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 Sordrin Nir'inath [Terminé]

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Sordrin Nir'inath
Drow
Sordrin Nir'inath


Nombre de messages : 7
Âge : 26
Date d'inscription : 18/05/2020

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 621 ans
Taille
: 1,96m
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Sordrin Nir'inath [Terminé]   Sordrin Nir'inath [Terminé] I_icon_minitimeLun 25 Mai 2020 - 21:16

Identité
Nom/Prénom : Sordrin Nir’inath ;
Âge/Date de naissance : 621 ans, né en Karfïas de l’année 395, Xème cycle ;
Sexe : Masculin ;
Race : Drow ;
Faction : Puy d’Elda ;
Alignement : Loyal mauvais ;
Liens notables :
- Kerath : le désormais Barra n’est autre que l’ancien compagnon d’armes du Karliik Glenn, lui aussi récemment nommé. Ayant servi côte à côte durant leurs jeunes années, le chemin emprunté par chacun après leurs classes communes les sépara. Jusqu’à aujourd’hui…
- Kahveka Ner’Val Do’Vehera : Maître des Ombres de la Garde silencieuse, ce dernier s’est révélé être un obstacle dans l’ascension de Sordrin au poste de Barra. Les deux ombres, malgré une relation hiérarchique tendue, ne parvenaient à s’entendre, ce sur toutes les approches, qu’elles aient été sociales ou guerrières… Peut-être que les récents changements auront raison de l’irrespect qu’ils se portaient autrefois.
- Tal’darak Helvival : ne s’agissant plus vraiment d’une connaissance, le précédent occupant du poste ne partageait pas les idéaux de Sordrin. Un manque à gagner qui, pour lui, n’avait que trop duré…


Particularité : si Sordrin ne présente pas un physique atypique, son visage, lui, semble figé dans une expression mêlant colère et tristesse, dessinant en un regard la silhouette de sa concentration : infaillible et dangereuse.

Métier : Barra de la Doth’Ka ;
Classe d'arme : Corps à corps.


Possessions & Equipements :

En tout et pour tout, et outre les différentes breloques et équipements de première nécessité que Sordrin entrepose au troisième étage de la Qu'ellar d'veldrin, la Maison des Ombres, il ne porte sur lui que son armure habituelle, légère, savant mélange de tissu et de métal sombre, ainsi que ses dagues, quelque peu stylisées. Lors d’apparitions plus officielles, c’est une armure faite de ce même métal sombre qu’il revêt, celle-ci affichant toutefois une élégance particulière, puisqu’en partie composée de pièces d’ornement en or. Une longue cape couvre son dos jusqu’à ses chevilles, et une couronne d’ébonite peut parfois se trouver au sommet de son crâne. Toujours lors de ses apparitions, une épée courte, quoiqu’imposante, est niché à son flanc gauche, vieille habitude de vétéran des Vème et IVème Osts.



Apparence :
  • Taille : 1,96 mètres ;
  • Couleur des yeux : rouge sombre.

L’allure de Sordrin est en tout point similaire à la norme drow, en plus de coller à cette image de l’assassin agile qu’il représente : au physique élancé, le corps sec et la taille mince, sa silhouette dessine un mâle véritablement puissant sous son air réservé. Bien que moins réputé pour sa force, son habileté et la finesse de ses mouvements, gracieux tous autant qu’ils sont, ont fait de lui le Barra compétent qu’il est devenu.
Plus en détail, c’est sur cette peau très sombre, tirant vers le bleu nuit, que ses muscles dessinés ressortent sans gêne, et que de nombreuses mais fines cicatrices osent apparaître, témoins des années de lutte face à la souffrance occasionnée par sa condition.

Pour autant, il n’est être moins crispé que Sordrin, car malgré la tension et la vigilance que demandent ses fonctions, la sérénité doit rester maîtresse de ce corps si taillé pour l’efficacité. À son sommet, sous une chevelure d’un blanc éclatant composée de milliers de fins cheveux lisses, ce sont deux yeux d’un rouge hypnotisant qui scrutent, observent et étudient leur environnement, toujours en alerte, prêts à dévisager quiconque oserait mouvoir un doigt.
Son visage, en parfaite harmonie avec sa silhouette, présente une finesse caractéristique de sa famille, empruntée plus particulièrement à sa mère : le menton en pointe, le nez fin et très droit, peu recourbé, et les joues creuses, c’est un air à la fois emprunt de colère et de tristesse qui se dégage de cette face habituée à observer son milieu. De fins sourcils trônent enfin, eux affichant une crispation comme marquée au fer aux côtés d’une ride du lion tout aussi marquée.



