L’avènement d'une duchesse. (Terminé)

Le palais de Langehack. Sa nouvelle maison. L'affirmation de son nouveau pouvoir. L'acceptation de sa nouvelle vie. Le tout était encore un peu inanimé, quelque peu poussiéreux, mais bientôt un nouvel age d'or s’élèverait en ces lieux. Elle devait s'en approprié chaque pièce, chaque recoin montrant par la même qu'elle était la nouvelle maîtresse de l'antre ducale. C'est ici que serait l'avenir. Loin des terres de ce mari qui lui avait tant pris de son vivant et tant apporté par sa mort. Il était connu que le destin a un curieux sens de l'humour, en le cas présent cela se vérifié parfaitement. Aussi douloureux, horrible et cruel que cela soit, c'est de par l'homme qu'avait été son mari qu'elle se trouvait la aujourd'hui. Sans les sévices qu'il lui avait fait subir, sans sa mort, sans ses terres dont elle hérita avant celle de sa famille, sans la fille qu'il lui avait donné, elle n'en serait pas la aujourd'hui.

Sa fille, ses pensées se tordent avec mélancolie vers celle qu'elle chérie autant qu'elle lui est douloureuse de par le souvenir de son père qu'elle incarne d'une manière physique et de par trop réelle. Ce petit être qui n'avait rien demandée a la vie, qu'elle s'était efforcée d'aimer et de protéger malgré les atrocités que sa simple existence lui rappelait. Cette fille qu'elle avait due laisser derrière elle sur les terres des de Lancrais dont elle était l’héritière. Du haut de ses 10 ans, elle se devait de rester avec sa maisonnée et d'apprendre a gérer ses terres. Elle avait due prendre la décision, non en tant que mère inquiète et sur protectrice car trop consciente des danger du monde mais en tant que duchesse. Une duchesse ne pouvait refusée a ses premiers sujets, les premiers qui lui furent fidèles, la présence de leur châtelaine. Puis sa fille elle même du haut de l'éducation parfaite de ses 10 ans n'aurait pas reniée son héritage ou son devoir pour suivre sa mère dans ce grand palais vide.

C'était peut être la un bien pour un mal, elle l'aimait les dieux lui en était témoin, elle aurait volontiers donnée sa vie pour elle et elle avait tout ce qui avait été en son pouvoir pour lui amené un avenir meilleur que celui qu'elle avait connue dans sa naïve jeunesse. Mais au delà de cette affection qu'elle lui avait donnée et qui allait contre tout ce que lui soufflait pourtant son cœur, elle avait toujours eu la crainte qu'en son regard ne subsiste le mépris et la douleur que lui inspirait cette enfant qui n'était pas seulement sienne. Cette incarnation palpable de tout ce qui lui donnait encore des cauchemars nuits après nuits. La séparation serait dure et cruelle, mais peut être qu'ainsi elle aurait plus de facilité a oubliée de quelles horreurs la fillette était née. Peut être se concentrerait elle sur le manque de l'enfant et qu'a terme cela amènerait a une acceptation sans douleurs du lien qui les unissait. Puis restait les lettres, lors de leurs aurevoirs, elles s'étaient promises de s'écrire chaque semaine, elle ne faillerait pas a cela.

Des lettres elle en avait eu beaucoup a écrire ces derniers temps, a ses vassaux, a ses alliés, a la reine régente et a tout autre noble qui mérite intérêt dans la péninsule. Elle avait informée tous de son accession au pouvoir, de son sacre imminent et des nouvelles possibles alliances qui pourraient désormais se développer.

A toute la noblesse des terres Miradelphiennes,

Par ce présent courrier, veuillez apprendre que moi Méliane de Lancrais prend succession a Jeanne de Sephren sur le trône de Langehack. C'est avec honneur, justice et fermeté que je compte régnait sur ses terres qui sont désormais miennes. Sachez que le duché de Langehack et moi même souhaitons tout oublier des querelles passées et ne désirerons rien savoir de celles qui pourraient avoir lieu a l'avenir. Dans l'assurance d'une paix et d'une prospérité nouvelle, je n'en tolérerais aucune sur mes terres. Le duché de Langehack est désormais ouvert a de nouvelles alliances qui nous lieront tous je l'espère en de profondes amitiés. Tel est mon souhait en ce jour ou ces mots vous apportent les paroles de mon cœur. J'aimerais terminée ce premier courrier que j'écrie de ma plume de duchesse par des pensées tournée vers les terres péninsulaires du nord. C'est avec le cœur lourd que j'ai appris que vous faisiez face aux affres de la guerre, toute ma sympathie est tournée vers vous qui vous battez pour la restauration de la paix ou qui subissez les douleurs de la guerre. Rien dans les mots que je pourrais écrire ne saurait vous apporté le réconfort nécessaire pour traverser cette épreuve, sachez néanmoins que mes pensées vous sont fidèles, vous apportant je le souhaite force et réconfort. Que les dieux vous gardent et la paix puisse t'elle a nouveau bientôt régnait en seul maître sur toutes nos terres.

