Sujet: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Mar 9 Avr 2013 - 9:54
FICHE PERSONNAGE : Jasuhin le Humble
- Nom/Prénom - Jasuhin le Humble - Âge - Naissance : an 955 du 10e cycle, courant du mois de Karfïas - 51 ans à l’heure actuelle - Sexe - Homme - Race - Humain - Particularité - Difficulté à utiliser sa main droite suite à une grave brûlure.
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- Alignement - Loyal - Bon - Métier - Grand Prêtre de Néera - Classe d'arme - Magie
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- Équipement -
De par ses origines modestes, Jasuhin n’a jamais cherché à s’enrichir ou à posséder de vêtements riches. Il possède donc des vêtements d’une qualité assez basique. Il porte fréquemment une tunique simple, au-dessus de laquelle il adopte une cape large à capuchon de couleur brune. Elle lui sert surtout pour se déplacer et pour travailler dehors. Le seul élément extravagant de sa tenue n’est autre qu’un marteau, qu’il porte à sa ceinture. Il est le symbole de son origine, son père étant forgeron, mais aussi de son travail au service des autres, n’hésitant pas à les aider. Il faut également signaler la présence d’un animal auprès de notre prêtre, un moineau. L’animal ne lui est pas d’une grande aide en cas de danger, mais il a toujours été à ses côtés et il est un des symboles de la déesse qu’il sert, Néera. Cet oiseau se nomme Aile.
- Description physique -
Jasuhin est un homme d’une taille moyenne. Toutefois, il a hérité de la constitution de son père et de ses ancêtres, forgeron. Large d’épaules et doté de bras trapu, il est encore quelqu’un d’assez d’imposant pour son âge. Toutefois, les années ont blanchi ses cheveux et sa barbe, mais il a toujours le regard malicieux et vif de son enfance. Il observe avec attention les gens et le monde qui l’entoure de ces prunelles marron. Il se déplace plus difficilement mais conserve tout de même sa mobilité. Il est un homme que les années de déplacement et de service auprès de la déesse ont usé et fatigué de corps, mais non d’esprit. Sa main droite a été brulée à cause d’un accident dans son enfance. Il l’utilise donc difficilement. S’il peut saisir des objets ou serrer légèrement les doigts, il ne peut pas l’utiliser pour utiliser des actes du quotidien. Au centre de sa paume, on découvre une cicatrice noire qui reprend le motif de l’aile. Cette brulure est compensée par le fait que sa main droite est celle qui concentre le plus ses pouvoirs magiques. Sur la paume de sa main gauche, le Grand Prêtre s’est fait tatoué une aile, afin de faire écho à son autre paume. Il n’hésite pas à tendre les deux mains pour prouver de son identité et de son appartenance au clergé de Néera.
- Description mentale -
Jasuhin est un homme droit et juste. Ce caractère a été renforcé par la formation qu’il a reçue, en tant que prêtre de la déesse. Il lutte donc avec acharnement contre les nuisances à la Vie et contre les personnes remettant en cause l’idée de Choix. Il exècre l’esclavage et toute forme de condition qui s’en rapproche. Il est également un homme travailleur, qui s’intéresse beaucoup aux arts manuels. Sa formation spirituelle est également essentielle, puisqu’il partage son temps entre travaux manuels, réflexions spirituelles et aide avec les populations les plus démunis. Il n’hésite donc pas à transmettre et à partager son savoir auprès des autres. C’est un homme d’action et déterminé. Son passage à la frontière nord du royaume a renforcé en lui l’idée qu’un sacrifice peut permettre de sauver plusieurs centaines de vie. Calculateur, comme tous les prêtres de son ordre, il réfléchit énormément avant chaque action, en pesant le pour et le contre. Il est également contre les convenances. Pour lui, les cérémonies et les questions sur les formes de son culte ne donnent lieu qu’à des discussions stériles, qui détournent les prêtres de l’action et des vraies questions de la foi. S’il s’en accommode la plupart du temps, il supporte de plus en plus mal ces rituels qui sont pour lui inutile. Il n’aime pas se faire appeler Grand Prêtre, il préfère son surnom de Humble. La politique ne l’intéresse que dans le cadre de la déesse et de la protection de la Vie. La lutte fratricide entre les grands du royaume n’a de l’intérêt pour lui que parce que des populations en souffrent et qu’un conflit en résulte. Il n’a pas de position, seule la position prônée par la déesse l’intéresse.
Histoire :
Au cours du mois de Favriüs, an 960, 10e cycle
Il entendait des bribes de conversation, atténuées par la porte fermée.
« - Que s’est-il passé ? - Il était dans l’atelier, avec son père, en train de le regarder faire quand ... - Je ne sais pas ce qui s’est passé, intervint le forgeron d’un ton bourru. Le temps de poser le tison chauffé à vif sur le bord de l’enclume, de me retourner pour saisir un marteau et puis ... »
Un ange passa. Jesuhin savait ce qui s’était passé, lui. Depuis quelques temps, son père l’autorisait à fréquenter de plus en plus son atelier. L’ambiance lugubre et noire de cette pièce ne lui faisait plus peur depuis longtemps. Il avait découvert que son père pouvait lutter contre les ténèbres. Il maîtrisait le feu, la chaleur, qui écartait la noirceur de la nuit. Et à partir de cette éclairante lumière, il créait. Il réparait. Il inventait. Le petit garçon sentait au plus profond de lui que son avenir tournerait autour de cette lumière, si vive et brillante.
