Le sang est la sueur des Héros [Pv fenris]

"Le courage est une flamme qui s'embrase mon ami, elle est tous ce qui nous reste, lorsque les ténèbres voilent l'horizon"
Enéon Nar'phéliar à Delyndil devant les armées Drow,
Bataille d'Alonna

Devant ses plans et ses cartes, le Capitaine était pensif, il se remémora ses souvenirs , et en particulier de cet ami, un homme qui sacrifia sa vie pour un ideal si grand qu'il échappait encore à notre elfe, et pourtant il avait eut le temps, mais jamais il n'avait réellement comprit ce que signifiait avoir un ideal et de se battre pour. Enéon, un homme, un mortel l'avait comprit mieux qu'un elfe, mais peut-être était-ce la le secret, vivre chaque instant comme si c'était le dernier offrait une perspective différente...Pourtant devant cette immortalité poignante, les elfes n'avaient pas changés... Ellyrion fut la première, puis Eraison...le vent avait changé de cap , les drows ne se risquerait plus dans une guerre de longue haleine, ils avaient frappé vite et fort, poignardant l'Anaeh du sang de ses fils et filles. Il fallait changé et vite, adopté de nouvelle stratégie de com bat, osé l'improbable, tenté....l’insensé.

Seul dans sa tente, l'elfe Nöldorion tourna son regard vers celle qui réclamait son lot de sang, celle qui criait "Il est temps", il sentait son pouvoir, sa force....Burt'handril, celle lame était célèbre par ses fait d'armes, mais aussi par son passage dans le temps...en effet la lame d’ébonite traversa les âges jusqu'à se perdre dans les méandres des anciens rois des Hommes, dans un passée enfouie et oublié....pourtant les sombres jamais ne l'avaient oublié depuis la guerre entre l'empire Nisétien et les peuple Déchu...

Citation :

S'approchant d'elle, il l'a sortit de son drap beige dans lequel elle était enroulée...elle était si sombre et pourtant, il se rappelait lorsque Rima-Marcil l'envoya au côté d'Enéon parcourir les coins les plus reculés de Miradelphia au nom de cette ancienne communauté de la lumière qui jadis réussit à unir hommes, nains et elfes. Ce fut à cet époque que notre avatar de la colère parcourra le monde à la recherche de cet artefact légendaire mais oublié de beaucoup...de cette lame qui trancha la tête à plus d'un millier d'ennemis sans distinction...et c'est de cela que l'elfe se méfiait, car la lame n'avait pas fait couler que le sang des déchus, mais elle avait aussi goutté au sang d'innocents, car avant de finir entre les mains de l'elfe, elle passa de mains en mains d'hommes et tous ne furent pas bon et juste. Seul dans les mains du Nar'phéliar elle se restaura, mais bien trop peu de temps, car Tyra décida de son sort à Alonna.

L'elfe la déposa sur la table, l'observant de te toute sa taille, puis alors qu'il venait de déposé la lame, son regard se leva instinctivement vers le miroir qui se trouvait a quelques pas de la table, près de son armure, et un fracas se fit soudainement entendre, a la fois étouffé et audible. le Nöldorion venait de brisé son miroir, il ramassa alors un des morceau qui reflétait son visage plus encore, et s'observa quelques instant de plus.

Citation :

La magie de soin allait pouvoir masqué son visage, mais pour l'heure les séquelles et les lancement de douleurs semblables a des brûlures et des étirement de la peau lui tiraillait le minois. Il avait payé cher de sa personne le prix de son imprudence en Aduram, le prix d'une colère trop grande et qui lui rongeait le cœur et l'esprit. Quand soudain il sentit une présence pénétré dans sa tente. Il tourna son regard vers celui ou celle qui venait d'arrivé. Un sourire sincère mais qui masquait sa souffrance s'afficha, son jeune frère Fenris, était revenu avec Calum, il y a peu, mais notre capitaine n'était pas là lorsque le cadet des Nöldorions s'était affirmé une fois de plus contre les sombres. Son Lieutenant lui avait fait son rapport, tout c'était bien passé, à part l'imprévu qui s'était imposé à eux de force, un imprévu de taille puisque dans leur traque il avait sauvé la vie de la protectrice d'Ardamir.

