Dans une bulle de tendresse [ PV Trystan ]

La journée touchait enfin à sa fin et surtout, Trystan avait décidé de l'abréger. Il était le roi, les autres devaient se plier à ses décisions et s'il décidait que pour aujourd'hui, c'était terminé, alors ça l'était. Il fallait bien avoir quelques pouvoirs à côté de toutes les contraintes. L'été avait filé à une vitesse vertingineuse, enchainant les évènements au coeur du royaume humain... Le printemps avait vu la première réelle confrontation avec les drows et les Hommes en étaient sortis vainqueur, mais non sans subir de lourdes pertes. Les drows étaient repartis dans leur Puy et il avait été impossible de les suivre dans les marais sans s'embourber. Qu'à cela ne tienne, ils ne perdaient rien pour attendre! Le roi n'avait pas dit son dernier mot et les marais allaient être étudiés, cartographiés, recensés, afin que l'armée puisse s'y frayer un chemin et rendre le monnaie de leur pièce aux Sombres. Il était temps de passer à l'offensive au lieu d'attendre à chaque fois que les Drows frappent et les affaiblissent un peu plus.

Des soucis, il en avait plein la tête. Gérer le royaume quand on était au premier plan était bien plus éprouvant que de jouer les Conseillers de l'ombre. Il avait à faire à la vindicte des nobles ambitieux et avides de pouvoir, qui s'ennuyaient assez pour comploter. Il n'avait aucune idée de qui était fidèle ou rebelle, mais il savait qu'ils ne faisait pas l'unanimité. Occuper les Nobles avec une guerre à l'exétieur des frontières ne serait pas une mauvaise chose. Mais une guerre coûtait extrêmement cher et il ne voulait pas saigner le peuple au risque d'une révolte.

Il entra doucement dans ses appartements, acceuillit bien vite par Cabal qui vint quêter une petite caresse. Trystan murmura alors au chien :

- "Eh bien, où est Lila?"

Pour toute réponse, le chien fit demi tour, l'attendant. Il s'empara de son collier et le suivit, reconnaissant le chemin vers la salle de bain où madame semblait faire trempette au doux cliquetis de l'eau. Trystan, congédia l'animal, avant de s'asseoir sur le bord de la baignoire et de tatonner à la recherche de la peau de sa femme. Il caressa son épaule doucement, avant de se pencher et d'y déposer les lèvres, sa main glissant sur sa nuque.

- "Comment te sens-tu?"

Il la savait lasse. Il la savait impatiente. Il savait que les journées étaient un peu trop longues pour elle dans son état, devinant sans mal quand elle allait bien et quand elle fatiguait.

- "Tu devrais te retirer plus tôt, rien ne t'oblige à supporter des journées interminables et personne ne te le demande. Ce qu'on te demande, c'est d'aller bien et de me donner un bébé en pleine forme. Mais pas au détriment de ta santé."

Il ne supporterait pas de la perdre alors qu'elle donnerait la vie. C'était aussi pour cela que les médecins la suivaient de si près et faisaient un compte rendu détaillé au roi concernant la santé de sa femme. Lilianna se portait bien et le bébé semblait se développer correctement, mais la reine était fragile et les médecins se montraient prudents. Ce qui ne rassurait évidemment pas Trystan. Elle était son équilibre. Elle l'apaisait, le tempérait, l'adoucissait... Ils étaient complices et complémentaires, comment imaginer l'un sans l'autre? Tous ceux qui avaient fréquenté le couple ne pouvaient pas l'imaginer.

Il la caressa, l'embrassa doucement, avant qu'elle ne lui demande de le rejoindre. Il prit un air surpris, avant de répondre à mi voix :

- "Maintenant?"

Elle devait sans doute lui faire de grands yeux suppliants au ton velouté de sa voix. Il sentit sa main sur son visage, puis ses bras autour de son cou et fut prit par surprise par cette soudaine démonstration de tendresse. Déjà dans un équilibre précaire, il vacilla et ne réussit pas à se rattraper, son royal fessier se retrouvant bientôt dans l'eau, alors qu'il limitait les dégats en se rattrapant au bord de la baignoire de la main. Trop tard, il était déjà mouillé. Un instant stupéfait, il se détendit et éclata de rire.