Cependant, il avait probablement brisé ce futur. Il avait vu son père poser le métal chauffé à blanc sur sa gigantesque enclume. Il avait voulu faire comme lui. Il s’approcha, et malgré la chaleur grandissante sur la paume de sa main, saisit le métal. Il ne put s’empêcher d’hurler. Il essaya de le lâcher, mais ses chairs refusaient de le quitter. Il sentit la morsure du fer chaud au plus profond de sa main. La douleur s’insinuait, de plus en plus profondément au cœur de son âme. Il entendit son père crier, puis, plus rien. Le noir. Le néant. Une peur s’empara de son âme. Il se questionna sur sa mort et son arrivée dans l’autre monde. Puis la douleur survint. Lancinante. Les propos de son père lui revinrent en tête : « La brûlure est comme la marée. La souffrance est inexorable et elle monte, progressivement, jusqu’à te submerger ». Il eut envie d’hurler, mais rien ne sortait de sa bouche. Les ténèbres étaient oppressantes. Et noires. Ils ne pouvaient lutter contre elle.
Pourtant, dans cette lutte, une lumière survint. Elle l’attirait. Il se rendit compte alors qu’il avait entrouvert progressivement ses yeux embués de larmes. La porte de sa petite chambre était ouverte. La lumière lui fit cligner les yeux mais il se sentit rassuré. Il devina une silhouette et un calme s’immisça dans son âme. Des paroles murmurées pénétrèrent en Jasuhin, apaisant petit à petit la douleur. Le garçon ferma les yeux, avant de sentir les mains du prêtre de Néera se poser sur sa main. Une sensation de fraicheur l’envahit, avant de sombrer à nouveau dans un sommeil noir et profond, qui n’avait rien de terrorisant cette fois.
[...]
Des voix se firent entendre, le tirant de son sommeil sans rêve.
« - ... le métal a pénétré profondément dans les chairs. L’os a même été atteint et une partie de ces tendons a été brulée. J’ai réussi à calmer sa douleur en utilisant une anesthésie et j’ai invoqué le don de la déesse pour soigner les plaies. Cependant, je ne peux guère faire plus, ces brulures sont trop graves ... J’ai apposé sur sa main un pansement, béni par mes soins. Il faut attendre et implorer Néera de sa miséricorde. - Il ne pourra plus se servir de sa main ? »
Le silence qui s’ensuivit et les sanglots de sa mère firent comprendre qu’il ne pourrait pas faire le même métier que son père. Il releva doucement la tête et regarda sa main droite. Si la douleur avait pratiquement disparu, il ne ressentait plus rien. Instinctivement, il tenta de serrer les poings. Seule sa main gauche réagit. Il resta un moment perdu dans ses pensées, avant de sombrer de nouveau dans un sommeil des plus noirs. Cette fois, des créatures plus horribles les unes que les autres vinrent lui arracher ses mains avant de s’en repaître dans un rire cynique.
Au cours du mois de Bàrkios, an 960, 10e cycle
Les journées s’allongeaient et les fleurs se multipliaient sur les arbres. Un vent chaud vint lui fouetter ses mèches sur son visage. Il ne put s’empêcher de sourire. Il aimait tellement le printemps. D’autant plus que cette saison créait un contraste saisissant avec ses nuits. Les monstres venaient toujours le démembrer et manger ses mains. Il se réveillait alors en sueur et regardait toujours ses mains. Si la main gauche répondait, il pliait avec douleur ses doigts qui dépassaient du pansement. Le prêtre avait beau se réjouir de ses progrès, Jasuhin ne se faisait aucune illusion. Il savait pertinemment qu’il ne retrouverait jamais l’usage de sa main. Une idée qu’il commençait à accepter, contrairement à son père. Il était alors devenu distant et lointain envers le garçon.
Se remémorant la scène dans la forge, les larmes lui montèrent aux yeux. Il n’eut pas le temps d’éclater en sanglot. Le prêtre de Néera se présenta au bout du chemin. A cause du risque d’incendie, la maison et l’atelier de son père était éloigné du bourg principal. Ravalant ses larmes, il tenta de faire bonne figure face au prêtre.
« - Bonjour Jasuhin. Comment se porte ta main aujourd’hui ? Le petit garçon bougonna. - Guère mieux que la semaine dernière ... De toute façon, elle est morte ... Le prêtre le sermonna. - Crois dans la chance que t’as donné Néera. Je suis sur du contraire : tu arrives à bouger tes doigts, mon garçon. Aujourd’hui est un grand jour : je vais retirer le bandage qui protège ta main, afin de faire respirer ta plaie. Ta mère est présente ? Bien, alors, rejoignons là. »
Précédent le prêtre, le garçon ouvrit la route et entra dans la petite maison. Sa mère était en train de préparer le repas. Elle accueillit avec chaleur le prêtre, qui lui expliqua que le moment était venu de retirer le bandage. Elle hocha la tête en silence, débarrassa la table et invita le prêtre à s’asseoir.
Jasuhin sentit une angoisse monter en lui. Il avait peur de voir quel était l’état de sa main. Dans ses cauchemars, il la voyait toute noire et tomber en poussière dès qu’un monstre s’approchait. Terrorisé, le garçon accepta à contrecœur de rejoindre le prêtre sur le banc près de la table. Malgré les paroles incompréhensibles murmurées par le servant de Néera, il n’arrivait pas à se calmer. Il détourna le regard lorsqu’il commença à écarter les pansements.
