Oscario d'Anoszia [Terminée]

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Oscario d'Anoszia
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Oscario d'Anoszia


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MessageSujet: Oscario d'Anoszia [Terminée]    Oscario d'Anoszia [Terminée]  I_icon_minitimeSam 12 Mar 2016 - 0:20


Nom/Prénom : Oscario d’Anoszia

Âge/Date de naissance : Vingt-cinq ans.
Sexe : Homme.
Race : Humaine.
Faction : Péninsule.
Particularité :
* Loyal neutre lorsque la situation concerne les affaires de sa famille; ce qui touche au clan Anoszia dépasse son comportement habituel.
* Rival d'Oschide.
Alignement : Chaotique bon
Métier : Grand Amiral d’Ydril, Seigneur-Intendant du Curzio et mouche du coche.
Classe d'arme : Corps à corps  / distance (coutelas, arbalète, chaises et tabourets).

Équipement :

L’armure du Seigneur-intendant, quoique de belle conception et d’excellente facture, semble actuellement occupée à prendre la poussière dans un confortable petit salon niché au cœur de ses appartements. L’absence de casque se fait immédiatement remarquer et la raison communément admise est que l’amiral souhaite conserver le visage au vent durant la bataille. Les historiens précisent tout de même que lors du coup d’état de l’an 7, son père lui fourra lui-même la tête dans un heaume récupéré à la hâte dans l’arsenal afin qu’il ne se fasse pas sottement estourbir dans la mêlée s’annonçant. Une épée longue et raide complète cette panoplie de fers et de cuirs ; une arme ancienne, au fil mainte fois repris par les artisans au service de sa famille. Elle aussi ne voit pas le jour tous les quatre matins.

« Bel Canto » est son arme de prédilection. Tenant à la fois du sabre et de la rapière l’Anoszia se flatte d’en avoir lui-même dessiné les lignes et commandé la fonte sur ses deniers personnels afin d’en réclamer la pleine propriété. Le nom de l’arme provient du fait que le métal tinte d’un son agréable lorsque ferraille son propriétaire.

Oscario se targue parfois de posséder assez de dettes et d’influences pour devenir propriétaire de la flotte d’Ydril. Il s’agit là bien entendu d’une fanfaronnade de marin si éhontée qu’elle ne porte ombrage à personne dans un milieu où l’assemblage de la flotte nécessite le soutien des nombreuses familles contributrices d’Ydril.


Description physique :

Haut d’un peu plus d'un mètre quatre-vingt voilà bien un domaine où il fait jeu égal avec son frère. Tout comme Oschide, il a indéniablement hérité de la carrure familiale. Toutefois ses muscles se sont autant forgés au gré des cours d’escrimes qu’à nouer des cordages ou participer aux innombrables travaux qui animent la vie en mer à bord de navires de lignes ou de guerre. Le pas léger qui est le sien rappelle à qui veut bien le voir qu’il est plus homme de mer que de terres. Le marin semble conserver à terre cette assise nécessaire à cheminer en terrain glissant. Bel homme dans l’ensemble, ce sont les attitudes qui animent ses traits qui coupent toutes ressemblances avec son aîné et son père.


Description mentale :

« Père a tiré Oschide du métal le plus dur et l’a forgé des années durant ; moi, je proviens de la caisse à rebuts. Mais je m’en suis extrait seul » aurait-il commenté une fois de par le passé après avoir fêté avec son équipage l’arraisonnement d’un navire de contrebande.  

A côté de la discipline de fer dont témoigne son frère ainé, Oscario pourrait paraitre pour le moins bohème. Malicieux, pour ne pas dire parfois canaille ou frondeur, le cadet est un homme réputé expressif et parfois, il faut bien le reconnaitre, un brin excessif.  Quoiqu’ardue et rigoureuse, son éducation ne relevait pas de la charge de plomb qui accablait Oschide de manière quotidienne. Peut-être est-ce car l’attention du clan se portait sur l’héritier qu’Oscario enfant a eu le sentiment d’être un peu mis de côté ; de là viendrait peut-être l’origine de la rivalité qui entache ses liens avec Oschide. Ce conflit non déclaré ne s’est jamais porté à l’encontre de son père, Arichis d’Anoszia ayant fait de son mieux pour traiter ses enfants de manière égale ; même les filles, c’est dire.

« L’honneur a fait tuer bien des gens mais il n’a finalement jamais sauvé personne » aurait-il grincé vers la fin d’une soirée arrosée.

Bien qu’il ne s’en vente pas ouvertement, Oscario considère l’honneur comme une valeur désuète. L’honneur s’imprègne le plus souvent d’égoïsme et de suffisance. Et bien souvent, c’est l’homme le plus adroit au sabre qui en invoque la défense. Non. Ce n’est pas parce qu’on respecte le concept d’honneur qu’on doit prendre la défense de la vertu bafouée de sa petite sœur ; non. C’est juste parce que les lois de la physique font qu’une botte cherche naturellement sa place dans la mâchoire d’un impudent. Juste comme ça. Parce que c’est ce qu’il convient de faire. Et puis Baste, c’est dit !