Personnalité :

Si le tout récent Barra prônait auparavant le calme et l’étude avant l’action, quoiqu’appréciant les réactions soudaines s’avérant utiles, il est aujourd’hui persuadé qu’en ces deux mots réside le secret de la perfection. La vie d’un drow se voit souvent rythmée par des situations qui exigent d’agir en urgence, mais Sordrin considère qu’une certaine harmonie se dégage d’un plan méticuleux et réfléchi.
Très souvent réservé, sa préférence pour l’écoute et les décisions prises à froid est souvent érigée en maître-mot, lui qui, durant son existence, n’a cessé d’apprendre des erreurs des autres. Pour autant, assurer les fonctions de Barra signifie conduire l’un des domaines les plus importants du Puy, aussi est-il drow à souvent savoir gérer ses émotions, et à diriger d’une main de fer – et de maître – l’ensemble des outils à sa disposition.

D’une subtile intelligence, la vision des autres ne lui échappe que rarement ; la passion est chose à savoir manier lorsqu’il s’agit de réfléchir selon certains points de vue, et c’est bien cette passion pour son art mortel, manié depuis de très nombreuses années, qui lui permet cette capacité d’anticipation.
Sa concentration, enfin, semble à toute épreuve, lui qui cherchera, de manière infaillible et dangereuse, à vaincre, et ainsi faire régner les décisions de Meingal, justes et immuables.





Histoire



Voici un temps que les faibles étaient devenus puissants,
que grouillaient les rats et coulait le sang,
que le délire surgissait, frappait et sévissait.

Aujourd’hui n’est plus venu ce temps de l’opulence…
Aujourd’hui est venu celui du renouveau.

Et les faibles tomberont sous la lame des traîtres,
Pour que les puissants, eux, puissent renaître.


L’avènement d’un sombre prend parfois des allures étranges, empruntant au sublime son appétit pour la belle apparence. Qui aurait d’ailleurs cru que, parmi ces nombreuses naissances, l’un d’entre ces nouveau-nés, à la peau taillée dans les ténèbres, surgirait, pour finalement s’élever à ce rang, si élitiste, si craint, ce vénérable rang à la figure traîtresse ? Qui aurait cru, à cette époque où tous les yeux, si avides de puissance, étaient rivés sur les terres de l’Ouest, qu’un Barra de cette trempe naîtrait ? Qui aurait tout bonnement cru aux cauchemars annoncés par cette naissance, tous promis par le simple fait de mettre au monde un unique être ? Fables, sottises… Du moins s’en serait-il agi si l’être en question avait été quelqu’un d’autre que lui.

Car Sordrin naquit en l’an 395 du Xème cycle, à l’époque où vivait encore ce frisson des perspectives de conquête, et où résidait en chacun des siens le courage d’affronter avec panache les immuables épreuves des Dieux. Lui, enfant, ne pouvait qu’être attentif au monde qui l’entourait, apprenant par mimétisme, copiant simplement les gestes, puis les sons, pour enfin devenir le jeune drow renfermé qu’il était. Là où l’énergie des autres génitures atteignait des sommets tant leur enthousiasme était grand, Sordrin préférait observer, examiner son environnement, conscient de sa sensibilité au milieu dans lequel il vivait. D’importantes crises de colère, spontanées et ponctuelles, survenaient souvent, malheureuse contrepartie de ce manque de vigueur et d’impulsivité au quotidien.

De ce fait, de son Clor d’Vlos à son Clor d’Dormagyn, habitant alors au Labyrinthe, non loin de l’arène de Meingal, c’était un élève studieux que le dernier-né des Nir’inath, qui préférait en apprendre davantage sur les Dieux, piliers de la société théocratique du Puy, et sur les fondations du royaume eldéen que de bêtement approuver les standards des gens de son âge. Aussi s’était-il, sans le savoir, enfermé dans ce cocon de solitude, prêt à affronter seul les épreuves de sa jeunesse.


Puis vint le temps d’affronter davantage que les simples bravades lancées par ses pairs, celui qui eut pour tâche de le façonner, de construire son corps, son esprit, de le formater à ce mécanisme qu’il connait aujourd’hui. Il accueillit les classes communes avec enthousiasme, lui qui se décidait à bientôt quitter sa famille pour fonder la sienne, dont, assurément, il ne resterait que l’unique représentant.

