Abracadrabra : La Magie est en Toi ! [TERMINEE]

Le Grand Tournoi Royal.... Depuis que Regnak en avait entendu parler, il ne songeait qu'à s'y rendre. Cela faisait des années qu'il rêvait d'aller à Diantra, car bien qu'il lui soit déjà arrivé de passer près de la Cité Magnifique, il n'y était encore jamais entré, toujours trop occupé à son apprentissage. Mais pour une occasion pareille, qui ne se reproduirait pas avant longtemps, il n'y avait pas à hésiter.
Il partit donc du Marquisat de Sainte-Berthilde par une belle matinée, dans l'intention ferme d'aller à Diantra voir le Tournoi. Pour lui, voir les chevaliers charger l'un contre l'autre, entendre le bruit des lances se heurtant, les assauts violents des plus puissants Chevaliers du Royaume, venus dans cette ville magnifique pour jouter pour montrer la gloire de leur Duché ou de leur Baronnie.
Le voyage ne dura que quelques jours, grâce à l'aide d'un brave vieil homme qui se rendait à Diantra lui aussi, et qui accepta gentiment de le transporter dans sa carriole. Regnak atteignit donc rapidement la capitale humaine, et ce fut l'émerveillement : partout, ce n'était que chatoiement de couleurs lumineuses, fiers Chevaliers joutant dans la Lice, échoppes de marchands aux produits exotiques et fantastiques... Devant cette profusion, Regnak ne put se retenir, et il dépensa une grande partie de son argent en objets magiques, fantastiques, ou tout simplement magnifiques.
Il en garda cependant pour payer l'auberge, mais quand il y arriva, il eut la mauvaise surprise de sentir une main sur sa ceinture. Il se retourna, pour apercevoir un voleur plus habile qu'il était observateur qui s'enfuyait, après l'avoir l'avait délesté non seulement de sa bourse, mais aussi de sa sacoche qui contenait tous ses achats de la journée.

"Au voleur !, cria-t'il."

Mais c'était trop tard. Personne ne réagit, et il se retrouva sans le sou, et sans la plupart de ses possessions. Furieux, il dût trouver un moyen pour gagner de l'argent, étant donné que cette situation était invivable, et bientôt une solution s'imposa dans son esprit.
Il sauta sur une caisse qui trainait dans le coin, et prenant une forte inspiration, il cria :

"Venez admirer l'incroyable, l'exceptionnel, le magique... Regnak Delnoch !"

Il se mit alors à pratiquer sa magie, s'amusant à donner à un litre d'eau des formes diverses et variées, de façon artistique, pour le plus grand plaisir des curieux, qui rapidement formèrent un petit attroupement autour de lui. Il s'arrêta un instant et salua. Les gens applaudirent, et il dit :

"A votre bon coeur mesdames et messieurs ! Si je suis capable de grands prodiges, vivre sans manger n'en fait malheureusement pas partie, alors...."

Des gens jetèrent quelques piécettes. Souriant de la bonté du peuple de Diantra, il reprit ses tours, pour leur plus grand plaisir.

Aetius s’était retiré après le combat (ou plutôt non-combat) entre la Vipère d’Ydril et le chevalier Reman, c’est-à-dire son futur adversaire. Resté en armure, qu’il n’avait pas quitté devant personne sinon sa suite, il avait contemplé le spectacle derrière ses deux fentes de heaume puis s’était retiré traînasser dans la cité. Toujours casqué, toujours monté sur sa vieille bourrique, il était partie sur ce prétexte, arpentant les rues animées de Diantra. La vraie raison était tout autre : il allait chercher les mises qu’il avait parié avec quelque gens de la pègre locale.

Ainsi, traversant la foule avec la facilité du chevalier sortant à peine de la lice, il accompagnait le valet d’armes qui était allé parier pour lui. Cependant, au détour d’une ruelle, un spectacle l’avait fait s’arrêter. Un mage, un parmi tant d’autres, certes, offrait un spectacle non moins magique à la foule. Les sorciers précédents ne l’avaient pas intéressé outre-mesure (ils étaient souvent de simples charlatans). Mais cet homme-là, c’était différent. Il maîtrisait l’eau, cela était sûr, comme beaucoup d’autres pratiquants de l’Art. Cependant, les modulations qu’il apportait à son élément étaient des plus étranges, des plus exotiques. Aetius avait déjà eu l’honneur de voir les maîtres de cette discipline déformer le liquide vital avec la plus grande des prestances et la plus simple maestria. Ce dernier, s’il n’avait pas (encore ?), cette maîtrise, faisait sourdre quelque chose de différent dans sa pratique. A croire qu’il avait appris sa façon de faire chez une autre race ou dans une autre école, peut-être en Ithri’Vaan.

