il était garde du corps pas autre chose… Peut-être essayerai-t-il de parler avec la jeune femme plus tard, afin de vérifier la portée exacte de cette nouvelle pour elle…
Puis, il capta le regard de leur invité. Un regard qui en disait long sur ses intentions… Les yeux du Gard du Corps devint plus froid que la glace et son visage se renferma d’avantage, si tenté que ce fut possible… Il ne pouvait intervenir maintenant. La mère d’Ashenie n’aurait surement pas apprécié son action et lui aurait promit un nouveau tour dans les geôles. Il ne pouvait pas y retourner… Cela signifiait une nouvelle période de convalescence mais également laisser le Baron seul avec Ashenie…
Une chose était sûr, il ne laissera pas l’elfe toucher la jeune femme… Une surveillance et un plan d’action était à mettre au point… Cette nuit promettait d’être très très longue…

Les regards du baron enivraient la petite duchesse d'un doux parfum d'embarras, qui laissait à ses joues un tendre coloris rose. Ses yeux étincelants restaient uniquement contemplatifs de la situation, et on lisait toute la soumission sociale dans la tenue de la damoiselle. Elle se tenait droite, conformément aux codes, et laissait sa mère prendre tout son sens. La duchesse, quant à elle, caressait les barons de regard sulfureux et interdits, enjôleur et pourtant à l'air tellement naturel.
Les paroles du marquis firent naître sur son visage la grandeur d'un sourire amusé, et ses yeux pétillaient avec éclat. Elle joignait doucement ses mains à son ventre, et , semblable à une prière, elle se tournait avec délicatesse vers la Nourrice. Ses yeux noisettes semblaient à une constellation d'étoiles. Elle caressa un instant le froid SaYoLe, le sourire aux lèvres, avant de laisser échapper un parfum incandescent de sa gorge.
« - Chère Nourrice, auriez vous donc l'obligeance de servir à monsieur un peu de notre vin. Oh, et tâchez de raccompagner mademoiselle Ashenie dans ses quartiers. Le soleil couchant, la Bonté ne tardera pas à venir ouïr ses confessions et prières.
SaYoLe, restez ici mon brave. Votre bienveillance nous sera bénéfique. Ashenie trouvera seule le chemin de ses quartiers, et vous n'avez rien à y faire, je vous le rappelle. Nous ne voudrions pas déranger la Bonté, n'est ce pas?
Mon chère Baron, disait elle de nouveau, les lèvres pulpeuses, en se retournant vers l'homme. J'ose éspérer que vous apprécierez notre grand cru. Il ne vaut cependant pas le vin de Hautval, dont le goût est exquis, le connaissez vous?
Ah! Son propriétaire est un baron, aux mœurs les plus convenables, de ce que j'eus entendu de lui. Je l'apprécie grandement, sachez-le.»
La duchesse bombait sa poitrine avec maintient, laissant une vue plongeante dans ce décolleté, sans même sans soucier, si bien qu'on eut dit qu'elle ne fusse pas consciente des charmes qu'elle offrait. Mais déjà la Nourrice revenait, portant un plateau où trônaient deux verres de vin blanc. La duchesse sourit doucement, et regarda sa fille un instant.
Cette dernière entrepris une longue révérence face au baron, et à sa mère. Sa souplesse et sa grâce restaient en emphase lors de cette délicate marque de respect. Ses yeux doux se levaient avec tendresse, et sa voix cristalline raisonnait doucement.
« - Ce fut un plaisir, baron, que de vous accueillir en cette demeure. J'ose ésperer que vous y serez fort aise... Mes excuse, et mes sincères respects. Portez vous bien...»
Elle s'en allait discrètement, non sans avoir caressé SaYoLe d'un regard intense, mêlant émotion et détresse.

Le regard de SaYoLe devint Glaciale devant l’ordre sous forme de discoure de la duchesse. Ses yeux gris se posèrent dans ceux de la duchesse afin de soutenir son regard et ne montrer aucune forme de soumission. Certes, la petite séance dans la prison l’avait secoué physiquement, mais l’avait renforcé mentalement… Si seulement elle savait… Si seulement elle savait que c’était en voulant le soumettre qu’elle avait rapproché d’avantage sa fille de son garde du corps ?...
Le regard que lui lança Ashenie eut tôt fait de confirmer la décision du jeune homme. Calmement, SaYoLe laissa partir la jeune femme et la nourrice et prit soin d’attendre qu’elles s’éloignent suffisamment pour ne pas entendre sa réponse. SaYole porta alors son regard sur leur invité puis sur la duchesse et commença en choisissant avec grand soin ses mots :

Veillez m’excusez Duchesse, mais je ne suis point un excellent compère de conversation. De plus, je ne peux malheureusement pas me détourner de ma mission ici. Ma place est donc aux cotés de cotre fille et non aux vôtres…
Je vous souhaite à tout deux une bonne et agréable journée…

Après une brève révérence, il tourna les talons et prit le chemin de la chambre de la jeune fille. Seul dans les couloirs, il fronça le regard. Sa tête lui faisait de plus en plus mal. Il aurait tout donné pour avoir une pièce fraiche et un lit…

Sujet: Re: Visite de famille Lun 2 Mar 2009 - 19:31

Aranel assista à la scène avec détresse et un peu de colère, la duchesse Esidenir congédié sa fille assez brièvement, qui plus est le garde rapproché de cette dernière aussi. Le baron sentit un brin de jalousie envers ce dernier, il suivait la belle Ashenie partout, et la surveillait empêchant ainsi la belle demoiselle de fréquenter ses potentiels prétendant, et la confinant dans cette espèce de sombre caverne ou ses parents la cacher des regards du siècle avec jalousie et envie.

« - Chère Nourrice, auriez vous donc l'obligeance de servir à monsieur un peu de notre vin. Oh, et tâchez de raccompagner mademoiselle Ashenie dans ses quartiers. Le soleil couchant, la Bonté ne tardera pas à venir ouïr ses confessions et prières.
SaYoLe, restez ici mon brave. Votre bienveillance nous sera bénéfique. Ashenie trouvera seule le chemin de ses quartiers, et vous n'avez rien à y faire, je vous le rappelle. Nous ne voudrions pas déranger la Bonté, n'est ce pas?
Mon chère Baron,
disait elle de nouveau, les lèvres pulpeuses, en se retournant vers l'homme.
J'ose espérer que vous apprécierez notre grand cru. Il ne vaut cependant pas le vin de Hautval, dont le goût est exquis, le connaissez vous?
Ah! Son propriétaire est un baron, aux mœurs les plus convenables, de ce que j'eus entendu de lui. Je l'apprécie grandement, sachez-le.»

Le baron prit la coupe qu'on lui tendit, le vin de Langehack avait une belle robe et un nez excellent, avec une petite odeur épicé, un goût que le baron ne reconnut pas. Au palais le vin passait comme une douce liqueur, un goût assez particulier mais tout a fait excellent, il se buvait avec grande joie et ce vin plaisait aussi bien à un elfe qu'a un humain, bien que les elfes préfère les vins plus fins, plus pointait vers le goût, un goût unique dans chaque boisson.

« - Ce fut un plaisir, baron, que de vous accueillir en cette demeure. J'ose espérer que vous y serez fort aise... Mes excuse, et mes sincères respects. Portez vous bien...»
déclara Ashenie avec une longue révérence qui plongèrent le baron dans une tristesse de voir la belle demoiselle partir.