" Fenris..."

Fenris, oui. Il était revenu de sa seconde escapade en forêt avec la dame qu'il avait contribué à sauver. Une seconde sortie pleine de surprises... On pourrait dire qu'en la matière la ballade avait bien commencé : Deux elfes, une jument, une méharas et... un loup géant ! C'était un cadre assez peu commun pour débuter une journée.
Mais, en parlant de surprise, Delyndil n'avait pas l'air de s'être attendu à la visite de son cadet. A l'écoute de son nom, ce dernier inclina légèrement la tête sur le côté et plissa les yeux.

-Tu sembles surpris de me voir mon frère ?

Fenris portait une cuirasse légère qui commençait à s'user un peu. Il la réservait pour les entraînements et cela faisait des années (depuis avant Ellyrion pour être précis) qu'il n'avait pas pris le temps de la renouveler. Sur son épaule reposaient les fourreaux de ses deux lames légères qu'il maintenait d'une main ferme.

-Aurais-tu oublié notre entraînement ?

En effet. Une fois de temps en temps, les deux frères combattaient amicalement l'un contre l'autre. C'était un exercice que Fenris appréciait, loin du combat réel, loin de la politique et des réunions d'Etat major, loin de des drows et de la guerre. Ils se retrouvaient, juste tous les deux, tels deux frères si proches qu'on aurait pu les croire élevés ensemble. C'était un moment privilégié où ils pouvaient parler librement ou simplement s'affronter comme deux enfants qui feraient semblant de se chamailler. Un rapport normal en deux frères ayant appris à se connaître et à s'aimer malgré les siècles qui les séparaient et leurs caractères si différents.
Jetant un œil sur le bris de glace dans les mains du Capitaine, puis baissant les yeux sur les fragments de miroir au sol, le jeune cavalier retira ses armes de son dos pour les laisser pendre le long de ses jambes, remettant à un peu plus tard leur entraînement.

-Est-ce que tout va bien ?

Fenris n'ignorait pas les tourments de son frère. Il avait vu la colère grandir en lui après la chute d'Ellyrion, tout comme il fut témoin de la faille qu'elle créait en lui. Sa blessure au visage en était le souvenir douloureux. Le dernier né des Nöldorion avait bien plus de paix en lui et tentait dans insuffler dans le cœur de son aîné mais ce n'était pas de tout repos. Il restait malgré tout convaincu qu'il en avait besoin pour garder les idées claires afin d'être un commandant éclairé. Il se tenait également disposé à l'écouter, tel un confident, toujours prêt à l'aider par quelques conseils.
Fenris n'était pas seulement un frère et un conseiller militaire. Il était un ami, sincère et dévoué. Et à présent, la porte était ouverte. Delyndil était libre de la passer ou de la refermer, même s'il arrivait parfois au cadet de la bloquer du pied pour le forcer à la prendre s'il jugeait que c'était mieux pour lui.

La guerre grondait en Anaeh, leurs cousins sombres avaient réussit là où ils avaient échoué pendant des siècles. Cette perspective n'était pas de bonne augure pour le peuple immortel, et à la pensée d'une défaite, le capitaine explosait de rage. Ses cavaliers avaient toujours su se montré à la hauteur, et dans ce conflits qui durait, le Nöldorion pouvait se targué d'avoir beaucoup de victoire a son actif, mais ce n'était pas cela qui faisait sa renommé, non...Non ce qui le caractérisait comme chef de guerre, était que sa cavalerie ressortait toujours d'un combat avec le moins de perte possible...et cela était dût a ses nombreux elfes qui l'entouraient, qui élaboraient les nombreuses stratégies, et le conseillaient, le jeune Fenris avait pour lui la victoire de quelques batailles et combats, ses conseils stratégiques avaient su à de nombreuses reprise changé la donne. En tant que capitaine, Delyndil était heureux de le compté parmi ses cavaliers, comme frère il était fière de son dévouement et de son esprit vif, suivant la voie du guerrier avec assiduité. Remerciant Tyra qu'aucun de ses frères ne lui soit enlevé avant que sa dette ne soit entièrement payé.

