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 La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]

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Aria Anárion
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Aria Anárion


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MessageSujet: La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]   La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain] I_icon_minitimeSam 15 Mar 2008 - 15:30

Je marche lentement, vers un nul part prononcé. Je ne sais quel heure il est, je ne sais pas réellement si je vais rentrer au palais. Moi qui croyait, qui pensait, que peut être ce monde pouvait me convenir, mais en vain, invisible je ne suis qu’invisible, moi la muette, mais dite demoiselle à la mélodie, mais pour que je parle, pour que je m’exprime il faudrait qu’on vienne vers moi, personne jamais personne s’intéresse à cette jeune femme qui se confond dans sa musique. Sa meilleure amie était donc cette petite flûte, ces notes et sa musique. Le soleil caresse ma peau opaline, une caresse douce et légère, je ferme les yeux savourant les dernières lueurs de ce soleil qui va s’éteindre dans un bref instant, laissant le manteau obscur prendre place. Je ne sais quelle route j’ai pris, j’y suis allé au grés de mes émotions, je vie comme cela suivant mes sentiments que j’ai au fond de moi, la raison devrait peut être prendre place, mais je ne sais résonner autre que par mon cœur, un cœur bien lourd à porter, de ce poids de cette solitude et de cette tristesse, de savoir que ce monde ne me convient pas, et que je vais devoir le supporter une éternité, était se cela la contrepartie d’avoir eu un don, l’amertume d’une solitude…

Une escapade entre l’obscure clarté, d’une journée qui s’endort, et le réveil d’une nuit. Sa robe blanche allait à ravie entre cette lumière qui se tamisait tout doucement, le pan de cette si jolie robe signe d’une pureté dévoilée glissait doucement sur le sol, le bruit des feuilles se faisaient entendre à chaque pas, l’automne pointait son nez un peu plus chaque jour, les feuilles se coloraient, un arc en ciel d’une végétation en évolution, ou plutôt d’une mort imminente. L’arrivée de cette saison était bien morne et morose, automne rimait avec monotone, qui aimait ce mois si mélancolique, la fin d’un été, et le début d’une saison austère. Qui aimait, Aria bien entendue, cette elfe n’était pas comme tout le monde, non elle aimait la beauté de ces différentes couleurs qui embellissaient les cités. Un tour de manège, un tour de baguette magique d’une vie à une autre, d’un jour à un autre, d’une saison à une autre, la vie est faite comme cela, d’un renouveau, d’un recommencement continuel et eternel. Aria avait la tête à l’envers, le cœur en l’air, elle aimait tant ce souffle qui caressait sa peau, de ces arbres qui se déshabillaient pudiquement devant elle. Je danse, oui, danse entre les arbres telle une petit fille, mes cheveux s’emmêlent, ma robe blanche se salie à ses extrémités, mais je vie, oui je vie, seul, j’entends cette chanson qui résonne dans ma tête, le changement, oui changement qui me donne envie de chanter, je fredonne un air puis après je prends de cette assurance et je chante :

«Un tour de manège
Autour de nos vies
Nos vies
Qui tournent en rond
Un tour de magie
Pour voir
Si le voyage
Vaut le coup »

Vous voyez au loin une jeune femme à la chevelure ébène dansait et chantait d’une voix douce et cristalline telle une fée enchanteresse, elle n’est plus sur la route, elle bifurque vers une petite plaine qui était habitée par des hauts arbres, elle ne se rendait même pas compte du danger, non elle vie, elle vie dans son monde, dans ses nuages qu’elle s’était créé, de ce jeu solitaire. Bohème Aria, sage Aria, sauvage Aria, tu te perds dans ton envie d’être heureuse juste un bref instant. Mais tu t’arrêtes de chanter, et même de danser, tu t’assois contre un énorme chêne, et sort ta petite flûte de ton sac tout aussi blanc que ta robe. Et te revoilà, jouer de ta musique de prédilection, les notes sorts tout aussi rapidement que ton envie l’exprime, tu es et resteras femme à la musique et à l’art. Oui ici, et maintenant elle se sentait bien, au creux d’une nature changeante. Douce mélodie, merveilleuse mélopée qui s’évapore dans cette route ou tu as fait escale, la lune et les étoiles te regardent à nouveaux, dignes spectatrices, d’une musique qui se veut ensorceleuse. Est-ce que cette complainte sera qu’entendu par les cieux, mais qui d’autre pouvait écouter et comprendre cette musique, ce chant, surement personne. Puis cet hymne était dédié à cette solitude face à la nature : On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes? [Chamfort]
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Capitaine Triss Amras
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MessageSujet: Re: La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]   La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain] I_icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 16:16