Méliane de Lancrais, duchesse de Langehak.

Langehack était resté de par bien trop longtemps sans un pouvoir ducale a sa tête, il allait falloir rappelé a tous la force du duché. Il n'était pas question que quiconque, alliés ou ennemis, ne vienne perturbé cette tranquillité récemment acquise. Il était temps que le duché soit a nouveau signe d'un pouvoir stable et prospère, elle veillerait a cela. Mais avant venait le moment de prendre ce qui désormais lui revenait de droit. Sa couronne. Son trône. Son titre.

Cela viendrait avec son sacre dont chaque minute avait été prévue avec soin. Du déroulement jusqu’à la confection de sa robe. Rien ne fut laissé au hasard pour l’avènement de la nouvelle duchesse. La salle ou siégeait son trône retrouva splendeur et fut mise aux couleurs et armoiries qui étaient sienne et qui seraient désormais celles de Langehack. Quand le jour de la célébration arriva enfin, elle était déterminée, prête, sans craintes quand a l'avenir, si ce n'est de décevoir ses propres objectifs. Elle admira un moment la robe de soie blanche aux broderie délicates qui seraient sienne en ce jour. Elle caressa doucement l'étoffe soyeuse blanche, violette et or don la cape était confectionnée. C'est dans cette tenue que naîtrait la nouvelle duchesse de Langehack, c'est dans cette tenue qu'elle recevrait sa couronne. C'est pourquoi elle l'avait voulue sans fioritures, sans trop de faste. Tous devait se concentré sur la couronne que l'on placerait sur sa tête, sur le pouvoir qu'elle obtenait par la même et non pas sur ce qu'elle porterait. En ce jour, aucun d'eux ne devraient voir une femme. Ils devraient voir une duchesse, leur duchesse, la duchesse de Langehack. La robe n'était qu’accessoire, la couronne en serait un bien meilleur.

Le sacre se passa conformément a ce que veut la tradition. Les pairs des terres de Langehack placèrent sur elle la couronne ducale pendant qu'elle prononçait quelques mots qui resteraient gravés en l'histoire comme les premiers mots de la nouvelle duchesse de Langehack.Moi, Méliane de Lancrais en ces terres, par cette couronne et en ce jour de l’avènement d'un nouveau pouvoir ducale, jure avec honneur et fidélité de servir avec droiture, justice, et miséricorde les intérêts du duché de Langehack. En ce jour, je remet mon cœur a mes sujets, je guide ma main en la protection de nos terres et je mets mon esprit au service de son développement et de sa prospérité. Si je faillie a cela, la mort puisse t'elle me délivrée de ma honte. Que tous entendent mes mots, moi duchesse du Langehack je bénie nos alliés et maudits tous ceux qui par la folie oseraient s'en prendre a nous. De par ma couronne, mon titre et mon nom, je jure protection a ces terres qui sont désormais miennes. Une fois ces mots prononcés et retranscrit avec tout le soin du a l'événement, le supplice commença. Les baises mains, baiser sur le front, toutes ces marques d'un pseudo respect lui conférant son tout nouveau pouvoir .. Une proximité qu'elle détestait mais se devait d'endurée avec maîtrise et feinte appréciation, par chance sont regard froid du en effrayer plus d'un, car cela ne fut qu'effleurement subtiles et rapides.

Le plus dure était derrière, le plus important était passé. Tout les efforts et les luttes avaient payés, elle était désormais duchesse. Aujourd'hui elle enterait la jeune fille naïve, meurtrie, blessée mais aussi la femme qui avait du se reconstruire, se battre, s'imposait. Ses nuits lui appartiendraient toujours, les cauchemars ne disparaîtraient pas a l'aide d'un titre et d'une couronne. Mais le jour elle serait aux yeux de tous, fière, forte et lumineuse. Aujourd'hui s'affirmant dans le renaissance que lui offrait son titre, venait d'éclore Méliane de Lancrais, duchesse de Langehack.

Il y'avait eu bien des réunions de conseil avant celle ci, bien des parchemins remplis, bien des décisions évoquées. Mais tout cela n'était alors que chimères, des possibilités tout au plus, rien qui ne revêtait de la légitimé du pouvoir ducale. Aujourd'hui était tout autre, aujourd'hui elle présidait le conseil en tant que duchesse. Aujourd'hui sur les ébauches de projets passés serait imposé le sceau de Langehack, le sceau ducale et alors les projets prendraient vies.

Hier la couronne avait été poser sur sa tête, le sceptre mit dans sa main, mais c'est aujourd'hui vraiment que son pouvoir naissait, par ses premiers décrets en tant que duchesse, par ses projets pour l'avenir. C'était maintenant que s'écrivait les prémices du futur dont elle avait rêver. Les décisions prisent en ce jour, elle avait passée de longues heures enfermée dans son bureau pour en écrire les ébauches, ne faiblissant jamais a l'ouvrage pour que quand viendrait le jour tout soit prêt. Et le jour était venu.

Il y'eu beaucoup de choses a dire, a exposer, beaucoup de décisions a prendre et ce en bien des domaines. Armée, science, commerce. En bien des manières Jeanne de Sephren avait ouvert la marche au genre d'avenir qu'elle même souhaité pour le duché de Langehack. L'ancienne duchesse avait mit fin aux excès, renforcer les armées, le commerce et pousser le duché a se tourner vers l'avenir, vers les sciences. En cela Méliane la respectait et lui était reconnaissante, elle poursuivrait a son tour le même but, les mêmes envies dans l'espoir que toujours perdurent une erre florissante pour le duché. Une erre de lumière, de savoir et de prospérité.

Tout d'abord, il y'avait le commerce. Une valeur sure du duché, notamment connu pour ses étoffes de grande qualité. Il y'avait aussi les fruits et légumes, l'art du cuir, des parfums ou encore des verreries mais il y'avait plus, de l'inexploité que Méliane comptait bien exploiter. Elle choisie de taire pour l'heure son grand projet concernant en parti les tissus Langecin, tous le découvrirait quand il en serait a son aboutissement. Elle aborda dont le sujet des herbes médicinales & des tisanes. Les terres Langecines fort fertiles ne donnaient pas vie qu'aux fruits et légumes ou aux matières de tissus si convoitaient. Elles voyaient naître en leur cœur bon nombres de plantes aux divers vertus.  Elle demanda dont aux scientifiques du "collège", menés par l'érudit Crispin Delray d'étudier cela afin d'en développer quelques médecines forts profitables a leur peuple mais aussi afin de les exporter. Vint sur le même domaine, l'exportation des tisanes dont la duchesse elle même raffolait.

La récente guerre du nord et toutes les pertes qui en découlaient, rappelaient plus que jamais que nul n'était a l'abris de pareilles souffrances. Il fut donc décider qu'en prévisions des maux qu'amenait la guerre, famine ou encore épidémie, des réserves de vivres et de médicaments seraient mit a l'abris dans les domaines ducaux. En ce sens également et malgré le fait que la forteresse de Langehack, nommait la cité aux 5 portes, soit restée inviolée depuis de nombreux siècles, il fut décidé que la sécurité et les armées se devaient d’êtres renforcées. Chaque murailles, chaque portes, chaque passages se verraient consolider. Afin de se préserver en cas d'attaques mais aussi dans le but que chaque terres soient protéger, un recrutement massif se fit tant pour des petites armés privés pour chaque châtellenie, que par des armées de métier ou encore par le biais de compagnie de mercenaires qui viendraient grossir les rangs de la guilde bien connue de Langehack, "Le Trait". Tous au final venant gonfler les rangs de l'armée ducale en cas de nécessité. Un enseignement militaire fut également mit en place pour tout hommes ou femmes du peuple, sans distinction qui voudraient portés les armes au nom de Langehack en cas de guerre.

Vilsteir d'Olside

Pour la mise en place de ces réformes et pour le commandement de cette plus imposante armée, fut nommé en tant que Sénéchal des terres Langecines, Vilsteir d'Olside. Un homme d'une cinquantaine d'année aux nombreuses victoires et dont la réputation n'était plus a faire. L'homme s'était démarqué en bien des batailles et en bien des contrées. Il était réputer pour savoir manier les mots aussi bien que les armes. Si il préférait gagner les conflits par l'usage de la diplomatie, il savait tout aussi bien le gagner par l'art militaire. Il n'était sorti d'une retraite méritée que par l'affection qui le lié a la toute nouvelle duchesse de Langehack.  En moindre mesure, "Les Aigles de Sang", l'élite guerrière de Langehack destinée a la protection personnelle de la duchesse se vue également amplifiée par la création d'une nouvelle escouade, "Les lames de soie".  Un groupe de 12 femmes nouvellement éduquées a êtres dames de compagnie, mais étant avant tout et surtout des guerrières aguerries et de fines lames ayant de fortes connaissances en détections de poisons. Rigueur et discrétion les définissaient. Ainsi même en privée et sous le couvert du secret, la duchesse ne manquerait jamais de protection. Qui verrait en ces jeunes dames a l'air délicat et engoncés dans de belles robes, une armée d'élite ?

Les sceaux appliqués, les décisions prises ne furent plus ou moins que formalités, ces idées, toutes en projets depuis l'instant ou il avait été décider que Méliane de Lancrais deviendrait la nouvelle duchesse de Langehack, passant d'ébauches a projets furent mit en places dans l’ennéade qui suivit.