Emu par le spectacle, il s’approcha un peu plus, sans pour autant démonter. Ils étaient peu nombreux, les gens qui voyaient comme lui voyait. Rare le sang où coulait, tranquille, le flux magique. Récoltant pièces et vivats, le sorcier continuait son tour, un moment interrompu par un homme étrange et austère, dont un des yeux étaient aussi rouge que le rubis. Sans prendre en compte ce personnage pour le moins sinistre, Aetius usa de sa magie à son tour. Après s’être un peu concentré, il provoqua une légère bourrasque, qui déforma encore les fragiles sculptures d’eau de son frère magicien, espérant faire comprendre à ce dernier qu’il n’était pas seul, et que l’un d’entre eux appréciait à sa juste valeur la magie qu’il utilisait.

Regnak continuait de transformer la forme de son eau, quans un homme à l'allure fière et martiale s'approcha de lui.

"Tenez mon jeune ami, dit-il en metant un souverain et quelques pièces dans la main de Regnak. Cet argent sera plus en sécurité dans votre poche. Oh excusez-moi d’avoir interrompu votre tour. Continuez, continuez. "

Intrigué par l'oeil rouge de l'individu, Regnak n'en fut pas moins heureucx, et il le Salua de bonne grâce. Il décida de préparer un petit tour de glace, pour faire plaisir à cet homme. Cependant, alors qu'il était en train de se concentrer, un souffle de vent surgit de nulle part, faisant trembler ses sculptures aqueuses. Surpris, il faillit lacher la pression qu'il exercait pour faire tenir l'eau en place, mais se ressaisit heureusement. Sans hésitation possible, il s'agissait d'un autre sorcier, qui maitrisait apparement le vent !
Jetant un oeil sur la foule, il ne laissa rien paraître de son trouble. Si le mage qui l'observait désirait se battre, Regnak l'attendait de pied ferme. Cependant, il ne pensait pas que ce soit le cas. En effet, si l'autre voulait un affrontement, il n'aurait surement pas signalé sa présence ainsi.
Relevant le visage, Regnak sourit à la foule, profitant de ces instant pour la sonder et tenter de repérer son homologue. Il apercut l'homme à l'oeil rouge au milieu de la foule, mais il doutait que celui-ci soit un mage. Il vit plusieurs paysans, un homme à l'allure de voleur, un chevalier en armure, une femme à l'allure de voleuse... Lequel était le sorcier ? Il ne pouvait pas savoir... Peut-être que celui-ci était plus puissant que lui !
Frissonnant à cette idée, il décida de mettre l'autre au défi, de le faire réagir avec ses pouvoirs magiques. Il n'allait pas créer d'illusion, c'était sa pièce maîtresse dans ce jeu de bluff, non, il allait plutôt créer une sculpture de glace, et il l'offrirait à l'homme à l'oeil rouge, de façon à le remercier de son don au passage. Immobilisant l'eau, il leva les bras et dit d'un voix puissante :

"Et maintenant, je vais vous montrer un tour... tout particulier !"

Formant un aigle puissant avec l'eau, il la compressa ainsi que Nakor lui avait appris, formant une magnifique sculpture en glace.

"Voilà pour votre générosité de tout à l'heure monseigneur, dit-il en donnant l'aigle à l'homme. Faites-attention, elle n'est pas éternelle !"

Il regarda à nouveau la foule, cherchant à deviner qui était le mage grace à sa réaction.

Le Haut pretre était resté de marbre jusqu'à ce que cet homme qui l’intrigait prenne la parole.

Très impressionnant. Ne s’est on pas déjà croisé quelque part ? Votre tête me dit quelque chose. Je dois vous avouer que je me demande si notre rencontre était en bien ou en mal.

La première réaction de Licsis fut d’éclater d’un rire franc, mais un peu retenu, il avait une image tout de meme, à respecter…Il riait rarement, celui lui fit un bien insoupçonné. En bien ou en mal…C’était un phrase bien drole pour le haut pretre…A peine cette phrase dite, Le haut prêtre sut à qui il avait affaire. Aïser Dayran. En effet il l’avait déjà croisé a la cour du roi. Et lors d’un très bref échange, Aïser lui avait dit la même chose, si il devait considéré leur rencontre en bien ou en mal, et déjà, à l’époque cela l’avait fait bien rire…

Je ne me suis pas présenté. Aïser Dayran, Conseiller Militaire de sa Majesté, Trystan de Diantra. Une main tendue vers son interlocuteur. Vous êtes ?