C’est d’ailleurs durant ces classes, entrecoupées des différentes cérémonies du Clor d’Manor, qu’il fit la connaissance de Sagar, désormais connu sous le nom de Kerath, en qui il trouva un compagnon d’armes, le premier à qui il accorda sa confiance, jusqu’à leur séparation inévitable, ce dernier partant pour le IIème Ost, Sordrin pour le Vème, plus efficace, selon ses évaluateurs, en matière d’habileté. Très rapidement, il s’était effectivement avéré qu’en plus de sa préférence pour les armes légères, le jeune sombre démontrait cette capacité d’analyse déjà bien présente auparavant ; beaucoup d’erreurs avaient été commises – dur lot de l’apprentissage d’un art –, mais de jour en jour, d’ennéade en ennéade, les réflexes s’incrustaient tels des modèles gravés à même la peau, répétant les mêmes gestes, les mêmes bottes, préparant le corps à tous les dommages qui pouvaient lui être infligés.

Très vite également vint cet âge de guerre et de sang, tandis que les premiers bateaux partaient déjà pour les îles occidentales de Nelen. Sordrin avait cet avantage d’être né aux temps des idéaux de conquêtes ; le passé des sombres regorgeait de ces luttes, mais leur destin annonçait que de plus grandes batailles encore les attendaient. S’il ne partit à bord des navires, il fut présent, dans les dizaines de milliers de soldats, au moment fatidique de la retraite, lors de la Bataille des Cendres, terrible guerre qui vit les Terres désolées se gorger de tous les sangs à la fois. Si des héros tels que Tebirahc Zaurahel ou Aldre’Aak Dolérian s’étaient illustrés, l’entièreté du mérite revenait à toute cette force, pleine de rage, qu’avait été l’armée eldéenne, dans laquelle Sordrin put pour la première fois exprimer son plein potentiel, ravageur et méthodique, tout en rendant gloire à Meingal, le Juste, divinité choisie lors de son Clor d’Beannaighil quelques mois plus tôt.


Au cours du siècle suivant, il profita de la naissance de l’empire commercial vaani pour demander à être assigné en Ithri’Vaan, enthousiaste – bien qu’il ne l’ait jamais montré – à l’idée de participer à l’essor de son peuple. Il partit donc rejoindre le IVème Ost dans sa mission d’assurer la défense et la coordination des nouvelles terres occupées, s’illustrant auprès des Veldruks grâce à son efficacité. Basé à Sol’Dorn, les missions qui lui étaient confiées, avant que les armées ne se tournent vers les forêts elfiques de nombreuses années plus tard, devenaient de plus en plus exigeantes, demandant, vers la fin de son troisième siècle de vie, une rigueur toute particulière, telles que pouvaient l’être les tâches d’espionnage.

Dans les années 700, Sordrin fut néanmoins attristé de ne pas pouvoir participer aux rixes promises depuis longtemps par les Pères et Mères d’Elda, qui avaient accablé les elfes de tous les maux depuis des décennies. Lui, désormais partie intégrante du IVème Ost, avait maintenant du mal à accepter cette scission opérée des années plus tôt : le Puy lui manquait. Pour autant, ce temps passé sous le farouche soleil du Sud avait été l’occasion d’accéder à de multiples et diverses techniques, enseignées non pas que par les méthodes vaanies, mais également par un puissant allié déniché au détour de certaines missions : un assassin de la Doth’Ka. Marchant souvent de concert, cet individu eut tôt fait de repérer le potentiel de Sordrin, lui promettant un avenir radieux s’il parvenait à sortir vivant du complot qui le visait, car tel était le cas : fort de ses atouts, la jalousie naissante d’autres soldats et de quelques Veldruks lui avait valu de s’attirer leurs foudres. Ce fut sans mal, mais sans toutefois s’en sortir indemne, qu’il parvint à trouver les noms de ses détracteurs, et à les piéger.
Les quelques jours qui avaient suivi le firent accéder au grade de Veldruk au sein du IVème Ost, désormais connu parmi les lieutenants comme valant sa réputation, et protégé par certains, qui prévinrent de ce fait de possibles conflits similaires au sein des troupes, déjà éparpillées.


Peu après cette nomination, Sordrin fit partie des soldats envoyés à Thaar pour annoncer au prince que son pouvoir n’était plus, et s’apprêtait à être remplacé par le Conseil, sous les ordres de l’État-Major. D’une main de fer, les quelques protestations furent maîtrisées sans souci, et le Conseil fut mis en place. Pour autant, malgré ce coup d’éclat venant renforcer le respect des autres à son égard, le relâchement vis-à-vis du contrôle du Conseil, parallèlement à l’envoi de forces en Anaëh, ne fit pas l’unanimité, et Sordrin était de cet avis : son amour pour le contrôle et la maîtrise n’était plus en adéquation avec la politique menée en Ithri’Vaan, aussi retrouva-t-il son ancien allié, toujours assassin de la Doth’Ka, qui fit part de ses nombreux talents et atouts auprès de ses supérieurs.

