Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Faucon Gris
Humain
Faucon Gris


Nombre de messages : 6
Âge : 31
Date d'inscription : 25/10/2011

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 5:06

Nom/Prénom : Faucon Gris, né Naurent Caveral

Âge : 31 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité : Laideur prononcée, posture malsaine, haut du corps incliné vers l’avant

Alignement : Neutre Bon

Métier : Éleveur / Explorateur

Classe d'arme : Corps à Corps

Équipement :
Les doigts de sa main droite serrent une longue branche de chêne polie. Derrière lui, un sac à dos coule des jours heureux. Des vieilles bottes avalent ses pieds. Son habillement est improvisé par une grande couverture usée, chaude et poisseuse. Au creux de son cou, sous ses haillons désordonnés, repose un pendentif d'ébène à l’effigie d'un faucon.
Dans l'obscurité de son sac à dos se trouvent quelques effets divers. Des vivres y défilent au gré de leur consommation, mais d'une manière plus permanente, des morceaux de vêtements s'y trouvent, comme un foulard et un bandeau, pour seconder à la vaste couverture qui lui sied d'apparat principal. Il y a aussi une vieille carte, fripée et tachée à certains endroits.



Description physique :
Naurent n’a jamais été très attirant.
Sa grandeur le situe dans la moyenne humaine, mais sa posture le prive de quelques pouces. Sa silhouette n’est pas très criarde. Elle parle aux autres comme le ferait un homme malade qui peine à traverser les journées.
Il a un nez de nain grossier, beaucoup trop saillant, qui ne fait qu’ajouter à la surprise de son faciès. Ses cheveux courts, d’un brun trempé, sont trop fins, donnant à sa coupe un air incomplet et gâchis.
Sa bouche trop petite donne l’impression d’être mal assise sur un menton aussi hostile que le siens ; elle suinte l’inconfort.
La chance lui a au moins offert des yeux noisettes ordinaires.. seulement, ses arcades sourcilières en oblique leurs donnent toujours un air inquiet qui fini par agacer.
Ses muscles discrets et ses os trop maigres ont su, jusqu’alors, lui fournir une quantité suffisante de maladresses. Sa peau lustrée et épaisse comme le cuir donne à son visage, en toute circonstance, une allure blafarde et épuisée, comme si son cœur n’était pas suffisamment fort pour mener le sang aussi loin qu’à l’orée de ses joues. Une fine couche de sueur, constamment renouvelée, couvre son épiderme.
Son tronc penché vers l’avant semble nuire à ses mouvements, mais apparemment, il n’a jamais pu faire autrement.


Description mentale :
Naurent ignore souvent où donner de la tête. Vous lever.. jours après jours, et avoir l’impression de chercher quelque chose, alors qu’il n’y a rien à trouver ? C’est son cas. Il est en constante réflexion, sur son existence et sur son environnement. Il est vif d’esprit et capable de nourrir un processus cognitif, mais une faiblesse instinctive vient souvent faire taire ses audaces mentales. Celle-ci provient, pense t-il, de son manque de confiance en lui, de son infériorité physique ou, à l’occasion, de ses petites humeurs pluvieuses. Naurent est le genre d’individu à s’accabler sur son sort, à se décourager rapidement. Il n’éprouve pas de haine envers autrui ou envers quelconque injustice à son égard, mais se surprend, plusieurs fois au cours d’une journée, à faire le souhait d’une vie moins lourde, où il aurait une volonté d’acier, et des craintes bien moins grandes. Car Naurent n’est pas du genre à prendre des décisions importantes sur des coups de têtes. Et au final, il fini toujours par rester assis, à ne rien changer. Au début, cette attitude le sécurisait. Désormais, cela l’accable et l’ennuie de plus en plus. Il est ardu pour lui de se remémorer le contexte précis dans lequel il a développé cette vilaine manie de s’enterrer et de craindre les péripéties, par peur d’en ressortir perdant. Jusqu’au plus loin qu’il se souvienne, il a toujours été comme cela. Lorsqu’un jour, il eu l’impression que son désir de vivre sainement, parmi les dangers, était à son paroxysme, il a réussi à s’extirper de son confort. Depuis, il le regrette, s’interrogeant constamment sur la validité de sa décision. Cependant, puisqu’il a eu toute les misères du monde à s’élancer enfin dans cette nouvelle vie, il n’est pas plus apte à revenir dans son nid douillet où tout était gris, morne et trop connu.