Du calme, du silence, de la solitude, voila tout ce que voulais le Capitaine pour le moment, être seul … Il aimait ces moments de répit, ses promenade solitaire lui faisait du bien, se promenant au couché du Soleil, regardant le changement des deux différents Royaumes, passer de celui de Néera, Déesse de la Vie et de la Lumière celui de Tari, Déesse de la Mort et de L’Obscurité, pour lui assister a cela était un Honneur que tout Humain devait savourer et fêter. Mais non en l’honneur des Dieux, ceux-ci n’étaient que de la propagande, plutôt au nom d’un Tout.
La fraîcheur de l’automne le fit frissonner légèrement, fermant son manteau pour se réchauffer, il se mit a repenser aux événements qui venaient de se dérouler depuis son retour a Diantra …
Il y’avait a peine quelques jours, il était en mer avec son équipage, sur un navire de la Marine Marchande, quand une tempête se déclancha, pris par surprise, il n’avait put réagir a temps, s’échouant aux abords d'Ydril. Très vite la garde arriva et s’empara de lui et de ses hommes, ce n’étaient pas tout les jours qu’un navire pirate s’échouait, car oui, Triss Amras faisait partie de la Marine Marchande, plus connus sous le noms de pirates, marins sanguinaires, sans fois ni lois, il était même un membre important, il en était le fondateur et le chef ! Très vite, il fut envoyé a Diantra, la ville de sa jeunesse, pour y être juger, du moins pour assister a une mise en scène de jugement, car son sort en était jeté, c’était un tueur, un voleur, il allait croupir dans les geôles pendants très longtemps. Mais pourtant, il se doutait qu’il n’allait pas y rester bien longtemps, ses hommes ne peuvaient se permettre de voir leur chef vieillir dans une prison. A sa plus grande surprise, il fut libéré par un homme, ou plutôt une femme, de main d’une organisation secrète, sur ces événements il ne voulait pas y repenser, ni même sur la rencontre miraculeuse de sa petite sœur, toujours a Diantra, tout cela devait être laissé de coté, c’est pour cela qu’il avait besoin de souffler.
Il sortit de sa poche une petite pipe en os, prit quelques herbes, et se mit tranquillement a fumer, faisait des formes de plus en plus complexes avec la fumée, qu’il était bien sur cette petite route, ou plutôt un chemin. Il avait marché pendant des heures, noyé dans ses pensés, il devait être bien loin de Diantra maintenant, mais cela n’avait aucune importance, il dormirait a la belle étoile, comme quand il est en mer, il aimait contempler un ciel remplit d’étoile, comme ce soir …
Soudain, une ombre passa au milieu de la route, non c’était pas une ombre, plutôt une silhouette, toute de blanche vêtus, Triss eu un sourire aux coins des lèvres, si il avait été un paysan, il aurait put croire que cette silhouette était un esprit, sa curiosité en décida autrement, Triss se dirigea vers l’endroit où la silhouette venait de pénétrer, c’était un bosquet. Se cachant derrière un arbre, il observa, mais d’un œil il était difficile de se repérer dans le noir, si bien qu’il n’aperçu juste la lueur blanche qui émanait des habites de la jeune femme. Puis il entendit un petit son, une douce mélodie, un morceau de flûte joué par la personne qui se tenait non loin de lui, il connaissait ce morceau, il l’avait déjà entendu ? Sans trop réfléchir, il sortit sa propre petite flûte, et il se mit lui-même a jouer, oui voila, c’était ce morceau, son préféré, celui que sa mère lui jouait quand il était petit, le seul bon souvenir qu’il avait de ses parents …