Ayant quitté le IVème Ost à la suite de son enrôlement dans la Doth’Ka, Sordrin pouvait maintenant plonger de tout son être dans les conflits qui lui tenaient le plus à cœur, embrassant à bras-le-corps sa destinée, et par là même le chemin qu’Uriz et Teiweon lui avaient tracé. Mis à l’épreuve, tant physiquement que moralement, l’ancien Veldruk avait cette fois changé de côté : auparavant fidèle à l’Ost, il était désormais investi de cette volonté de servir un dessein plus grand, celui d’Elda, dans l’unique but de voir un jour se réaliser l’Eda Vengeur. S’entraînant toujours plus, cherchant maintenant non plus la maîtrise, mais la perfection, sous cet habit de souffrance infligée au quotidien, la stabilité trouvée dans sa solitude et sa permanente remise en doute des autres lui permirent de progresser, devenant d’année en année l’assassin méticuleux qu’il était devenu. Grimpant l’échelle du mérite au fil de ses tâches, parfois ingrates – il ne rechignait jamais, cependant –, parfois promesses d’insolites expériences, ses exploits, tant en tant qu’ancien du Vème Ost qu’en tant que nouvelle figure prometteuse du réseau secret du Puy, virent leur apogée et leur adulation au temps des dernières batailles elfico-noirelfiques.

Que ce fut au lac d’Uraal ou à Fort Yutar à la fin du Xème cycle, le sang avait coulé à flot, et Sordrin n’y avait pas été étranger, ayant parfois redoublé d’efforts pour atteindre ce qu’il estimait comme un juste objectif : la Garde silencieuse. Ayant tourné le dos à son allié d’antan, l’assassin, il parvint à attirer suffisamment l’attention des autres, car si les yeux, à cet instant du monde, étaient partout, davantage l’étaient ceux des puissants agissant dans l’ombre…


Le Voile freina pourtant de manière considérable l’avancée des plans du Puy, et avec eux ceux de tout un chacun. Sordrin, recouvrant alors ses forces après la Prise d’Ellyrion, et avant elle l’interception de convois elfiques en direction du Zagazorn, ne pouvait que rester patient, plus calme qu’il ne l’avait jamais été, cherchant au plus vite à reprendre ses activités. Revenu au Puy aux côtés de certains, ce repos avait été le temps de la réflexion, tandis que nombre des siens partaient affronter les revenants des Terres stériles. Le monde semblait s’être arrêté, les sièges, conflits et autres guerres avaient cessé, ce pour chaque terre puisse s’offrir le luxe de traiter les étranges phénomènes survenus pendant le long Voile. Aucune nouvelle du front, si ce n’étaient les murmures des araignées de la Doth’Ka, tout comme de l’Ithri’Vaan, que Sordrin ne regrettait pour rien au monde.

Les mois qui suivirent laissèrent place à l’instabilité, le Voile ayant condamné nombre d’atouts obtenus par Elda au fil de ses nombreuses années de croissance : le pouvoir était branlant, les terres vaanies perdues, tout un ost dissous, et les perspectives de conquête en Péninsule écrasées par les revirements de situation à la suite d’une puissante alliance humaine. Éraison avait néanmoins été prise, mais sans que Sordrin ne s’y soit mêlé, agissant toujours au Puy, profitant de la douce inertie que lui procurait le plaisir de retourner en sa demeure. Les nouvelles ne furent encore une fois que plus douloureuses, lorsque les annonciateurs revinrent annoncer la perte du front elfique, certaines figures auparavant emblématiques ayant resurgi pour dévaster les environs. La forêt qui les avait autrefois accueillis brûlait, mais tout était désormais à l’arrêt, et Elda risquait de sombrer.


Des changements vinrent à partir de l’an 11 de ce nouveau cycle déjà marqué au fer, l’heure pour Sordrin de reparaître aux côtés des puissants de la Doth’Ka, étant parvenu à accéder à la Garde silencieuse, tant convoitée. Des années avaient été nécessaires pour subir ses épreuves et gagner cette place qui lui était chère. Fort de plus de trois cents années de pratique, ce fut avec un engouement renouvelé qu’il accueillit le nouveau Triumvirat, accompagné de si nombreuses promesses. Certaines s’étaient avérées : la Dernière Guerre avait débuté, et le commerce avait été relancé de plus belle sous l’égide de l’Eda Vengeur. Ce qui avait tant manqué au Puy de nombreuses années, ses armées en disposaient désormais, et les possibilités de la Doth’Ka se voyaient décupler aux instants où la reconquête des terres disparues débuta, après que les purges, savamment encouragées par Sordrin, qui approuvait peut-être trop aveuglément les décisions d’un nouveau et puissant pouvoir, avaient cessé au Puy.