Il la regarda avec un regard très doux comme celui d'un agneau regardant son maître, comme celui d'un protecteur regardant son protégé et comme celui d'un être étant tombé sous le charme mystérieux d'une belle jouvencelle, et dont le cœur était déjà tombé. Il regarda cette dernière s'en aller doucement et délicatement, et ressentit un peu de colère envers la mère de cette dernière qui congédié ainsi sa fille, le baron se promit de tout faire pour la faire revenir au diner, et de la voir ce soir, quoi que cela puise lui couter, et si ce garde de sayole l'en empêcher, ce qui était peu probable, Aranel ayant réussi par le passer à esquiver les gardes rapproché d'un noble elfe, ses derniers étant des experts dans l'art de la surveillance, Aranel les avait berné avec facilité, le baron étant formé par une guilde de voleurs elfique, les meilleurs.

Veillez m’excusez Duchesse, mais je ne suis point un excellent compère de conversation. De plus, je ne peux malheureusement pas me détourner de ma mission ici. Ma place est donc aux cotés de cotre fille et non aux vôtres…
Je vous souhaite à tout deux une bonne et agréable journée…
dit Sayole le garde du corps en sortant sans réponse.

Le baron ressentit une haine intense envers ce sayole, humain a moitié défiguré qui allait bien suivre sa maîtresse enfreignant les ordres de sa maîtresse, il avait lut dans ses yeux un grand attachement à la belle Ashenie et bien qu'il la sut bien protégé des autres, elle ne l'était pas de son garde, ce dernier aller être un obstacle au rapprochement d'Aranel et de la belle demoiselle de Langehack, mais un obstacle peut soit être détourner ou alors détruit, dans les deux cas, le baron était très bon, la cour elfique l'avait formé mieux que n'importe qu'elle autre.

- « Ce sayole me semble être très étrange, d'ailleurs je pense qu'il suivra Ashenie à ses quartiers, son regard vers elle est suspect, je dois vous avouer que comme garde j'ai vu mieux, bref, ce vin est excellent, un grand cru, bien que très différent des vins elfique mais très appréciable, doux et dure à la fois, un goût plein d'épice que j'apprécie grandement. Je dois vous avouer que j'ai très faim ce voyage m'a délesté de beaucoup de mes forces, si je ne puis m'abuser auriez vous un peu de fruit, mon ventre ne supporte plus ce vide, »
dit le baron avec un rire léger.

Sujet: Re: Visite de famille Mar 3 Mar 2009 - 12:14

La duchesse regardait le garde du corps un instant, les yeux écarquillés, prouvant long sur les conséquences de l'entreprise dangereuse à laquelle il se livrait crument. Nul doute que le duc lui même n'apprécierait guère ces mesquineries désobéissantes, et que, par sainteté, il jugerait bon d'évincer le pauvre homme de toute relation nuisible à la réputation de sa tendre fille, et du duché lui même. Mais le garde du corps avait déjà tourné les talons, derrière une Ashenie voluptueuse et tendre, au parfum enivrant, qui s'évaporait lentement dans l'air, laissant un faible faisceau coloré incandescent. L'apparition ingénue s'était, hélas, estompée.

La Duchesse, dans une clémence remarquable, avait laissé SaYoLe prendre la fuite. Un simple rire fruité s'était échappé de sa gorge tendre, et ses formes rondes et encore délicates faisaient substitut à ce défaut momentané. Elle semblait ainsi enivrante de plaisir dans cette robe divine, qui lui collait délicatement la peau, semblable aux sirènes éperdues. Un fin sourire agrémentait son visage d'une légère touche avenante. Enflammée, belle, elle écoutais avec attention les paroles du marquis, non sans accroitre son sourire.

Soudain, elle parue choquée, presque outrée, et écarquilla lentement les yeux. Sa voix subtile et gracieuse s'élevait en un long filament incandescent, mouvementé et charnel, un chant délicat venu des enfers du soleil. Une tentation unique, auquel résister est un doux pécher.

« - Oh, non! Vous vous méprenez Baron. Sachez bien sûr, comme vous pouvez le constater, que le palais ne compte en ses rangs que des hommes et femmes de qualités, tant bien que nos domestiques sont choyés dans cette demeure, comme si elle fut la leur. Le jeune SaYoLe est certes fougueux, et fuyant, mais vous noterez avec quel attachement il put prendre à cœur ses missions. Le duc l'a actuellement chargé de suivre mademoiselle Ashenie partout. Il exécute chaque ordre, comme le stipule son contrat.
J'ai néanmoins entendu quelques rumeurs confirmant vos intuitions, Baron. Vous me voyez ravie d'apprendre que l'homme ne devient que trop pesant. Hélas, comme vous le savez, chaque décision appartient à mon mari. Et je sais qu'il ne tolère guère qu'un domestique masculin autre que Raeth, le page de mademoiselle, assiste aux confessions de cette dernière. Puisse les dieux veille sur l'âme de ce pauvre homme.
Ce vin est fort délicieux, je vous l'accorde, et vous me voyez honorée de combler vos papilles gustatives...

La duchesse laissait un bref silence, buvant à son tour une fine gorgée de vin, les lèvres rebondies, avenante dans toute sa splendeur. Sa poitrine bombée frémissait doucement sous sa respiration ample, et se gonflait avec sensualité. Elle se tournait alors vers un domestique, droit, et fier. Un vieil homme, cependant dévoué et serviable.

Maurice! Maurice... Voudriez vous bien servir à monsieur quelques mets fruités? Je serai honorée qu'il eut goûté à quelques unes de nos spécialités...

Le page disparaissait, tendis, qu'elle se rapprochait doucement du Baron. Sa voix sensuelle s'elevait alors, suivant la fluidité de son corps.

Et vous baron? A quelles intrigues aspirez vous actuellement? Quelle est donc la raison de cette visite si soudaine... dont vous me voyez ravie?»

On ne pouvait faire plus attachant dans le domaine de la séduction. Une mèche suivait la fine joue de la duchesse, et ses yeux luisaient, semblable à deux brasier. Elle était près du Baron à présent, à quelques centimètres, et levait sa délicate tête vers son visage.

Sujet: Re: Visite de famille Mar 3 Mar 2009 - 13:03

Le baron but une gorgée de ce Langehack qu'il apprécié après toute les bières et alcool immonde qu'il avait dut boire durant son voyage, ce vin paraissait être un bienfait du ciel. Il regarda la duchesse regardait ce Sayole quittait les lieux avec un regard qui aspirait à la vengeance, le domestique savait qu'il prenait des risques en n'obéissant pas à sa maîtresse, les paroles de cette derrière laissèrent l'elfe en méditation.