Tout en jouant il se déplaçait vers la jeune femme, assise auprès d’un chêne.
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Aria Anárion
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MessageSujet: Re: La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]   La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain] I_icon_minitimeMar 25 Mar 2008 - 21:44

Obscure clarté, drôle de paradoxe, mais tellement vrai en cette nuit. La lune qui la haut s’allume, brille de ses milles feux, seul astre qui semble si vivant, si humain, elle qui a plusieurs facettes, et ce soir tu te montres toute ronde, comme si tu portais un sourire sur notre monde, la joie, ou peut être un sourire mélancolique regardant la bêtise humaines. Je te regarde, de mes yeux de jade, j’essaye de percer ton mystère, mais en vain, tu resteras que brumeuse pour moi. Cette musique qui sort si rapidement de mon instrument, me semble si douce, si délicate à mon oreille, je ne décide plus, mes émotions gouverne ma musique, je suis portée de cette vague mélodieuse, d’un instrument que je ne contrôle plus. Mes doigts vont si vite, le rythme est pourtant si doux, mais j’ai l’impression qu’au creux des mon oreille quelqu’un me murmure des notes, et moi placide esclave j’exécute ses ordres. Je me retourne il n’y a personne, je suis en faite sous l’emprise de mes sentiments que je n’arrive plus à gérer car ils m’englobent, et mon esprit n’est plus capable de raison, mais juste d’envie.

Je m’envole aux cieux, je ferme les yeux, j’appelle toi, lune qui me regarde. Seule spectatrice d’une musicienne perdue dans ce clair obscur que tu m’offres. Je suis cette douce marionnette, automate tirée par ses fils, d’une beauté sereine, qui est juste cette merveilleuse romancière de musique, qui se laisse guider par son côté spirituel. Solitude, solitude tu rimes dans mon esprit, je décide de passer la nuit ici avec toi mon amie, la nuit me fait peur, ce chêne semble pourtant protecteur. Je ne bouge plus. J’attends avec toi et cette mélodie que le soleil réapparaisse dans ses plus beaux habits de feux.

Aria, toi qui pense être seule, tu entends cette musique au loin… Tu penses qu’elle n’existe que dans ton esprit, que c’est la continuité de ta complainte. Tu crois pendant quelques minutes que cela n’est qu’illusion, chant de rêve, mélodie d’un illusionniste qui habite ton esprit. Mais tu tends ton oreille, et ce son ne vient pas de toi, ni du bruit de la nature en mouvement, mais bien d’un artiste qui s’approche inéluctablement vers toi. Est-ce pour autant que tu mets fin à ta chanson, est ce pour autant que tu prends peur ?

Les réponses sont évidentes, bien sûr que non. Au contraire pour la première fois de sa vie, elle avait rencontré un être qui savait comprendre, même reconnaitre sa musique. Ces deux chants s’alliaient à merveille, comme si ils s’étaient toujours connus, pourtant en regardant le protagoniste, Aria ne le connaissait pas, il n’était que mystère, mais pourtant elle avait cette désagréable, non, agréable impression de l’avoir toujours connu, peut être, même attendu. Elle a l’impression pour la première fois que sa vie, que ce voyage vaut enfin le coût, et le détour. Son regard était porteur de salutation, ce doux regard qu’elle transmettait à cet homme, était dès plus pur et enjôleur.