Plus qu’actif durant le Drôle de Siège orchestré à Sol’Dorn, les allées et venues au sein de la cité n’étaient pas rares pour les Gardes, quoique peu nombreuses au vu de la durée totale du siège. Dans une telle guerre où chaque information comptait, la Doth’Ka dévoilait ce potentiel qui profitait si bien aux forces eldéennes. Sordrin, lui, mettait tout en œuvre, comme il l’avait appris, pour que toutes les entreprises des siens soient une réussite. Les figures haut placées lui inspiraient le respect d’antan, aussi fallait-il s’assurer du succès de la prise de la ville, pour le Puy comme pour son bénéfice personnel, malgré la présence retorse d’une pâle copie de la Doth’Ka au sein des murs. Les Dorniens, trop fiers, avaient tenté de recréer ce réseau si utile aux drows du Vatna, si bien que Sordrin manqua presque d’être repéré au terme des opérations.

Que de promotions s’ensuivirent, tandis que la Doth’Ka se devait de rester attentive à tous les fronts, veillant sur une Sol’Dorn reconquise – toutefois en proie aux cauchemars des ombres, Sordrin ayant participé à la traque des créatures de ce plan encore trop peu connu... – comme sur les nouvelles planifications. Une reine avait été nommée à la suite de l’incompétence démontrée des autres triumvirs, et un nouveau Karliik Glenn, qu’il connaissait bien, venait d’apparaître.
Cette reine, que le Garde silencieux appréciait pour son courage d’avoir su relancer l’activité d’Elda au lendemain des heures sombres, n’eut toutefois que trop peu de temps pour profiter des victoires tant attendues, près de deux mois seulement ; la période ayant suivi son assassinat avait demandé à la Doth’Ka davantage de vigilance, voire de préventions. Les meurtres n’étaient plus si rares depuis le Voile, peut-être même depuis plus longtemps, mais les Prima Sanguis, trop longtemps reclus, venaient d’orchestrer un coup d’éclat trop étrange pour passer inaperçus.


C’est avec cet événement que Sordrin eut l’intime conviction qu’il lui fallait prendre les choses en main. Plus que le Venorik Kyorl, le Barra ne prenait, selon lui, que trop peu de décisions, qui plus n’allaient pas toujours dans le sens voulu. Aussi commença-t-il à étudier son maître, ce supérieur au sang des Prima Sanguis. Se pouvait-il qu’il ait lui aussi joué un rôle dans l’assassinat de la reine ? Soucieux de ce qu’il s’apprêtait à commettre, préparant minutieusement son action, prévoyant toutes les possibilités, les failles, les interstices dans lesquels les grains de sable s’immisçaient souvent, Sordrin attendit. Il attendit encore, jusqu’à l’instant optimal, car c’est au sortir de la demeure du Karliik Glenn, après un entretien houleux qu’il avait écouté avec attention, qu’il plongea profondément la lame dans le dos de Tal’darak Helvival, dernier Barra connu, après s’être occupé de son subordonné. Ils leur avaient tous trois fallu une parfaite adresse pour s’aventurer dans les quartiers du Général des armées, et Sordrin avait eu cet avantage de la surprise.

Les faibles étaient tombés sous la lame des traîtres, et les puissants ont pu renaître.

Toujours dissimulé aux yeux du monde, Sordrin suivit par la suite les troupes qui marchaient vers le Nord, les idées bien en place et du sang toujours sur les mains. Le temps de se dévoiler approchait, et celui de revoir son ami était imminent. Car tous deux étaient désormais réunis, menant chacun un pan fondateur de la société qui les avait vus naître.

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Sordrin Nir'inath
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MessageSujet: Re: Sordrin Nir'inath [Terminé]   Sordrin Nir'inath [Terminé] I_icon_minitimeLun 25 Mai 2020 - 21:19

Je double-post pour indiquer que la fiche est terminée ! Du moins, c'est un premier jet Sordrin Nir'inath [Terminé] 4099450888

Un grand merci à celui ou celle en charge de la correction, ainsi qu'aux autres qui liront !
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Aerianna Hiisi
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MessageSujet: Re: Sordrin Nir'inath [Terminé]   Sordrin Nir'inath [Terminé] I_icon_minitimeMer 3 Juin 2020 - 19:16

Tout est bon je valide, bienvenue au Puy o/

Sordrin Nir'inath [Terminé] Tampon13

Code:
[Métier] : Barra de la Doth'Ka

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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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