« - Oh, non! Vous vous méprenez Baron. Sachez bien sûr, comme vous pouvez le constater, que le palais ne compte en ses rangs que des hommes et femmes de qualités, tant bien que nos domestiques sont choyés dans cette demeure, comme si elle fut la leur. Le jeune SaYoLe est certes fougueux, et fuyant, mais vous noterez avec quel attachement il put prendre à cœur ses missions. Le duc l'a actuellement chargé de suivre mademoiselle Ashenie partout. Il exécute chaque ordre, comme le stipule son contrat.
J'ai néanmoins entendu quelques rumeurs confirmant vos intuitions, Baron. Vous me voyez ravie d'apprendre que l'homme ne devient que trop pesant. Hélas, comme vous le savez, chaque décision appartient à mon mari. Et je sais qu'il ne tolère guère qu'un domestique masculin autre que Raeth, le page de mademoiselle, assiste aux confessions de cette dernière. Puisse les dieux veille sur l'âme de ce pauvre homme.
Ce vin est fort délicieux, je vous l'accorde, et vous me voyez honorée de combler vos papilles gustatives...
Dit Esidenir avec une voix charmeuse.
Ainsi si Aranel parvenait à convaincre le duc que Sayole était un mauvais garde alors ce dernier serait évincé, mais il devait le faire en cachette car si Ashenie apprenait que le baron avait fait licencié son garde du corps pour lequel elle semblait avoir un peu d'affection elle le prendrait forcément mal, alors qu'Aranel ne voulait nullement lui faire du mal, mais la protégé de ce garde néfaste, une personne hideuse en qui Aranel n'avait aucune confiance.
Aranel avait deux solutions réussir à convaincre le baron, ou alors réussir à piéger Sayole, cette dernière solution était la moins risqué pour lui, si le garde était trouvé dans les quartiers d'Ashenie, envoyait la bas par un serviteur ayant entendu des bruits suspect, après conseil d'Aranel, alors il risquait le renvoi, et Aranel ne serait soupçonné de rien par la belle Ashenie, et il pourrait la courtiser plus librement.

La duchesse vint mettre un terme au réflexions machiavélique de l'elfe, reprenant soudain goût pour les intrigues, il adorait manipuler les être qu'il jugeait mauvaise ou faiblement intelligente, Sayole entrer dans un peu des deux, mais surtout dans celle de son ennemie, et cela lui couterait beaucoup, le dernier ennemie d'Aranel était mort d'un coup d'épée dans la gorge. Le baron espérait ne pas devoir en arriver la, il détestait versé le sang, bien qu'il soit fort habile en cette art, et matière.
Et vous baron? A quelles intrigues aspirez vous actuellement? Quelle est donc la raison de cette visite si soudaine... dont vous me voyez ravie?»
dit la duchesse avec une voix très douce et en se rapprochant, et même en collant le baron.
Aranel recula délicatement, prétendant poser son verre sur une table se situant derrière lui. Le baron cherchait un moyen de mettre un terme à cette discussion qui devenait très embarrassant pour lui, et surtout risquait, il savait la duchesse très libertine. Mais le baron ne voulait nullement être la cible de la duchesse, s'il devait trouver ce genre de contact, il préférait Ashenie, mais il n'attendait rien de semblable de cette dernière, en tout cas pas son entière consentement, qui ne risquait pas d'arriver, la pucelle de Langehack avait des mœurs très bien fixé et imperturbable.
- « Ma chère cousine, je n'aspire à aucune intrigues, j'avais une soudaine envie de voyager, et les combats me manque, je pense aller retrouver Aaran, et voir si je peut être utile, sauf si je trouve autre chose à faire d'ici la, mon existence dans le nord est bien vide de sens, je dois vous l'avouer, et vous chère duchesse, à quoi aspirer vous? Le pouvoir? La richesse? La renommé? Ou tout cela en même temps, parlait sans crainte je suis muet et d'ailleurs je pourrait vous aider à réaliser certains de vos ambitions »

Sujet: Re: Visite de famille Mar 3 Mar 2009 - 14:49

L'homme s'était écarté de la duchesse avec classe, qui avait délicatement posé ses lèvres dans le vin délicieux. Une lueur brillait, illuminait son visage, ses traits fins et voluptueux. Ses formes rondes et proéminentes laissait une emphase saillante de la séduction, et elle écoutait les paroles du marquis, l'oreille délicate. Elle gardait un air songeur, doux, expert. Elle caressait l'homme du regard, avec toute l'avenance dont elle était capable.

Les mots du baron la laissaient voguer sur cette mère d'abîmes, entrevoyant son fils dans l'une des failles. Oh, le bel Aaran. Quel noble cœur ne l'eut pas accepté? Elle le chérissait tendrement, et se rappelait chaque détail de la croissance du jeune homme. Beau, musclé, il avait tout ce qui faisait défaut à sa petite sœur. Cette dernière n'était rien, rien qu'un furoncle sur son corps de déesse, qu'un outil, afin d'unir un riche prince à la maison de Langehack. Car, si le roi bâtard avait su accéder au trône, la pucelle de Langehack irait bien plus loin, du moins, le songeait elle.

Ainsi, le baron se voulait être utile. Elle dévisageait de nouveau son cousin elfique. Il était vrai qu'avenant, il eut pu faire quelques jaloux. Quoi que son rang, ses mœurs, son langage n'avaient qu'une vague emprunte de la haute noblesse elfique, et il semblait ne pas resplendir tant que quelques princes. Il pouvait toutefois être d'une quelconque utilité, c'était évident. Elle accédait enfin à ses idéaux...

La Duchesse sourit un instant, et s'assit doucement dans un canapé de velours. La soie laissait de lourdes vagues douces atour d'elle, et elle resplendissait d'autant plus. Ses formes saillantes étaient remarquable, et elle brillait de mille feu, malgré son âge. Elle était, à cet instant, probablement plus belle que la jeunesse de sa tendre fille.

Son regard brillant soulignait la beauté de ses yeux noisette, et de son visage tendrement touché. Elle paraissait soudain accablée, inquiêtée par quelques nouvelles. Son visage s'était perdu un instant dans les brumes du néant. Et personne, ni sa fille, ni son garde du corps, ne fut la pour entendre ses paroles. Sa voix sensuelle et charmeuse reprenait, teintée d'émotion lourde.

« - Oh, Baron! Vous êtes bien aimable. Mais la modestie est l'une des clé de la réussite sachez le. Je ne tiens nullement à l'aspiration de quelques futilités materielles, les sentiments sont bien plus importants! Oh.. si vous saviez quels tourments m'accablent..
Ma douce Ashenie, joyau de mon époux, me cause bien du souci, sachez-le. Je crains que les rumeurs, dont nous parlions, ne puissent entacher son honneur. Mais je sais pertinemment qu'il est sauf, et quiconque eut voulu profaner une quelconque accusation eut pu perdre la tête. Mais, vous le savez comme moi, la cour est d'une humeur querelleuse. Et ses harpies pourraient bien dévêtir ma pauvre Ashenie, jusqu'à bafouer son honneur même...
Ce SaYoLe, et ses mœurs, me sont bien désagréable. Mais, hélas, mon mari tient à tout prix à la protection de son adorable fille. Elle n'est nullement en cause, bien sûr. La victime d'une sombre histoire.. voilà tout ce qu'elle est. Non, je ne voulusse nullement la pousser dans cette fosse... Mais cette intrigue me ronge...»

La duchesse paraissait au bord du désespoir, les larmes montant même dans ses yeux par moments. Réellement touchée de ses propres mots, elle était femme. Sa sensibilité se dévoilait être à fleur de peau... plus qu'on ne l'eut pensé.

Sujet: Re: Visite de famille Mar 3 Mar 2009 - 16:33

Aranel vida son verre est laissa son regard errait, il pensa à tout les plans que son esprit avait élaboré, il rêvait d'un monde unis, un seul royaume, un seul et unique réunissant tout les peuples en un grand et immense conseil, chaque peuple ayant son avis a donner, et les conflits étant ainsi évité. Un monde de paix sans querelle et guerre, un monde utopique mais possible.