Le jour où Naurent le Faucon quitta son nid...:
Naurent, homme à la vie limitée, se tenait loin des choses complexes. Sa demeure se trouvait, éparpillée parmi les autres, dans les campagnes de la plaine de Brevise. Naurent vivait seul avec son troupeau de moutons. Ceux-ci, agglutinés derrière sa modeste baraque, se laissaient tondre et donnaient à leur maître une vie aux moyens ordinaires mais suffisants. Évitant les problèmes, il se contentait d'accomplir son devoir auprès de ses bêtes. En échange, il pouvait garder un ventre plein. Sa vie se résumait à cette docilité sans superflu et sans aventures. Les récits de la ville qui parvenaient parfois à ses oreilles lui apportaient d'abord fascination, puis craintes ensuite. Ces vies de tumultes et de voyage n'étaient pas pour lui.
Un bon matin, il demeura prostré devant son enclos désert. La grille de fer, principale responsable de la sécurité de ses protégés laineux, était grande ouverte. Elle se trémoussait au grand vent, et ses pentures grinçaient naïvement, comme pour ridiculiser Naurent encore plus. Il venait de tout perdre. Un tsunami de complications se profilait à l'horizon, lui donnant déjà la nausée. Il passa de longues minutes à sangloter, s'offrant à cette détresse. Puis, comme d'habitude, Naurent s'isola, fuyant ses démons les plus intimes.

Était-ce une malédiction ? Pourquoi lui.. il n'avait rien demandé.

Peut-être était-ce là le signe qu'il attendait depuis si longtemps. Venait-il de recevoir une invitation à l'audace et au courage ? Les grandes aventures commençaient peut-être comme cela. Un sourire, bien faible, troubla le visage en larmes du pauvre éleveur, puis s'effaça. Non, ces choses n'étaient pas pour lui.

La journée se poursuivit sans qu'il ne puisse réellement se calmer. Qu'allait-il advenir de lui ? Il se changeait les idées en accomplissant ses taches quotidiennes, remarquant toutefois l'incohérence qu'avaient celles-ci, maintenant qu'il n'avait plus aucune source de revenu. Il continuait malgré tout, comme s'il attendait d'apprendre que c'était une farce, une plaisanterie d'un des voisins. Il niait sa faiblesse.
Hélas, le soleil se coucha, et son pâturage était toujours inhabité.

Ça ne pouvait pas continuer ainsi.. Naurent voulait finir ses jours cloîtré dans son huître de sécurité absolue, très loin des problèmes. Il avait dédié son existence à l'atteinte de ce statut, et aujourd'hui, tous ses précieux efforts venaient d'être avalés.
Il essayerait, pour une fois. Il essayerait de ne pas réfléchir et d'ignorer les conséquences. Il n'avait plus rien à perdre. Il commença à rassembler ses effets personnels, mais étant trop hâtif de démarrer cette expérience, se limita à l'essentiel. Presque au pas de course, il se rua vers les bois, fuyant et laissant ses souffrances trop contenues derrière lui. La bande noire qui marquait la forêt grandissait, sombre et menaçante. Naurent se concentrait plutôt sur ses pieds ; s'il contemplait son destin de front, il succomberait de nouveau à sa méfiance.

______________________________________________


À quoi pensais-je, se réprimanda Naurent..
Le ciel palissait au gré des minutes ; il avait passé la nuit dehors et le jour se lèverait bientôt. La forêt s’était montrée moins hostile qu’il l’eut cru, alors sa confiance en lui-même, au début de son périple, s’était dressée et trop rassurée. Il avait négligé l’essentiel : Mémoriser son chemin et pouvoir rentrer. Il avait été, pendant un instant, tant satisfait de l’audace et de la volonté qui l’envahissait qu’il avait poussé trop loin. Comment aurait-il pu savoir calmer cette force en lui, réveillée et libérée, plus tôt ce soir là ? Il n’avait eu aucun indice sur les limites qu’il aurait du imposer à sa confiance subite d’un soir. Il ne l’avait pas freiner à temps, et maintenant, il en payait le prix.

En proie à une panique étouffée, Naurent s’allongea sur un rocher plat, grelottant et broyant des pensées noires entre ses deux oreilles. Puis, bien trop nerveux pour tenir en place, il se redressa sur ses fesses, se leva, se coucha de nouveau, et ainsi de suite. Il ne savait pas comment traiter cette situation où ses peurs, évitées depuis si longtemps, se concrétisaient enfin.