Jasuhin regarda vers la fenêtre. Son attention fut attirée par le moineau qui était juché sur le montant. Une étrange sensation traversa l’esprit de l’enfant. Il avait l’impression de voir l’oiseau le regarder avec attention. Les yeux noirs de l’animal plongeaient dans les yeux marron de l’humain. Il se sentit rassuré par cette présence, bienveillante, qui ne cessait de piailler tout en sautillant. Jasuhin sut au plus profond de son être que cet animal n’était pas là par hasard, mais pour lui. Et qu’il le suivrait tout au long de son existence. Instinctivement, il tendit la main gauche, et l’oiseau vint se poser sur son poing, dont il n’était guère plus gros. L’oiseau piailla de contentement.
Je vais l’appeler ...
Jasuhin remarqua soudain le silence qui régnait dans la pièce. Il tourna alors son regard vers le prêtre. Son visage s’était pétrifié dans une attitude de stupeur. Seuls ses yeux réagissaient, passant de la main droite, libérée du bandage, et la main gauche, où l’oiseau sautillait gaiement. Le garçon, prenant conscience que sa main brûlée était visible, paniqua et regarda la plaie. Elle n’était pas aussi horrible qu’il ne se l’était imaginé. Il sentait le vent sur sa peau à nu, ce qui le fit frissonner. La chair était encore à vif sur la base de ses phalanges, et traversant sa paume de part en part, se détachait un relief noirâtre et boursouflé. Il devinait une forme qu’il ne reconnut pas tout de suite.
« - Je ... Je dois avertir mon supérieur immédiatement. Ne touchez pas à la plaie. »
Le prêtre se leva en vitesse, manquant de renverser la table. La mère de Jasuhin lui demanda ce qu’il se passait. Il lui répondit pendant qu’il sortait qu’il devait en parler avec le grand prêtre de l’abbaye toute proche. Jasuhin ne comprit pas ce qui se passait. Le moineau fit un bond et atterrit sur l’avant bras droit de l’enfant. Il s’avança vers la plaie. Jasuhin avança sa main vers son visage, pour mieux la regarder. Il distingua alors plus nettement le motif qui se dessinait dans le creux de sa main. Sa mère se pencha à son tour sur la main de son fils. Elle ne put s’empêcher de jurer.
Jasuhin murmura alors :
« On dirait une aile ... Une aile noire. »
Le moineau piailla de contentement.
Au cours du mois de Bàrkios, an 960, 10e cycle
Il se souvenait encore de l’arrivée du Grand Prêtre chez ses parents, de son regard interloqué sur sa cicatrice et sur le moineau juché sur son épaule. Il se souvenait de son Oui, sorti naturellement à l’invitation du Grand Prêtre de rejoindre sa communauté. Il se souvenait encore des larmes de sa mère et du regard désolé de son père lors de son départ pour la grande abbaye, le lendemain matin. Il se souvenait encore des sanglots qui avaient parcouru son corps lors de l’arrivée à l’abbaye à midi et du réconfort qu’il avait trouvé auprès du Grand Prêtre. Ce vieil homme, très doux et attentionné, lui apprit les rudiments de son culte dès le premier jour. Ce dernier lui avait patiemment expliqué les préceptes de la déesse, dont les plus importants étaient le Choix et l’amour de la Vie.
« - Le Choix est le plus important pour la déesse. Au nom de la Vie, de la Fertilité, tu dispose de ton propre libre arbitre. Jamais je ne t’aurais forcé à nous rejoindre. Tu as toi même choisis en ton âme et conscience, et si un jour tu voudras nous quitter, rien ne t’en empêchera. - Mais la déesse m’a imposé son choix, avec cette cicatrice et cet oiseau ! - Certes, la déesse t’a marqué dans le plus profond de ta chair de son symbole le plus important, l’Aile. C’est un don dont il te faudra faire bon usage. Mais c’est toujours toi qui décide de ton destin, Jasuhin, retient le. Il s’agit ici de ta première leçon. Maintenant, prions ensemble la déesse. - Mais, euh ... Je ne sais pas comment faire ! - Il n’y a pas de méthode. Chacun fais comme il l’entend et comme il le souhaite. Néera est tout autour de nous. Elle entendra tes prières. »
Le vieil homme se tut et leva les yeux au ciel. Jasuhin ferma les yeux et pensa aux dernières semaines. De nombreux souvenirs lui vinrent en tête. Il se vit étendu dans son petit lit, souffrant terriblement après sa brulure. Il se rendit alors compte qu’une jeune fille se trouvait à son chevet et veillait sur lui. Elle ne dit pas un mot mais sourit. Sur sa main, une petite sculpture. Il s’agissait d’un moineau. Elle lui donna un baiser, et l’animal s’envola. Il comprit alors l’origine de l’animal. Jasuhin, les yeux fermés, remercia alors la déesse de s’être intéressée à lui et de lui avoir éclairé son avenir. Le soir, lors de son coucher, les larmes avaient disparu. Ses rêves furent apaisés. Son moineau était à ses côtés et l’éclairait d’une douce lumière. Les créatures monstrueuses n’osaient s’approcher de lui et s’écartait de son chemin ; il découvrit alors ce que recouvrait la noirceur. Un univers riche et colorée, peuplée d’animaux, d’hommes et de vie.
En se réveillant le matin, il vit l’oiseau sur un coin de couverture.
Je vais te nommer ...