Le baron avait déjà pensait à cela, et ses plans était très clairs, il se demandait si la duchesse le suivrait, s'il est accepterait de tout risquer, la victoire lui apporterait tout ce dont elle pourrait rêver, richesse, pouvoir et surtout elle serait la première dame humaine. Aranel ne savait comment cerné la duchesse, il ignorait ses buts, son mari lui serait plus facile a comprendre, le baron avait hâte de le rencontrer.

Le complot devait prendre une tournure universel, unissant tout les peuples, les humains devrait renverser Tristan, un roi contesté par son origine douteuse, mais aimé et respecté, un cousin d'Aranel, qui devait soit se plier ou mourir, les elfes eux seraient plus facile à convaincre, leurs grands représentant étant mort dans une embuscade, et le roi est confiant en son peuple. Le principal problème serait de trouver des comploteurs parmi les elfes.

Le deuxième grand problème serait les nains, Aranel n'en connaissait aucun, et le couronnement du nouveau roi venait d'avoir lieu, un roi nouveau encore faible, il serait possible de corrompre ses sujets en leur promettant une place plus haute mais Aranel ignorait tout des nains. Et un autre grand problèmes: les drows. Ces derniers ne s'allieront jamais pour une paix, il vaudra les écraser avec l'union des trois autre peuples, s'est en cela que résidait une bonne partie du plan d'Aranel.

« - Oh, Baron! Vous êtes bien aimable. Mais la modestie est l'une des clé de la réussite sachez le. Je ne tiens nullement à l'aspiration de quelques futilités materielles, les sentiments sont bien plus importants! Oh.. si vous saviez quels tourments m'accablent..
Ma douce Ashenie, joyau de mon époux, me cause bien du souci, sachez-le. Je crains que les rumeurs, dont nous parlions, ne puissent entacher son honneur. Mais je sais pertinemment qu'il est sauf, et quiconque eut voulu profaner une quelconque accusation eut pu perdre la tête. Mais, vous le savez comme moi, la cour est d'une humeur querelleuse. Et ses harpies pourraient bien dévêtir ma pauvre Ashenie, jusqu'à bafouer son honneur même...
Ce SaYoLe, et ses mœurs, me sont bien désagréable. Mais, hélas, mon mari tient à tout prix à la protection de son adorable fille. Elle n'est nullement en cause, bien sûr. La victime d'une sombre histoire.. voilà tout ce qu'elle est. Non, je ne voulusse nullement la pousser dans cette fosse... Mais cette intrigue me ronge...»
dit Esidenir avec une voix douce et cajoleuse.

Le baron vit une brèche dans la dur muraille des intrigues de Langehack, une brèche qu'il comptait exploité et si cela se relevait possible, il compter bien arrivait à ses fins. Si le duché de Langehack se rallier à sa cause, il ne manquerait plus grand chose pour faire tomber Tristan de son trône, sans oublier l'armée, leur commandant étaient inconnus à Aranel, mais il devait les corrompre ou les éliminer, sans cela son coup d'état ne tiendrait pas longtemps.

- « Ma très chère cousine, il m'ait d'avis de congédier ce serviteur, il fait déshonneurs a la fois par son physique et par ses mœurs à votre très noble maisons, mais cette décision vous reviens à vous et à votre mari, cependant si je peut me permette, il y a d'autre solution pour éviter qu'Ashenie trempe encore dans les rumeurs, un mariage, ou alors l'envoyer plus loin de la cour, je peut l'accueillir en ma baronnie, loin de la cour humaine et de la cour elfique, elle sera à l'abri, le temps que les courtisans se calme et oublie votre si charmante fille, vous même pourrait l'y accompagner, pour découvrir la terre elfique »
dit Aranel calmement avec une voix charmeuse, relevant de la grande rhétorique elfique, un timbre de voix qui persuadé souvent les auditeurs.

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 10:28

Madame de Langehack restait un dans un instant de flottement, bercée par les paroles du marquis. Le teint grisé, le sens en éveil, elle se tenait grandiose, belle, sulfureuse, la poitrine bombée, les formes rebondies. Les mots du baron raisonnaient doucement, bourdonnant comme un refrain lourd d'espoir. Un léger sourire illuminait le visage de la dame à l'évocation du plan du marquis, bien vite évanoui...

« - Oh, vous êtes ridicule baron... Songez bien qu'un départ si précipité sera forcément suspecté, et bien trop évident aux yeux de la cour pour fuir quelques rumeurs. L'honneur de la famille ne saurait être ternie ainsi, vous m'en voyez navrée... Non.. Ce SaYoLe nuit bien trop à ma fille. J'irai personnellement lui demander audiance... et peut être obtiendrez vous quelques droits.. vous interesse t-il? Un garde du corps n'est jamais de trop, baron, sachez-le.
Quoi qu'il en fut, un voyage en vos terres ne saurait qu'être mal vu par cette cour. Les harpies ne manqueraient pas de houspiller la pauvre ingénue.. ah! Baron.. Mais peut-être une visite de courtoisie ne serait-elle pas de trop. Sans aucun attardement, bien sûr. Je viendrais personnellement en vos résidences, baron.
Mais oublions donc Ashenie...

La duchesse se levait, avec lenteur. Ses formes avenantes s'approchèrent sulfureusement du baron, tendis que ses yeux foudroyaient les siens, sensuellement... Sa voix reprenait, cajoleuse et charmante, finement timbrée.

Mais peut être... pourrions nous parvenir à quelques accords.. Baron...»

Un léger sourire parcourait son visage, et dans un frôlement innocent, elle se détachait doucement de lui.
Maurice revenait, proposant quelques fruits sur un plateau d'argent...

« - Quel est votre désir le plus cher, Baron..?»

La voix d'Esidenir fendait tendrement l'air, dans une chaleur agréable, une tonalité posée et charmeuse. Elle rayonnait.

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 11:31

SaYoLe arpentait le long couloir en silence, profitant de la relative fraicheur de l’endroit. Sa tête le faisait vraiment souffrir et l’aire frais n’était qu’un maigre apaisement. Son esprit, lui partait dans tout les sens. Une nouvelle opposition avec la sœur Bonté se profilait, et il était évident que cela allait encore une nouvelle fois lui couter cher… En plus, ce nouvel arrivant ne lui inspirait pas confiance… Son regard envers la jeune femme le troublait… De toute manière, pour connaitre la nature des elfes, il savait que celui-ci ne tenterai aucun combat direct. Ces êtres savaient se targuer d’être remplit d’honneur alors que le fourberie était bien supérieur à celle des humains, sans oublier leur caractéristique principale : Leur confiance en soit. Il allait donc falloir se méfier des coups bas…
Il arriva enfin devant la porte d’Ashenie. D’un geste rapide, il frappa 3 fois. Aucune réponse… Il retenta l’expérience une nouvelle fois… De nouveau un long silence. Serait-il arrivé trop tard ? Repérant un garde non loin, il alla à sa rencontrer pour quérir des renseignements. Il n’arriva pas à en obtenir la moindre information. Ce garde n’avait aucun respect, ou alors, il avait été fortement conseillé de tenir sa langue. Inquiet devant la situation, il retourna devant la porté fermée à sortit sa dague. D’un mouvement rapide, il glissa la lame entre la pierre et la porte et la fit remonter, relevant doucement le loquet qui la maintenait fermé. Il rengaina son arme et pénétra doucement dans la pièce.
Elle était vide… L’inquiétude n’arrangeait rien à ce mal de tête lancinant qui lui donnait l’impression que quelqu’un lui tapait encore et encore l’arrière du crane avec une pierre. Il entendit alors des murmures provenant de la chambre. Ne voulant pas qu’on ne l’accuse de quoi que ce soit, il avança doucement.

