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 L'embuscade de Vosvenargue

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Hildouin le Long
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MessageSujet: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeMar 4 Déc 2012 - 18:10

Ce n’était pas un jour qui présageait une bataille. Un soleil d’été finissant venait briller dans un ciel bleu où paissaient tranquillement des îlots de nuages d’un blanc cotonneux. On avait passé midi une heure plus tôt, et il faisait chaud sur la route. Aussi l’armée en marche ne se hâtait-elle pas, et la longue colonne constituée de carrioles, d’engins de siège et de centaines de soldats profitait tant qu’elle pouvait des sous-bois obombrant un peu le chemin de terre qu’elle empruntait en direction d’Esssenburg. On devait être à quelques lieues de l’Alette, une rivière prenant source dans les monts d’or et allant se jeter dans le fleuve de la Vâmme, traversant d’est en ouest les plaines du sud oësgardien.

La troupe avait en partie dépassé les bosquets de Vosvenargue, un sous-bois jouxtant sur la gauche de l’armée la route menant jusqu’au pont de l’Alette, et était maintenant entourée par de larges champs de blé quand sortirent d’entre les arbres, des hommes d’armes. Avançant au trot, des dizaines et des dizaines d’armures et de lances piétinaient les champs dorés, vomis par la pénombre de Vosvenargue. La horde étincelante, à mesure qu’elle se dégageait des arbres, accéléra son allure. Le trot se fit galop, le galop tripla. Le tonnerre naquit sous la charge de la masse compacte de ces centaines de chevaliers qui criaient pour exciter leur monture carapaçonnées, qui soufflaient le cor comme pour ajouter à la cacophonie impérieuse de ce torrent d’acier. La manœuvre était trop rapide pour n’être qu’une simple coïncidence, la vitesse de l’opération trop réactive pour ne pas avoir été préparée. C’était une embuscade !

Cette observation, que d’aucuns durent se faire, ne les sauva pas, et les sergents criaient encore des ordres à la mince colonne que déjà le fer de lance s’enfonçaient dans le cortège militaire, écrasant tout sur son passage, brisant la colonne en son milieu avant d’être suivi par la suite de la cavalerie lourde, fonçant sus aux lignes de fantassins dans un galop destructeur.


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Balthazar Winstor
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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeJeu 27 Déc 2012 - 21:00





La colonne avançait, lentement à cause des carrioles et d’engins de siège que les soldats devaient acheminer jusqu'au campement du seigneur Arne, qui effectuait un siége à Essenburg. Balthazar était avec l'avant garde, qui était à cent mètres du gros de la troupe, par goût pour le combat, car en cas de contact avec un ennemi c'étais l'avant garde qui, le plus souvent, se battait. L'avant garde était composée en majorité de cavalerie légére, quelques chevaliers étaient également parmi eux mais aucun n'était en tenu de combat, Essenburg se trouvant encore à quelque lieu de la. L'avant garde était peu nombreuse une quarantaine d'hommes, juste assez pour se porter au devant de l'ennemi tout en pouvant prévenir du danger la colonne, dont la moitié était des soldats venant d'Anderlock, les soldats des Winstor. Le gros de la troupe, exclusivement composé d'infanterie, était composée de plus de trois cent hommes et avait la lourde tâche d'escorter les chariots qui, lourdement chargé, avançaient lentement au rythme de la piétaille. L'arriére garde était du même nombre que l'avant garde, des recrus et des vétérans qui les encadrés la composée. On pouvait discerner dans cette colonne plusieurs blasons montrant l'appartenance des soldats, la pomme de pin de Nulhadon, la biche d'Adelagny et le sapin d'Erbay étaient au côté du lion d'or des Winstor. Les soldats du dernier blason étaient les moins nombreux et les plus reconnaissable, une trentaine étaient dans le gros de la colonne et une vingtaine dans l'avant garde, leur équipement noir leur donnant un aspect lugubre, on y deviné des hommes habitués à la guerre et à ses souffrances