Ah Ellyrion, cette boucherie qui l'avait marqué plus que nulle autre bataille, lui avait rongé le coeur et depuis cette époque, sa haine s'était intensifié, mais paradoxalement elle fut aussi son unique soutient lors de nombreux dangés, elle était celle qui lui insufflait la force de continué jusqu'au bout. Les siècles de guerre avait construit sa renommé au sein de l'armée et au dela, parmi les sombres, certains reconnaissait celle qui avait rendu possible certaines de ses victoires...

.......Silcrist......

_________________________________

Burt'handril se tenait la sur la table, imposante de sa couleur d'ébène, elle appelait au sang et à la mort...elle sentait que son heure d’être brandit à nouveau allait sonné...notre elfe entendait son cris, son appel à l'adversité. Tournant son regard vers son cadet, il prit alors ce long tissu beige qui servait de protection a la lame et l'enroula soigneusement comme si cette lame pouvait changé le cours des choses. Vestige d'un passée révolu, elle était le symbole d'un souvenirs douloureux, de la perte d'un ami cher à son cœur, mais elle était aussi le symbole de nombreuses grandes victoire par le passée, à une époque de conflits ou le courage d'un seul être pouvaient embrasé l'espoir.

Il la rangea près de son armure d'ébène qui trônait sur un buste de bois, créer spécifiquement pour y déposé son armures et ses effets. A côté trônait Silcrist " Ennemie de la Grande peur", surnommé "Pourfendeuse" par les sombres, elle était l'arme du Capitaine . Remise en personne par l'ancien roi des elfes Rima-Marcil et fut gravé de runes eldariènne pour salué ses exploits lors de la bataille d'Alonna. Si Fenris malgré son jeune âge s'était déjà affabulé d'un surnom, ses lames était encore vide de noms. Le guerrier pacifique se tenait là devant lui, svelte et noble, suivant la voie du duelliste, de ses guerriers qui usait de deux lames pour combattre, offrant une perspective offensive plus large à l'instar de Tarìon Melendil, son Lieutenant.

-Tu sembles surpris de me voir mon frère ?

Surpris? Oui c'était le mot, en effet notre avatar n'aimait pas trop être vu dans ces moments de colère, ou se reflétait toute cette haine qui le gangrenait le cœur. Pour un commandant, un chef ce n'était pas toujours bien vu.

-Aurais-tu oublié notre entraînement ?

" Notre entrainement?....Ah oui excuse-moi ses derniers jours ont été débordant...entre le front, les ravitaillements qui mettent du temps à arrivé et les réfugiés, j'en ai oublié notre entrainement.."

Delyndil se retourna pour aller chercher une cuirasse de cuir et prit avec lui Silcrist encore dans son fourreau. Notre Capitaine avait beaucoup de chose à régler, il défendait le front Est, il avait des obligations et des devoirs envers les habitant des protectorats qui étaient voisins avec Eraison. Pourtant il était heureux de pouvoir s'échappé quelques heures de tout cela, de redevenir autre chose qu'un soldat, mais un frère, de passé du temps avec un membre de sa famille.

-Est-ce que tout va bien ?

"...Oui ne t'inquiète pas..."

"Tu sais....la haine en soi, n'est pas un bas sentiments...qu'elle rassemble notre plus grande force en une direction unique...et nous laisse sur d'autres points d'admirables désintéressement.."

"En cela je considère qu'elle m'est utile mais parfois...elle est comme un venin qui me ronge..."

Le regard assombrit par ce qu'il venait d'exprimé , l'elfe se dirigea vers Fenris, et déposa sa main libre sur son épaule.

"Garde-toi d'elle Fenris, mais n'en fait pas une ennemie non plus..."

