Milynéa Lythandas
Sang-mêlé
Nombre de messages : 112
Âge : 184
Date d'inscription : 15/10/2010
Personnage
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Âge : 125
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Niveau Magique : Arcaniste.
![Rhîn Rhiwhiril [Dame Protectrice des Terres d'Holimion] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Rhîn Rhiwhiril [Dame Protectrice des Terres d'Holimion] ![Rhîn Rhiwhiril [Dame Protectrice des Terres d'Holimion] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Jeu 2 Déc 2010 - 15:53 | |
| Nom/Prénom :
Rhîn Rhiwhiril, aussi surnommée Dame Blanche.
Âge :
556 ans
Sexe :
Féminin
Race :
Elfe
Particularité :
Outre la pâleur accentuée par rapport au commun des elfes, qui lui valu un surnom, elle est douée d'une résistance importante au froid, ce qui apporta de fourbes rumeurs, rapport à quelques histoires de légendes et de prophéties des temps lointains.
Alignement :
Fidèle du Royaume des Elfes
Métier :
Dame Protectrice des Terres d'Holimion
Classe d'arme :
Magie
Équipement :
A l'instar des autres Dames Protectrices, elle se plait à se vêtir de quelques élégantes et riches façons, s'offrant le luxe d'une garde robe étendue, évoluant, changeant au fil des saisons, s'accordant à la nature, aux coueurs qu'arbore son jardin et l'on constata au cours des ans que les plus resplendissantes apparaissent quand vient l'Hiver. Mais jamais elle ne porterait les bouffantes et encombrantes tenues qui sied si aisément à la noblesse humaine, tout est en raffinement et en volupté, issue d'un métier à tisser qui n'a rien à envier à ceux du Langecin, en Péninsule Humaine, fruit du travail de quelques artisanes aux doigts de fées, passionnées et ce, depuis plus d'un siècle, souvent accompagnées de coiffes.
Elle ne possède, en outre, qu'une arme, une fine lame sans garde, géné, un juste nécessaire qu'elle manie sans l'expertise de l'assassin, mais c'est là un des minimums, le stricte qu'accepte le chef de sa garde personnelle, soucieux de préserver la Dame des ennemis qu'elle a pu ou pourrait se faire.
Pour le reste, ses biens les plus précieux et les plus couramment utilisés, ce sont ses mains, fines et douces, surtout pour la sculpture de la pierre ou de la glace, qu'elle sait, quand ses doigts sont imprégnés par sa magie, rendre aussi malléable que l'argile humide. Enfin, elle possède des outils de grandes qualités voués au travail du bois, issue des forges Eterniril. Enfin, elle garde précieusement une harpe, née de son propre labeur.
Description physique :
C'est dans un bel écrin qui a fait chaviré bien des cœurs, a bien plus qu'elle n'a offert d'échos, que se cache la Dame Blanche, du moins, est-ce ainsi qu'elle apparaît au premier regard, si trompeur quand l'on en vient à parler d'elle. Elle possède sans doute les critères qui plaisent aux hommes de sa race, un corps fin et délicat, semble t-il si fragile, sans véritables courbes, sans même la moindre trace d'une quelconque musculature inexistante. Un beau visage, sans imperfection, presque artificiel, dont on dit qu'elle l'aurait tracé, à l'instar de ses œuvres de pierre comme de glace, mais une peau plus pâle que le moindre de ses semblables, à l'exception de ceux qui n'ont plus la moindre essence de vie en eux. Une longue chevelure argentés aux reflets azurés, dont les teintes, dit-on, proviennent eux aussi de l'un des usages de la magie qui la dévore aujourd'hui, dissimule ses oreilles effilés.
Mais derrière cette beauté apparente, sous les vêtements précieux et élégant, sous un aspect presque royal, se cache les désastres de son addiction à la magie, ce mal qui la ronge, même physiquement. Des doigts fins, si fins que certains pensent, avec exagération qu'on pourrait voir à travers... Son corps est mince, tant qu'on peut y découvrir les formes des os, du fait d'une alimentation faible, peu fréquente, car sa faim de magie prime et prend le pas sur l'appétit de son corps, si bien qu'elle perd souvent le goût et, ne trouvant aucune saveur à ce qu'elle mange, elle s'abstient et se limite, le plus souvent.
Description mentale :
Dissimulée sous le frêle mais bel écrin se cache une personnalité complexe et d'une force qu'on ne soupçonne pas, au premier abord, forgée par les évènements qui auraient du la briser, par les maux qui la rongent en permanence, ces faiblesses dans laquelle elle puise d'ailleurs une bonne partie de sa force.
Par bien des égards, pour quelques traits de son caractère, on la dit ressemblante au Seigneur Protecteur Dyarque Lhynn, comparaison qui, à vrai dire, lui coûta bien plus que quelques remarques, ce qui aurait été bien plus simple à supporter que ce qu'elle subit au quotidien. A l'instar de ce modèle, ses colères sont bien rare, mais d'une extraordinaire et courte intensité, si bien que pendant quelques instants, le ton prend même le pas sur les mots, et c'est l'intonation qui fait réfléchir, pousse à réviser sa position, non le contenu des mots, en eux-mêmes, bien qu'il ne soit jamais dénué d'un certain sens.
C'est une femme intelligence, réfléchie, mais, trait rare chez les elfes, elle est ambitieuse, une ambition qui trouve renfort dans son vécu, ses ressentiments et sa jalousie mais aussi et surtout dans une volonté sans faille de parvenir à ses fins. Elle reste une femme attentionnée, digne de son rang de protectrice, alerte et à l'écoute des soucis des elfes qu'elle a sous sa protection, qu'elle doit protéger et servir. Mais elle garde malgré tout une certaine distance qu'on décrit souvent comme de la froideur, et son goût pour l'Hiver, la glace alimentèrent les rumeurs des détracteurs qui lui attribuaient un rapport avec une prophétie des premières âges, bien que cela soit sans fondement.
Elle est attachée tant aux traditions qu'à la conservation de celles-ci, aussi voit-elle d'un mauvais œil l'existence de la Communauté de la Lumière qui, si elle répond à la menace que représente les drows, n'en reste pas moins sans grande utilité pour les elfes et l'idée même de travailler de pair avec les deux races mortelles, mais également l'existence des êtres de sang mếlés la rebute et la dégoûte, c'est pourquoi elle n'en accepte et n'offre l'hospitalité à aucun.
Et le Voile et le retour de Kÿria n'a guère arrangé les choses puisqu'elle a traduit ces évènements comme un message, le souhait pour la Mère des Elfes qu'ils reviennent à leurs origines, en ces temps où les elfes s'en sortaient très bien seuls, sans avoir besoin d'aucun allié qu'eux-même.
Histoire :
La Dame Blanche est l'une des exceptions qui confirme la règle d'une lignée, celle du premier Protecteur, Enialis Holimion, qui disait que rare était les héritiers du vieil elfe à survivre jusqu'à l'âge où ils pourraient prendre la succession dans ce rôle sacré.
Elle est née, dit-on, de l'amour passionné d'un des fils les plus jeunes du vieux protecteur, rendu incapable, par quelques blessures sérieuses, de prendre la succession et d'une des héritières de Lindàl, Fils du Sage Roi Lyra'Suan, bien que cela ne fut jamais confirmé. Sa naissance bienvenue était à l'époque une nouvelle chance pour le vieux protecteur de trouver héritière à son trône, si bien que les prières furent nombreuses, l'intervention de prêtres également, pour que l'enfant vive assez pour succéder.
Elle vécut quelques décennies, à l'abri dans le Palais situé dans l'île d'Homilion, choyée, aimée autant qu'on pourrait l'être par ses parents qui espéraient qu'ainsi, ils préserveraient l'enfant des dangers et de cette malédiction qui frappait cette famille. On lui offrit l'éducation d'une protectrice, on lui apprit à connaître ses terres et ses hommes, femmes, enfants qu'elle aurait un jour, on l'espérait, à protéger. Loin de l'éducation martiale qu'avait reçu celui qui devint plus tard Protecteur, elle fut préservée de cela... On ne la voulait pas guerrière, c'était là le rôle des hommes.
A la place, on lui découvrit un goût pour l'art, d'abord dans le travail du bois et la sculpture, qui s'affinant au fur et à mesure, et bien plus vite encore lorsqu'on la mit entre les mains d'un maître sculpteur. Elle trouva aussi plaisir dans la musique, offrant sa préférence à la harpe, dont elle voulu tant apprendre le jeu que la création de l'instrument...
C'est ainsi qu'elle vécut jusqu'à quelques années après qu'elle fut considérée adulte. Elle était en âge de succéder, véritable miracle, mais c'est dans cette période qu'elle se découvrit un nouveau talent... Ayant d'abord déçue ses parents par l'absence apparente de la perception de la Symphonie des Arbres, on lui trouva un potentiel talent magique des plus impressionnants, si bien qu'un nom fut employé en comparaison... Un elfe certes encore assez jeune, qui avait tout de même dépassé la moitié de son premier millénaire, un certain Dyarque Lhynn, qui avait laissé apparaître un talent magique qui ne souffrait que de peu de rival alors, l'un des plus puissants, disait-on, que la race ait connu. Et cette jeune enfant, presque au même âge fit montre d'un talent similaire.
Dès lors, les parents furent ravis de cette surprenante nouvelle, mais naquit un évident constat... Cette jeune fille ne prendrait pas la succession, pas tout de suite. Il fallait développer ce don, qu'elle puisse user de ce talent si rare et précieux qu'un règne aurait gâché. On l'envoya donc en Alëandir, à l'Académie Magique où elle recevrait l'enseignement nécessaire à l'utilisation de ce talent.
Son parcours fut exemplaire, elle fut une élève appliquée, intéressée, passionnée même, trouvant beauté digne d'une mélodie dans cet art magique, mais sur son chemin, elle trouvait toujours ce nom, celui de ce mage qui marqua les derniers siècles lors de son passage. On la comparait à lui de façon permanente, si bien qu'elle dut entrer dans une certaine rivalité avec lui, cherchant à mieux faire, sans pourtant y parvenir.
Si elle touchait à une magie assez générale, elle trouva affinité auprès de la glace, qu'elle prenait plaisir à travailler, à donner forme comme le bois autrefois. Ainsi pouvait-elle mêler deux des arts dont elle suivait l'enseignement. Si elle apprit à s'en servir de manière défensive, offensive, arrivant à concentrer de manière étonnante l'humidité si grande de l'air pour en faire son outil, on constata sa préférence pour l'art. Elle développa également le travail du bois par la magie, le rendre plus résistant à l'usure du temps, affermir et adoucir plus facilement la taille...
Son passage dans l'Académie Magique dura un siècle et demi, mais, lorsqu'elle la quitta, elle annonça à ses parents son intention de poursuivre sur cette voie, et ce, auprès de celui auquel on l'avait tant comparé, et seul à pouvoir saisir pleinement l'étendue de son talent, et lui apprendre à l'exploiter. C'est ainsi que, quittant Alëandir, elle se rendit en Daranovar afin de rejoindre Dyarque, son maître et professeur pour les prochains siècles.
Elle s'y installa, et fit connaissance de la jeune Nyrlae, première fille du mage, étonnamment dénuée de tout potentiel magique, ce qui d'ailleurs favorisa un certain rapprochement et une entente, car avec elle, nulle rivalité qu'elle avait toujours du affronter à l'Académie.
La relation qui naquit entre Dyarque et elle fut celle d'un professeur et de son élève, elle ne cherchait plus à le dépasser, plus autant tout du moins, et elle nourrit un très grand respect du mage.
Elle apprit beaucoup, et plus encore, maniant son talent et son potentiel avec de plus en plus d'aisance et d'habilité, elle suivait ses traces, écoutaient, et s'appropriaient chaque notion, chaque idée, chaque nouvelle leçon avec plus ou moins de rapidité mais avec une réussite constante... Il n'était rien en la magie qui ne soit hors de portée de sa compréhension, dans ce que lui apprit Dyarque.
Puis une rivale qui d'abord n'apparut pas comme telle émergea... La seconde fille de Dyarque, Elya. Son père décela en elle un potentiel qui un jour serait supérieur au sien, et donc, même elle serait surpassée, et ce, avant même peut-être, d'avoir quitté Dyarque. Elle craignait cela, car jusqu'alors, des élèves qu'eut le mage, elle fut toujours la plus talentueuse, mais elle aurait bientôt une ombre là où elle s'épanouissait parmi les plus habiles. Et un jour, plus de deux cents ans après son arrivée à Daranovar, et, tandis que Elya s'épanouissait pleinement, elle fit ce qu'elle regretta chaque jour ensuite...
Soucieuse de ne pas demeurer dans l'ombre d'Elya, elle tenta de dépasser ses propres limites, d'aller au delà pour l'égaler, la dépasser même... Mais les limites existent pour certaines raisons, et lorsqu'elle les franchit ce jour là, elle failli rejoindre Tari dans son Royaume, n'y échappant que de peu. Les conséquences étaient là et, dans le drame, elle détruisit une part de son pouvoir, tout autant que de son esprit, et bientôt, elle souffrit, dévoré par un appétit d'une autre nature, celui de la magie... Il lui fallait pratiquer, elle était attirée, envoûtée par ce besoin, cette soif qui prit le pas sur le reste, sur les besoins de son corps...
Elle resta peu de temps après le drame, recevant sermon de la part de Dyarque affecté par l'épisode qui s'était joué, et elle se retira, gardant à l'esprit de préserver aussi bien qu'elle pourra ses relations avec cette famille qui aura été la sienne pendant deux siècles. Elle refit route vers Holimion où elle n'était plus allée depuis maintenant trois siècles et demi, ne prenant et ne donnant que quelques nouvelles. Le domaine était alors dirigé par Kohril Caradryan, au moins jusqu'à ce qu'une nouvelle fille, héritière comme elle le fut, ne puisse accéder aux trônes, elle apprit également la mort de son père mais elle était encore trop atteinte pour réagir comme il aurait été normal de le faire.
Elle s'isola dans une demeure à l 'écart, dans les montagnes de l'île, et consacra les décennies suivantes à s'adapter à sa nouvelle vie, à ce poids qu'elle trainait, à cette addiction qu'elle devait satisfaire. Dans ces années, elle développa même une nouvelle manière d'utiliser sa magie, modifiant la roche sous ses doigts pour la rendre aussi malléable que l'argile humide. C'était une nouvelle manière d'exprimer sa créativité tout en satisfaisant son nouvel appétit.
Quand elle revint au Palais, Kohril était mort et son fils l'avait remplacé à son poste de Seigneur Protecteur. Elle demeura discrète, se réclamant la possession d'un jardin qu'elle aménagea à son loisir et où elle disposa quelques statues issues du nouvel art magique qu'elle avait développé, et à force de patience et d'attention, représentant le plus souvent des animaux, des êtres, ce qui lui passait par la tête et qu'elle désirait immortaliser dans le roc. Elle reprit doucement une vie à peu près normal, rejouant musique, retaillant tant la roche, la glace ou bien encore le bois, ce qui pouvait occuper son esprit et écarter aussi souvent que possible sa faim.
Puis vint le Voile et le retour de la Déesse dans ses bois. Les hommes, femmes et enfants souffrirent des ravages que causa d'abord la forêt ravivée tandis que d'autres entendaient désormais les bois, et jamais depuis des millénaires le Don n'avait trouvé autant d'êtres pour le posséder. Le Seigneur Protecteur disparut, elle décida de réapparaitre, prenant sa vie en main, se revendiquant l'héritière légitime des terres, et face à ce retour, à l'expérience qu'elle avait, à son parcours, nul ne vit à redire et elle fut nommée Dame Protectrice d'Holimion, à la grande joie de sa mère, heureuse de voir sa fille reprendre la route qu'elle était appelé à emprunter voilà près d'un demi-millénaire.
Aujourd'hui, le Voile a cessé, le calme est revenu, mais c'est un temps de changement qui commence... Kÿria a posé les bases d'une nouvelle ère, un nouvel âge d'or si les artisans du présent et de l'avenir le taille convenablement. Elle est l'une d'elle, nourrissant tant l'ambition de l'avenir que la rancœur du passé, mais elle sait que sous ses doigts peut se dessiner le futur...~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : Comme toujours. Comment as-tu connu le forum ? : J'ai déjà répondu à cette question. Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://fangogogo.deviantart.com/gallery/#/d21tpcr retravaillée par Jayla. |
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