Un vent optimiste lui balaya l’esprit : peut-être était-il enfin sur le chemin de la liberté, peut-être devait-il patienter pour perdre la peur de vivre qui le rongeait depuis toujours. Allait-il enfin triompher ? Tel était son désir, se débarrasser pour de bon de ce fardeau semi-conscient qui l’empêchait de vivre comme il le désirait.
Puis, ces pensées positives cédèrent place à ses inhibitions habituelles : Il était probablement en danger, jamais il n’aurait du quitter son foyer sans réfléchir. Il rêvait d’impulsivité depuis si longtemps qu’il ne s’était même pas aperçu qu’il s’agissait d’un rêve empoisonné.

Incapable de calmer ses mouvements, son sens rationnel avait beau l'assurer de sa sécurité dans cette paisible forêt, son cœur l’alertait tout de même contre une panique pourtant nue de menace. Il devait bouger, marcher, éviter de réfléchir comme il le faisait toujours trop. Alors qu’il s’était décidé à se diriger, tout craintif, vers un point aléatoire de la forêt, le cri aigu d’un faucon lève-tôt le fit sursauter. Il redressa la tête au ciel, non sans difficultés, puis aperçu l’animal dans toute sa grâce et son insouciance. L’oiseau voltigeait où bon lui semblait. Contrairement à Naurent, aucune peur ne lui paralysait les ailes ; il était maître de ses gestes et fort face aux dangers de son monde. Ces réflexions figèrent Naurent, qui baissa la tête vers ses pieds en méditant ces propos nouveaux à propos des faucon. Lorsqu’il sentit son inspiration le quitter, il voulu contempler le rapace une nouvelle fois. Il était déjà loin, introuvable dans la voûte pâlotte de l'aube.
Naurent sanglota en tombant sur ses genoux. Il posa sa tête sur le sol, la couvrant d'une paire de mains tremblantes, comme s’il aurait voulu sur-sécuriser sa position déjà très bien ancrée. Il gisait là, face au monde et à la terre, pleurant la dureté et la cruauté de la prison qui lui sapait tout son courage. Le sommeil l’emporta.

Lorsqu’il revint à lui, le soleil du midi abattais sur son corps fragile un halo de chaleur réconfortante. Il trouva le moyen de s’en déplaire, se redressant avec impatience, comme s’il était attendu quelque part. Bien vite, il réalisa qu’il n’était pas plus avancé que la veille. Néanmoins, son sommeil improvisé lui avait apporté une quiétude nouvelle, à laquelle il était avide de s’accrocher. Ses soucis qui, d'ordinaire, avaient une grande emprise sur lui, semblaient avoir été émoussés. Il prit quelques instants pour observer les alentours. La lumière du jour lui apportait une nouvelle vision de la clairière et de son contenu ; elle était bien moins terrifiante sous la bienveillance d’un soleil hurlant. L’optimisme éphémère qu’il avait connu pendant la nuit enflamma de nouveau ses perceptions, mais cette fois, il semblait aussi stable que la pierre. Naurent se refusa tout de même à lui accorder toute sa confiance ; il avait déjà commis cette erreur, quelques heures auparavant.

Le cœur beaucoup plus léger, ses pieds le menèrent dans les confins des bois. Les atouts sauvages ne soulignaient plus l’austérité que ce lieu avait pour un humain de son calibre. Au contraire, il s’y sentait bien plus à l’aise. Était-il entrain de rêver ? Son cauchemar s’était transformé en une délicieuse idylle bercée d’innocence et de liberté qui, jusqu’à maintenait, savait le faire sourire.
Malgré son désir aigu d'ignorer sa confiance grandissante, plus les heures passaient, plus ses barrières s'effritaient, comme des craintes au soleil. Lorsque vint le crépuscule, et que le ciel s'emplit d'une saveur orangée, Naurent se sentait endormi, voir engourdi, par ce bonheur. Il ne ressentait plus les inquiétudes liées aux appréhensions, aussi diverses puissent-elles être. Il aurait du s'en plaindre, mais son objectif interne devenait réalité ; il refusait presque d'y croire. Il ne se reconnaissait plus.

Tout de même désireux de prolonger ce ressenti aussi longtemps qu'il le pourrait, Naurent cru bon de se forcer à agir avec impulsivité. C'est au sommet d'une courte chute d'eau, d'environ deux mètres de hauteur, qu'il décida d'aller se reposer. L'eau ruinait son confort direct par sa caresse glacée, mais le brave Naurent s'efforça d'accorder le moins d'importance possible à ce pépin sensoriel. Ses narines humaient l'air et ses oreilles dansaient dans le vrombissement régulier de l'écume, un peu plus bas sous ses pieds.
Il glissa, et se fut le néant.