Pour le reste, qu’en dire ?

Deux faits semblent certains. Le premier  est que le puîné d’Anoszia prend garde à ne pas entacher son nom de famille. Malgré son caractère plus intuitif que la moyenne des hommes du clan, il traite néanmoins les affaires familiales avec un sérieux forcené et jamais la tâche ne lui semble avilissante, même si elle est de nature comptable.

Le second est que tout ce qui touche aux enfants peut le rendre totalement branguedingue. Pour être plus précis, tout ceux qui s’en prennent physiquement à des enfants ou font preuve d’une trop grande cruauté ou d’une méchanceté marquée devraient prendre garde à leurs abattis.  Aux yeux de l’Anoszia, c’est là la marque de la plus odieuse des lâchetés et c’est avec la plus inflexible des fureurs qu’il peut infliger aux bourreaux des enfants de terribles représailles.


Capacités magiques :

A priori, le cadet des Anoszia aurait un talent magique lui permettant de gagner aux cartes ; d’autres plus terre-à-terre diraient plutôt qu’il triche.

Par ailleurs, il aurait aussi le talent particulier de faire tomber sous son emprise les jeunes filles en fleur ; d’autres plus terre-à-terre diraient plutôt qu’il se comporte en coureur de jupons assidu.

Enfin, il semble animé du don d’emprise sur ses équipages ; d’autres plus terre-à-terre pinailleraient en considérant qu’il a tenu tous les postes du plus ingrat au plus haut perché sur un navire. Et que par voie de conséquence, les hommes du bord le reconnaissent comme un authentique marin.


Histoire :

Né en 983 du 10ème cycle en la ville de Diantra alors que son père tenait office du rôle de conseiller du roi, les jeunes années d’Oscario se déroulent par voie de conséquences bien loin des terres dont il deviendrait plus tard l’un des dépositaires. Malgré la rivalité coutumière qui animait sa relation avec Oschide, le petit Oscario lambinait presque tout le temps dans le sillage de son frère ainé. Ses seules excursions solitaires concernaient essentiellement l’exploration des zones de débarcadères et du roulis caractéristiques, presque hypnotiques, que les barges subissaient sur le fleuve, même par temps calme.

A l’aube de ses dix ans vint l’heure d’entamer son compagnonnage auprès de son oncle, Ansaldo. En tant qu’écuyer, l’enfant appris rapidement à devenir aussi utile au chevalier que son armure ou son cheval. Les premiers mois apprirent au gosse à se dégourdir et à se passer du personnel de maisonnée qui jusque-là officiait pour lui aux mille-et-une tâches ménagères assurant le quotidien d’un jeune nanti. Ce n’est qu’une fois redevenu un membre du petit peuple que l’oncle Ansaldo l’enseigna des arts de la guerre, des notions relatives à la gestion de domaine et à l’art de l’écoute nécessaire pour rendre la justice.

Le décès de sa mère força néanmoins rapidement son retour et c’est pour mettre la dame en terres qu’Oscario se présenta à nouveau sur les terres du clan Anoszia. Chacun adopta sa propre réaction et Oscario découvrit que les écuyers se cachaient pour pleurer. De l’avis du jeune homme en devenir, Oschide venait de perdre sa mère, ainsi que l’illusion selon laquelle il pouvait soumettre les événements à sa volonté.

Il reçut l’adoubement l’année de ses quinze ans et vit consacré son nouveau statut de chevalier sous la forme d’une épée à la garde rehaussée d’un motif de dragons. Si cette arme prendrait plus tard la poussière dans ses appartements, c’est parce que le chevalier Oscario préférait la réserver pour les grandes occasions ; et qu’elle est un peu massive pour un bon usage en mer. Son élévation au rang de chevalier permit à son père de soustraire Oscario des bons soins de l’oncle Ansaldo et de l’envoyer après d’un nouveau tuteur, Siméon. Ce dernier, marchand au long cours, se vit confier la tâche de faire du chevalier un authentique marin. Ce qu’il réussit au-delà de ses propres espérances, assurément.

L’appétit de connaissance d’Oscario se fit rapidement insatiable. Il s’instruisit de l’art de la navigation et s’épata sans cesse de l’ingéniosité des armateurs sur les chantiers. D’érudits, il apprit à préciser les cartes et à affiner les routes maritimes sur de précieux portulans. De capitaines avisés, il compléta ces connaissances théoriques de l’observation des étoiles et de la manière de placer un navire sous le vent. De routes commerciales parcourues jusqu’aux récits échangés entre marins à l’orée des tavernes, il est peu de lieux connus, perdus ou encore à découvrir dont Oscario n’ait entendu parler.