Sur ses dernières paroles, le Nôldorion invita son cadet à le suivre dehors, l'heure de l'entrainement avait sonné. Cela permettrait au capitaine de sortir de son quotidien, et surtout d'en apprendre plus sur le rapport que lui avait laissé Calum, bien qu'elle fut complète en tout point de vue, son rapport était objectif et Delyndil voulait connaitre celui de son jeune frère et particulièrement de sa rencontre avec une ancienne membre des aigles aujourd'hui devenu Protectrice par la force des choses. Lorsqu'il eurent atteint une petite clairière non loin du campement, où la lumière passait aisément. Notre elfe se vêtit de sa cuirasse d'entrainement et d'un pas léger il dégaina Silcrist, qui fredonna d'un sifflement aigu lorsqu'elle fut dégainé.

"....Tu es prêt?..."

Fenris observa son frère tandis qu'il rangeait l'épée et prenait ses armes. Il essayait de ne pas le montrer mais cela l'attristait. Voir celui dont il était si proche être ainsi rongé par un sentiment aussi fort que destructeur faisait naître un poids dans sa poitrine. Le Capitaine venait une fois de plus d'en être le victime, son cadet le savait et cette sensation étrange sous son sternum venait de réapparaître.
La haine, oui... C'était bien cela qui grandissait dans le cœur de Delyndil et contre quoi Fenris luttait tant bien que mal pour préserver l'esprit de son aîné. Il écouta sans rien dire son plaidoyer sur le sujet, insistant sur le fait que ce sentiment était dangereux mais utile, qu'il pouvait rendre quelqu'un bien plus fort tout en rongeant l'âme par moment...
Le jeune soldat détourna légèrement le regard, comme s'il réfléchissait.

-De la haine mais avec modération... Ne serait-ce pas ce que l'on appelle la colère ?

Fenris regarda son frère en coin tandis qu'un fin sourire se dessinait sur ses lèvres, jouant les incrédules afin d'alléger l'atmosphère. Le Capitaine avait reconnu que cette émotion était un problème, autant ne pas poursuivre davantage sur le sujet. Son cadet jugea qu'il avait suffisamment de préoccupations en ce moment et qu'un peu de détente lui ferait le plus grand bien. Il afficha finalement un grand sourire et suivi son frère à l'extérieur jusqu'au terrain d'entraînement. Il s'agissait d'une clairière un peu à l'écart du campement. Ce lieu, caché des regards, leur permettait d'avoir un peu d'intimité afin de se montrer le plus naturel du monde, de se retrouver dans un cadre plus intime pour partager un moment qui n'appartenait qu'à eux.

Fenris aida son frère à fixer quelques sangles de sa cuirasse pour gagner un peu de temps. Il ne put s'empêcher de penser à ce matin où Halyalindë avait faillit faire de même avec lui. Il ne comprenait toujours pas ce qui lui avait pris... Une Protectrice aidant un soldat à ajuster son armure... C'était aussi surréaliste qu'Inysiëis donnant un coup de tête amical à Lossë, le cerf de Nienna. La dame d'Ardamir ne semblait pas vraiment avoir ce genre de considération, et c'était probablement ce qui l'avait conduite aussi près de lui, mais cela aurait été... bizarre. C'était le mot. Peut-être était-ce ce qui l'avait arrêtée.
Une fois que son frère en fut à vérifier l'ajustement de sa cuirasse, Fenris retourna auprès de ses fourreaux, tira ses armes et échauffa ses poignets en attendant le signal.

-Tu es prêt ?

Le jeune Nöldorion fit tournoyer ses lames et se mit en position, à deux pas de lui.

-Depuis plus longtemps que toi.

Fenris faisait clairement référence à l'oubli de son frère et le lui reprochait, le sourire aux lèvres.
Pour démonstration de ses dires, il engagea le combat dans une attaque aussi rapide que précise, visant le torse. A première vue, il usait de toute sa force mais en réalité se tenait prêt à stopper son geste avant de faire mouche. Il s'agissait d'une seule attaque. Il reprendrait ensuite position pour reprendre l'entraînement du début, commençant par les échanges plutôt "gentillets" qui servaient d'échauffement.