Au cours du mois de Verimios, an 976, 10e cycle
« Aile, revient ici. »
La neige crissait sous les sabots du cheval. Des flocons tombaient sur la capuche du jeune prêtre et restaient accrochés au tissu. Ils commençaient à blanchir la tenue du prêtre. Le froid était encore vif en cette fin de Verimios. Le printemps n’était certes plus très loin mais l’hiver, dans une dernière bravade, se montrait encore tenace.
D’après les Anciens, c’est le signe d’un printemps et d’un été chaud et fertile. Puisse Néera apporter de nouveau la vie sur ses terres froides et mortes.
C’était la première fois que le prêtre quittait sa région d’origine. Il était en train de franchir les limites de la baronnie d’Ancenis pour rejoindre la baronnie voisine et sa capitale, Hautval. Ses parents s’étaient inquiétés de ce départ vers l’étranger. Dorénavant ordonné comme prêtre, Jasuhin voyait toujours régulièrement ses parents. La tristesse de son père s’était évanouie et il admirait son fils. Il était dorénavant un personnage important de la communauté villageoise. Mais ses parents n’avaient jamais eu l’occasion de quitter leur région. Une crainte de l’inconnu motivait leur propos. Jasuhin les rassura en leur rappelant qu’il était dorénavant un prêtre de la déesse.
Ses parents avaient des raisons de s’inquiéter. L’hiver était encore bien présent et il avait jeté sur la route de nombreuses personnes, à la recherche d’un toit ou de nourriture. Malgré sa carrure, le prêtre avait dû à plusieurs reprises retirer ses gants, afin de montrer son tatouage et son signe. Les pauvres hères s’étaient alors écartés, le laissant passer. Conformément à sa formation, le prêtre cherchait à éviter autant que possible. Tout était une question de Choix …
Le moineau arriva finalement et vint se poser sur son manteau. Il piailla de contentement. Jasuhin arrêta son cheval et chercha une récompense dans sa poche. Il posa dans la paume de sa main un morceau de pain. L’animal vint joyeusement picorer avant de décoller et de venir se blottir dans sa capuche, contre la tête de son maître. Jasuhin sentit la douceur des plumes et le soulèvement régulier de la poitrine du moineau. Sa présence le rassurait et le réconfortait. Après tout, il était un envoyé de la déesse.
Il reprit alors sa marche. Le paysage était morne et la neige rendait cette étendue sale et déserte. Il devina toutefois au loin un fort, avec quelques habitations disposées contre le mur. Il s’agissait d’un point de passage obligatoire pour se rendre dans l’autre baronnie. S’il n’avait pas fait viser sa patente par l’officier de garde, nul doute qu’il aurait eu des problèmes. On aimait guère les voyageurs, même les prêtres. Il était nécessaire d’être prudent.
Le mur du fort était dans un état lamentable, ainsi que la grille qui en barrait l’accès. Il devait dater d’une époque bien antérieure à la naissance des grands-parents de Jasuhin, à une époque où le duché d’Erac n’était qu’un rêve. Il aperçut un garde au sommet de la muraille, appuyé sur une pique. A ses côtés, le vent gonflait l’oriflamme de la famille de Hautval. Personne d’autre n’était dehors. Les habitations jouxtant le mur étaient bien silencieuses. Le garde interpella le jeune prêtre. Il le distinguait à peine, à cause de la neige et de la hauteur du mur.
« - Qui qu’c’est qu’est là ? Qu’est ce qu’vous voulez ? »
Jasuhin sourit et se remémora ses premiers cours avec le recteur de l’école de l’abbaye. Il ne cessait de le reprendre sur son langage et son accent paysan. Il avait alors fait d’énorme progrès et appris à lire et à écrire. Une chance finalement pour un fils de forgeron. Il abaissa son capuchon, afin de montrer son visage. Des flocons vinrent lui fouetter le visage, tandis qu’Aile prenait son envol d’un air ronchon, mécontent d’avoir été chassé de son abri.
« - Je me nomme Jasuhin d’Ancenis, et je désire me rendre à Hautval afin de parfaire mes connaissances et ma formation. Je suis un prêtre de Néera en voyage et je vous prie de m’accorder le passage et le gîte pour la nuit. »
Il enleva ses gants et tendit la paume de ses mains au soldat, afin de lui prouver sa nature. Toutefois, le garde ne sembla pas satisfait. Il cracha et débita avec son fort accent.
« Les tatouages, c’est rien ! Qu’é qui m’prouv qu’t’es un prêtre ? Dé zhomm avec des signes comm’ça, peut-être faux ! »
Jasuhin fut surpris. C’était bien la première fois qu’on remettait en doute sa mission et son origine. Il garde toutefois son calme, tout en hochant la tête. Il devait éviter le conflit et s’énerver contre ce garde ne ferait qu’aggraver sa situation. Il avait froid et il voulait se reposer au chaud. Il finit par faire un signe de tête vers le garde et il ferma les yeux.
Pardonne-moi Néera d’utiliser ainsi ton don, mais si je l’utilise, c’est pour éviter tout conflit et faciliter le passage de ton humble serviteur.