La tunique noir de Balthazar commença à l'étouffer quelque peu, son armure légére gris pâle au dessus n'aidait pas, et la vu du bosquet de Vosvenargue lui apparaissait comme un soulagement,l'ombre qu'allait apporter les arbres était la bienvenue.
Balthazar se tourna vers un de ses hommes, vêtu de la même maniére que le demi drow car tel était l'équipement des hommes des Winstor, et s'adressa à lui "Fais passer l'ordre de resserrer les rangs parmi la troupe, et que les chariots soient sous bonne garde", les escarmouches perpétuels entre soldats d'Anderlock et les drows lui avait appris à se méfier des endroit boisés, lieu propice pour écraser un ennemi supérieur en nombre.Le soldat fit galoper sa noir monture vers le gros de la troupe pour y transmettre les ordres. Vent de nuit, le lyngre de Balthazar marchait à côté de Zephyr, l'étalon noir du noble d'Oesgard, ce dernier paraissait un peu plus excité que d'ordinaire, mais Balthazar ni prêta pas attention. L'avant garde passa le bosquet sans encombre et elle commença à le dépasser, respectant les cent mètres de distance avec le gros de la troupe. Le gros de la troupe, avec son lot de carrioles, commença a sortir de l'ombre du bosquet, et c'est à ce moment la que ce que craignait le plus Balthazar se produisit, des centaines de chevaliers commencèrent à sortir de l'ombre du bosquet et à crier sus.

La colonne fut couper en son milieu, et Balthazar se senti impuissant en voyant la masse de cavaliers couper en deux le gros de la troupe. Cent mètres, c'est tout ce qui séparais l'avant garde de la troupe, cent mètres séparaient Balthazar de ses hommes. Le demi drow se reprit rapidement en main et il donna ses ordres " Antor prend vingt cavaliers avec toi, tu les chargera sur leur flanc, à droite ! -sur ces mots les vingt cavaliers noirs,à qui l'on devinait leur appartenance, se rassemblèrent- le reste avec moi! Chargez, que ces hommes regrettent leur témérité, pas de quartier" Sur ces mots Balthazar lança son étalon,Zephyr, Vent de nuit sur les talons ou plutôt les sabots en l'occurrence, tout en dégainant son épée et en détachant son bouclier noir, suivit pas toute l'avant garde. Un des cavalier souffla du cor, pour prévenir l'arriére garde et pour insuffler du courage aux cavaliers.

Pendant ce temps l'embuscade se transforma en mêlée, les sergents beuglaient leurs ordres dans la cohue, la plupart des hommes semblaient perdu. Les soldats qui étaient vêtus de noir s'étaient regroupés et avaient,genou à terre formé deux rondes de boucliers ronds ou les lances dépassaient, tel des pieux menaçant les cavaliers ennemis. Plusieurs cavaliers gisaient au pied de cette formation avec leur monture, ou l'on devinais qu'elles avaient été frappées à l'endroit ou l'armure ne les protégés pas au poitrail et aux pattes. A cette vue les autres soldats les imitére, se regroupant en cercle autour des carrioles, la formation qu'ils faisaient était toutefois beaucoup moins bien réalisée, et de nombreuses imperfections se voyaient dans leur défense, certains cercles étaient balayés par les assaillants, mais la troupe tenait bon et l’arrière et l'avant garde n'était toujours pas arrivée.













Dernière édition par Balthazar Winstor le Ven 18 Jan 2013 - 18:39, édité 2 fois
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Hildouin le Long
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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeMar 8 Jan 2013 - 13:07

Malgré la réaction fulgurante des embusqués, tout ne se passa pas selon les plans. Après leur charge destructrice, et voyant qu’on manoeuvrait pour les prendre à défaut, les armures de fer se dégagèrent sans souci du convoi réduit à peau de chagrin pour continuer leur lancée. Arrivé du sud, ils partaient désormais vers le nord afin de ne pas s’embourber, inertes, dans un corps à corps qui les immobiliserait et aurait, à terme, raison d’eux. Prenant donc leur distance, ils tentèrent de s’écarter le plus possible des troupes qui les avaient pris en chasse. La situation d’embuscade prenait une drôle de tournure ; les adversaires, maintenant conscients du danger, ne se laisseraient plus prendre au dépourvu, pis même, les attaquants étaient devenus les fuyards, s’excentrant peu à peu du lieu du carnage malgré les frictions entre troupes ennemies qui ralentissait quelque peu l’extraction.