-De la haine mais avec modération... Ne serait-ce pas ce que l'on appelle la colère ?

Colère, haine, vengeance, toutes ses pensées sombres et noires, faisaient peur..et pourtant elle maintenant le capitaine en éveil, elles étaient ses meilleurs alliées sur le champ de bataille, elle gardaient son but pure de toute interférence....guidant ses pas jusqu'au tribunal de Tyra. Fort de es combats, l'elfe a la chevelure neige avait fait couler beaucoup de sang durant ses années de soldat, tellement qu'il s'était habitué à l'horreur de la guerre. Et pourtant dans tout ce maelstrom de noirceur baignait un elfe qui avait su survivre....dans cet echos de sang et de plaie s'élevait parfois des Noms qui plutard deviendront légendaire... car c'est dans l'adversité que s'illumine les plus grands d'entre-eux. L'Ainé des Nöldorion pouvait se targué d'avoir laissé son empreinte et son nom dans le coeur des sombres. la vie de couple, le bonheur, la joie n'étaient pas pour lui...il ne goutterait pas à ce nectar , du moins pas de son vivant et il avait accepté son destin, c'était le choix qu'il avait prit..."la voie du guerrier".

"La colère?....Elle porte bien des noms et même au delà de notre monde, elle se cache sous chaque traits de notre visage....elle est si sombre parfois et pourtant je sais...qu'elle fut ma meilleur amie lorsque tout semblait perdue..."

l'elfe répondit , mais plus pour lui-même, en effet à bien y réfléchir, la colère comme la haine pouvaient être des alliés précieux lorsque tout espoir disparaissait que restait-il? Un désir inassouvie, une vérité laide et pourtant si réconfortante. Cette colère à Ellyrion avait remplit le bol du désespoir par un courage noir et suicidaire, qui lui avait permit de continué le combat. Voila pourquoi l'elfe qui l'était avait du mla a s'en séparé, comment pouvait-il? Oublié celle qui fut à ses côtés jadis, celle qui par une simple pensée pouvait lui apporté tant de force et de courage?

Arrivé sur l'emplacement d'entrainement, les deux frères se préparèrent a une passe d'armes, ety ce fut le cadet qui enclencha la première salve de lames. Il dégaina ses deux lames à l'instar de Melendil et les fit tournoyé dans ses mains tel de simple objets, et pourtant chacune d'elle avait tranché et saigné pour l'Anaeh. Notre capitaine quant à lui ne sortit que "Silcrist", cette longue lame était à la fois souple et tranchante et pouvait aussi bien se manié à deux mains qu'a une seule.

Le sang est la sueur des Héros [Pv fenris] Post-310

Le cadet des Nöldorion s’élança donc avec toute la souplesse et l'agilité des guerriers elfes, ses attaques étaient précise et rapide. Delyndil fit un pas de côté et para le premier coup, faisant glissé sa lame le long de celle qui s'arrêta quelques centimètres avant de le touché. Le cadet reprit sa place aussi rapidement qu'il avait entamé l'offensive. Le jeune Fenris avait le sourire au lèvres, et en cet instant les deux frères pouvait êtres réellement rassuré car rien ne viendrait troublé leur moments, dans cet échange à la fois fraternelle et noble.

