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 Elëa Varnestel [Ménestrel]

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Elëa Varnestel
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Elëa Varnestel


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MessageSujet: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 23:52

Nom/Prénom : Je me nomme Elëa Varnestel, fille de Lemen Varnestel, et de mère inconnue.

Âge : Il est impoli de demander l’âge d’une dame savez-vous ? On ne vous l’avait pas dit ? Sachez que j’ai 54 années, bien que mon apparence soit celle d’une jeune humaine d’une vingtaine d’années, ou d’une elfe de 120 ans, à vous de choisir.

Sexe : Est-il donc si difficile de remarquer que je suis une femme ? Je sais que je n’ai pas de formes, mais quand même !

Race : Je ne suis ni une elfe, ni une humaine, mais un savant mélange des deux. Une demi-elfe ou demi-humaine suivant la race à laquelle vous appartenez.

Particularité : Cela sonne comme un don, hors chez moi c’est tout l’inverse. Je porte une cicatrice sur le cou, souvenir des sévices que m’ont infligés certains hommes. Leur geste initialement prévu pour me tuer, ne fit que réduire mes capacités vocales, rendant ma voix aussi faible qu’un murmure. Depuis, parler me fait mal, aussi je préfère me taire et feindre le mutisme.

Alignement : Je n’ai aucun partit pris, ne m’attachant pas, allant au grès des chemins, respectant l’ordre établit, même s’il m’arrive de lui faire une entorse, comme ne pas dénoncer les petits chapardeurs. Je pense que si l’on devait me cataloguer, je serais neutre strict.

Métier : Je suis une ménestrel, je joue de la musique pour le plaisir des grands et des petits.

Classe d'arme : J’ai appris à me battre à distance, me spécialisant dans le lancer de poignard. Mais je sais aussi en user de près.

Équipement : J’ai constamment avec moi mes instruments de musique. Ils sont au nombre de trois. Tout d’abord mon chalémie, que l’on peut considérer comme une sorte de flûte bien qu’il ne se joue pas exactement pareil. Un tuyau assez long est relié au haut du chamélie, à travers lequel on souffle tandis que l’on joue en bouchant les trous telle une flûte. (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/b/bc/Chalemies.png http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/90/BassShawm.gif).

J’ai aussi avec moi un rebec, un instrument à cordes ressemblant à un luth, mais se jouant avec un archer. Le rebec se pose dans le creux du bras, le dos de l’instrument contre la pliure, les cordes tenues par les doigts tandis que de l’autre main on joue avec l’archer. (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/47/Rebac.jpg)

Enfin, j’ai avec moi un petit tambour doté d’une ficelle me permettant de le passer à mon épaule pour pouvoir le tenir ensuite avec un bras et frapper avec des baguettes de la main libre. (http://www.saintcirgues46210.com/muzik/dm13x13.jpg)

Outre mes instruments, j’ai aussi avec moi six dagues légères que je peux aisément lancer. Elles sont dissimulées sous ma robe, chacun rangé dans un petit fourreau attaché à ma cuisse par un petit ceinturon de cuir. Ces ceinturons sont au nombre de deux, un par cuisse, et sur lesquels sont attachés trois fourreaux.

Description physique : En tant que sang-mêlé, on retrouve chez les traits de mes deux peuples, même si c’est mon coté elfe qui a clairement prédominé dans l’ensemble. Mon corps est celui d’une elfe, ça je ne peux le nier. Je suis gracile, douce, souple et agile, des qualités que je me dois d’entretenir. Je me suis rendu compte qu’au contraire des elfes, ma souplesse et mon agilité ont tendances à s’émousser si je ne les travaille pas, sans doute du à mon sang humain. Les elfes n’ont nuls besoin de s’entretenir ainsi pour rester en forme. Moi si.

