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 Que brûle le Phénix.

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Arichis d'Anoszia
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Arichis d'Anoszia


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MessageSujet: Que brûle le Phénix.    Que brûle le Phénix.  I_icon_minitimeLun 1 Fév 2016 - 22:55


« Seignor Oscario, que doit-on dire aux Chastelo ? Votre sœur n’a pas encore épousé le vicomte et le grand-père voudra des explications. »
« Remettez-lui cette lettre de mon père, votre suzerain, les Chastelo ont une dette à payer. »
« Très bien. Il y a-t-il autre chose ? »
« Rendez-vous d’abord à Mirabelo, mon oncle doit nous prêter ses cavaliers. »
« Allons-nous réellement en guerre ? »

Oscario sourit mais ne répondit pas. Il tourna les talons et rejoignit le château de Cloyi où dans la cour des chevaliers en armure s’entrainaient sur le sable fin recouvrant cette partie. La lettre du patriarche était arrivée l’avant-veille où des explications et des recommandations avaient été données. Il devait rencontrer la duchesse ce jour-même mais avait exigé de son fils que les préparatifs commencent, car avec la bénédiction de la gardienne du royaume ou non L’Anoszia avait son propre agenda.  

Oscario une nouvelle fois était fier de l’honneur que son père lui faisait. La guerre des Deux-Dragons l’avait enflammé plus que de raisons et le voilà à rêver d’épiques batailles et de glorieuses victoires. Il ne quittait plus sa bicorne d’amiral et se pavanait dans les cours toujours entouré d’une galante compagnie. Pourtant aujourd’hui, c’est avec les hommes de son père qu’il s’entretenait. Pas de milice ni de gros contingent de lever, ce n’était pas un grand ban qui s’assemblait, juste une poignée en attendant l’autorisation de la duchesse. Arichis espérait lui faire entendre raison afin de ne pas devoir briser la « paix » installait entre eux.

Dans la salle ronde du château, Oscario rejoignit ses principaux capitaines de l’Olienne qui formaient son Grand Corps.


« Messieurs, vous avez forcément tous des questions. »
« Il y a des murmures mon amiral. »
« Contre qui allons-nous ? » Demanda le capitaine de La Regina
« Il se fait un moment que l’Armada n’ai pas combattu mon amiral. »
« Vos questions sont légitimes mais… » Commença Oscario qui enchaina par les réponses que tous attendaient. Il leur révéla pourquoi tout ce tumulte et leur final destination. Certains appréhendèrent, d’autres trépignèrent d’impatience car dans un cas, ils devront combattre des flottes et dans l’autre ne pas participer directement avec leurs bâtiments. Les capitaines formaient le premier cercle de proches du fils Anoszia, mais à présent, il devra s’entretenir avec les officiers de l’infanterie.      
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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Que brûle le Phénix.    Que brûle le Phénix.  I_icon_minitimeMer 24 Fév 2016 - 22:33


Septième ennéade de Verimios, Cloyi dans le Calozi.

Sur un des quais de Cloyi, Ansaldo d’Anoszia serrait les mains de ses capitaines qui montaient à bord des trois navires amarraient à la jetée.  Parmi eux, Francesco Asforzia, un capitaine qui avait posé le siège de Belocastelo lorsque l’enfant-comte emprisonna son régent. Issu de la bourgeoisie moyenne, Francesco avait rejoint l’armée au lieu de suivre les traces de ses frères et compléter la compagnie des Trois-Saisons. Dès lors, il s’était lié d’amitié avec le jeune Aursus d’Anoszia qui récemment perdit la vie lors de la guerre de Sgarde. Cette amitié lui valu d’être repéré par certains commandants, et ainsi de fil en aiguille, il était devenu l’un des capitaines du vicomté peu d’années après.

Lorsqu’Oscario donna l’ordre d’assembler une compagnie de condottieres, nombreux furent ceux demandant à signer et rejoindre les rangs. La précédente compagnie qui s’était rendu à Oësgard était revenu avec de nombreuses histoires, et jusqu’à maintenant leurs histoires alimentent toujours autant d’enthousiasme les soirs doux aux tavernes du pays. Tous avait entendu l’histoire du chevalier Fernan qui transperça un ours de son javelot pour sauver une princesse de Nulhadon qui s’était risquée en dehors des murs, bien que l’histoire avait au tout début démarrer avec le soldat d’infanterie Fernando qui avec sa lance effraya quelques chiens affamés ayant prit la gueuse du village pour leur met du soir. Ainsi à Cloyi s’était rassemblés une centaine de cavaliers de Mirabelo, une centaine d’arbalétriers et d’archers venant des Chastelo et une troisième centaine de lanciers du Calozi.

Le fils cadet avait rejoint son oncle sur le quai.


« Des missives ont été envoyées à Port-Royal et à Caïssa informant les seigneurs du passage de nos condottieres. »
« Des nouvelles de mon frère ? »
« Pas encore, Père doit surement chercher un moyen d’avoir un mandat officiel de la duchesse. »    
« Je vois. En attendant tout ce que nous pouvons faire c’est envoyer un petit contingent de mercenaires à ton frère. »
« Ne vous inquiétez pas mon oncle, Oschide n’est pas seul. Il a déjà les armées de Langehack et de Missède avec lui. »
« Je sais bien, et c’est bien pour cela que ton père cherche à convaincre par diplomatie et tact la duchesse. Si ton frère était seul, pour sûr qu’Arichis aurait levé toutes ses armées pour lui porter assistance. »
« Pensez-vous qu’Oschide saurait tenir la ville des assauts extérieur comme intérieur ? »
« Si Oschide est de la même trempe qu’Arichis, il serait capable de passer au fil de sa lame tous les résistants de l’intérieur. Quant à l’extérieur, Diantra a toujours ses murs debout, cela est suffisant. »
« Nous sommes tous de la même trempe. »
« Pour sûr. Même si Diantra n’est plus ce qu’elle était, elle demeure un symbole fort pour la péninsule et le reste du continent. L’homme qui détient la ville sera l’homme à avoir dans son camp. »
« Les Anoszia n’ont pas fini d’écrire l’Histoire. »  

Ansaldo sourit en regardant les navires quittant le port, il embarquera au bord du prochain.
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