Nourrice ? Je souhaiterai vous voire pour des soins…

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 16:51

Aranel s'assit sur un des fauteuils de la pièce, des bons siège en velours, très luxueux et convoité par toute bonne familles nobles qui chercher a montrer sa richesse. Le baron regarda la duchesse, en songeant qu'elle serait un allier de poids dans ses plans, elle serait même un éléments clés, et indispensable, il devras réussir à la convaincre de la suivre dans ses projets pour le moins ambitieux.

Je n'est guère l'utilité d'un garde du corps, ma garde personnel à Actellys est suffisamment entrainé, et moi même, je pense avec modestie que bien peut d'humain peuvent me nuire, mais je pense que vous ne devriez pas vous encombrer de lui trouver un autre logis, à votre place je le laisserait devant ma porte, un serviteur qui n'écoute pas les ordres de sa maîtresse ne mérite nullement de rester, enfin c'est à vous que reviens le choix.

Durant que le baron parlait, la duchesse se rapprocher de son lointain cousin, qui se serra un peu plus sur son fauteuil voulant éviter d'être trop prés de la duchesse, cette dernière était trop mystérieuse pour le baron, il n'aimait pas ne pas cerné les pensé d'une autre personne. Et Esidenir rester un mystère pour l'elfe qui s'interrogeait sur les intentions de la duchesse.

Le serviteur revient chargé d'un plateau de fruit remplit, le baron après invitation de sa lointaine cousine, prit une pomme très rouge qu'il mangea goulument avec appétit. Le fruit fondait dans la bouche de l'elfe qui se délectait d'un met aussi fin et aussi doux. Les elfes adorait les fruits et Aranel encore plus.

Cela me comblerait d'aisance que vous et votre famille me rendiez visite en ma lointaine baronnie, cette dernière est trop souvent vide à mon coup, tant la demeure est bien grande mais depuis mon départ de la cour pour des raisons assez incomprises, je garde peu de contact avec les nobles, leurs complots m'ont appris à me méfier d'eux, pourtant il me semble que cela c'est un peu calmé depuis les récents incident qu'ils ont plongé notre royaume dans le désarrois, maudite sois cette guerre, et maudit sois les drows.

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 19:24

La duchesse souriait radieusement. Elle croquait un fruit, les lèvres avancées, trainant légèrement sur la pomme. Sa bouche pulpeuse effleurait sensuellement le fruit, avec lenteur et délicatesse. Sa main tenait uniquement du bout des doigts l'objet croqué, et semblait presque le caresser avec lenteur. Ses yeux se fermèrent un instant, laissant une impression de délectation. Et le fruit juteux était en effet délicieux dans la bouche de la duchesse. Elle les ouvrait délicatement, laissant deux flammes jaillir de son regard pétillant en un ouragan déchaîné d'étoiles implosées.

Elle regardait le baron avec caresse dans un regard luisant et câlin, avenant dans toute la splendeur noble. Elle semblait pourtant naturelle, sûre d'elle, dans une démarche presque quotidienne. Elle posait la pomme sur le plateau d'argent, et laissait l'emphase de ses formes étourdir la gente masculine. Désirable, elle s'approchait doucement du baron, s'asseyant en face de lui. Un tête à tête semblait commencer. Sa voix câline et enjôleuse s'élevait dans une incandescance prononcée, dévoilant le fond de son cœur embrasé. Elle souriait.

« - Oh, Baron! Une demeure vide doit être bien triste en ces temps. J'aurai moi même peine à occuper mes journées si je ne subissait pas le va et vient incessant de quelques amies. On ne me parla cependant jamais de vous. Et je n'ai nullement pu ouïr quelques histoires vous compromettant à la cour. Non, jamais. Vous sauvez bien l'honneur familiale.
Oh, sachez-le, notre discussion m'a apporté nombre de clarté dans mes planifications. Je prend bien sûr en compte vos avis sur le jeune SaYoLe. Prometteur, certes, et compromettant. Il ne peut subsister... à moins que nous fassions... fouetter la volonté de mes ordres. Et la pauvre Ashenie, quelle douce enfant compromise. Son enfance au couvent était bien trop courte. Et la voilà déjà dans cette fosse, où SaYoLe rôde... Oh, quel mal ne me donnerais-je pas pour cette enfant. Je l'estime beaucoup vous savez, si bien que je n'eus jamais à m'en plaindre...
La sœur Bonté est, croyez-le, le meilleur choix que j'eus pu conseille à mon adorable mari. Et vous Baron... avez vous, par le passé, et encore aujourd'hui, investi dans quelques projets amoureux? Je serai curieuse de connaître vos sentiments actuels... et leur... profondeur..»

Les murmures s'étaient interrompus. La haut, dans le dôme de verre, la demoiselle se relevait doucement sous la voix de SaYoLe. Un regard de frayeur la possédait, un regard fuyant et ému. L'homme l'avait suivi, même dans l'intimité. Il était un rempart de bonne fortune, un digne bouclier des chevaliers du temps, qui la laissait tendrement confiante. Ses longs cheveux blonds tombaient en une fine cascade dorée à présent, mouvant, çà et là, suivant les aléas de la brise. Ses yeux vairons se retournaient dans un bref soupire d'exclamation, et ses lèvres douces, closes, luisaient à la lueur du soleil couchant.

La Bonté, en revanche, posait un regard froid, glacé, une tempête de neige sur ces rideaux doux, et contenait avec peine son impassibilité. Un homme? Ici? Mais que faisait IL ici? Qui plus est cet infâme, qui lui avait résiste une fois, non deux. Elle se promettait déjà la vengeance de Néera. Elle se promettait que chaque goutte de sang versé serait un hommage aux dieux, afin de laver le monde de cette prolifération dégoûtante. D'une voix à peine audible, elle signifiait à Ashenie son devoir de partir avec empressement sans accorder le moindre regard à son garde du corps. L'indifférence était maîtresse de vertitu, face au vice.

« - SaYoLe... Vous ici? Quelle surprise! Il me semblait que le loquet bloquait cette porte... Vous entrez par effraction dans ces chambres féminines? Sachez que votre intrusion est une offense à Néera, une offense à mademoiselle Ashenie, et au duc lui même. Votre pécher, puisque votre intention était sciemment impure, est grand. Laissez-là...

Ashenie avançait d'un pas feutré, les yeux baissés. Une mine tendrement dirigée vers le sol, et la poupée semblait de nouveau fragile, et incertaine. La Nourrice la suivait, sans mot dire, lançant simplement à l'ingrat un regard foudroyant. Elle avait bonne mémoire de ces nuits de soin...

A présent, Sire, la clémence des dieux vous est favorable. Repentissez-vous au près du duc, et nous vous épargnerons quelques purifications... Voyez avec quelle bonté je me comporte.»

Un blizzard sortait de ses yeux. Elle était froide, les traits lourds et déterminés. Son regard semblait à un couteau d'acier. Intouchable, elle avait prévu...

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 19:43

Aranel mangea sa pomme doucement, savourant chaque morceau comme s'il avait s'agit d'un met unique. Une fois le fruit fini, le baron en reprit un, il pensa à l'armée des Divins, son poste de chef des armées, l'empêchait de rester ici plus longtemps, quelle dommage, il aurait beaucoup apprécié apprendre un peu plus à connaître Ashenie, enfin il ne repartait pas tout de suite, peut être cette soiré lui permettrais d'elle de rapprocher ses liens avec la demoiselle.