Elle emmena pendant de brèves secondes ses iris vers le ciel parsemé d’étoiles, comme si elle demandait une explication, qui était-il ? Que voulait-il ? Sa chanson continua encore quelques minutes, il était debout face à elle, et elle contre ce chêne. Si belle peinture, de cette beauté inexplicable. Le silence fait place à ma musique, non, je ferme les yeux et j’entends le bruit des feuilles sur les sols, du chant du vent qui projette en arrière ma chevelure ébène, la mélodie des battements de cils des deux acteurs de cette scène que nous sommes, du souffle que nous émettons, du trouble que nous avons, car oui, le trouble s’entend … Je te regarde muette, que dire, que faire … J’observe qui tu es, ta carrure, ta façon d’être, ton oeil si envoutant, l'impression de voir tout mais rien en même temps, tes mains, tous les détails qui caractérisent ta personne, car j’ai déjà cette impression de te connaitre plus profondément… Drôle de sensation, d’être en présence d’un inconnu, mais d’un seul regard, non d’échange musicale, une impression d’entrevoir déjà son âme.
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Capitaine Triss Amras
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MessageSujet: Re: La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]   La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain] I_icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 12:28

Qu’est ce qui venait lui prendre, il devait être complètement fou, prendre sa flûte et se mettre à jouer devant une inconnue, complètement fou. Mais pourtant cette douce musique lui rappelait son enfance, ces notes si envoûtantes lui avaient perdre la notion du présent, et du futur, ne laissait ressurgir que son passé.


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


Un jeune enfant, sur les genoux de sa maman, il pleurait, la moindre parcelle de son corps pleurait. Il était tard, le jeune enfant venait de se réveiller, un cauchemar l’avait enlevé des bras de Morphée. Sa jeune maman, était tout de suite accourue, qu’elle était jeune, qu’elle était belle, elle ne pouvait voir son seul enfant pleurer. Elle le prit dans ses bras pour le calmer. Puis elle le remit au lit, et avait commencée a entamer une douce mélodie, elle n’était pas musicienne mais sa voix était magnifique, au bout de quelques minutes, l’enfant s’endormis de nouveau, sous le regard protecteur de sa maman.


- Dors mon enfant, dors bien Triss …


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



Réveille toi Triss, ne te laisse pas aller. Où était il, que faisait il ici ? Un bosquet, le petit chemin, la mélodie, oui voila, la musique que ça mère lui chantait. Il ne devait plus se souvenir de son passé, il ne le fallait pas. Doucement il remis la flûte dans poche, il observa pour la première fois la personne qui se tenait devant lui. C’était une elfe, une charmante elfe, au visage si pur, mais au cheveux si noir. En deux jours il venait de rencontrer deux fois plus d’elfe que durant toute sa vie, d’un coté pourquoi un elfe voudrait faire partie de la Marine Marchande.
Tout d’un coup il se sentit idiot, il était là debout, regardant un être si pur qui était elle assise au coin d’un chêne, tranquillement il s’assit en tailleur, près de la jeune femme mais une distance raisonnable. Un flot de question lui venait à l’esprit, comment elle connaissait cette chanson, que faisait un être si fragile seul dans les bois par cette heure tardive. D’un coté il s’agissait d’un elfe, peut être que les femmes savait se défendre aussi bien que les hommes, il maudit son ignorance.
La jeune femme se mit a l’observer, son regard était magnifique, les couleurs de ses yeux indéfinissable, elle était troublante. On aurait dit une poupée fragile, mais son regard affirmait le contraire. Clignant de l’œil, le Capitaine se sentit mal à l’aise, bon sang qu’il n’aimait pas l’attitude des elfes ; ils étaient bien trop mystérieux. Mais qu’il aimait sa musique, il sentait si proche d’elle, l’impression de la connaître mais il était si loin d’elle, il ignorait tout d’elle, étrange paradoxe.
D’une voix plus calme qu’il ne l’avait imaginé, le Capitaine s’adressa la jeune elfe.



- Ma chère votre musique est exquise ! Je reverrais de jouer aussi bien que vous douce musicienne.
Je me nomme Triss, je suis un simple pêcheur amateur d'art.
A qui ai-je l’honneur ?


En prononçant cette dernière phrase, le Capitaine inclina légèrement la tête pour saluer l’elfe.
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Aria Anárion
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MessageSujet: Re: La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain]   La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas. [capitain] I_icon_minitimeJeu 24 Avr 2008 - 14:38

Doux être de la nuit, qui vient de bercé ma musique par une sonate toute aussi magnifique, tendre être humain, toi qui est face à moi, arrête tes pensées, je sens que tu te poses bien trop de questions, bien trop de troubles remplissent ton esprit, mes iris parcours ton être, observe ta façon d’être, et mes yeux apprécient ce qu’ils voient, tu es charmant, tu es habiles, je n’avais encore jamais rencontré un humain, le mystère était pour moi tout autant obscure que ton esprit. La différence, oui tout deux nous sommes que différents, que singulier, j’apprends en te regardant, j’écoute ta voix, tu as une voix douce et sensuel, mes yeux se perdent dans les profondeurs de tes iris. Je ne sais trop où aller, partir, jouer de la musique, parler, écouter, répondre, je ne sais quoi faire dans ce genre de moment.

La brise était chatouilleuse et fraiche, la nuit avait mit son manteau de noirceur, je ne pouvais retourner au palais, cela serait trop dangereux. Puis le destin nous a fait se rencontrer alors guidons le destin, et commençons à nous apprendre. Moi je ne sais parler, car d’habitude on ne me voit pas, on m’entend, mais dès que ma musique s’éteint, je me fais transparente. Mais toi bel inconnu tu as su me voir, tu as su me regarder, et me parler, suis-je pas si invisible que cela.

Je respire l’odeur des arbres, je ferme les yeux pendant quelques secondes, je savoure l’instant présent. Mes pupilles se posent une nouvelle fois sur l’humain, mes lèvres s’étirent pour lui faire un joli sourire, puis il dit un mot de trop, un mot dissonant, mon sourire s’éteint, tu mens, je l’entends à toi voix. Tu parles à la demoiselle à la Mélodie, j’entends les dissonances dans ta bouche, le son du mensonge est perceptible. Tu me déçois, je ne pensais pas que j’étais si dangereuse que cela pour que tu me mentes. Mes sourcils se froncent, mon regard se durcit, puis je te parle, d’une voix pourtant douce mais avec une empreinte de froideur :

Vous n’êtes pas un simple pécheur, vous n’êtes pas un simple musicien …

Ma voix se stoppe je laisse régner le doute, et la froideur du moment, puis je me lève, je marche vers toi, et je m’assoie en face de toi, je peux sentir ton odeur, l’effluve de ta peau d’homme, je te regarde, je vois maintenant le grain de ta peau, tes lèvres… Tu dois me prendre pour une folle, femme avec aucune convenance mais je vais t’apprendre une chose :

Elle ajouta suavement :

Tu mens et ça s’entend, si, ferme les yeux, de ses doigts elle ferme les yeux de Triss, écoute, écoute, chaque être porte un son, et moi j’entends le mensonge …

Elle fit comme Triss, elle ferma les yeux, prit entre ses mains celles du capitaine. C’était un échange de son, une complicité, qu’elle s’apprêtait à savourer, pour la première fois avec un personne. Pourquoi avait t’elle choisie cette personne, car elle savait que ce n’était pas n’importe quel inconnu…

Le silence, on entend le silence, mais il faut allait plus loin que ce mutisme. Le vent souffle, et fait virevolter les feuilles qui sont à terre, les branches d’arbres bougent légèrement comme si ils s’étiraient. La respiration des deux protagonistes était rythmée, donnant à l’ambiance une cadence, il fallait faire vaguait l’imagination pour entendre, il devrait comprendre que chaque chose porte un son prédéfinie, et elle le sait il comprendra, car il lui ressemble …
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