Ce qui confirma les pensées du Haut prêtre. Il lui serra la main, il le faisait à peu de gens, mais Aïser était quelqu'un dont la condition sociale lui permettait se genre de familiarité.
Mr Dayran, conseiller de sa majesté, je vous ai connu vous ne jouissiez pas de tant d’honneurs…Nous nous sommes déjà rencontré et vous m’aviez presque dit la même chose…Je trouve la situation assez comique, et venant de moi c’est déjà beaucoup…

"Je préfère faire appel à votre mémoire pour que vous vous souveniez de qui je suis, je ne tiens pas à me dévoiler devant quelques oreilles indiscrètes, les temps sont dur pour moi ces temps-ci, je me demande même si mes ennemis n’ont pas réussi à mettre une belle somme sur ma tête…
SI cela peut vous aider, la plupart de mes rencontres officielles sont en mal, ou en très mal…A la cour ma présence est funèbre…
Ces quelques indices devraient rafraichir la mémoire du conseillé. En effet, Licsis donnait les cérémonies funéraires des hauts nobles ou des gens de prestige, pour leur rendre un dernier hommage. C’était un bel hommage que d’être enterré par le grand prêtre local, alors par le haut prêtre…Mais c’est aussi rare, aussi lors d’une apparition officielle du Haut prêtre, cela est souvent signe que quelqu'un d’important est mort, ou va mourir, ce qui est rarement une bonne nouvelle…D’où réputation funèbre… Aïser avait surement compris tout cela…
Je ne suis pas sensé être de sortie, et quand on à ma carrure et mes vêtements, c’est difficile de passer inaperçu, sauf lors de grande fête comme celle-ci, j’ai donc décidé de profiter un peu, avec tout de même pour mission que de m’informer du nombre de morts par jours que faisait le tournoi…
Le destin m’a amené ici mais..."

Je coupa ma phrase net. Un homme vint serrer la main du conseillé. Un squelette armée, tinté de rouge. Un certain nombre de victimes derrière lui apparemment. Son visage squelettique était emprunt d’une expression malsaine, de la méfiance sans doute, vu ses deux yeux rouge qui le fixaient… Je pu entendre quelques mots, notamment un phrase qui disait qu’il aurait pu le tuer si il le souhaitait…Grossier personnage… un claquement de doigts du conseiller ou de moi et cette homme était en prison…Il venait d’avouer etre un assassin, on lui collerait facilement 2 ou 3 victimes sur le dos pour clore quelques dossier et il prendrait pour 10 à 30 ans…Quoique, peut être l’enverrait-t-on dans une maison de fou, car il faut l’être pour révéler de telles informations au conseiller militaire du roi…Le roi avait surement exigé d’Aïser qu’il rende les villes plus tranquille à l’aide d’une quelconque milice…Et ce mec venait se vendre ouvertement…C’était de la provocation sans doute…Mais il avait l’air d’etre bien sérieux, aussi il ne devait pas mentir…Peut être cet homme à un lien avec la tentative d’assassinat…
Je me demande comment Aïser va réagir…Sans doute voudra-t-il éviter que cela ne dégénère…Je peux faire diversion…

L’attention de Licsis était totalement portée sur cet assassin…Pourtant il resta de marbre pour faire celui qui n’avait rien entendu…Licsis était prêt à faire un signe à Aïser pour montrer qu’il était prêt à intervenir quand un doute survint. Cet homme lui avait serré la main…Et si il était du coté du conseillé ?...Le conseillé aurait-t-il recourt à des assassins pour éliminer les parasites ?... Il ne connaissait pas trop Aïser mais son instinct lui disait que ce n’était pas le cas…Finalement, le Haut prêtre allait attendre pour voir la suite…

Alors que le courtisan et une sorte de prêtre de Tari discouraient dans la foule assemblée autour du mage, un homme au teint hâlé et à l’œil esseulé vient s’entremettre dans leur conversation. Aetius, qui n’avait d’yeux que pour le magicien, s’était cependant détourné des attractions de ce dernier lorsqu’il sentit cet air froid qui semblait investir la rue tout entière. Simple prêtre de Tari, l’étrange individu ne l’était pas. Ecoutant avec plus d’attention la conversation entre le premier borgne et le prêtre, il apprit qu’il était en présence du haut prêtre Licsis, une sorte d’archiprêtre de la cour royale. Ses frasques étaient contées par tous, et Aetius se sentit tout de suite refroidit à faire usage de sa magie non loin d’un tel homme. La vie ne comptait pas, pour cet homme. D’après les rumeurs, il avait déjà tué une femme parce que son nourrisson pleurait trop fort. Prenant cette pollution sonore pour une attaque, il aurait abattu les deux êtres d’un geste de la main et avec toute la froideur dont pouvait faire preuve un être vivant.