La duchesse prit elle aussi un fruit qu'elle mangea avec des manières très délicates, trop pour le baron, qui aimé bien voir les personnes agir avec naturel, d'ailleurs tout en ce lieu ci lui semblait trafiqué, travailler pour l'image est non ce qu'il est. Enfin bon, les humains étaient ainsi, sauvant l'image, l'avoir, plus que l'être.

« - Oh, Baron! Une demeure vide doit être bien triste en ces temps. J'aurai moi même peine à occuper mes journées si je ne subissait pas le va et vient incessant de quelques amies. On ne me parla cependant jamais de vous. Et je n'ai nullement pu ouïr quelques histoires vous compromettant à la cour. Non, jamais. Vous sauvez bien l'honneur familiale.
Oh, sachez-le, notre discussion m'a apporté nombre de clarté dans mes planifications. Je prend bien sûr en compte vos avis sur le jeune SaYoLe. Prometteur, certes, et compromettant. Il ne peut subsister... à moins que nous fassions... fouetter la volonté de mes ordres. Et la pauvre Ashenie, quelle douce enfant compromise. Son enfance au couvent était bien trop courte. Et la voilà déjà dans cette fosse, où SaYoLe rôde... Oh, quel mal ne me donnerais-je pas pour cette enfant. Je l'estime beaucoup vous savez, si bien que je n'eus jamais à m'en plaindre...
La sœur Bonté est, croyez-le, le meilleur choix que j'eus pu conseille à mon adorable mari. Et vous Baron... avez vous, par le passé, et encore aujourd'hui, investi dans quelques projets amoureux? Je serai curieuse de connaître vos sentiments actuels... et leur... profondeur..»
dit Esidenir avec la même voix sensuel qui laisser Aranel de marbre.

Aranel resta songeur, sa vie sentimental, un résumé d'échec du à son naturel trop voyageur, trop instable, il aimait n'avoir aucune attache, et sa baronnie était tout ce qu'il pouvait supporter, il n'avait jamais réussi à se lier avec une personne, les elfes étaient trop calme à son goût, d'où du moins celle qu'il avait fréquenté, et il n'avait jamais pensé à se marier, trop d'attache et de liens.

- « Vous m'envoyer ravi de voir que mes quelques histoire à la cour elfique ne sont pas parvenue jusqu'ici, forte heureusement, car cela aurait pus vous donner de moi une fausse image, forgé par mes rivaux et ennemies.

Sinon, je n'est jamais eut d'attache avec quelqu'un, mon âme de voyageur, part et ne s'attarde pas sur des éléments comme ceux la, bien que... non rien excusé on égarement, enfin bon, et vous comment se porte vos rapports avec votre marie? Et Ashenie, elle n'a donc pas de prétendant, sa beauté pourtant devrais faire d'elle la demoiselle la plus courtiser de la cour? »
dit Aranel.

Il s'était laissé perdre dans ses pensé pour la belle demoiselle de Langehack, cette dernière l'avait séduite bien qu'elle ne le sache pas. Comment faire avancer la situation, Esidenir prendrais mal ses propos s'il lui révéler ce qu'il avait pus ressentir de sa première rencontre avec la fille de cette dernière, mais Aranel resta songeur.

Il pensa à l'amour, ce sentiment recherché par chacun, ce sentiment qu'on croit avoir et qui s'évapore, un sentiment de joie et de malheur, un état de bonheur et de souffrance. Aranel était un solidaire, un guerrier qui se battait et ne s'attardait pas sur autre chose, un homme fait pour la solitude, seul y vivait dans son manoir, et seul il resterait sans doute.

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 20:08

Esidenir resta songeuses sur ces quelques paroles, consciente du danger que les confessions eurent pu créer. Elle se leva, lentement, contemplant le soleil disparaissant. Sa teinte rouge enivrait l'air d'une épaisse couche de lumière, propice au merveilleux. Elle sourit un instant, voyant son fils dans l'aube du crépuscule. Elle ouvrit son éventail, un instant, toujours douce et gracile. D'un geste fin, elle tournait le visage vers le baron, comme interloquée, voyant un domestique l'air affolé derrière lui, un instant, disparaître vers les escaliers. Elle avait compris...

« Oh, ciel..! Un si beau jeune-homme ne connut pas l'amour? Oh, vous me décevez.. vous devez pourtant être un bon parti, sieur d'Actellys. Hélas, hélas! Le temps est déjà bien avancé.. et le soleil est déjà la fin de sa course, comme on eut pu le contempler. Vous me voyez navrée de quitter cette conversation si enivrante, qui me fit d'ailleurs perdre la notion du temps... en votre compagnie si délicate. Je vous laisse cependant humer ces doux parfums... D'autres affaires attendent hélas mon jugement. La vie n'es pas de tout repos.. oh baron.. vous m'étiez pourtant bien agréable. Je vous suis reconnaissante de cette entre vue... Puissiez vous profiter pleinement de cette ballade.»

La duchesse s'inclinait finement, dans un sourire radieux. Elle disposait toujours de ce pas gracieux et imposant, propre à la gente commune noble. Elle monterai doucement les escaliers, afin d'atteindre les quartiers d'Ashenie...

La pucelle de Langehack s'était cependant évaporée. Elle avait quitté les lieux suivant les ordres de la nonne. Ses pas fins avaient traversé les longs escaliers, tendis que sa robe ample de pétales flottait avec légèreté. Son visage emprunt de naïveté était l'essence même du renouveau printanier. Dignement, elle avançait, laissant voleté cette longue cascade lisse et soyeuse, cendrée et douce.

Elle était apparue de l'autre coté des lourdes fenêtres du salon, où la duchesse avait reçu le baron. Sa nourrice n'était cependant plus au près d'elle. Ashenie avait soigneusement noté la fatigue de sa mère adoptive, et lui avait accordé quelques repos, bien que la nourrice fut contre.

Ashenie avançait le pas lent, feutré, sous les ailes des étoiles qui la portaient, donnant la légèreté de chacun de ses pas. Sa respiration longue et ample laissait en emphase sa poitrine, se gonfler doucement, et redescendre posément. Tournée vers le soleil, ses lèvres murmuraient doucement quelques prières incompréhensibles, tandis que ses mains liées faisaient écho aux saintes pieuses. Elle priait Néera avec passion, implorant la clémence envers les pauvres et les infortunés. Ses traits étaient vrais, naïfs, tendre, tandis qu'une expression de douceur s'échappait doucement d'elle, enivrant par là même son parfum délicat. Elle appraissait dans toute son avenance la plus pure. Le visage clair, finement luisant, elle était plus que magnifique, ainsi ensoleillée, comme si une aura douce venait envelopper son corps ingénu. Avec lenteur, elle pensait au pauvre SaYoLe...

Sujet: Re: Visite de famille Mer 4 Mar 2009 - 23:09

SaYoLe afficha un léger sourire en voyant qu’il était arrivé avant que la séance de purification ne commence. Il détestait profondément la sœur bonté. Il lui imputait autant qu’aux soldats sa large cicatrice et sa séance de torture… De plus, son sadisme ouvert envers Ashenie avait le dont de l’agacer au plus au point… S’il avait eut les mains plus libre, la sœur serai entrain de se vider au fond d’un bois… Il ne posa pas son regard sur Ashenie comme pour ne pas la mêler à la discussion qui allait suivre… Gardant un regard neutre voire froid, il haussa doucement les épaules sans enlever son léger sourire :

Vous vous méprenez Dame Bonté.
Cette porte n’était nullement fermer, je n’aurai jamais pu pénétrer ici si tel avait été le cas. Et puis, je ne comptais nullement vous déranger. Je venais voire la nourrice de la jeune Ashenie. Voyez-vous, ma tête me fait souffrir, et j’aurai aimé quelques conseils pour faire disparaître se malle.