Je suis considérée comme plutôt grande pour les elfes, mesurant 1m68. Pour les humains, je suis de taille respectable. Ma peau est rosée, ayant parfois tendance à brunir légèrement quand je reste longtemps au soleil. Comme je l’ai dit j’ai pris surtout du coté elfe, si bien que je suis fine, n’ayant pas les formes plus généreuses ou voluptueuses des humaines. J’ai de longues jambes, une taille mince, des petites fesses rondes et une poitrine des plus menues, si bien qu’on ne la devine plus qu’on la voit à travers mes vêtements. Pour tout elfe, j’ai un corps de rêve, capable de faire fantasmer n’importe quel sylvain.
Pour mon corps tout du moins, parce que mon visage c’est une autre affaire. Là par contre, c’est le coté humain qui a plus pris l’ascendant, même si quelques traits elfes sont présents. J’ai un visage légèrement allongé et fin, mais pas assez pour les elfes. Il a la dureté des humains, notamment en ce qui concerne le menton. Mon nez, ordinaire pour les humains, parait énorme pour le peuple des forêts, n’étant pas petit comme eux. Mes lèvres sont plus charnues, mes yeux bleus azur légèrement en amandes et mes sourcils beaucoup trop marqués. Mes oreilles sont effilées, marquant la présence de sang immortel dans mes veines, même si elles ne sont pas aussi grandes et pointues que les sylvains. Mes cheveux sont d’un noir corbeau, lisses et me tombent jusqu’au milieu du dos. Je m’en sers parfois pour cacher mes oreilles auprès des humains ou bien des elfes. Sans elles, j’arrive parfois à me faire passer pour un elfe chez les humains, ou pour un humain chez les elfes, même si ces derniers remarquent plutôt facilement que mes traits sont trop fins pour appartenir à une simple humaine. J’ai aussi une cicatrice sur la gorge, un trait blanc sur ma peau rosée là où la lame des hommes a voulu m’ôter la vie.

Une petite constatation que j’ai faite. Mon corps, bien qu’ayant préféré le coté elfe à celui des humains, ne l’exclut pas pour autant. Outre le fait que je puisse brunir au soleil, il peut se muscler plus rapidement que celui des elfes, ou bien a besoin d’être constamment soumis à des exercices pour le maintenir dans l’état de force et de souplesse que je désire. La faiblesse du sang humain m’oblige à en prendre soin au risque de perdre mes capacités physiques, ou de les voir amoindries.

Description mentale : Mon père m’a toujours qualifié de rayon de soleil, vantant ma faculté à toujours sourire et apporter de la joie dans la maison. Soleil, symbole de vie, de joie de vivre, de bonne humeur. Cela ne suffit pas à me qualifier. Je ne suis pas qu’un simple soleil, et encore moins un soleil radieux. Il m’arrive d’être couvert parfois.

Je reconnais que j’adore la vie. Contrairement à mon père, mon temps est limité sur ce monde, alors autant profiter de chaque jour que je vis. Je m’amuse des plaisirs simples, cherchant le coté positif de chaque journée, même si parfois j’échoue. Il est des fois où aucun bien ne peut être trouvé dans une action ou une journée. Mais ce n’est pas pour autant que je me laisse abattre. Chaque jour est différent, avec son lot de surprise. Je suis une optimiste dans l’âme, c’est vrai, et parfois cela agace. Je ne vois pas forcément les choses selon un angle objectif, j’en cherche le meilleur coté.

Cette joie et cet optimisme sont un moyen de défense. Au fond je cache une blessure profonde, et une peur incroyable. Je crains les hommes, même si je cherche à ne pas le montrer. Des humains m’ont violée et manqués de me tuer, aussi j’en ai peur. Chaque fois qu’on me regarde j’ai peur que cela recommence, craignant de lire l’envie de goûter mon corps une nouvelle fois. Voila pourquoi je dois sans cesse me rassurer et de positiver, afin de ne pas laisser cette peur me détruire. Je suis peut-être énervante, mais c’est mon seul moyen de ne pas sombrer à la paranoïa. A noter aussi, que ce qui m’est arrivé ma donné une haine pour toute homme brutal, si bien que si je ne peux m’empêcher d’apporter mon aide aux femmes violentées ou abusées. Aux enfants aussi.