______________________________________________


"Tu ne t'es pas manqué, gamin..", grommela un vieillard.
Ce dernier vint déposer une compresse d'eau froide sur le front de Naurent. Ce contact acheva de le réveiller, et il inspira violemment, comme s'il allait succomber à un frisson.

"Euh.. mh..", balbutia notre aventurier, encore un peu confus.
Rapidement, il tenta de se redresser sur ses coudes, mais l'individu à son chevet l'en empêcha doucement.

"Hé-Oh ! Pas si vite.. Repose-toi, mon garçon."

Les mains de l'homme, avec une tendresse précise, couvrirent le corps du malade d'une dense couverture. Bientôt, sa lourdeur et sa fermeté transmirent une chaleur douillette. Naurent n'avait pas l'énergie nécessaire pour répliquer.
Combien de temps avait-il été inconscient ? Qui était ce vieillard ? Où était-il, désormais ? Ces questions germèrent bien assez tôt dans sa tête, mais il cru bon de les repousser. Un goût de souffre lui piquait la langue, rendant l'usage de sa parole difficile et coûteux en efforts. Lorsque le soigneur s'éloigna, Naurent tenta de le suivre du regard. Hélas, une vive douleur lui poignarda le crâne alors que ses yeux gagnaient les limites de leurs orbites. Il soupira, puis, sans s'en rendre compte, sombra dans un sommeil sans rêves.

Il s'éveilla de lui-même. Ses mains moites palpèrent la couverture, qu'il repoussa au delà de sa ceinture. L'atmosphère ambiante chatouilla ses chairs, désormais exposées à l'air libre. Prenant une longue inspiration, il se redressa d'abord en position assise, perpendiculaire à son lit. Une douleur s’élança à l'arrière de son crâne et des taches incolores encombrèrent temporairement sa vue. Il palpa sa nuque d'une main prudente, remontant progressivement. Percevant la texture d'un bandage et la chaleur d'une plaie sous celui-ci, Naurent grimaça ; le peureux avait aussi peur des blessures.

Il entama de détailler ce qui l'entourait, détournant son attention de sa tête meurtrie. C'était une pièce circulaire dont les murs étaient composés de terre et de branchages. Ils semblaient suffisamment solide pour soutenir le toit de paille, de forme conique. La chaumière, bien modeste, devait faire environ 5 mètres de diamètres. L'ameublement était, lui aussi, simpliste : il y avait d'abord le lit occupé par Naurent, ainsi qu'un hamac, suspendu de l'autre coté de la pièce. Au centre, un grand tapis d'osier siégeait sur le sol de terre battue. Une grande bibliothèque, plus haute que Naurent, se dressait du coté ouest. Au moment de qualifier sa composition matérielle, on hésitait entre un bois très vieux, ou une pierre sale et molle. Des bouquins aux allures variées ornaient ses quelques étages.

Du lit jusqu'au hamac s'étendait une longue table basse. Sur celle-ci, il y avait un mortier dans un pilon rempli d'une mixture jaune clair. D'autres objets occultes occupaient la table, mais Naurent n'arrivait pas à les nommer.

Il se redressa avec toute les précautions qu'il pouvait prendre, comme s'il eut craint que cet effort lui briserait les os. Cependant, ses capacités motrices étaient mieux en point qu'il le pensait. Tout juste sortit de la chaleur de ses draps, il s'enroba dans sa couverture, offerte plus tôt par le vieil homme. D'ailleurs, ce dernier était évaché dans son hamac, une main pendouillant jusqu'au sol. Naurent s'approcha à pas de souris, ne souhaitant pas troubler le sommeil de son hôte. En l'observant davantage, il fit une triste constatation. C'était un cadavre qui se balançait paisiblement dans le hamac.

Le vieux guérisseur ne présentait aucune trace de violence ; un sourire serein et satisfait ornait même ses lèvres blêmies par son âge avancé. Ne sachant pas trop comment réagir, Naurent se détourna, visiblement mal à l'aise. Il s'était probablement fendu la tête dans les chutes, mais cet homme l'avait secouru et réparé. Maintenant, il était mort. Cette fatalité secoua le cœur de Naurent qui demeura longuement immobile au centre de la cabane. Son sauveur maintenant ailleurs, la honte le rongea. Il n'avait même pas eu l'occasion de le remercier. Retournant auprès de son soigneur, il hésita d'abord, mais fini par lui saisir la main pendante. Il la posa là où se trouvait le cœur de ce bon samaritain.