Delyndil comprit que désormais, il se devait de prendre son cadet au sérieux, car même si l'expérience des combats et ses connaissances dépassait celle de Fenris, celui-ci avait pour lui l'ingéniosité et la fouge de la jeunesse. Notre capitaine se décida alors de passé lui aussi à l'offensive. Il agrippa le manche de Silcrist à deux mains pour ainsi obtenir une meilleur prise et s’élança vers son cadet pour lui asséné plusieurs attaques à la fois précise et puissante. Le capitaine adopta une forme de combat offensive, nommé "Thàll'rin". Cette forme de combat agressive fut inventé afin de pallié au manque offensive de certaine forme de combat bien réputé des eldars. La philosophie de la forme du thàll'rin se concentrait plus sur les enchainements d'attaques et leur puissances, et enseignait notamment à son utilisateur à bloquer et à dévier une lame. Pour certains guerrier aguerris, la forme du Thàll'rin était la forme de combat la plus apte à répondre à n'importe quel type de situation ou menace, que cela soit en temps de paix ou de guerre; mais pour bien d'autres, la domination qu'elle insufflait sur les autres, lui donnait un aspect quelque peu dangereux, dont les pratiquants se laissait bien souvent attisé par leur émotions, tel que la colère ou la rage. C'était une forme de combat qu'il était important de savoir maitrisé et surtout de ne pas abusé. puisant énormément dans la force physique de son hôte.

l'Ainé parvint grâce a cette forme à retranché le jeune Fenris en position défensive. Et lorsque la passe d'arme fut plus rude encore que la précédente, notre avatar décida d'y accroché quelques mots pour son cadet.

"....Est-ce là tout?.....Tout ce dont est capable celui qui brilla en Aduram?"

A cette remarque, Delyndil ait référence aux évènements qui s'étaient passé dans le vieux Lïnoin, la où le cadet des Nöldorion s'était hissé, le capitaine voulait revoir cette force, cette ingéniosité qu'il perçu alors d'un œil.

"....N'oublie pas mon frère..."j'ai échoué" vaut plus que "Et si", car "Et si" n'est jamais entré dans l'arène..! c'est que l'on nomme le courage..."

Dans ses dernières paroles, le frère, le capitaine qu'il était essayait peu à peu de faire naitre dans le jeune Nöldorion de faire comprendre que pour devenir un leader, un chef, il fallait osé...l'improbable, l’impensable....l'impossible. Bien que jeune encore de ses années, Delyndil espérait un jour que Fenris puisse gravir les échelons de la hiérarchie militaire. Il avait encore le temps....mais mieux vaut prévenir que guérir.

Evidemment, la première réaction de Fenris aux attaques de son frère fut la défense. Par l'esquive ou la parade, il mit en échec chacune de ses tentatives de l'atteindre. Une fois retranché sur ses positions avec peu de chances de pouvoir encore reculer, il évita une nouvelle attaque en roulant sur le côté. Bien sûr, Delyndil réagit vite et, alors qu'il avait encore un genou à terre, il lui fallut parer l'attaque suivante de ses deux lames.

-Est-ce là tout ?.....Tout ce dont est capable celui qui brilla en Aduram ?

-Tu sembles oublier qu'à Aduram, sans ton bouclier et un brin de magie, je n'aurais pas fait long feu. Sans mauvais jeu de mot...

Un petit rire échappa au cadet tandis qu'il achevait sa phrase.
Si Delyndil avait l'expérience, Fenris avait pour lui la vivacité de la jeunesse. Poussant sur ses deux bras, il força son frère à reculer d'un pas afin de se libérer du poids qu'il exerçait sur lui de par sa position de supériorité. Profitant de ce déséquilibre momentané, il se remit debout et lança à son tour une série d'attaques, amenant son Capitaine là où il l'avait coincé quelques instants plus tôt.

-N'oublie pas mon frère..."j'ai échoué" vaut plus que "Et si", car "Et si" n'est jamais entré dans l'arène..! c'est que l'on nomme le courage...

-Sorti de l'arène, "Et si" peut se révéler utile s'il n'est pas source de regrets mais qu'il nous permet de voir plus loin et d'analyser nos erreurs pour ne pas les commettre à nouveau.