Ainsi, lorsque le soi disant assassin débuta ses rodomontades, se déclarant publiquement tueur à gage et faisant souffrir les oreilles du public alentour en expliquant qu’il aurait déjà liquidé son interlocuteur si on plaisir le lui avait ordonné, Aetius ne fit rien, de peur de troubler un haut prêtre de la Mort qui n’avait, somme toute, plus toute sa tête mais qui gardait des pouvoirs plus qu’effroyables. Attendant donc sereinement, bien voilé par le heaume qui l’habillait, il écouta les réactions des autres étranges personnages qui interagissaient autour de lui, notamment l’étrange œil rouge, qui commençait à expliquer que, lui aussi, s’il l’avait voulu, il pourrait nuire au meurtrier de profession d’un battement de cils.

"Voila qui explique votre réaction par rapport au bien et au mal."



Le bien, le mal, voila deux notions bien maniquéennes, m’enfin elles facilitaient les rapports entre les hommes…Licsis s’était toujours demandé si il était plutôt du bien, vu qu’il était plutôt du genre à défendre les injustices, était fidele a son culte, ou plutôt du mal, son culte paraissant funèbre, et exerçant des sacrifices et toutes ces choses…Si la décision devait être faite par rapport a ses rapports a autrui, alors même il n’arriverait pas à trancher…Mais bon, le haut prêtre ne se laissa pas divaguer sur le sujet et pensa a ce philosophe qui avait écrit Par delà bien et mal…Un homme de culture, un peu dure à lire peut être cependant…





**Par les cornes d’un squelette éburné (pardonnez cette expression aussi peu correcte que possible, ne la réutilisez pas chez vous) le roi à pour conseillé un homme bien étourdi…C’est limite si il ne crie pas mon nom ! Et puis Licsis, il n’était pas « ami », il pourrait m’appeler par son rang, Haut Prêtre Nécrose comme il est plutôt coutume de le faire…Enfin moi qui bouscule des fois un peu les conventions je pourrais me passer de commentaires… « Vous venez chercher quelqu'un en particulier ? »…Heu…Non je ne Vien pas chercher les morts, on ne m’appelle pas la faucheuse…Bon il m’arrive d’être en avance mais bon…ça arrive à tous le monde…Cette homme était décidément quelqu'un de spécial, donc d’intéressant, un peu difficile aux premiers abords si l’on a pas l’habitude mais ce doit être quelqu'un avec qui on peu passer un agréable moment, ou pas…Et puis avec mon charisme, ou mon manque de charisme, je suis placé pour savoir lequel des deux fait effet, peut rendre ce conseillé un peu confus, le tout précipité par cette rencontre informelle, on est dans un cadre ou les conventions peuvent être bousculés sans accros…Oui donc non c’est bon, je ne lui ferai pas la remarque, et je lui passe le fait qu’il a crié mon nom…**



Le conseiller recula d’un pas et adressa sèchement la parole au nouveau venu. Ses yeux froncés, une main sur le pommeau de son sabre, prêt à dégainer. Haut Prêtre Nécrose fut rassuré, le conseillé avait encore la patte blanche et il ne connaissait pas cette assassin de petite vertu…Il était au moins aussi surpris que lui… Le fil de cette situation s’étira, et alors que quelques secondes auparavant il y avait un sacré nœud, la ne restait plus qu’un petit nœud, avec un peu de doigté il pourrait être facilement défait…Licsis réfléchissait déjà a quel fils tirés par la suite, un raisonnement germait dans son esprit…



« Vous voulez mourir jeune ami ? Savez-vous au moins à qui vous vous adressez ? Un seul mot de ma part, un seul geste, et c’est toute la milice de la cité qui arrive pour vous envoyez en prison, ou pire si riposte il y a. J’espère que vos paroles n’était en aucun cas des menaces. Sauf agissement de votre part, vous allez passer une mauvaise journée. »



Les gens avaient déjà commencés a s’écarter, certain murmuraient le nom de Haut prêtre, ces bruits iraient jusqu'à la cours et cela donnerait cours a d’autres rumeurs…Les gens auraient pu se demander qui était cette homme qui menaçait Kurik de lui envoyer la milice, et il le firent d’ailleurs, mais ils pouvaient se dirent que cela n’était que de l’intimidation, tandis que pour Licsis, etant donné ses vetements, les gens purent se dire qu’il n’y avait plus de doutes, certains affirmaient l’avoir déjà vu, et les rumeurs, qui comprenaient des histoires farabolesques avec des chats égorgées, des enfants exsangues, des oiseaux démoniaques, des démons aux yeux cracheurs de feu, des rituels de sang, des disparitions douteuses…Le hait prêtre cru entendre l’évocation d’un esprit qui murmurait à l’oreille des chevaux, ce qui les rendaient incontrôlable, et il fut surpris de savoir que son intervention jugée discrète ne l’avait enfaite pas été…