Même si je tolère les hommes, je reste méfiante, voila pourquoi j’ai toujours mes dagues sur moi, pour me défendre et pour que cela ne recommence pas. Si je n’arrive à les tuer, peut-être parviendrais-je à me tuer. Cela m’évitera de souffrir à nouveau. Bien que je ne sois jamais rassurée, je n’en montre rien, dissimulant tout cela derrière un masque de joie. Pourtant je suis constamment sur mes gardes, mes dagues toujours prêtes à être dégainées en cas de besoin. Certains hommes gagnent ma confiance, et en ces rares moments, je relâche ma garde, affichant une joie réelle et non pas feinte.

La musique m’aide aussi. C’est un réconfort et une partie essentielle de moi-même. J’arrive à être en paix, à faire taire complètement la peur qui est tapie au fond de moi. Voila pourquoi je joue pour les autres aussi, pour leur faire oublier leurs soucis le temps d’une musique, les faire rêver, espérer, rire, s’amuser, danser. J’ai envie d’apporter cette joie au plus de monde possible, voila pourquoi j’erre de village en village, afin de leur apporter ma musique.
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MessageSujet: Re: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 23:53

Histoire : Je n’ai même pas encore commencée mon histoire que je sens déjà les critiques fuser. Vous vous dites déjà que mon histoire sera de celles où le méchant humain a violé mon innocente de mère ? Ou bien de celles où mon père et ma mère sont tombés follement amoureux avant que mon parent humain ne soit rattrapé par le temps, nous laissant dans le chagrin le plus total ? Détrompez-vous. Mon histoire n’est pas celle-ci.
Mon histoire commence un soir de combat. Mon père est un soldat elfe, aussi s’est-il battu plus d’une fois contre les drows. C’est après une escarmouche qu’il rencontra ma mère. Cette dernière accompagnait un régiment humain, venu aider à repousser l’envahisseur. Ce qu’elle faisait là ? Simple, elle offrait ses charmes aux hommes, afin de les détendre et les laisser assouvir leur passion. Qui savait si ce n’était pas la dernière fois qu’ils les connaitraient ? Comment mon père, un elfe, a-t-il pu tomber dans le piège ? Il venait de perdre deux amis, des amis proches, aussi avait-il décidé de chercher refuge dans du vin elfique ce soir-là. C’est ainsi que ma mère l’a trouvée, triste à faire pleurer, à moitié soul, perdu… C’est peut-être sa détresse qui l’a poussée à lui offrir ses faveurs. S’il avait été dans son état normal mon père aurait refusé, mais vu son état il a accepté, se disant « Pourquoi pas ? ». Le lendemain, ma mère n’était plus là et à dire vrai mon père n’en avait cure. Il repartit se battre, espérant mourir pour rejoindre ses amis mais contrairement à ce qu’il pensait, il survécu. Après cette escarmouche, il y en eu d’autres, mais il décida de continuer à vivre, pour faire honneur à ses amis décédés.

Plus d’un an plus tard, alors qu’il profitait d’un congé, mon père se promenait tranquillement dans la capitale elfique lorsqu’une femme dont le visage lui rappelait vaguement quelque chose, lui déposa un bébé dans les bras et s’enfuit en s’enfonçant dans la foule. Il l’aurait bien poursuivie s’il avait pu, mais avec l’enfant qui poussait des cris il ne sut quoi faire. Vous l’aurez deviné, cet enfant c’était moi. En faisant appel à ses souvenirs, mon père se rappela alors de cette femme à qui il avait succombé un soir. La mémoire des elfes est excellente, sauf que mon père était très brumeux ce soir-là. Voila pourquoi il ne la reconnut pas sur le moment.

Pourquoi m’a-t-elle abandonnée ? Ma mère était une femme de petite vertu, et n’ayant certainement pas les moyens de subvenir à ses propres besoin, elle se voyait certainement mal de pouvoir subvenir aux miens. Et puis, les humains ont un rapport aux enfants assez spécial. Certains ne les voient pas comme la chose la plus précieuse au monde, mais comme un parasite. Sans doute en étais-je un pour ma mère. Elle a du chercher mon père des mois durant pour me confier à lui, ne pouvant se résoudre à me tuer ou m’abandonner. Un relent d’instinct maternel ? Quoi qu’il en soit, ce fut âgé de plusieurs mois déjà, entre quatre et cinq, que je me retrouvais avec mon père. Heureusement j’étais sevrée, sinon le pauvre aurait eu du mal pour me donner à boire si j’avais eu encore besoin de lait maternel.