- "Oh non Lila, décidément, je vais finir par éviter la proximité des points d'eau avec toi!"

Déjà quand il l'avait demandée en mariage, elle l'avait foutu dans l'étang, l'entrainant dans sa joie débordante. Il se redressa, s'égouttant à peu près, avant de renoncer et de retirer ses vêtements mouillés pour venir se glisser derrière elle, l'enlaçant et posant ses mains sur son ventre proéminent.

- "Et tu as encore gagné..."

Il dégagea la nuque de la jeune femme se a masse de cheveux blonds et la frôlé des lèvres, l'embrassant lagèrement.

- "Personne ne devrait te reprocher de prendre soin de notre futur enfant."

En fait, ce serait plutôt le contraire. Les vipères auraient tôt fait de critiquer la reine si elle mettait en danger l'enfant ou le perdait ou il ne savait quelles autres horreurs encore. Son devoir premier était de donner un héritier, voir plusieurs. Alors si elle n'était pas fichue de le faire, tout le monde lui tomberait dessus à bras raccourcis.

- "Lila, ne t'occupe pas de l'image que tu donnes pour le moment, quoique tu fasses, il y aura des mécontents de toutes façons. Prends soin de toi et de lui... Ou d'elle, si tu préfères."

Il avait ajouté ces derniers mots avec un petit sourire, sachant pertinamment qu'elle n'en démordait pas concernant le sexe de l'enfant. Elle l'invita à la rejoindre dans l'eau et il fit quelques réticences, avant de se retrouver tout habillé dans le bain. Vaincu, il finit par la rejoindre l'enlacer, caressant ses formes rondes et épanouies qu'il ne pouvait que deviner. Il sentit alors l'enfant se manifester vigoureusement sous sa main et sourit, sans savoir qu'il faisait écho au sourire de Lilianna.

- "Bien sur que si, avec un peu de volonté... Bon, d'accord, avec énormément de volonté..."

Menteur... Il ne lui résistait jamais. Elle pouvait exiger ce qu'elle voulait de lui, il le lui offrait sur un plateau d'argent. Il se mit à rire doucement à la question de Lilianna.

- "Non, pas du tout. Le comble pour un visionnaire, non?"

Il posa ses lèvres contre la peau du cou de Lilianna et reprit en murmurant :

- "Ma vie a radicalement changé en à peine une année. De conseiller sombre, taciturne et seul, je suis devenu roi, amoureux, entouré et bientôt père... Jamais je n'aurais imaginé cela. Les choses n'avaient pas été prévues ainsi, tu as été le grain de sable qui a enrayé la machine. Fort heureusement!"

Sa main caressa doucement son ventre tendu, alors qu'il se faisait pensif.

- "Je redoute autant que j'attends avec impatience la délivrance... J'imagine que pour toi, cela doit être encore pire."

Après tout, c'était elle qui grossissait, elle qui ressentait les coups de pieds, elle quif atiguait. Lui ne ressentait rien de tout cela et la supportait comme il le pouvait, même si elle n'était pas toujours très raisonnable.

- "Ce n'est pas comme si cela allait changer grand chose, me concernant."

Il avait répondu avec un léger sourire alors qu'elle acceptait de se reposer davantage et de faire des réserves de sommeil pour l'après accouchement. Elle avait raison, un bébé, ça se réveillait la nuit pour manger ou être changé. Toutes les trois heures au début, du moins, c'était la moyenne. Après, chaque enfant avait son propre rythme. Trystan avait été un bébé très calme, Astéride avait été plus remuante. Lilianna avait du être sage elle aussi, mais cela ne signifiait en rien que l'enfant tiendrait de ses parents. Mais comme il venait de le dire, cela ne changerait pas grand chose pour lui. Il dormait peu, se réveillait facilement. Il serait sans doute plus prompt à se lever pour amener le bébé à sa mère... Même si le fait de ne pas voir le rendait nerveux à ce sujet. Et s'il s'y prenait mal? S'il tenait mal le bébé?