Des sensations familières parcoururent son échine et le reste de son corps. Il se mit à murmurer quelques paroles de grâce en l’honneur de la jeune et frêle déesse. Il lui demandait de bien vouloir lui accorder la lumière dans les ténèbres. Il se remémora les essais effectués lors de son apprentissage à Ancenis, entouré d’autres jeunes prêtres. Les conseils prodigués par le Grand Prêtre lui revinrent en mémoire, ainsi que les échecs cuisants du passé. Une douce chaleur se répandait dans son corps. Il la sentait toutefois converger vers ses mains. Elle s’amplifiait, augmentait et parcourait l’ensemble de ses veines. Cette brulure était différente de celle qu’il avait connu avec le fer. Elle était réconfortante et apaisait son âme ; elle ne brulait pas mais réconfortait l’âme. Doucement, il sentit un picotement entre les doigts de sa main brûlée, puis dans la main gauche. Il ne sentait plus le froid mordant. Ses mains commencèrent à irradier d’une douche lueur, qui gagna en intensité à mesure que Jasuhin récitait ses grâces. Soudainement, une lueur jaillit de sa main droite et chassa l’ombre du rempart. Elle était parfaitement visible depuis le créneau. Il ne quittait pas des yeux sa main afin de contrôler la puissance de la lumière.
Cela ne faisait que quelques semaines qu’il maitrisait ce sort, mais il s’entrainait dès qu’il avait l’occasion. Comme son père avant lui, il créait également la lumière, même dans les endroits les plus sombres. Aile émit un piaillement de satisfaction, tandis qu’il se battait dans les bourrasques de vent.
« - Ok, ok, c’est y bon ! Jvas tfaire ouvrir la porte ».
Aussitôt ces phrases prononcées, le prêtre se relâcha. La lumière disparut peu à peu tout en laissant une tension dans ses mains. Il était encore débutant et utiliser la magie divine était très fatigant. Il remit ses gants, avec précaution. La chair brunie de sa main droite irradiait légèrement encore. C’était avec étonnement qu’il avait constaté que c’était de sa main abimée qu’il arrivait le mieux à produire les sorts. C’était là le don que la déesse lui avait fourni.
La grille grinça et le jeune prêtre s’avança dans l’arche, à la recherche d’un peu de repos et de chaleur, Aile le suivant à la trace.
Au cours du mois de Verimios, an 996, 10e cycle
La chaleur était étouffante. Différentes silhouettes s’activaient autour d’un âtre ; on entendait hurler des ordres. Plus de charbon et de bois, plus de vent. A un ordre, on tira du feu une barre en fusion. Jasuhin attendait près de l’enclume, un volumineux marteau à la main.
« Ici. Pose le. » La barre en fusion fut posée devant le prêtre. Il éleva sa main gauche et la fit retomber avec fracas sur le métal en fusion. Il recommença une dizaine de fois l’opération, avant de demander à faire pivoter la barre. Nouvelle série de coup. Une certaine mélodie se créait en frappant l’acier. Nouvel ordre, nouveau bruit. Au bout d’un certain temps, il ordonna à remettre le métal au four. Il en profita alors pour s’asseoir et pour saisir une outre remplie d’eau saumâtre. Bien que tiède, elle rafraichissait le forgeron.
Un jeune homme s’approcha de lui et but quelques gorgées. Il était plus petit que le prêtre, mais ses bras et ses épaules montraient qu’il avait l’habitude de travailler l’acier.
« - Alors c’était donc vrai, vous savez bel et bien travailler le fer. Je n’avais jamais encore croisé de prêtre forgeron. - Et pourquoi les prêtres ne pourraient-ils pas être comme le simple artisan ? Mon père était forgeron, j’ai beaucoup appris de lui lors de mes séjours chez lui pendant mon séminaire. J’ai à la fois un contact spirituel avec Néera mais également plus physique. En travaillant le métal, je réponds au besoin de la vie et à ses perpétuations : le métal pour labourer la terre, pour faucher les récoltes ou pour battre le grain. Jamais pour attaquer ou résoudre un conflit. - En attendant, heureusement que vous êtes passés vous et vos camarades dans la région. Sans vous, la peste aurait emmené l’ensemble du village et les récoltes auraient été perdues. »
Jasuhin se contenta d’un sourire. D’un signe de tête, il redemanda la barre métallique. Elle lui fut amenée et pendant qu’il frappait, il pensait à la situation actuelle.
La politique ne m’a jamais intéressé, au grand dam du Grand Prêtre. Il m’avait bien dit que nous devions faire attention à la politique et à l’organisation de la société. Prendre position, uniquement si le Choix du plus grand était perturbé, si la Vie était menacée. Les tensions se sont multipliées avec les Ombres, mais je ne pensais pas à avoir un jour recourir l’aide de la déesse pour des cas aussi grave. Heureusement que je ne suis pas parti seul, sinon …
Je ne peux qu’aider qu’un village à la fois, malheureusement. Tous ses pestiférés, autour de Diantra ... Toute cette souffrance, cette atteinte à la vie. Depuis deux années déjà. Je dois tout faire pour porter la parole de la déesse. Porter la Vie et la défendre.
Même à utiliser son don pour sauver des combattants qui iront de nouveau combattre et s’affronter aux ennemis de la Vie ? Sauver la Vie tout en la détruisant … Voilà une chose que le Grand Prêtre ne m’a pas apprise … Mais que faire d’autre ?
Le bruit du marteau résonna de nouveau dans la forge … Aile s’était réfugié sur la poutre supérieure. Il regardait son maitre sans aucun bruit. La Vie dépendait encore plus du courage et de la ténacité de ses serviteurs.