-Clang- (ou -Zlip-,-clic-,-tilt-,-klakenouisht-,-ou même -kawabanga- , bref, une lumière s’est allumée dans l’esprit de Licsis)…



Le plan tenait à pas grand-chose et était destiné à éviter que le conseillé de Roi qui avait l’air d’une personne qui avait du mal à réagir face aux éléments imprévu mais peut être avait il été jugé un peu vite, bref. Le conseillé risquait de s’attaquer et de vaincre l’assassin si ce dernier entrait dans une entreprise démesurée d’assassina, ou de gestes brusques déstabilisateurs…Bref, le conseillé pourrait commettre une bavure qui en ce grand jour de fête, pourrait mal être interprétée par la grand publique. Comme le conseillé ne l’était que depuis peu, et qu’il était peu connu du public, sa réputation deviendrait pour le coup très mauvaise, ce qui ferait que le roi serait dans une position délicate, surtout si il subissait des pressions, ce qui l’obligerait à virer le conseillé…Or il n’était dans l’intérêt de personne d’en arriver là…Pourquoi dans l’intérêt de personne ? C’était aller un peu loin c’est vrai, mais si on rétrécissait à l’intérêt que Licsis aurait là-dedans ? Aucun, aux premiers abords…Alors que si on allait plus loin…Rien non plus en fait…Pourquoi alors, pourquoi ? Sympathie ? Jamais. Pitié ? Il n’aurait pas osé. Soif de sang ? C’est surinterpréter…Par caprice ? Plutôt oui…Les hauts prêtres avait décidé de tremper ses pieds dans cette affaire, pourquoi ne pas y aller jusqu’au cou ? Il était prêt à absorber tout débordement de la situation, c’est pourquoi son plan, c’était faire croire en cas de pépin qu’il était la source de toute cette agitation.
Et puis en réalité, ceux qui comprennent le haut prêtres, aurons compris que le haut prêtres n’était pas du genre à se livrer à un tel caprice…Si on allait loin, on pouvait se demander si il n’y avait pas une envie de punir cet homme qui manifestement avait besoin d’une correction…Il avait quelques différents avec la légion qui s’occupait des prisons, si il leur livrait un assassin, vivant de préférence, il pourrait se faire oublier…

**Non faut pas rêver narrateur, ce plan, si je le fais c’est parce que je trouve que c’est un bon plan, qu’il est modulable, qu’il peut nous éviter à tous quelques soucis, et que je ne suis pas du genre à regarder les choses se face…**

Ah bon…hum...Kof,Kof…(pardonnez ces petit différents entre le personnage et le narrateur, j’ai tendance à m’emballer un peu, il était normal qu'il me remette sur le droit chemin…apres tout il est haut pretre, je suis etudiant, je n'ai aucun pouvoir...)Et donc, ce plan…Oh et puis voyez vous-même…

**Cette foule de squelettes est oppressante, une brume s’installe sur le décor, une sorte de miasme noir pas très fluide, qui s’étend de manière pâteuse sur le sol, pourquoi cette substance est-elle invisible ? Les mages l’auront peut être deviné, c’est ma magie. Depuis mon accident je n’ai pas totalement récupéré, aussi mon énergie magique, si importante soit-elle (pour arriver a sortir autant d’énergie il en faut en réserve), j’ai du mal à obtenir une substance magique très fluide, bien malléable. Mais de toute manière, j’ai tout mon temps pour le moment, seulement ça peux dégénérer très vite…Tari, toi qui a été maudite par tes frères et sœurs, du fond de ton royaume sous-marin, donne moi la force de mon entreprise. Si tu penses que des vies ici peuvent être sauvées grâce au pouvoir que tu me donnes, je suis prêt à le recevoir…**


Le miasme noir invisible s’écoula sur forme de serpents de fumées, qui serpentaient à travers la foule sur un rayon d’une vingtaine de mètres. Arrivé la, les serpents changeaient de direction et se rejoignaient, créant une sorte de cercle. Le miasme au centre se mit à bouger, créant une sorte de pentagramme. Une cage. Le contour s’éleva, ce qui donna l’aspect au tout d’une cage, et le tout commençait à devenir de plus en plus fluide, le haut prêtre arrivait à un résultat plus appréciable pour quelqu'un de son rang. Ce n’était pas réellement nécessaire mais c’était une précaution pour éviter tout débordement. La cage fut stabilisée puis legerement compressée.

**Ce sera plus que suffisant pour le contenir…Seulement la construction magique est trop dense, pour ne pas bruler trop d’énergie magique je ne vais laisser une légère fuite. Tout ce qui sera visible de toute manière c’est un très léger rideau de brume au niveau des pieds, rien qui puisse être vraiment notable. Espérons que les mages un tantinet doué du coin ne crieront pas de stupeur devant ce carcan compresseur. Même si ils n’ont pas un très grand niveau ils verront nettement les trois colonnes principales de magie qui alimentent ma cage. Bref, phase 2.**



Licsis, extérieurement, avait ouvert son livre, qui tout seul s’était ouvert à une certain page. Licsis murmura quelques paroles. C’était au moment ou la foule était encore absorbée dans les dernières révélations et pas encore trop attentive et intéressée à la suite des événements.



** Un brasero magique est maintenant apparut dans la cage, celui la les mages ne pourront pas le voir. Il ne reste plus qu’a attendre. Enfin attendre, passer à la suite du plan, à la phase 3.**



Le haut pretre referma son livre et le remis sous son bras. Il joigna ses mains et embrassa l’un de ses doigts, enfin embrasser, façon de parler vu qu’il portait un masque. Ses pratiques étaient maintenant sources d’interrogations de nombreuses personnes. Un deuxième pentacle se dessina progressivement, différent celui la, dessiné par des ombres sur le sol, totalement visibles à l’œil nue, nul besoin de les cacher de toute manière. Ce pentacle était une zone d’interdiction. Légèrement remaniée pour la situation. En effet normalement toute personne dans la zone qui n’est pas adepte de Tari est repoussée, la l’effet était plus doux pour ne blesser personne, et ne s’appliquait ni aux mages, pour ne pas qu’ils se sentent agresser et répliquent, ni aux principaux acteurs de la scène, comme le conseillé du roi et l’assassin par exemple. En même temps, ce qui relevait d’une petite prouesse d’agilité de maniement de la magie, une brume se déposa sur les rebords de la zone d’interdiction ce qui empêchait aux gens à l’extérieur de voir ce qu’il se passait à l’intérieur et inversement. (À ce stade je précise, tous les mages qui le souhaites peuvent décider d’être ou de ne pas être dans cette zone d’interdiction, ils peuvent la franchir sans problèmes de toute manière).

Il y avait maintenant un bel espace privé pour la suite des événements. Vous vous direz, mais il est fou ? Que fait-t-il ? N’avait il pas lui-même dit qu’i l ne voulait pas gâcher cette journée de fête des citoyens ? Tout était calculé ou poil, je sais que vous ne vous inquiétez pas mais je le dirais quand même pour le forme, ne vous inquiétez pas.



Alors que la curiosité générale était déjà je pense bien relevée, des mots sortirent enfin du masque de bronze du Haut prêtre. Ce dernier avait une voie encore plus mystique, plus chuchotée, mais pas moins forte.



« Bien, je déteste être dépassée par les événements, aux grands mots les grands remèdes, et j’aime les grands remèdes. Je prends la situation en mains. »

Le haut prêtre n’avait pas fait un seul pas vers le présumé assassin, nul besoin. Le squelette qui venait de sortir du sol derrière ce dernier s’en chargea. Il n’était plutôt grand, pas humanoïde vu qu’il avait des cornes, et avait de l’envergure, mais un peu quand même, dans la démarche, on aurait dit le squelette d’un minotaure. Parfais pour intimider, et puis le haut prêtre était parti dans sa lancé, voila un moment qu’il n’avait pas usé de magie a ce niveau alors autant profiter de réviser un peu ses bases. Le squelette n’était pas armé mais posait sa main imposante sur l’épaule de l’assassin, reculant ce dernier d’une distance sécuritaire du conseillé du roi.



Un esprit, un fantôme, ou un spectre, appelez ça comme vous voulez, ce matérialisa a coté du haut prêtre sous la force d’une forme vague, bleu translucide, miroitante, qui prenait parfois pendant de cours instant l’apparence d’un diablotin. Le haut prêtre lui parla dans une langue inconnue pour tous ses auditeurs qui congédia l’esprit, qui reprit sa forme éthérée pour aller a la rencontre des adeptes a qui était adresser le message, il espérait qu’un des adeptes au moins était pas trop loin, et ce serait parfais.

Pour en rajouter une couche question intimidation, Licsis claqua des doigts, laissant tomber son libre par terre. Ce dernier s’ouvrit et une faux en sortie, magnifique, noire, avec une lame tantôt noire, tantôt rouges sang. Ornée de pierres particulières, transparentes, avec une partie rouge opaque, pierre assez rare dont le haut prêtre avait le secret. Des tissus noirs pendaient de cette faux macabre, dont le cliquetis des petits os accrochés était mélodieux, mais pas moins effrayant. Le haut prêtre tapa du manche de la faux sur le sol.

« A moins que vous n’ayez quelques amis guerriers-mages-assassins qui traversent aisément ma zone d’interdiction avec qui ne devrions livrer un quelconque bataille avant de vous tuer par pure légitime défense, sans avoir versé une seule goute de sang de notre coté, je vous conseille de vous rendre sans accrocs. Vous regretterez toujours ce jour ou par folie vous avez menacé la mauvaise personne, mais c’est un moindre mal comparé a ce qu’il vous attend sinon… »

La cage pour contenir on ne sait quoi, le brasero invisible qui servirait de piège extraplanaire, la zone d’interdiction contrôlée, la brume, le squelette écartant l’assassin potentiel. Il ne restait qu’une pièce sur le plan du Haut prêtre, plan qui lui semblait très bons, mais un simple point de vue critique, dirait, voyant toute cette énergie magique dépensée car il y a eu beaucoup d’énergie magique dépensée, que l’on peux toujours accomplir de grande chose a partir du moment ou on a les moyens qui vont avec les pensées. Et ce ne serait pas faux.



[DSL si mon personnage à été un peu dure avec l’un des votre, cela dit en passant, je ne voudrais vexer personne, je ne suis pas toujours d’accord avec les idées de mon personnage, je tien à le préciser. DSL aussi pour la taille du post, je ne sais pas si ça vous gène ou pas , personnellement ça m’embêterait d’avoir à lire tout ce que j’ai écrit XD]

-Je ne cherche pas à mourir. Voyez-vous, je voulais surtout vous avertir, on a facilement peur de moi. Et puis, je ne crains pas trop la mort, je serais heureux de la rejoindre en temps et en heure mais je ne pense que ce soit le jour.

Il se gratta la nuque, souriant.

Enfin... J'espère que cela n'est pas mon jour, j'ai encore si peu vécu.

Il se tourna vers le Haut Prêtre de la Mort. Il n'avait pas envie de se battre, il souhaitait rire. Ce n'était surement pas leur cas.

-Pour tout vous dire, je souhaiterais éviter des combats. Si vous souhaitez que je parte, je pars. J'ai tenté une petite blague sur ma profession mais cela semble rater. Oseriez-vous m'attaquer alors que je n'ai pas esquissé un seul mouvement agressif envers le Conseiller. Allons, voyons pas la peine de se battre pour ça.

Il regardait les alentours, il était en mauvaise posture, il ne voulait pas faire de geste maladroit, il risquait d'y perdre un oeil. Surtout pas ! Sa blague avait tourné court.

-Où serais-je emmené si je me rends ? J'ai pas envie de terminer en prison, vous savez !

Quel chance ! Il venait d'être sauvé par la clémence du jeune Conseiller.

-Eh ben, M'sieur ! Vous avez gagné mon estime si elle vous plaît. Si vous avez besoin d'aide, je n'hésiterai pas à venir. Et puis, si jamais un contrat est mis sur votre tête, je vous avertirai, puisque vous me semblez bon. Il fit demi-tour et vit les gardes. C'est bon, je m'en vais. Monsieur le Conseiller, je vais vous laisser en bonne compagnie, évitez de mourir assassiné, j'aimerais pas qu'une belle prime me file entre les doigts.

Il se décida à partir, sachant par où il devait aller, il venait à peine de faire demi-tour qu'il s'engouffrait dans un ruelle sombre hors-de-vue des gardes. Il resterait encore peut-être un peu. De toute façon, on ne le connaissait pas selon les dires du Conseiller.

Le Haut Prêtre était un peu déçu finalement. L’assassin s’en allait et le calme pouvait revenir. Il ne restait plus qu’une chose et c’était l’objet principal du plan du Haut pretre, une sortie discrète.



Alors que l’assassin s’engageait dans une ruelle sombre, sortant de la zone d’interdiction, Licsis invoqua un esprit majeur dans la cage qui était la pour le contenir. Aussitôt et avant que l’esprit majeur ne tente quoi que ce soit, il compressa la cage magique pour renvoyer l’esprit la ou il devait être. Cela eu pour réaction de créer un choc de magie puissante qui se libera d’un seul coup, suivit d’un flash lumineux pendant quelque secondes qui eu pour effet d’éblouir l’assemblée. Alors que Licsis prit le conseillé par la manche et le trainé dans un hangar de marchand vide qui était a quelques mètres, il leva la zone d’interdiction, manipula la brume pour en faire une sorte de siphon et aussitôt qu’ils furent cachés dans le hangar, le siphon explosa en des centaines d’oiseaux de brumes qui eurent vite fait de se dissiper, signe que le Haut Prêtre n’avait plus beaucoup de réserves de magie.

La, et heureusement qu’ils étaient la, 4 adeptes habillés comme le haut prêtre, et qui avaient reçus le message précédemment délivré par l’esprit, se tenaient au milieu de la scène, et étaient devenu le nouveau centre d’attention. Lun d’eux, un jeune élément prometteur, lança au public ;

« Merci d’avoir assisté a ce spectacle de rue mettant en scène religieux, magiciens, nobles et gardes royaux, pour une courte histoire qui a pour morale qu’une banale scène de rue peux rapidement dégénéré avec une unique grain de sel…J’espère que nous vous reverrons pour un prochain spectacle sur la rencontre entre un musicien facétieux et un garde sévère…Profitez bien de votre journée et du tournois ! »

L’adepte souffla. Il avait plutôt bien improvisé, ses camarades lui tapèrent dans le dos amicalement pour saluer son initiative, et commencèrent a se demander quel était la suite du programme. Ils entendirent un sifflement, et surent aussitôt que si ils pouvaient attirer un peu plus l’attention ce serait parfais. Ils se mirent à s’exercer devant le public a leurs quelques tours d’adeptes devant le public amusé.

Je les regardais d’un œil satisfait. Ils ont bien agit. Les 4 adeptes se détachent du reste de la foule par le fait que je les vois presque normalement, tel qu’ils sont. Surtout l’adepte qui avait prit la parole. La foule de squelette parait un peu plus vivante, signe que la joie est redevenue la préoccupation principale de ces braves gens. Je ressens un gout amer au fond de ma gorge. Dans le bâtiment à l’est à 100 mètres de là, dans un bâtiment au deuxième étage, je vois une substance verte sortir du ventre d’un petit squelette avec encore beaucoup de chair mais en grande décomposition. La substance prend peu à peu une forme éthérée, puis vire au bleu, pour disparaitre dans l’éther, rejoindre le royaume de Tari. Un enfant malade est mort…Tel était son destin, Tari saura l’accueillir.

Le Haut Pretre qui regardait a travers un trou dans les volets du hangar fermé prononça une brève formule et sa faux fut aspiré dans son livre. Il siffla ensuite. Un sifflement particulier propre à ceux qui appellent quelque chose. Le livre se souleva et se rangea dans les mains du Haut Prêtre qui se retourna vers le conseillé puis qui regarda l’ouverture dans le plafond du hangar. Il demanda au conseillé de reculé à temps car aussitôt que ce dernier s’eut exécuté, un bruit de bois qui craquait se fit entendre et une large masse blanche atterrit violement au milieu du hangar. Un oiseau blanc, de très grande taille, au corps superbe, aux serres acérés, mais à la tête hideuse se tenait la, en faisant claquer ses grandes dents qui dépassaient de son bec, rougit par le sang, comme la moitié de son visage. Ses yeux globuleux injectés de sang fixaient son regard rouge et noir sur le conseiller, et ses claquements de langue suggéraient qu’il avait faim.



« Actarik, stupide estomac sur pattes, on mange avec les yeux hein, le repas c’est plus tard… »
L’Actael, oiseau de proie très intelligent, souffla de désapprobation et continua de dévorer le conseiller du regard. Le haut prêtre monta dessus, l’oiseau avait une selle pour plus de confort de vol.

« La calme est revenu dans la cité et les gens croiront à un simple spectacle âpres l’intervention de mes adeptes. Ainsi ce petit incident n’aura aucunes conséquences fâcheuses. Je vous aurais volontiers raccompagné au château, mais vos gardes doivent vous chercher. Seulement nous avons à parler aussi, quand vous serez arrivé au château, pensez très fort à Tari, je vous retrouverais. »

L’actael étant un oiseau de chasse, il savait se faire très silencieux, ce qui permit à Licsis de sortir de l’entrepôt en volant par le toit sans se faire remarquer immédiatement. Quand il se fit remarquer par quelques traines savates qui avaient le nez en l’air, on ne voyait plus la présence du Haut prêtre sur l’actael car ce dernier était trop haut dans les airs. Aussi, les gens n’y prêtèrent pas plus attention que ça, cet oiseau la, tant qu’il restait la haut dans le ciel, il ne fait de mal à personne…se disaient-ils...

**N'empeche, stupide assassin...Les gens comme lui rendent cette ville malade...**