- "Tu es bien sure de toi."

10 minutes pour la rejoindre maximum? Moins même... Ce n'était pas comme si c'était quelque chose de désagréable de prendre un bain avec elle. Ce n'était pas une corvée. Résister n'aurait été qu'une question de fierté pour prouver qu'il pouvait le faire. Pas qu'il en avait envie. Autant joindre l'utile à l'agréable et il lui concédait facilement cette victoire.

- "Et non, te voilà reine et adorée par ton mari."

Il rit quand elle revint à cette histoire de crapaud.

- "Je vais me vexer, je n'étais quand même pas si laid."

Il enfuit son visage dans son cou alors qu'elle lui affirmait qu'il l'avait sauvé. Il n'avait rien à répondre à cela. Il n'avait rien fait d'exceptionnel, sinon châtier durement celui qui avait osé se montrer violent avec des femmes. Les femmes portaient la vie, il fallait les respecter pour cela. Il parla de l'impatience de voir l'enfant arriver et, évidemment, elle partagea cette excitation. Un sourire un peu triste recourba ses lèvres, sourire qu'elle ne pouvait voir, bien évidemment. Il ne verrait jamais sa fille ou son fils, ne verrait pas Lilianna s'en occuper et fondre devant elle ou lui. Et c'était un poids qui pesait depuis quelques temps déjà, de plus en plus au fur et à mesure que le temps les rapprochait du terme.

- "Ce ne sera pas si simple..."

Pas pour lui en tous les cas. Prendre l'enfant dans ses bras sans lui faire de mal, sans même s'en rendre compte... Il aurait des difficultés à satisfaire bien des besoins naturels chez un être qui ne pouvait s'exprimer que par des pleurs ou des mimiques... qu'il ne voyait pas.

- "Ou notre petit prince."

Il avait reprit un sourire taquin, prenant un malin plaisir à tenir le rôle d'Astéride pour contredire Lilianna.

Il haussa une épaule à la question de Lilianna, ne trouvant pas cela extraordinaire.

- "L'habitude, je suppose."

Cela faisait des années que son sommeil était chaotique et cela ne l'empêchait pas de vivre. Depuis qu'il était avec Lilianna, cela allait mieux. Il dormait quelques heures, somnolait contre elle le reste du temps, se reposant tout de même. Il était plus apaisé depuis qu'il était marié.

- "Je suis faible devant toi, voilà de quoi je me plains. Je suis un mari soumis, mais ça, il vaut mieux ne pas le divulguer."

Il sourit et la rejoignit après avoir été faire trempette malencontreusement habillé. Il l'enlaça, tendre et amoureux comme au premier jour. Quoiqu'au premier jour, il était tout sauf tendre. Sec, cassant, il avait écopé d'une gifle magistrale donnée par une comtesse insignifiante au terrible conseiller du roi. Ils abordèrent la venue de l'enfant et il doucha l'enthousiasme de Lilianna en lui rappelant que si pour elle, ce serait assez naturel, pour lui, cela serait un véritable défi. Elle se retourna breusquement, faisant clapoter l'eau autour d'eux, posant exactement les questions qu'il se posait.

- "Oui, un peu tout cela... Tu essaieras de t'en occuper les yeux fermés et tu me donneras tes impressions."

Il avait répondu un peu plus sèchement, un peu vexé qu'elle ne le prenne pas si au sérieux que cela. Elle semblait persuadée qu'il pouvait tout faire, mais c'était faux. Surtout concernant un enfant, alors qu'il n'y connaissait rien.

- "Tu sais bien que je ne lèverais jamais la main sur toi, quand bien même tu ferais les pires bêtises ou horreurs. En revanche, toi, tu ne te gènes pas pour me martyriser alors que je suis aussi sage qu'une image et adorable."