Au cours du mois de Karfïas, an 6, 11e cycle
Aile se mit à bailler. Tout comme son maître. Un regard complice vers le moineau lui confirma sa pensée. Cette réunion s’éternisait. Il avait beau être un des Grands Prêtres les plus importants d’Erac, il ne supportait pas ces conciliabules qui duraient des heures entre ces collègues. Les questions de forme primaient alors sur les questions de fond. C’était le principal reproche qu’adressait Jasuhin à certains de ses collègues. Il avait été surpris d’être nommé à ce poste, mais il l’avait accepté, l’ayant vu comme un signe de la déesse. Il parcourait alors les terres du duché d’Erac, à la recherche de personnes à soigner ou d’âmes à éduquer. Il aidait également volontiers les gens avec ses savoirs techniques. Le surnom d’Humble Ailé lui était souvent attribué, de par son caractère et sa modestie. Mais en ce moment, il ne rêvait que d’une chose : sortir de ce concile ou parler de chose nécessaire.
La déesse se moque bien de savoir si nous devons prier deux ou trois fois par jour. Elle voudrait plutôt savoir si nous faisons tous pour permettre le Choix et lutter contre les atteintes à la Vie qui secouent le royaume en cette période …
Une cloche signala la fin des débats. Il accueillit celle-ci avec satisfaction. Levant sa carcasse jusqu’à l’extérieur, il en profita pour discuter avec d’autres Grands Prêtres. Il était heureux de voir que la nomination de Waith Maewan en tant que Haut Prêtre réjouissait et contentait le plus grand nombre de parti. Il avait aimé la façon du jeune homme et son caractère, ainsi que son coté humble. Un caractère nécessaire pour tout le clergé de Néera, d’après lui. Il reprochait toutefois le caractère conflictuel du nouveau gérant du culte. La philosophie de Jasuhin s’était toujours basée sur la diplomatie et l’analyse des conséquences de ses actes. Certaines actions pouvaient être bénéfiques, malgré des morts ou le non-respect de la Vie. Il l’avait vu dans le nord, contre les Sombres. Il l’avait vu lors des Guerres Civiles. Parfois, une action pouvant entrainer la perte d’une vie pouvait en sauver des centaines.
Il exposa ensuite à ses amis son projet de créer un nouveau centre du culte de Néera, autour d’une abbaye. Il voulait développer sa philosophie de vie. Une existence simple et basée sur l’entraide, avec la formation de prêtre disponible pour le reste de la population. Il commençait à se faire vieux et les déplacements à travers le royaume humain n’étaient pas de tout repos.
Jasuhin espérait avoir l’autorisation du comte de Velteroc, Nimmio, pour pouvoir développer ses terres. Un homme dont il se méfiait volontiers, à cause de ses prétentions belliqueuses. Il était toutefois nécessaire de se voir accorder une entrevue avec ce dernier. Il lui fallait également l’accord de son Haut Prêtre, mais cela ne devrait pas être plus difficile que de converser avec Nimmio. Il siffla Aile, qui vient se poser sur son épaule.
Après tout, la déesse est avec moi. Et j’apporterai la lumière de la Vie et du réconfort auprès des peuples de la région. Parce que tel est mon destin. Celui voulu par moi et par la déesse.
Dernière édition par Jasuhin le Humble le Dim 14 Avr 2013 - 8:27, édité 2 fois
Arsinoé d'Olyssea
Ancien
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Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Ven 12 Avr 2013 - 17:33
Les noms des mois ont des petits accents que tu as souvent omis dans les titres de parties, donc autant corriger ca ^^ (Karfïas, Bàrkios)
Tu parles d'une peste en l'an 998 sans trop préciser ou, il serait peut être bon de raccorder ça à la trame du forum en faisant en sorte que ce soit celle de 994-996 qui a sévit autour de Diantra. Enfin sinon ça n'est pas improbable qu'il y ai eu d'autres pestes entre temps, mais pas qui ai été jouées à ma connaissance.
Nimmio est comte de Velteroc, et non pas duc.
Bon c'est à peu près tout, et ça relève du détail, donc tu modifies ca et je valide ^^.
Jasuhin le Humble
Humain
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Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Sam 13 Avr 2013 - 8:04
Je te remercie pour ses remarques. J'ai effectué les changements que tu m'as conseillé (noms de mois corrigés / changement des dates pour la Peste à Diantra / de duc à comte de Velteroc pour Nimmio).
J'attends maintenant la validation avec impatience ! :)
Arsinoé d'Olyssea
Ancien
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Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Sam 13 Avr 2013 - 17:41
Je valide. Belle fiche malgré mes réservations d'ordre général sur le bg du culte de Néera, attention tout de même à l’orthographe ^^.
Quelques liens...
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Et le code pour les admins:
Code:
[Métier & Classe] : Grand prêtre de Néera
[Race & Sexe] : Humain & Masculin
[Classe d'arme] : Magie
[Alignement] : Loyal Bon
Dernière édition par Arsinoé d'Olyssea le Sam 13 Avr 2013 - 19:17, édité 1 fois
Jasuhin le Humble
Humain
Nombre de messages : 50 Âge : 36 Date d'inscription : 06/04/2013
Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Sam 13 Avr 2013 - 18:25
Merci beaucoup et promis, je vais faire attention à l'orthographe ^^'.
Sinon, quelles sont tes réserves sur le Culte de Néera ? C'est toujours intéressant d'en discuter et voir ce que l'on peut faire pour l'améliorer ! N'hésite pas à me MPer ! Bon, va falloir s'y mettre !
Urlryn Jar'x
Drow
Nombre de messages : 57 Âge : 36 Date d'inscription : 23/02/2013
Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Lun 15 Avr 2013 - 8:57
Je me permets un double post pour signaler la liste de mes sorts et leur niveau.