Fenris était bien conscient qu'il fallait savoir reconnaître ses fautes et ses responsabilités et ce qu'il n'avait pas généralement pas de mal à faire. Mais il savait aussi que l'histoire et l'expérience personnelle apportaient des leçons qui se révélaient très enrichissantes pour le futur. Il trouvait donc toujours pertinent de revenir temporairement sur le passé pour comprendre ce qui avait fonctionné ou non et pourquoi afin de s'en imprégné. Mais il y avait un temps pour la réflexion et un temps pour l'action.
Parant une nouvelle attaque, le jeune soldat écarta l'épée de son frère d'une lame et arrêta la seconde au niveau de sa nuque. Cette botte, il l'avait déjà utilisée au combat mais elle n'était efficace que contre les épéistes à une main. Les autres armes du même type étaient souvent trop lourdes pour qu'il y parvienne avec des épées légères.

-Souhaites-tu réellement parler philosophie aujourd'hui ?

Retirant ses armes, il recula de quelques pas pour se placer au centre de leur terrain d'entraînement et reprendre sa position de départ. Leurs discussions pendant leurs entraînements étaient très variés. Ils pouvaient parler autant de leur famille que de leurs goûts et parfois même de l'armée. Pour l'instant, Fenris ne comprenait pas encore où son frère voulait en venir mais il finirait bien par comprendre au fur et à mesure de leurs échanges.

Sujet: Re: Le sang est la sueur des Héros [Pv fenris] Mer 9 Sep 2015 - 22:04

Le jeune cadet des Nöldorion se défendait avec la vivacité de la jeunesse, un atout que son ainé espérait qu'il exploite grandement. Les jeunes étaient l'avenir de la race. Cependant notre Capitaine voulait lui inculqué certaine chose qu'il estimait importante.....plus une certaine attitude que de véritables aptitudes de combats, car la dessus le jeune Fenris suivait les traces de ses ancêtres, non si il voulait devenir un jour un chef accomplis il devait comprendre, savoir que des décisions parfois difficiles voir terribles se devront d’être prise.

-Tu sembles oublier qu'à Aduram, sans ton bouclier et un brin de magie, je n'aurais pas fait long feu. Sans mauvais jeu de mot...

"...Garde pour toi tes victoires Fenris, elles sont tiennent... "

Ce jour là, le cadet qu'il était avait fait preuve d'un grand courage face à ce mage drow, cette victoire lui appartenait désormais...elle construirait peu a peu son expérience, sa renommée au sein de la cavalerie,...au sein de l'armée et qui sait peut-être plutard au sein des elfes.
La passe d'arme continua, s'enchainant de plus en plus vite , le choc des lames qui s'entrechoquaient faisait grincé le métal et le bruit si aigu de "Silcrist" fendait l'air comme le vent se faufilant dans une étroite fissure. Cette lame avait parcouru les âges et loin d’être anodine y avait laissée son empreinte vivace dans la mémoire des elfes comme celle des sombres.

Fenris utilisa l'une de ses tactiques afin de paré l'attaque de son ainée, témoignant de son ingéniosité à pouvoir s'adapté a de nouvelle situation, si bien qu'un léger sourire se dessina sur la commissure des lèvres de Delyndil.

-Souhaites-tu réellement parler philosophie aujourd'hui ?

"Hm...il n'y a pas de moment plus vrais, plus propice pour cela que lorsque l'on combat...tu devrais le savoir"

le temps de pause permis à l'ainée comme au cadet de pouvoir reprendre leur souffle, tout comme se préparé à la seconde valse d'attaque. Le jeune taledhel savait se défendre contre des ripostes létales , c'était certains. Il devait à présent apprendre à utilisé son environnement pour prendre l'avantage du terrain comme il le fit en Aduram. Aussi l'ainé ne se priva pas et d'un geste puissant, il enfonça la pointe de sa lame dans la terre et la ressortie tout aussi rapidement, éjectant volontairement de la motte de terre sur Fenris, afin de l'aveugler ou le perturbé momentanément et ainsi de pouvoir s'avancé vers lui.

"....."

Delyndil feinta une frappe direct pour surprendre une seconde fois, avant de lancé son pied gauche entre celles de son jeune frère pour le déstabilisé et ainsi pouvoir le faire trébuché au sol.

[NB: Je te laisse libre pour ce coup là si tu veux le stopper ou contre-attaqué comme tu le sens^^]

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