Les contremaîtres lui apprirent comment se faire obéir et les officiers du bord comment attribuer des tâches pour que l’équipage ne soit pris d’ennuis. Car l’ennui était souvent le premier des dangers en mer. L’ennui finissait par provoquer des rixes inutiles, écorner le bon entretien du navire et parfois, provoquer la dissidence de l’équipage.

Il apprit néanmoins seul à asseoir son emprise sur les matelots du bord. L’emprise, c’est cette influence qu’un capitaine exerce sur ses gens. Cette notion abstraite et palpable qui pousse l’équipage à croire qu’on pourra traverser cette tempête hivernale, que la disette à bord n’est destinée qu’à mieux apprécier le gigot qu’on découvrira au prochain port et que les trois navires pirates venant de vous prendre en chasse devront finalement se la carrer bien profond (ou par le fond pour être tout à fait précis). N’ayant reçu qu’une instruction limitée de la stratégie militaire, il devint néanmoins particulièrement adroit dans la composition, l’administration et le commandement d’une flotte.

Second fils d’Arichis, il ne rechigne pas à tenir sa place lorsque les affaires de famille finissent par dégénérer l’arme au poing. En mer comme à terre, sous le commandement d’Arichis ou d’Oschide, le « seul maître à bord après les dieux, leurs femmes, leurs concubines et leurs filles ingrates » devient un sincère exécutant.

De ses multiples engagements, il en retire la charge de grand amiral et par un bon mariage – enfin, celui de son frère libérant la place plus exactement – il se trouve désormais affublé de la charge de seigneur-intendant du Curzio.

L’histoire d’Oscario pourrait passer pour celle d’un personnage de roman typique des historiettes servies aux jeunes filles en fleur de la noblesse sous le règne du roi Trystan, si son épouse n’avait trouvé la mort en donnant naissance à leur fille, Faustina d’Anoszia. Il est tout à fait improbable de s’avancer sur les conséquences de la mort de Cynn de Terenzia sur la psyché de l’amiral mais son mutisme à ce sujet semble étranger au reste de son personnage.

Doublement père de son premier mariage, Oscario tente de s’occuper comme il le peut de son fils aîné, Arichis, et de sa fille, Faustina.

Lors de l’épisode dit de la « chute de l’archonte de la main Anoszia » par les historiens – du moins ceux payés par Oscario pour donner un peu plus de corps à l’histoire, le cadet de la famille tenta de conserver une attitude digne et mesurée. En réalité, il ne résista que de peu à faire inscrire le terrible « Au nom de la royauté, et du Comte d’Ydril je vous arrête pour trahison, usurpation et félonie » sur la pierre qui ornerait prochain sa tombe.

La guerre des deux dragons porta longuement sur l’humeur de l’amiral et ce n’est qu’au prix de longues semaines en mer qu’Oscario ne se détermine pleinement sur l’essence de la situation : « dans le doute, faire comme Oschide. Dans la panade, faire comme papa » conclut-il enfin pour lui-même. Et peu importe que cela ne puisse avoir de sens que pour lui !

HRPComment trouves-tu le forum ? : Bien formaté sur la forme. Sur le fond, je trouve qu’il y a trop de contenu, trop de background, et tout et tout. Cela pourrait être un comble mais j’ai trouvé assez difficile de m’y retrouver sans l’aide d’Arichis.
Comment as-tu connu le forum ? : Tour de jeu.
Crédit avatar et signature : Je ne saurai pas le dire.
Compte autorisé par : [Edit] Double compte autorisé par Entité [autre compte inactif en âmes errantes]


Dernière édition par Oscario d'Anoszia le Sam 12 Mar 2016 - 14:00, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Oscario d'Anoszia [Terminée]    Oscario d'Anoszia [Terminée]  I_icon_minitimeSam 12 Mar 2016 - 0:26

Bonsoir,

Ce n'est pas du joli joli que de se répondre mais tout de même.

Un petit mot de remerciement pour l'accueil d'Arichis, Oschide et Azénor, ainsi que les liens qu'ils ont pu me faire parvenir afin que je puisse reprendre la fiche.

Une pensée pour le joueur ayant joué Oscario version 1, j'ai tenté de reprendre une partie de ce que j'ai pu en lire mais j'ai plutôt basé le caractère sur les adjectifs décrivant le PNJ et une discussion auprès du joueur d'Arichis.

Bonne soirée,

Oscar.
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MessageSujet: Re: Oscario d'Anoszia [Terminée]    Oscario d'Anoszia [Terminée]  I_icon_minitimeLun 14 Mar 2016 - 15:52


Et un Anoszia de plus pour terroriser le monde :)

Je te souhaite la bienvenue, et j'ai le plaisir de valider ta fiche.


Oscario d'Anoszia [Terminée]  Tampon13


Code:
[Métier] : Grand Amiral d’Ydril, Seigneur-Intendant du Curzio.

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps / distance (coutelas, arbalète, chaises et tabourets).

[Alignement] : Chaotique bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Oscario d'Anoszia [Terminée]    Oscario d'Anoszia [Terminée]  I_icon_minitime

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