Statut religieux : Grand Prêtre de Néera
Sorts Incontournables
Nom : Contrôle de l’air Portée : Sur soi et dans un rayon d’une vingtaine de mètres. Coût en énergie spirituelle : Insignifiant. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Suite à un long apprentissage et à de nombreuses tentatives, Jasuhin est capable de maîtriser une partie de l’air environnant. Il en résulte la possibilité pour lui de léviter, lui permettant de franchir certains obstacles. Il est également capable de modifier l’atmosphère proche. En se concentrant, il peut alors créer des courants d’airs, qui peuvent se transformer-en de violentes bourrasques, ou bien les apaiser. Lorsqu’il est en train d’utiliser cette compétence, Jasuhin est entouré d’une légère aura bleutée. Inconvénients et contreparties : Jasuhin ne peut pas voler. Il ne peut se soulever qu’à quelques dizaines de centimètres du sol, un mètre tout au plus. Utile pour récupérer certains objets en hauteur et pour amuser les enfants, il lui permet également de franchir certains fossés, dont la largeur ne doit pas excéder deux ou trois mètres. De plus, sa maîtrise de l’air se fait sur une surface restreinte.
Nom : Appel à la déesse Portée : Sur soi. Coût en énergie spirituelle : Insignifiant. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Néera est partout, elle entend tout et voit tout. Cependant, ses adeptes ont la possibilité de l’invoquer directement, afin de lui implorer son aide et son soutien. Plus la demande est importante, plus la prière est longue et la concentration importante. Rien ne peut alors déranger le religieux durant ce moment intime avec Néera. Inconvénients et contreparties : Durant les longues années passées à travers le monde, Jasuhin a constaté qu’il fallait utiliser avec parcimonie la prière d’aide envers la déesse. Cette dernière ne répond que si elle juge le motif suffisant et elle demande toujours une contrepartie.
Sorts Adepte
Nom : Iridescence Portée : Sur soi et dans un rayon d’environ cinq mètres. Coût en énergie spirituelle : Insignifiant - Moyen. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Il s’agit d’un des premiers pouvoirs que Jasuhin a su maîtriser de la part de la déesse. La quête de la Lumière dont il rêvait déjà enfant est matérialisée par la maîtrise de ce don. Ainsi, en se concentrant, il est capable de créer un arc lumineux à partir de sa main droite, lui permettant d’éclairer les environs. Il est également capable de projeter cette Lumière sur une courte distance, afin d’aveugler un potentiel adversaire. Sa main irradie alors d’un éclat doré. Maîtriser la Lumière sous entend la faire disparaître. En se concentrant, il est capable d’atténuer et de plonger dans une profonde obscurité une zone limitée autour de lui. Inconvénients et contreparties : Si créer de la Lumière est devenue une chose aisée pour le Grand Prêtre, il ne peut être invoqué que de la main droite. Sa main gauche refuse obstinément de lancer ce sort. De plus, l’énergie consommée par ce sort augmente au fur et à mesure qu’il s’éloigne de la main du porteur. Ainsi, si la Lumière irradiant de son corps ne lui demande que peu d’énergie, la projeter est nettement plus consommatrice, tout comme l’absorption de lumière.
Nom : Localisation Portée : Échelle du monde. Coût en énergie spirituelle : Moyen. Maîtrise : Prêtre Détails et Fonctionnement : Jasuhin ne se sert que très peu de ce sort. Il a toutefois appris et compris les bases nécessaires à son utilisation. En se concentrant attentivement et en appelant Néera par des prières, il est capable d’obtenir quelques informations sur un lieu, une personne, un objet. Ces données lui permettent de se déplacer rapidement ou de compléter ses renseignements sur une mission. Inconvénients et contreparties : La maîtrise de ce sort étant incomplète, le Grand Prêtre ne peut pas se localiser une cible en déplacement, ni sur un lieu protégé par de la magie occulte. De plus, les informations dont ils disposent sont des plus restreintes, pour un coût d’énergie assez élevé.
Nom : Soins Portée : Sur les autres individus à proximité. Coût en énergie spirituelle : Insignifiant - Moyen. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Le Grand Prêtre qui a formé Jasuhin lui a révélé l’importance de la vie et du soin de cette dernière. Il a donc ainsi appris à maîtriser les appels à la déesse afin de soigner et de guérir autrui. En apposant ses mains sur un patient ou sur un membre blessé, le Haut Prêtre est capable de réparer les os et de soigner certaines maladies. De ses mains sortent alors une douce chaleur réconfortante pour les blessés. Inconvénients et contreparties : Soigner des blessures superficielles ne demandent que peu d’énergie, au contraire des blessures ou des maladies les plus graves. Certaines ne sont d’ailleurs soignables qu’avec l’aide d’autres prêtres. Plus la blessure est grave, plus l’implication mentale du Grand Prêtre doit être forte, le rendant alors vulnérable au reste du monde.