Il avait feint l'innocence même alors qu'il était d'une mauvaise foi absolue. Il n'était pas vraiment adorable, du moins pas toujours, retrouvant assez rapidement son ton sec et cassant quand quelque chose le contrariait, sachant très bien se montrer blessant sans ses paroles. Lilianna s'échappa et lui fit face, l'embrassant après avoir encadré son visage de ses doigts fins.

- "Ce n'est pas une impression..."

Oui, il était angoissé, plus qu'elle surement, sauf que personne ne le voyait, puisqu'il ne laissait rien filtrer à ce sujet... Sauf avec Lilianna, et encore, très rarement. Il voulait donner l'impression qu'il était sur de lui et serein, mais parfois, les questions revenaient le hanter et venir ébranler cette assurance.

- "Toi, tu le portes, tu as une une mère aimante, qui peut encore te donner des conseils. La figure paternelle a été assez brouillée chez oi et je n'ai personne pour m'aider à endosser ce rôle. Charles a fait ce qu'il a pu et si je peux faire le dixième de ce qu'il a fait pour nous, je serais déjà fier de moi."

Il passa une main dans la somptueuse chevelure de Lilianna, son désir pour elle étant resté intact, malgré la grossesse. Peut-être que le fait de ne pas la voir aidait-il à ce processus, mais le fait était qu'il la désirait encore et toujours. Sa main glissa sur sa poitrine rendue généreuse par la grossesse... Ses gestes étaient sans équivoques quand à ce qui lui passait par la tête.

- "Merci, c'est gentil de t'en préoccuper."

Il avait répondu avec un sourire. Allons, un peu de sérieux, il passait pour quelqu'un d'austère et distant, mais quand il se retrouvait avec Lilianna, il n'en était plus question, il se métamorphosait en quelqu'un de tendre et plus détendu. Même en public, quand elle était à ses côtés, il trahissait ce profond attachement pour elle. Petits gestes tendres, sourires complices, il fallait être aveugle pour ne pas remarquer l'influence qu'avait Lilianna sur son mari, le fait aussi qu'il y était énormément attaché.

Il lui fit part de ses doutes, se montrant cassant, comme lorsqu'il se sentait agressé ou mis en danger. Et c'était un peu le cas, puisque son assurance était ébranlée. Lilianna tenta de le rassurer, mettant en avant son inexpérience à elle aussi. Elle avait raison, bien sûr, mais par delà toutes ses angoisses, il y avait aussi le regret poignant de ne jamais voir son enfant, fille ou fils, peu importe, de ne pas contempler la merveille qu'ils avaient conçu, de ne pas le voir grandir... Un regret qui pesait chaque jour un peu plus, alors même qu'il n'osait l'exprimer, tant il était stupide de penser à cela alors qu'on ne pouvait rien y changer.

- "D'accord."

Il se permit un petit sourire pour signaler à Lilianna que le message était bien passé. Et il passa à autre chose, notamment sur sa conduite qu'il qualifiait lui-même d'exemplaire alors que Lilianna l'avait déjà giflé trois fois pour son comportement.

- "Bien sûr... Je te rappelle quand même que je m'en suis pris une de manière tout à fait injuste au printemps. Autant les deux premières, je plaide coupable, autant celle-là, je demande réparation!"

Malheureusement, il perdit son sourire alors qu'elle lui rappelait que c'était elle qui allait accoucher. Il ne voulait pas lui faire peur avec ses craintes ridicules, alors même qu'il avait envie de lui dire qu'il craignait pour sa vie et ne savait pas envisager l'avenir sans elle, si elle décédait en couches. Cela arrivait trop souvent malheureusement, que l'on soit reine ou servante, il n'y avait pas de traitement de faveur.

- "Je sais."

Sa voix était-elle aussi neutre qu'il le voulait, ou l'inquiétude avait-elle réussi à percer? Elle le rassura encore sur ses capacités à devenir père, lui assurant que tout irait bien. Il sourit, chassant ses noires pensées, commençant à caresser ce corps qu'il avait effectivement senti changer.

- "Tout ira bien..."

Il avait reprit les dernières paroles de Lilianna comme un écho, alors qu'il s'enhardissait. Lilianna n'avait pas à craindre qu'il se détourne d'elle et il le lui prouvait de la plus cirante des façons en cet instant, alors que son désir se faisait palpable.

- "Ma reine, je suis l'homme le plus chanceux du monde d'avoir pu vous séduire et vous épouser."

Il leva la tête vers elle alors qu'elle l'embrassait. Elle le dominait, assise sur lui. Le ventre tendu de Lilianna l'empêchait de se serrer totalement contre lui et il sentait ce petit obstacle entre eux. Elle semblait avoir elle aussi envie de lui et cela le ravit. Ces derniers temps, leurs rapports charnels avaient été moins fréquents. Lilianna étant enceinte, sa libido était moins développée et il la respectait et l'aimait suffisamment pour la laisser tranquille quand elle n'avait pas envie. Et sans aller voir ailleurs, n'en déplaisent aux commères. Mais ce soir, elle partageait son envie et il comptait bien en profiter.

Il doutait rarement de lui, ou du moins, n'en faisait jamais étalage. Dans leur couple, il était celui qui rassure et protège, celui qui n'a peur de rien et croit en sa capacité à tout diriger. Il rassurait souvent Lilianna, lui insufflant la force de relever la tête et d'assumer son rôle de reine. Alors quand c'était lui qui doutait et elle qui le secouait, les rôles s'inversaient. C'était très éphémère, il suffisait qu'il l'entende le secouer pour réagie et refouler ses doutes au plus profond de son être pour paraître de nouveau ce roc inébranlable. Aussi quand elle lui remit les idées en place, il acquiesça et décida de ne plus revenir là dessus et d'éviter de s'angoisser inutilement. Il aviserait quand le moment serait venu.

Ils dérivèrent sur la série de gifles qu'il avait pu reçevoir, méritées selon elle, injustes selon lui. Surtout la dernière. Il l'avait récolté alors qu'il s'exaspérait de la voir refuser de le laisser partir à la guerre alors que là était son devoir. Enervé, il lui avait demandé si elle regrettait de l'avoir épousé, devant le partager avec le peuple et la gifle avait claqué, cinglante, alors qu'elle était mortifiée qu'il ose lui demander cela.

- "Non, je ne le sais pas, pas quand tu pleures parce que je pars alors que c'est là mon devoir."

Il ne s'étala pas davantage là dessus, ce n'était pas le moment de se disputer alors qu'ils profitaient d'un petit moment de tendresse et d'intimité, pour la première fois depuis des semaines. Il ne lui fit pas part de ses peurs de la perdre à l'accouchement. Il ne fallait pas endoueuiller ce moment magique, même si cette perspective ne le quittait pas. Jamais. Mais à quoi bon lui en faire part pour l'angoisser elle aussi, sans réelle raison? Non, c'était une peur irraisonnée et stupide, et ce n'était pas son genre de l'être, ce qui l'agaçait prodigieusement. Par les dieux, il se mettait dans tous ses états pour un évènement qui devrait le combler de joie!

Alors il changea de sujet et rappela à sa reine combien il l'aimait et la désirait. Il avait compris quelques mois plus tôt qu'elle avait peur de ne plus lui plaire et qu'il se détourne d'elle. Alors il avait redoublé d'attention pour lui prouver que c'était absurde et qu'elle restait la seule.

- "Profites-en au contraire, ce n'est pas si fréquent."

Les compliments, les déclarations d'amour, voilà bien quelque chose qui n'était pas très habituel chez lui, bien qu'il faisait des efforts, surtout pour prouver à Lilianna qu'il n'y avait pas raison de douter. Elle grimpa sur lui, sublime amazone et commença à le caresser, alors qu'il palpait sa poitrine pleine et généreuse, son désir s'éveillant sans soucis. Sur un je t'aime des plus sincère, ils s'unirent et s'aimèrent une nouvelle fois, le roi prouvant à sa reine par les actes qu'il était fou d'elle.

Et la nuit ne faisait que débuter pour le couple royal...