Mais c’était sans compter sur la rouerie du vieux Hildouin. Et tandis que tous les yeux se portaient sur les chevaliers de la Compagnie bleue, une nouvelle agitation naquit. Elle venait, cette fois-ci, du sous-bois même : des lignes entières d’arbalétriers, aussi nombreux que les cavaliers, ajustèrent leurs tirs et criblèrent l’arrière-garde comme les restes du convoi de carreaux et de dondaines, profitant justement de la diversion provoquée par la cavalerie et le terrain découvert dont pâtissait les malheureux, qui subirent, à leur tour, une embuscade en bonne et due forme.

[HRP. Ces troupes et actions avaient été envoyées au MJ avant le début du rp.]

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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeVen 11 Jan 2013 - 14:19

L'avant garde était à peine rentrée en contact avec l'ennemi que ces derniers fuyaient, visiblement enclin à s'enliser dans une bataille ou l'effet de surprise avait cessé, de plus la cavalerie adverse commençait à perdre son avantage face à la formation que prenait la troupe, prenant exemple sur les hommes d'Anderlock.

"Archers, abattez moi ces lâches" beugla Balthazar en regardant d'un air mauvais les fuyards qui s'enfuyaient par le Nord. Une quinzaine d'archers à peine bandèrent leurs arcs et commencérent à faire siffler des traits mortels, cependant leur nombre était trop peu pour vraiment éclaircir la cavalerie ennemie. "Pleutre" fit le demi drow entre ses dents en regardant les fuyards partir comme ils étaient venus.
Un nouvel évènement vint mettre à rude épreuve l'organisation des victimes de l'embuscade, des lignes d'arbalétriers étaient sorties de leur cachette pour cribler de fléches la malheureuse arrière garde, le gros de la troupe quand à elle c'était abritée derriére la masse protectrice des chariots, qu'Antor ,le lieutenant de Balthazar, avait ordonné de mettre en ronde dans la crainte d'une nouvelle charge de cavalerie.

La protection était imparfaite car les conducteurs des carrioles éprouvaient toute les peines du monde à former ce cercle et la pression qu'exercaient les arbalatriers sur eux n'aidait pas. Le moral de la troupe était au plus bas à la vue de l'arriére garde qui se fit décimée, les vétérans avaient eu beau beugler à leurs recrues de se protéger les traits d'arbalétes avaient en quelques slaves annihilé la moitié de l'arriére, et ceux qui restaient gémissaient, terrorisé et se faisant tuer comme des lapins. La plupart des membres de l'arriére garde étaient des recrues et des jeunes hommes qui venaient à peine de quitter les jupons de leur mére, et la perte de la plupart de leurs officiers, qui tombérent criblé de fléches, les avais rendu aussi saut que de jeunes chiots. L'arriére garde offrait un spectacle lamentable, et Balthazar avait honte de tels comportements, et les survivants essayaient tant bien que mal d'échapper aux traits mortelles des arbalétes

Cependant les assaillants surestimaient l'utilisation de l'arbaléte, sans piétaille pour les protéger les arbalétriers étaient vulnérables au moment de recharger leurs armes, et c'est ce moment la que Balthazar choisit pour contre-attaquer. Le demi drow s'adressa tout d'abord à son fidèle lieutenant en lui indiquant de mener une partie de l'infanterie à l'assaut des arbalétriers aprés la charge et de laisser le reste de l'infanterie à l'abri des chariots en cas de retour des cavaliers qui avaient causé tant de dommages à l'armée, et c'est à contre coeur qu'Antor resta auprès de l'infanterie. Le demi drow se tourna vers l'avant garde, prête à en découdre aprés avoir été autant épargnée du combat
"Cavaliers avec moi, que l'avant garde montre sa vaillance"
Bravour et Obéissance beuglérent les cavaliers d'Anderlock comme le voulait la coutume, quand aux autres cavaliers ils hurlérent la devise de leur seigneur ou de leur famille avant de charger.
Les cavaliers de l'avant garde chargérent, la tactique n'était pas de d'écraser l'ennemi par cette charge, mais de le désorganiser suffisamment pour permettre à l'infanterie d'aller au contact des arbalétriers en subissant peu de perte. A la vue de l'avant garde les arbalétriers se pressèrent de recharger, mais un arbalètrier mettait trois minutes à recharger son arme, deux pour un vétéran, et ces deux minutes étaient largement suffisantes à l'avant garde pour culbuter les nouveaux assaillants. La vue des recrues de l'arriére garde,criblés de flèches amplifia l'envie d'en découdre des cavaliers qui pressèrent leur monture, les cavaliers fondirent sur les arbalétriers, la rage au coeur
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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeVen 25 Jan 2013 - 1:54

Les arbalétriers, bien à l’abri, s’en donnaient à cœur joie. Tandis que le convoi tentait laborieusement de former une ronde sous les tirs assassins, ces derniers se gaussaient, prenant soin de calibrer leur visée tandis que leurs collègues, tapis derrière les arbres du bosquet, réarmait les instruments de mort avec quiétude. Les dondaines, assassines, furent, pendant un laps de temps, moins fréquentes à pleuvoir sur la troupe tombée dans le traquenard. C’est que, à leur droite, l’avant-garde, cinquante cavaliers légèrement dotés mais la colère au cœur et menés par Balthazar en personne, fonçait sus à eux ! Certains des archers s’écrièrent, mais la plupart, une fois qu’ils eurent entendu les cris d’alertes, tournèrent leur arbalète sur la cible dégagée. Un barrage de trait s’abattit sur la cohorte triple-galopante, qui essuya ses pertes et continua sa charge sur les arbres, qui ralentirent un peu la cavalerie, toujours sous feu ennemi.

Ils s’approchaient de leurs proies quand un nouveau coup de théâtre fit une apparition tonnante. Une centaine d’armures et de destriers firent savoir leur présence dans les hurlements et les cors, là, au milieu de Vosvenargue, qui vomissait de nouveau une horde de semeurs de morts. Hildouin, perdu au milieu de ces chevaliers, non loin de sa bannière, la tour d’argent sur fond azur, cria aux hommes de se rendre, mais les cris de guerres de ses hommes rendirent son ordre à peine audible. Prenant la cavalerie légère de Balthazar sur son flanc gauche, les tueurs se mirent à l’ouvrage.

Derrière, c’était les autres chevaliers qui manœuvraient pour se placer sur les arrières de la troupe de Balthazar, afin de lui couper la retraite, attendant patiemment que la troupe, une fois brisée sur les caparaçons et les épées de leur camarade, ne se sente des ailes. Les arbalétriers quant à eux, comme s’ils étaient indifférents de la mêlée, reprirent leurs tirs sur le convoi, afin de rappeler à quiconque tenterait d’aider leur chef et ainsi se placer à découvert, risquerait d’entendre siffler un carreau pour la dernière fois de sa vie.

[HRP. Ces troupes et actions avaient été envoyées au MJ avant le début du rp.]
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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeSam 26 Jan 2013 - 12:16

"Bordel, gardez vous à gauche cavaliers ! " Balthazar n'était qu'à quelques mètres des arbalétriers quand la cavalerie lourde ennemie, qui avait attendu patiemment que l'avant garde se rapproche, lui fondit sur son flanc gauche. La cinquantaine d'hommes, ou plus exactement ses quarante cinq hommes suite à la perte de cinq hommes plus tôt, mort sous les traits fourbes mais tellement efficaces des arbalétriers, se fit attaquer sur son flanc gauche.
L'attaque des cavaliers lourds fut brutale, mais la brutalité fit face à quelque chose d'autre que la guerre pouvait réveiller chez les hommes, et c'était la vaillance, la bravoure. Les cavaliers de l'avant garde sous l'impulsion de leur chef et malgrés leurs pertes refusaient de reculer, un orgueil et une volonté faisant la fierté des seigneurs, mais le malheur des familles. Une vingtaine de cavaliers de l'avant garde, parmis ceux qui n'avaient été pris à parti par les cavaliers ennemis, continuèrent leur chevauchée jusqu'aux arbalétriers. Ils étaient dirigés par un jeune chevalier aussi impétueux qu'impulsif mais d'une bravoure sans faille, ce chevalier avait compris que désorganiser les arbalétriers était capital, quand bien même il fallait y laisser la vie, la troupe pourrait ainsi se porter au secours de l'avant garde.

Balthazar se battait comme un diable, il était aux côtés des hommes qui contenaient la cavalerie lourde, et parmi eux se trouvait tout les cavaliers noirs, combattant auprès de leur seigneur, préférant la mort au déshonneur de laisser l'héritier des Winstor combattre seul au devant de la mort. Une dizaine de cavaliers de l'avant garde avaient péris dans la charge des cavaliers lourds, sans avoir pu lever l'épée. Le demi drow se retrouvait ainsi au milieu de ses hommes qui avaient formé un cercle autour de lui, protégeant les flancs et l'arriére de leur chef. Mais à vingt contre quasiment une centaine de cavalier la situation était entrain de devenir intenable, et à mesure qu'un cavaliers noir tombait cela représentait un défenseur de moins mais l'ardeur des hommes d'Anderlock au combat n'en devenait que plus grand et une sorte de furie meurtrière s'empara d'eux, les hommes de la troupe qui les apercevait ,et qui plus tard racontèrent cette triste journée, les comparé à des démons, tout de noir vêtu et semant la mort dans les rangs ennemis. Telle était la façon de combattre de ces hommes, et cette vue fit emplir le coeur de la troupe d'une bravoure certaine même parmi les plus pleutres.
Mais en voyant ses hommes combattre et périr Balthazar hésita à user de magie, mais il se rétracta, si il utilisait son plus puissant sort cela pourrait être nuisible aussi bien pour ses hommes qui mourraient pour lui que pour lui même, la dépense d’énergie pouvant être trop grande et pouvant conduire à l'évanouissement. C'est donc que tout en combattant le demi drow cria : " Que l'homme qui dirige cette armée se montre, je te provoque en duel!" Mais il doutait que son crie , bien qu'ayant été parfaitement audible, trouve preneur.

"Balthazar!" Antor avait crié comme nul autres hommes, la peur de voir son chef et ami mourir lui avait fait oublier toute pudeur. "Soldats d'Anderlock, allez vous laissez votre seigneur mourir sous vos yeux? Soldats de Nulhadon, d'Adelagny, d'Erbay allez vous laisser votre chef combattre pour vous protéger?"
Les hommes crièrent d'une réponse négative à l'unisson, cet élan fut toutefois troublé par les cavaliers ennemis, qui étaient à l'origine du premier assaut, qui c'étaient positionnés en retrait par rapport au cercle de chariot. Antor prit sa comme une insulte, une insulte à l'armée que Balthazar dirigeait, les cavaliers pensaient que la troupe pouvait fuir. Les hommes ne fuiraient pas, les mercenaires ,qu'Antor avait reconnu, ne trouveront en cette armée des hommes pouvant être écrasé, si l'armée devait être vaincue ce ne sera qu'en étant anéantie et en ayant emporté avec elle le maximum d'adversaires. Toutefois c'était une nouvelle menace qui pesait. Le lieutenant donna donc ses consignes, cent hommes devaient rester en retrait et contenir une possible attaque des cavaliers voulant couper toute retraite, à ce moment la,la quinzaine d'archers survivants commencera à éclaircir les rangs ennemis et les hommes de l'infanterie, composée de l'infanterie d'Anderlock qui restait à contre coeur, restant maintiendront, abrité derrière les chariots et aidé de lances, la cavalerie en respect, une charge de cavalerie ayant une action peu efficace devant un barrage. Quand au reste de la troupe elle suivait Antor, qui avait posé pied à terre, et qui chargeait avec le reste des hommes. Les hommes qui suivait le lieutenant étaient pour la plupart armé de piques et de lances, ceux qui avaient des boucliers avaient était placé en premiére ligne pour servir de rempart au reste de la troupe.Les arbalétriers ennemis ne pouvaient concentrer efficacement leur tire, un jeune chevalier les désorganisés quelque peu . Les mercenaires allaient apprendre ce que le mot ténacité voulait dire, et les deux armées allaient laisser beaucoup d'hommes sur le terrain car il était évidant que les soldats fidèles à Norman ne se rendraient pas .

(Hrp : Envoi moi un mp si tu conteste la désorganisation des arbalétriers, j'aviserais à ce moment la :). Tes arbalétriers étant nombreux la portée de la désorganisation est moindre mais suffisante pour laisser un répit à mes hommes)
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MessageSujet: Re: L'embuscade de Vosvenargue   L'embuscade de Vosvenargue I_icon_minitimeJeu 21 Fév 2013 - 23:38

Hélas! cent fois hélas! La férocité des cris, dans le bouche de ces paladins d'Anderlock, masquait la veulerie de leurs voisins ultramontains. Lorsque le stratagème des embusqué eut raison de la bravoure des cavaliers de Balthazar, ceux-ci, isolés, se retrouvèrent cernés par la cavalerie adverse. Nombreux sentirent leurs chevaux s'écrouler sous eux, quand il ne s'agissait pas d'un carreau meurtrier venu faire connaissance avec leur cotte de maille. Cette tentative, héroïque voire téméraire, n'avait su avoir raison du nombre imposant d'ennemis. Balthazar, bien qu'il fut décrit comme un combattant émérite, se vit également désarçonné. Esseulé, aux côtés de quelques survivants, il se retrouva à la merci de la cavalerie adverse. Après un pareil combat, le camp d'en face saurait à n'en pas douter accorder au jeune mulâtre noirelfique les honneurs de la guerre - du moins, un commandant honorable en eut fait ainsi.

Mais revenons au cercle des chariots, où le bon Antor exhortait ses compères à charger avec lui. Si les piquiers d'Anderlock le suivirent à l'unisson, peu à peu, on vit se désolidariser certains hommes ; les doutes apparaissaient. Il était en effet difficile, au sein d'une troupe autant hétéroclite, de maintenir une forme cohésion, alors que la situation autour d'eux empirait. Lorsque l'on compris que la capture de Balthazar était inéluctable, tout à chacun chercha un prétexte pour ne pas être en première ligne. Là où les hommes d'Anderlock sortaient de leurs rudimentaires fortifications la fleur au bout de la pique, il s'avéra que d'autres traînassèrent les pieds. La possibilité d'une victoire seule redonna aux soldats le courage d'avancer vers le combat.

Hélas! cent fois hélas! Le proverbe dit que les alliés faits dans la victoire deviennent des ennemis dans la défaite, et il fut vérifié à ce moment là. Les compagnons de l'arbalestrie aux ordres d'Hildouin avaient su alors reprendre leur position, après que le tentative de Balthazar fut matée. Aussi, lorsque la piétaille effectua sa sortie, elle fut accueillie par force de carreau, émergeant des futaies pour mettre à mort des soldats qui ne l'étaient pas. Devant cet ennemi invisible semant la mort dans les premiers rangs, nombreux se débandèrent ; les ébaudissant discours sortis de la gorge d'Antor avaient cessé, comme une dondaine en perçait la peau. la charge avortée, un silence s'empara du champ de bataille, dont les chariots regroupés à la hâte témoignaient de la sagacité du piégeur. Il semblait désormais appartenir à celui de faire miséricorde... ou non.


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