Sorts Prêtre
Nom : Protection Portée : Sur soi et dans un rayon d’environ deux mètres. Coût en énergie spirituelle : Moyen. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : La Vie devant être préservée à tout prix, les capacités offensives du Grand Prêtre sont limitées. Pour pallier cette faiblesse, il dispose toutefois d’une palette de dons lui permettant de se sortir de situations plus ou moins inextricables. La Protection est une bulle bleutée qui lui permet d’être protégé de nombreuses attaques. Les plus puissantes peuvent traverser cette couche de protection, mais les plus faibles ricochent sur le dôme de protection. Jasuhin peut également accueillir d’autres personnes à l’intérieur de celui-ci. Inconvénients et contreparties : La bulle n’offre qu’une protection limitée : certaines attaques magiques peuvent aisément la traverser. De plus, ce champ de protection ne permet pas de se déplacer, car le religieux doit concentrer son esprit à maintenir la bulle le plus près possible des personnes à protéger. Enfin, le temps est le pire ennemi de ce sort, assez gourmand en énergie.
Nom : Paix Portée : Sur un individu proche. Coût en énergie spirituelle : Insignifiant. Maîtrise : Prêtre Détails et Fonctionnement : Afin d’éviter toutes les violences envers eux ou les autres, les religieux de Néera ont la capacité de calmer les ardeurs des personnes les plus vives. Sort utile en cas de danger ou pour soigner un patient agité, Jasuhin maîtrise difficilement ce sort. Il préfère se servir de la parole plutôt que du pouvoir de la déesse. Il utilise ce sort en touchant son adversaire. Une légère aura passe alors de Jasuhin à la personne touchée par le sort. Inconvénients et contreparties : Jasuhin a des difficultés à calmer ses adversaires. En effet, la plupart du temps, il diminue les capacités mentales des personnes qu’il tente de raisonner. Il préfère alors s’en passer, à moins d’approfondir l’étude de celui-ci dans un avenir plus ou moins proche.
Nom : Illusion Portée : Sur un individu proche. Coût en énergie spirituelle : Moyen. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Dernier moyen pour éviter tout contact violent, Jasuhin est capable de créer une illusion, afin de modifier la perception de la personne de qui il est proche. Il est alors capable d’insuffler une pensée, une émotion, un sentiment. Ce sort est à utiliser avec prudence, car il peut parfois amener l’effet désiré. Il faut un contact physique pour pouvoir utiliser ce sort. Inconvénients et contreparties : La maîtrise de ce sort est encore incomplète pour Jasuhin, qui doit le perfectionner. Les esprits les plus forts se montrent encore rétifs à cette stimulation, certains ressentant même cette intrusion au sein de leur esprit. Ce sort fonctionne sur une personne, influencer un groupe demanderait trop d’énergie au Grand Prêtre.
Sorts Grand Prêtre
Nom : Vent de Soin Portée : Dans un rayon d’une dizaine de mètres. Coût en énergie spirituelle : Important. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : Il fait partie des derniers sorts appris par Jasuhin tout au long de ce parcours. Révélé par la déesse, il se combine avec le sort élémentaire de contrôle de l’air et de la guérison. En invoquant l’air autour de lui, il est alors capable de créer une brise qui porte une partie des soins magiques du religieux. Sur une dizaine de maître, de nombreuses personnes peuvent alors bénéficier d’un regain d’énergie ou voir les blessures superficielles se soigner d’elle-même. Le sort a un effet très positif sur le moral des personnes à proximité. Inconvénients et contreparties : Ce sort est très gourmand en énergie et demande une très grande concentration. Il faut également faire attention à la présence des éléments alentour, comme le vent, qui peut détourner la direction du sort. Il n’est également efficace que sur une courte distance et il ne permet pas de soigner les blessures les plus graves des personnages.
Nom : Fils de foudre Portée : Dans un rayon d’une vingtaine de mètres. Coût en énergie spirituelle : Extrême. Maîtrise : Grand Prêtre Détails et Fonctionnement : C’est dans le Scriptorium d’une abbaye du duché d’Erac que Jasuhin découvrit ce sortilège peu utilisé chez les religieux de Néera. C’est avec une certaine crainte qu’il tenta d’expérimenter ce sort mais aussi avec fascination. La foudre était vue par Jasuhin comme une manifestation du feu dans sa nature la plus pure. C’est alors le début d’un long apprentissage, qui n’est possible que par un temps orageux. Avec une très forte concentration, Jasuhin est capable de détourner une partie de la puissance d’un éclair pour la lancer sur une personne ou un objet. Inconvénients et contreparties : Ce sort, bien qu’impressionnant, demande une concentration extrême à son utilisateur. En effet, lors de ses recherches, Jasuhin a pu constater un nombre impressionnant de décès lié à une utilisation trop rapide de ce don. La prudence et la concentration sont donc essentielles à la réussite de ce sort. Ce sortilège ne peut être qu’utilisé durant un temps orageux, du moins pour l’instant. Son utilisation est donc limitée.
Je suis là pour faire les corrections si nécessaire !
Aetius d'Ivrey
Ancien
Nombre de messages : 1466 Âge : 33 Date d'inscription : 07/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : La vingtaine (25+) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Lun 15 Avr 2013 - 20:22
*Tes réserves.
Et bienvenue Jasuhin !
Jasuhin le Humble
Humain
Nombre de messages : 50 Âge : 36 Date d'inscription : 06/04/2013
Sujet: Re: Jasuhin le Humble - Humain - Prêtre de Néera [Validé, Reste les sorts] Jeu 18 Avr 2013 - 16:21
Je me permets de faire un UP, mais vu ce qu'a signalé Vincente Manolesti sur la fiche de Valas Urlryn, est-ce-que la non validation de la magie de mon personnage est liée à la refonte du système ?
Vincente Manolesti
Ancien
Nombre de messages : 366 Âge : 35 Date d'inscription : 27/01/2011
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Mar 9 Avr 2013 - 9:54
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