Quelque course... [pv Seamus Eldabarak]

[HRP: L'italique c'est pour les pensée que s'échange Ak'esha et son alter ego, le vert c'est pour Fureur, l'olive c'est pour Ak'esha tout autre couleur c'est précisé]

Ak'esha était d'un côté des bas quartiers qu'elle n'appréciais pas vraiment, bon ce qui la dérangeait ici se passait un peu partout ailleurs mais ici c'était pire on marchait dessus. Ce qui l'emmerdait autant dans ce quartier c'est qu'on y faisait le trafique de toute sorte de drogue, que ce soit censé être des médications, des poisons ou juste des substances pour faire planer et oui on marchait sur les camés au sens premier du terme. Elle était là pour une commission assez terre à terre l'empoisonneuse de maitresse de son patron avait la flemme, et moyennement, envie de venir de ce côté de la ville. Bon c'était compréhensible. Mais ça n'enlevait pas le fait qu'elle se demandait encore pourquoi elle était partie faire les courses comme une gamine. Le fait que peut être elle n'avait pas tellement envie de tester la théorie selon laquelle elle serai assez susceptible pour l'empoisonner à la première occasion parce qu'elle lui aurait refuser ce service, le fait qu'elle se soit arrangé pour être plutôt bien payer avait aussi facilité le truc.

« 'Tain tu fais le coursier maintenant »
Faut bien, j'ai un peu merder sur la dernière fois.
« Oui bein tu pouvais pas savoir aussi. Si cette abruti n'avait pas essayer de te transformer en pelote d'épingle, il serait pas aller diner avec Chaos »

Ah! Oui j'avais oublié c'est une plutôt bonne raison aussi ça. La jeune femme avait quelque peu foiré la dernière mission pour son patron. Aussi récupéré un type vivant c'était pas vraiment ce qu'elle faisait de mieux, surtout quand le type avait essayer de lui trouer la peau à coup de carreau d'arbalète, fallait bien qu'elle se soigne donc elle avait un peu but jusqu'à la dernière goute de son sang. Le pauvre, il ne savait pas qu'elle avait le bras long.
Les vendeurs commençaient à s'être passer le mot depuis qu'elle avait aligné l'un d'entre parce qu'il avait été un peu trop insistant, elle n'avait presque plus besoin de montrer les dents quand ils faisaient mine d'essayer de s'approcher. Elle approchait enfin de sa destination mais elle dut tourner au mauvaise endroit car la jeune femme ne trouva pas le magasin de la vieille folle. La jeune femme choppa au vole un gamin qui s'amusait dans les parages.

-Tu sais ou je peux trouver la vieille chouette qui vend des remèdes? Comment elle s'appelle déjà... marmonna-t-elle.
-Ma' Qu'un oeil? Demanda le gosse.
-Ouais.
-Je ne me souviens plus très bien, fit-il d'une voix à l'innocence factice.
-Sale gosse, fit-elle amusé.

La jeune femme réussi finalement à négocier les services du gamin qui la mena à la boutique à l'air miteuse de la vieille femme. Les vitres de la boutique étaient sale, on voyait au travers toutes sortes de plantes séchées, le reste semblait plutôt poussiéreux et assez décrépi. La propriétaire ressemblait fortement à sa boutique sa tête borgne avait l'air d'un pruneau tout fripé et desséché, sa bouche se fendait d'un sourire édenté. La jeune femme lui présenta la liste qu'on lui avait remis, la vieille la regarda les yeux pétillants son sourire édenté semblant s'élargir.

-Des problèmes de vermine jeune fille?
-Sais pas. C'pas moi qui en ai l'utilité, mais surement.

La vieille partie dans son arrière boutique en trainant la patte suivi du clac clac de sa canne. Bientôt la jeune albinos put entendre la vieille borgne farfouiller dans son arrière boutique.

C'est quoi cette caricature sur patte.
« Qu'est-ce que t'as contre, au moins on sait à quoi s'attendre »
-Je suis désolé jeune fille mais il te faudra attendre un peu que ma petite fille rentre, il me manque le plus important de tes articles. Il faudra que tu attende un peu ou que tu revienne demain.
-J'attendrais dehors.

PS: si vous trouvez des trucs bizarre faite m'en part

Eldabarak venait d'arriver à Diantra, seul pour une fois, il était seul. Il n'était plus suivit par une quantité gargantuesque de nains un peut... Bourrin. Il avait alors décidé de flâne en Diantra pour y trouver des clients potentiel, mais Eldabarak avait perdus sa route avec son magnifique sens de l'orientation propre aux nains. Bref, il se retrouva dans des rues pas très nettes avec des dealer, des jeux d'argent aussi net que la rue et quelques catins. Il y avait toutes les substances illégales que l'on pouvait imaginer, se perdre dans un endroit pareil... C'est vraiment... naze. Le nain était un peut un grumeau dans cette pâte homogène d'hors-la-loi avec son armure brillante et sa taille... Les gens n'osaient pas rire quand ils virent que la main droite du moqué avait empoigné fermement le manche de sa lance. Mais un revendeur qui avait l'air de s'en être mis plein le pif à la vue des deux bouteilles vides ne loupa pas le nain et l'insulta de la sorte :

-Viens ici s'pèce d'nabot! J'vais t'faire manger le sol et puis... Et puis j'te roulerais sur le sol comme une merde de cleps.-

Le nain n'en fit pas cas car la hauteur des paroles du camé était assez pauvre. Le revendeur répliqua.

-Tant mieux pour votre trogne bande de cons! Kirgan c'était à chier! Merci Mogor, Mogar?..-

Puis, l'ivrogne cracha sur la chaussure droite de nain et lui fit un geste grossier. Le nains s'approcha du stand de l'homme, il le pris par le col en lui pliant les genoux tout en renversant le stand sur le coté.

-Bon! Tu va m'écouter sac-à-merde! Ne redit plus jamais ceci devant moi ou je te coupe les couilles, Mogar sait que je le ferais!-

Il lâcha l'homme sur le sol et s’essuya sa botte contre sa tête. L'homme était dé-saoulé! Il se précipita vers la gargantuesque quantité de drogue, le nain repartit de dos aux camés. Plusieurs collègue voulait poursuivre le nain mais l'homme encore cul par-terre les en dissuada. Eldabarak avant de rentrer dans un magasin se retourna et cracha un gros mollard dans la figure du malotru. Il se dirigea alors vers la magasin, ayant faim. Mais devant il vit une femme aux yeux bordeux, albinos? Puis il lui demanda se qu'elle fessait là.

-Mais dites-moi, vous attendez quoi devant cette boutique?-

~ From Hell OST - Chasing the Dragon ~

Aahhh... Diantra. Cette ville était une putain, joliment attifée et convenablement maquillée de murs blancs, de tourelles fières et de banderoles chatoyantes quand c'était fête ; mais lorsque l'on risquait un oeil sous les jupons, on découvrait une toute autre facette de la cité, une facette aussi crasseuse et dépravée que les bordels de Sharas.

Avec un petit rire, doux et froid comme un rire de serpent - si les serpents avaient pu rire - Seamus réajusta le capuchon gris cendre qui couvrait son chef. Le reste du manteau, non moins gris, dissimulait ses atours aux yeux pervers et envieux de la foule. Mieux valait ne pas exhiber de richesses dans ces quartiers-là, et il le savait. Aussi, les seuls ornements qu'il se permettait d'afficher en vue de tous étaient ses cheveux, de longues rivières couleur d'encre et de suie qui coulaient, libérés, sur la frange de son manteau et lui donnaient peut-être l'allure d'un seigneur Elfe en exil. Ce qu'il n'était pas. Loin de là.

A longues foulées, l'olysséen se frayait un chemin dans les rues sinueuses. Ca et là on aboyait une supplique, et plus d'une fois la main d'un mendiant ou d'un lépreux se saisit de son manteau, ou de sa botte, pour le forcer à l'aumône. Plus d'une fois il s'esquiva, sans violence. Seamus n'avait pas l'intention de créer des troubles, ni le temps d'y prendre plaisir, ni l'envie de gérer une quelconque confrontation. Il préférait se concentrer sur la course qui le menait en de tels lieux, et sur les indications que sa mémoire infaillible lui offrait tandis qu'il cheminait d'un bon pas dans le ventre de la cité, toujours plus profond.

On l'appelle la Ma Qu'un Oeil. C'est une sorcière et une rebouteuse. Elle aura ce que tu cherches ; et si non, elle est la personne qui saura te guider pour en trouver.

Seamus claqua légèrement de la langue, satisfait. L'itinéraire touchait à terme ; enjambant quelques ordures qui glissaient mollement de rigole d'eau en rigole d'eau, de pavé souillé en pavé souillé, il leva la tête et avisa les quelques enseignes qu'un vent inexistant faisait grincer au-dessus de la ruelle. Parmi celles-ci se trouvait celle de la boutique recherchée ; souriant tranquillement, le jeune homme pressa un peu le pas vers sa destination.

Ce qu'il avait pris pour un concert d'abois venant de quelques chiens faméliques - espèce qui pullulait par ici, presque autant que les rats - s'avéra être une bagarre d'ivrognes. Plissant les yeux, Seamus dénombra quelques individus tandis qu'il s'approchait, et notamment un nain au caractère des plus combatifs - puisque c'était apparemment lui, le centre de la querelle. Il y avait également une femme, plus discrète. Fondamentalement louche elle aussi, puisque personne ne s'aventurait par ici avec des intentions louables au coeur. En soi, ce n'était pas ses affaires, à lui, Seamus... Ce qui l'irritait d'avantage, en revanche, c'était que tout ce petit monde se pressait sur le pas de porte de sa boutique à lui, celle où il aurait volontiers pénétré si l'attroupement ne l'en empêchait pas.

Arrivant à hauteur des protagonistes, l'olysséen ralentit le pas. La pénombre du capuchon laissait filtrer sans peine le vert intense et froid de ses prunelles, ainsi que la lame en demi-lune de son sourire. S'arrêtant à un pas, Seamus toussota et courba très légèrement le buste. Il était homme à ménager ses effets, après tout.

- Veuillez m'excuser, Dame, Messers. La voix était grave et chaleureuse, enveloppante, tranquille. Vos déboires sont sans doute passionnants, mais - en tant qu'honnête client - j'aimerais entrer, et vous bloquez quelque peu le passage. Auriez-vous la gentillesse d'aller vous expliquer plus loin ? »

-J'attendrais dehors.

Avait dit Ak'esha, c'était plutôt stupide comme ligne de conduite immédiate. Elle n'avait aucune idée du temps que mettrait la petite fille de la vieille pour revenir et poireauter devant une boutique c'est un peu pathétique et ridicule. Et évidement à peine avait-elle mit le nez dehors...

« Tu vas glander juste devant la porte, là comme ça? Mais c'est débile... »
Holà stop, doucement, m'agresse pas comme ça. Depuis quand je fais toujours ce que je dis?
« Non, mais même annoncer ça comme ça. Elle a dut te prendre pour une attardée »

Le fait est qu'il faut préciser que la pauvre tarée qu'est l'albinos s'était arrêtée juste devant la porte de la boutique à l'interpellation de son alter ego. Le visage de la jeune femme s'était peint fugacement de la colère qui caractérisait Fureur, alors qu'elle ne regardait personne en particulier, déformant affreusement ses traits un instant avant de reprendre la lisse indifférence d'Ak'esha.

« Et puis, je crois bien avoir vu le sale rat qui accompagnait souvent le Vieux. »
T'aurais pas put dire ça plus tôt.
« Il s'est carapaté quand il t'a entendu renvoyer l'autre déchets contre le mur. »
Je suis entrain de me demander si on va pas avoir rapidement de la compagnie.
« Si tu te tiens à carreau y aura certainement pas de problème »
Avec toi qui m'emmerde ça va pas être facile.

Le bruit d'une étale qui se fit retourner et les vitupérations d'un nain firent relever la tête de la jeune femme. Elle n'avait pas entendu le début de la conversation mais elle se doutait que l'humain avait dut trouver une sacrée insulte pour susciter une réaction pareil. Le nabot tourna trop rapidement le dos à l'homme qu'il avait renversé, étrangement celui-ci ne paraissait pas tellement rancunier mais la jeune albinos vit un autre homme s'esquiver, surement pour faire part de la présence d'un fauteur de trouble dans le quartier. La présence de la muse avait déjà été plutôt remarqué, ça pouvait rapidement dégénérer pour peu que ce soit un trou du cul qui voulait de l'avancement qui reçoive la nouvelle. Ce qui n'arrangeait rien c'était que le barbu au raz du sol choisie de venir parler à Ak'esha, il y aurait surement un connard pour faire des rapprochement ridicule.

-Mais dites-moi, vous attendez quoi devant cette boutique?

L'albinos posa sur le nain un regard plein de venin. Elle appréciait pas beaucoup qu'il l'entraine dans ses emmerdes, elle avait bien assez de ses propres conneries comme ça. La jeune femme se recomposa rapidement un visage indifférent, faisant disparaître si vite son animosité et le grain de folie furieuse qui se cachait derrière que l'on aurait put croire qu'elle n'avait jamais changer d'expression. Elle s'apprêtait à répondre par un sarcasme bien sentie avec la voix du nabots.

-Veuillez m'excuser, Dame, Messers, fit une voix grave et chaleureuse, pleine de miel. Vos déboires sont sans doute passionnantes, mais – en tant qu'honnête client – j'aimerais entrer, et vous bloquez quelque peu le passage. Auriez-vous la gentillesse d'aller vous expliquer plus loin?

Respiration. Blocage, yeux fermés. Expiration. Ak'esha sentit son alter ego commencer à tempêter sous son crane comme une Furie, elle faillie perdre le contrôle. Elle vit distraitement certain s'esquiver discrètement, il allait y avoir du sport. L'albinos s'astreignit à fixer son attention sur ses deux interlocuteur.

-Je gage que de là où vous venez les civilités sont vos armes et vos armures mais ici il n'est pas vraiment conseiller de s'en parer.

La jeune femme avait glissé toute la lassitude et le sarcasme qu'elle put dans la voix contrefait qu'elle avait copier de l'aimable. L'échantillon qu'il lui avait offert était tout à fait satisfaisant, la grave chaleur caressante faite pour amadouer tourné en un languide sarcasme plein de l'indifférence d'Ak'esha.
La jeune albinos se détourna des deux importuns, fit deux pas dans une direction avant de s'arrêter et de regarder autour d'elle comme si elle cherchait quelque chose. Les ennuies n'étaient pas encore arrivé.

Bon sinon tu l'as vue où le Rat.

HRP: dsl pour le retard j'ai eu quelque problème pour répondre, j'ai du mal à m'y remettre.

Le nain vit tout de-suite le regard méprisant de l'albinos et fronça les sourcil. Soudain, un homme, enroulé dans une grande cape à capuche lui cachant intégralement le visage, sauf quelques mèches de cheveux qui tombaient sur les coté du capuchon de fortune. Il se posta devant le nain et l'albinos et leur demanda de s'écarté car bloquant la porte, celui-ci ne pouvais pas passer dans la boutique.

-Mais bien-sûr, passez!- le nain s'écarta à l'opposé de la femme et laissa l'entrée libre. Mais avant qu'il ne rentre il lui demanda ceci : -Excusez moi si je vous dérange mais qui-à-t-il dans cette fameuse boutique?-

Le nain saisit sa lance et l'enfonça dans un interstice entre deux pavés composants le sol de la capitale pour prendre appui car le vent soufflait et était accompagné de quelques gouttelettes d'eau qui perlait à la barbe blonde du nain. Il se demandait se que contenait cette boutique pour appâter des gens aussi louche, louche est un bien grand mot. L'homme passait un peu inaperçu sous sa cape mais la femme albinos l'intriguait. Elle avait l'air antipathique, il avait bien vus qu'elle lui avait jeté un regard des plus rustre. Mais il se demandait aussi se qu'un homme aussi bien élevé vus son langage, faisait ici dans les quartiers les plus froids et mornes de la cité.

Le nain égoutta sa barbe en la serrant de sa main et rabaissa sa visière avec son autre main
Que voulait-elle à ce fameux Rat? Eldabarak venait de se mettre dans un petit merdier qui ne demandait qu'à grossir.

|C'est nettement plus court sans le texte du rat :/ |

» Changement « d'ère ». [Seamus]
» Seamus de Roncelieu [Châtelain d'Olyssea] [ETHAN]
» Eldabarak et sa troupe [ Mercenaire ]

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