Il vérifia que sa protégée avait quitté la pièce en compagnie de sa nourrice. Sa tête lui faisait réellement mal. Il en était presque à voire son espace visuel se brouiller quelque peut. Doucement, il posa son regard sur la none.

J’espère que vous ne mettrez pas en doute ma vision de la chose. Néanmoins, si tel était le cas, je serai prêt à en répondre devant qui vous voulez. La purification est quelque chose qui à un impacte sur une personne faible et malléable. Vous pourrez faire plier mon corps, pas mon esprit…
Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai une protection à assurer et une requête à formuler…

Il tourna doucement sur lui-même, se stabilisa quelques instants pour ne pas que sa tête ne tourne d’avantage et repartit en sens inverse, sur les traces de la jeune femme. Il se guidait aux bruits de pas, et du y prêter une attention plus particulaire lorsque la jeune femme et la nourrice se séparèrent. En suivant les pas les plus doux et fluide, il rattrapa sa jeune protégée alors qu’elle pénétrait dans la grande salle. SaYoLe ralentit le pas, ferma les yeux quelques instant pour calmer sa douleur et prit le rythme de marche de la jeune femme.

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 5 Mar 2009 - 1:29

Le baron regarda sa cousine se rapprochait des fenêtres, il espérer que ses dernière parole n'eurent pas éveiller en la duchesse, ou plutôt révéler les pensé d'Aranel, bien que ce dernier avait pris ses précautions rhétorique il regrettait déjà les propos au sujet d'Ashenie.

« Oh, ciel..! Un si beau jeune-homme ne connut pas l'amour? Oh, vous me décevez.. vous devez pourtant être un bon parti, sieur d'Actellys. Hélas, hélas! Le temps est déjà bien avancé.. et le soleil est déjà la fin de sa course, comme on eut pu le contempler. Vous me voyez navrée de quitter cette conversation si enivrante, qui me fit d'ailleurs perdre la notion du temps... en votre compagnie si délicate. Je vous laisse cependant humer ces doux parfums... D'autres affaires attendent hélas mon jugement. La vie n'es pas de tout repos.. oh baron.. vous m'étiez pourtant bien agréable. Je vous suis reconnaissante de cette entre vue... Puissiez vous profiter pleinement de cette ballade.»

Aranel écouta la duchesse parlait, quand elle prie congé une partie de lui même fut ravi, il lui fit une légère révérence avant de se rassoir dans son fauteuil, une pomme à la main. Il pensait à mille choses, de ses tactiques au sein de l'Armée des divins, il avait encore des multitudes des choses à faire, et le temps lui était d'ailleurs compté, à sa prochaine visite au quartier général de la guilde il allait réunir tout les chef militaire pour mettre au point les directives et stratégies.

Alors que le baron songeait à la politique militaire il vit une silhouette se dessinait à travers les fenêtres des portes du salon, cette dernière était Ashenie, le baron l'eut reconnu entre mille, le même pas léger et doux, la même taille, et le baron crut presque sentir la même odeur de fleur fraîchement cueillit.

Demoiselle, attendez moi.

En disant cela, Aranel se leva d'un coup, laissant sa pomme tombé à terre sur le tapis, et ouvrant les portes d'un geste rapide mais délicat. Ashenie se tenait à quelque pas de lui, sa peau étincelante, si blanche, comme une lune qui se lève dans une nuit noir. Et ses yeux vairons, si particulier et si charmeur, un d'un bleu ravissant, plein de beauté et de charme, tandis que l'autre vert, plein de mystère et de doute. Mais ses deux derniers transpirait d'une bonté d'âme simple mais tellement adorable.

-Ashenie, vous resplendissez, votre beauté serait éveiller les arbres les plus endormis, même le soleil semble vous contemplez, je... excusez mon emportement, j'espère qu'il ne vous a en rien gêné, votre congé de tout à l'heure ma beaucoup chagriné, je craignez ne plus vous voir de la soiré, ne sachant combien de temps vos occupations religieuse vous occuperez, mais je suis ravi de découvrir qu'elle sont finis. Votre mère apparemment avait une affaire urgente à régler, cette donc ainsi je me retrouve avec vous comme compagnie, enfin je ne veut pas dire par la que je suis ici parce que je suis seul, enfin non, … Viendrez vous avec moi dégustez ses délicieux fruits qu'on vient de m'apportez, ils sont certes exquis mais manger seul est bien triste, dit Aranel embarrasser ne sachant quelle mots choisir.

Le baron était tellement troublé, ce sentiment de doute, ou l'on croit tout faire de travers le laisser sans repère. Il savait d'ordinaire toujours ce qu'il devait faire, mais là son esprit s'était envolé et seul son cœur quittait ses paroles et actions, ce cœur qui voulait rester avec la belle poupée blanche de Langehack, la demoiselle, et la sublime Ashenie. Il se répéta ce nom mille et une fois dans sa tête, si doux à prononcer.

-Demoiselle je vois que vous portez mon collier, je suis ravi qu'il vous plaise, et il vous va à ravi, un objet de beauté pour une femme de beauté, cela n'est pas de moi ,
dit Aranel avec un petit rire se sentant ultimement embarrassé par ses propos,
mais d'Ostil Gersain, un grand poète, je ne sais si vous le connaissais, il vivait en ma baronnie il y a un siècle, un grand artiste sans aucun doute, son œuvre tourne essentiellement autour de l'amour, une œuvre dévoré par les femme elfique,

Soudain le dénommé Sayole fit irruption, il semblait être fatigué et malade par son air blanchâtre, Aranel regarda le nouvel arrivant débarqué, il avait dus évité la duchesse, cette dernière était monté dans la même direction que lui cela était étrange qu'elle ne l'ai pas intercepté. Le baron malgré la jalousie et colère qu'il éprouvait à l'instant envers le garde du corps, fut prie de compassion pour cette homme qui avait était torturé par la duchesse, enfin les sbires de cette dernière, mais le garde du corps a vouloir trop bien faire son travail risquer beaucoup.

Le baron qui voulait quelque instant plus tôt faire renvoyer cette homme chercha un moyen de lui éviter les prochaines torture qu'il allait subir, car c'était sans nul doute pour cela que la duchesse avait pris congé. Mais comment s'opposer à cela, il n'y avait pas beaucoup de solutions, d'ailleurs une seul, mais celle ci dérangé beaucoup le baron. Il avait repensé au parole de la duchesse, lui proposant de recruter ce Sayole, un moyen de l'empêcher d'être fouetté, mais l'homme n'accepterais sans doute pas.

Enfin, Aranel n'avait que faire d'un garde du corps, qui plus ais, un garde du corps prochainement fouetté et blessé à ne pas pouvoir remplir ses fonctions. Le baron eut de la peine pour cette homme mais rien en pouvait l'empêcher de subir les sanctions que lui valait son affront à la maîtresse des lieux. Cette homme était certes dévoué à la garde d'Ashenie, mais il ne réfléchissait pas, il risquait le renvoi à braver les directives.