Contenté par son geste, Naurent se détourna à nouveau, l'air plus décidé que la fois précédente. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie de l'habitation, un objet de l'étagère capta son regard. Il y avait, suspendu parmi les livres et les parchemins, un petit pendentif de bois, à l'effigie d'un faucon. D'instinct, sa main vint s'en saisir.

Ses souvenirs précédant son accident lui revinrent en tête. Il observa ses craintes s'agencer en un mur sourd au centre de son imagerie mentale. Puis, le souvenir du faucon, véritable étendard de liberté et d'audace, transforma ses peurs en réflexes obsolètes. Cette fois, il s'accrocha de plein gré et de tout son être à cette sécurité. Sa satisfaction gonflait et il vit ses soucis partir à la dérive. Pour toujours ? Il l'ignorait. Toutefois, une franche conviction l'habitait : il ne les reverrait pas de si tôt.

Naurent s’emmitoufla de plus belle dans sa couverture, adressa un dernier regard à son hôte, et franchit le pas de la porte.

Survolant ses faiblesses, il ouvrit grand les ailes et se lança dans le vide.
Les yeux fermés.

Qu'il était bon d'être un faucon !


~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? : Joli ! Je le verrais un brin plus neutre, un peu moins vert nature, mais ça va comme ça.

Comment as-tu connu le forum ? : Je ne sais plus, je connais ce forum depuis quelques années. Seulement, je n’avais jamais eu l’envie et le temps de m’inscrire et de m’y plonger.

Crédit avatar et signature : Un certain Daarken, véritable génie je trouve ! http://daarken.deviantart.com/gallery/25130538


Dernière édition par Faucon Gris le Sam 29 Oct 2011 - 17:13, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hanegard Kastelord
Ancien
Ancien
Hanegard Kastelord


Nombre de messages : 2168
Date d'inscription : 22/10/2009

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 49 ans
Taille
: 1m90
Niveau Magique : Non-Initié.
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Re: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 16:15

Bon, je vais m'occuper de toi, ami des arbres et des écureuils. Je précise qu'un druide humain est une rareté, mais ta fiche est bien faite et aghréable à lire... donc ca passe Wink

Like a Star @ heaven Métier => druide suffit, un druide explorera de toute façon la forêt... et se fichera royalement de ce qu'il y a au delà :D

Like a Star @ heaven Classe d'arme => "corps-à-corps", pas "baton". C'est le style de combat que tu donnes à ce niveau, pas ton arme.

Like a Star @ heaven "Ses muscles discrets et ses os trop maigres ont su, jusqu’alors, lui fournir une quantité suffisante de maladresses." => euh... moi pas comprendre Razz

Like a Star @ heaven décris (même brievement) d'où il vient. Là on démarre à son départ de... ben justement on ne sait pas d'où il part...

Like a Star @ heaven La fin de ta fiche par contre... non là ca ne va pas. Pour devenir druide, il faut être en apprentissage auprès d'un druide puis passer le test de l'animal. Ensuite, et seulement ensuite tu pourras te métamorphoser en ton animal totem. Le coup du pendentif est impossible. Lis ceci, c'est important : https://miradelphia.forumpro.fr/t13890-domaine-magie-des-druides

A ta disposition pour en parler si nécessaire, ma boîte à MP est ouverte
Revenir en haut Aller en bas
Hanegard Kastelord
Ancien
Ancien
Hanegard Kastelord


Nombre de messages : 2168
Date d'inscription : 22/10/2009

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 49 ans
Taille
: 1m90
Niveau Magique : Non-Initié.
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Re: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 16:21

Correction (suite à discussion CB)

=> Tu n'es donc pas un druide, c'est métaphorique la fin. Change ton métier et ta classe d'arme, ca remplacera ma dernière remarque
Revenir en haut Aller en bas
Faucon Gris
Humain
Faucon Gris


Nombre de messages : 6
Âge : 31
Date d'inscription : 25/10/2011

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Re: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 17:18

Voilà, j'ai fais les modifications quant à au métier et aux armes.
De plus, j'ai composé les bribes de son origine. Je suis désireux de conserver celle-ci brève et sommaire. Si ce n'est pas suffisant, j'ajouterai des détails. Voilà uniquement l'extrait ajouté, pour te faciliter la vie ! :