C’est ainsi que commença le début de ma vie avec mon père. Il parait que ce fut laborieux pour lui au début, et je viens bien le croire. Vivant seul dans le comté de Wyslena, il se retrouvait avec un enfant à charge. Après plusieurs semaines, il parvient à s’en sortir, appréciant son rôle géniteur. Je ne sais si je venais combler un manque, ou si je venais créer une place dans son cœur, mais il se mit à m’aimer énormément. Par moments il devait s’absenter pour aller à la guerre, aussi me confiait-il à ses parents, mes grands-parents en somme. Je ne les aimais pas beaucoup, sentant la désapprobation qu’ils avaient quand à mon existence. Leur fils s’était abaissé à coucher avec une succube, et le voila avec un rejeton impur. Je passais donc le plus clair de mon temps seule, à m’amuser avec d’autres enfants à grimper aux arbres, ou en m’entrainant à jouer de la musique. J’étais plutôt douée, même si j’étais loin d’exceller dans ce domaine comparé aux autres elfes. Par contre je chantais très bien paraissait-il. Malgré quelques regards en coin ou autres commentaires déplacés, je me sentais chez moi.

Je savais que j’étais différente. Comment ne pas remarquer la dureté de mon visage, le fait que je grandisse plus vite, ou bien que je sois moins belle que les autres filles ? Certes j’avais le corps d’une elfe, ça nul ne pouvait le nier, mais mon visage était par trop empreint de la brutalité des hommes. Contrairement à mon caractère. J’acceptais mes différences avec plaisirs. Cela me rendait unique, alors pourquoi les rejeter ? Mon père m’avait aussi appris la triste réalité de ma situation, le fait que j’allais mourir un jour du fait que j’étais demi-humaine. Quand ? Ca, impossible à savoir c’était différend pour chaque être unique comme moi, surtout que beaucoup mourrait de manière brutale. Mais j’acceptais cela aussi, décidant de mettre à profit chaque jour qui passait pour tester de nouvelles expériences de la vie. Chaque jour est précieux, et je voulais en appréciais chaque seconde.
Quand j’eus atteint trente-deux ans (mon père m’avait donné un date pour définir précisément mon anniversaire) j’avais l’apparence d’une jeune elfe de cent ans. Autrement dit j’étais adulte. Et je ressentais la besoin d’aller parcourir les routes. Sans doute ma nature humaine qui cela. Je voulais découvrir le monde, voir à quoi il ressemblait au-delà des forêts, découvrir les autres races (sauf les drows, je ne suis pas suicidaire). C’est avec tristesse que mon père me vit partir, mais je promis de revenir le voir très vite.

Commença alors mon existence sur les routes. J’intégrais des caravanes, payant mes repas avec de l’argent, voire avec des chants et de la musique. Je devins une barde, jouant et chantant au grès de mes rencontres. Je visitais les villes humains telles Ydril ou Diantra, rendit visite aux nains qui ne m’appréciaient guère (rien d’étonnant, j’avais du sang elfe dans les veines), parcourut les rues de Méca (je n’y suis pas resté longtemps, l’endroit était par trop malsain). Bref, j’ai visité le monde. Ou du moins, notre continent.

Six années durant je me promenais ainsi, vivant une existence simple mais heureuse, jusqu’au jour où tout bascula. Quatre hommes, quatre humains. Ils ont surgis, m’ont volée, déshabillée, violée et tuée. Ou du moins ils ont essayés. Je gisais dans l’inconscience, me vidant de mon sang après qu’ils m’aient égorgée avec un poignard. Ils m’avaient laissés ainsi, ma main cherchant à retenir le flot de sang. Quand je me suis réveillée, j’étais dans une cabane, un bandage autour de mon cou. J’étais vivante, mais impossible pour moi de parler. Un homme s’occupait de moi (ce qui m’effraya au début), mais très vite je lui fis confiance. S’il m’avait voulu du mal pourquoi ce serait-il donné autant de mal pour me soigner ? Il m’expliqua qu’un homme était venu en me portant, un foulard autour du cou. Après m’avoir déposé à sa porte, il était repartit. Qui était-ce aucune idée. Un des violeurs ? Un voyageur ? Un berger ? Je m’en fichais, j’étais vivante, c’était tout ce qui comptais.

Je mis plusieurs semaines à me rétablir. Je n’avais plus une blessure mais une cicatrice. Quand à ma voix, tous les talents du guérisseur ne purent lui redonner sa force d’antan. Depuis ce jour elle est tel un chuchotement, un murmure rauque. Quand je parle trop longtemps elle me fait mal, si bien que je ne parle pas pour ne rien dire, ou que je me fais passer pour muette. Avec ma cicatrice, je n’ai aucun mal à convaincre que je le suis. Par contre je pouvais dire adieu à ma carrière de barde. C’en était fini. Plus de chant, plus de récit, plus rien.

Je rentrais chez moi, déçu des leçons que m’avaient apprises la vie. Mon père fut choqué et horrifié de me voir mutilée et marquée à vie. Il fit de son mieux pour me remonter le moral, une partie de moi s’était brisée. Ce fut long, mais je remontais doucement la pente. Je reçus le soutien inattendu de mes grands-parents. J’avais beau ne pas être la petite-fille qu’ils auraient voulus, je n’en étais pas moins leur descendance. Grand-mère me força à rejouer, et je dois reconnaitre que cela m’aida. Au début par contre, j’étais frustrée de ne pouvoir chanter, c’était ce qui faisait mon habileté vu que je ne savais pas jouer excellemment. Mais grand-mère me poussa à me perfectionner, à faire en sorte que je sois meilleure joueuse que je n’étais chanteuse. Son enthousiasme me gagna, sa volonté de me voir jouer mieux qu’avant me contamina. Je me décidais à devenir meilleure qu’avant. Je ne pouvais plus être barde ? Je serais ménestrel alors. La musique m’apporta ce qu’il me fallait pour guérir. Ma joie revint, ma gaieté naturelle aussi. Je redevins celle que j’étais. Différente certes, blessée, meurtrie, mais bien elle.

Il me fallut près de quatre ans pour me décider à repartir. Les routes m’appelaient de nouveau, mais la peur était toujours tapie là, au creux de mon ventre. Et le seul moyen de la vaincre, s’était de repartir. Père m’avait appris à me battre, m’enseignant à user de poignards, facile à dissimuler et à sortir en cas de pépins. Grand-mère et grand-père m’offrirent mes instruments, mon rebec, ma chamélie et mon tambour. Les remerciant, je repartis, errant à nouveau sur les routes.

Ma peur s’évanouit, mais depuis je me méfie des hommes, des humains particulièrement. Pourtant je ne les fuis pas, bien au contraire je vais à leur rencontre. On ne fuit que ce dont on a peur, et je n’ai nullement peur d’eux.
Douze ans ont passés. Je joue dans les villes, apportant joie et gaieté là où je passe. Je retourne voir ma famille de temps à autre. Je mène une vie de bohème, mais j’aime cette vie. J’ai légèrement vieillie, même si c’est imperceptible. Je tiens plus de l’elfe que de l’humain, aussi allez savoir combien de temps je peux vivre. 500 ans ? 1000 ans ? Peu importe. L’important, c’est de vivre au jour le jour…

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MessageSujet: Re: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 14:17

fiche validée!

tu connais le chemin ^^
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Aetherya
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MessageSujet: Re: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 16:42

Salut !

Juste un petit mot en passant : j'adore ton avatar, l'image choisie est superbe !
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MessageSujet: Re: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 17:24

Merci Embarassed
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MessageSujet: Re: Elëa Varnestel [Ménestrel]   Elëa Varnestel [Ménestrel] I_icon_minitime

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