Aranel sortit l'avenir de l'homme de sa tête est reporta son attention sur la belle Ashenie, il ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait pour cette dernière, un sentiment nouveau, et pur, l'amour? Il n'en savait rien, lui qui vivait toujours seul et sans attache.

Sujet: Re: Visite de famille Jeu 5 Mar 2009 - 10:54

La Bonté avait écouté chaque mot, avec soin, dans un sourire ample, et mystérieux. Elle avait eu ce qu'elle désirait, l'homme était apparu droit vers elle. Elle n'escomptait nulle purification de cette séance. Elle tendait simplement aux confessions de la jeune damoiselle, et de ses pensées intimes. Elle regarda l'homme s'effacer sans un mot, décidée. Les pensées agençaient un empire grandissant en son fort intérieur, et elle savait à présent. Chaque mot était une trahison, un pas vers la tombe...

La duchesse avait soigneusement observé SaYoLe, au détour de quelques escaliers. Elle n'en avait pas fini, assurément. Son pas lourd trahissait sa noble classe, et c'est avec dignité qu'elle croisait le jeune homme, ne lui laissant qu'un regard sulfureux et prometteur. Ses formes avenances avaient effleuré SaYoLe dans un frôlement délicat. Un léger sourire arborait ses lèvres pulpeuses, et délectable... L'homme laissait en elle une marque généreuse de volupté, un plan infaillible. Vaincre ou mourir...

La duchesse était enfin parvenue dans les appartements de sa fille, sans avoir pu observer cette dernière. Elle souriait radieusement, l'air haut, noble, et supérieur à cette pieuse religieuse. Néanmoins complices depuis bien des années, elles savaient qu'elles pouvaient compter l'une sur l'autre. La Bonté s'inclina avec simplicité, et après quelques murmures de respects, elle prenait d'une voix plus ample la tonalité froide et sacrée.

« - Oh, Madame! Que les dieux vous bénissent. Votre aide me sera précieuse...

- Qu'avez vous donc, Bonté? Le jeune SaYoLe...

- Exactement... Un insecte dans la fourmilière, un louveteau parmi les tigres. Les choses se sont déroulées comme escomptées.

- Aurait-il céder à quelques indiscrétions?

- Il a interrompu la prière sacrée, madame. Un affront qui ne saurait être pardonné, lorsque l'infidèle tourne le dos au repentir. Et les quartiers étaient scellés...

- Comme toujours, j'ose l'espérer. Croyez-le, Bonté, ces affronts sauront être punis. Le Baron m'a joyeusement fait quelques propositions, dont les bénéfices grandissent pour notre cause. Il ne sera bientôt plus...
Maurice! Maurice! Allez donc mandé ce cher SaYoLe, j'ai quelques mots à lui murmurer... en privé. Amenez le donc dans mes quartiers, nous saurons discuter...
Madame, ce fut un plaisir... Je suis heureuse de constater les fruits de notre union.

- Tout le plaisir me revient. Que les dieux vous bénissent, belle dame. Portez vous bien...»

Ashenie restait perdue, un instant, dans cette féerie lumineuse qui ravivait l'air de parfums délicats, semblable aux mets odorants du cœur de la Rose Blanche. Son visage égaré affichait toutes les traces de la volupté enivrante, et ses pensées, tournées vers d'autres cieux, s'estompaient doucement à l'image de quelques douleurs populaires. Elle prenait intellectuellement part à quelques dons de compassion et d'amour, au sommet des monts Bonté, suivant les doctrines les plus saintes. Ses yeux voyaient encore la souffrance du peuple, son égarement lors de la guerre. Les atrocités multipliaient leurs visage sadiques et graves, et laissaient la demoiselle en un péril de fragilité instable. Ses yeux s'étaient teinté d'une émotion coloré, empourprant ses joues d'un brasier fin, et délectable. Son cœur battant sous sa poitrine en emphase baignait dans une lueur de compassion...

Le fil de sa pensée était cependant brisée sous l'épée de la surprise, qui, de la pointe, venait faire voler en éclat toute la sainteté fragile de la dame, tournée vers le prochain. La voix de Baron avaient raisonné en elle, dans un frisson grandissant. Elle ne s'attendait nullement à rencontrer quelqu'un, de nouveau. Un léger sourire vint laisser une emprunte délectable sur son visage. Songeuse, ses yeux doux se tournaient vers le baron, et brûlaient d'une naïveté accomplie. Le visage lisse, elle affichait un ressentiment agréable, ancré sur chaque trait de son visage. Le Baron lui laissait une douce impression...

Ses mots étaient le lierre à la pierre, et illuminèrent le visage de la pucelle de Langehack d'un sourire délicat, emprunt de cette sérénité posée. Lentement, elle se perdait dans le torrent des mots, bercée par les paroles du Baron. Tant de compliments pour une si frêle personne, qui semblait ne pas admettre les mériter. Inférieur de nature, c'était bien la première fois qu'on la louait ainsi... Le sentiment était noble, et claire, mais le Baron semblait troublé, et perturbé. C'est un regard mêlant compassion et douceur qui caressa la peau de ce dernier, dans un toucher enivrant. Une lueur d'inquiêtude animait la pointe de son regard ému, souligné par ces coloris rosés que ses joues affichaient avec délicatesse.

SaYoLe venait de les rejoindre, et la damoiselle, soudainement protégée, gagnait doucement en assurance, bien qu'elle parut plus fragile encore. La présence de SaYoLe était un mur flamboyant, un sacrifice du corps protégeant la demoiselle de toutes flèches cupides et arrogante. Le rempart qu'il était résultait de leur relation proche, qui, au cours du temps, n'avait cessé de croître. Elle l'admirait...

La voix de la damoiselle s'éleva avec douceur et clarté, semblable au son de sa harpe. Une totalité douce surplombait des notes aigües et divinement accordées, bien loin de la sensualité de sa mère, dévolue à l'ingénuité fragile la plus tendre.

« - Je vous remercie, Baron d'Actellys, de vos compliments délicats, qui ravivent mon cœur d'une enveloppe d'idéal. Je ne crois cependant mériter tous ces louanges, que vous offrez avec tant de générosité.. Vos mots, si touchants, animent cependant mon inquiétude... j'ose espérer que je ne suis pas la cause de votre trouble apparent, et qu'il saurait se résoudre bien vite... Je serai peinée de vous contempler ainsi incertain...
Je vous avoue cependant ne pas connaître l'œuvre, ni le nom, d'Ostil Gersain. Il semble cependant avoir écrit de grandioses lignes, au fil de ses thématiques... c'est avec plaisir que j'en partage la connaissance. J'ai moi même pu délicatement apprendre bien des littératures, mêlant Rethan et Sylthae, ou encore Aaron et Aphaen.
« Votre admiration me touche, et vos mots sont lierre...»
Connaissez vous? Je dois vous avouer que la littérature est l'une des passions que mon père à su m'insuffler dans un vent d'hérédité. Le monde des mots me laisse éperdue de tous leurs sens...
Mais pardonnez ma dérive, j'espère ne pas vous avoir ennuyé, Baron d'Actellys. Je serai ravie de vous accompagner...»

La voix d'Ashenie était une mesure mélodieuse d'idéal, un banc coloré, une aurore boréale venue des îles du soleil. Elle affichait une fraicheur naïve, et se tenait droite, fine, à l'image de la poupée de cristal à laquelle elle se devait de ressembler.
Maurice approchait discrètement, et murmurait à l'oreille de SaYoLe que la duchesse le réclamait, à l'instant. Il devait le suivre, quoi qu'il dise...

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