Citation :
Naurent, homme à la vie limitée, se tenait loin des choses complexes. Sa demeure se trouvait, éparpillée parmi les autres, dans les campagnes de la plaine de Brevise. Naurent vivait seul avec son troupeau de moutons. Ceux-ci, agglutinés derrière sa modeste baraque, se laissaient tondre et donnaient à leur maître une vie aux moyens ordinaires mais suffisants. Évitant les problèmes, il se contentait d'accomplir son devoir auprès de ses bêtes. En échange, il pouvait garder un ventre plein. Sa vie se résumait à cette docilité sans superflu et sans aventures. Les récits de la ville qui parvenaient parfois à ses oreilles lui apportaient d'abord fascination, puis craintes ensuite. Ces vies de tumultes et de voyage n'étaient pas pour lui.
Un bon matin, il demeura prostré devant son enclos désert. La grille de fer, principale responsable de la sécurité de ses protégés laineux, était grande ouverte. Elle se trémoussait au grand vent, et ses pentures grinçaient naïvement, comme pour ridiculiser Naurent encore plus. Il venait de tout perdre. Un tsunami de complications se profilait à l'horizon, lui donnant déjà la nausée. Il passa de longues minutes à sangloter, s'offrant à cette détresse. Puis, comme d'habitude, Naurent s'isola, fuyant ses démons les plus intimes.

Était-ce une malédiction ? Pourquoi lui.. il n'avait rien demandé.

Peut-être était-ce là le signe qu'il attendait depuis si longtemps. Venait-il de recevoir une invitation à l'audace et au courage ? Les grandes aventures commençaient peut-être comme cela. Un sourire, bien faible, troubla le visage en larmes du pauvre éleveur, puis s'effaça. Non, ces choses n'étaient pas pour lui.

La journée se poursuivit sans qu'il ne puisse réellement se calmer. Qu'allait-il advenir de lui ? Il se changeait les idées en accomplissant ses taches quotidiennes, remarquant toutefois l'incohérence qu'avaient celles-ci, maintenant qu'il n'avait plus aucune source de revenu. Il continuait malgré tout, comme s'il attendait d'apprendre que c'était une farce, une plaisanterie d'un des voisins. Il niait sa faiblesse.
Hélas, le soleil se coucha, et son pâturage était toujours inhabité.

Ça ne pouvait pas continuer ainsi.. Naurent voulait finir ses jours cloîtré dans son huître de sécurité absolue, très loin des problèmes. Il avait dédié son existence à l'atteinte de ce statut, et aujourd'hui, tous ses précieux efforts venaient d'être avalés.
Il essayerait, pour une fois. Il essayerait de ne pas réfléchir et d'ignorer les conséquences. Il n'avait plus rien à perdre. Il commença à rassembler ses effets personnels, mais étant trop hâtif de démarrer cette expérience, se limita à l'essentiel. Presque au pas de course, il se rua vers les bois, fuyant et laissant ses souffrances trop contenues derrière lui. La bande noire qui marquait la forêt grandissait, sombre et menaçante. Naurent se concentrait plutôt sur ses pieds ; s'il contemplait son destin de front, il succomberait de nouveau à sa méfiance.

Ensuite, il y a la partie que tu as déjà lu.
Revenir en haut Aller en bas
Hanegard Kastelord
Ancien
Ancien
Hanegard Kastelord


Nombre de messages : 2168
Date d'inscription : 22/10/2009

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 49 ans
Taille
: 1m90
Niveau Magique : Non-Initié.
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Re: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitimeSam 29 Oct 2011 - 18:27

J'aime qu'on me facilite la vie :D

Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Tampon13

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.


Code:
[Métier & Classe] : Explorateur.

[Âge & Sexe] : 31 ans & Masculin.

[Classe d'arme] : Corps-à-corps.

[Alignement] : Neutre bon.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] Empty
MessageSujet: Re: Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]   Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Faucon Gris [Explorateur] [Validé] [Hanegard]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sowena Eïgern, humaine [Hanegard][Validé]
» Maugrim, le Loup-Gris [Validé]
» Himeros [Hanegard][Validé]
» Ambro, érudit [Hanegard][Validé]
» Eänwen Melwasúl [Hanegard] - [Validé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: Où tout commence :: Registre :: Tabularium :: Limbes :: Humains-
Sauter vers: