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 [Serramire] Baronnie d'Alonna

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MessageSujet: [Serramire] Baronnie d'Alonna   [Serramire] Baronnie d'Alonna I_icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 17:01



BARONNIE D'ALONNA

Résumé:




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L'Alonna est une enclave de l'ancien Grand Duché de Serramire. Sa superficie est l'une des plus petites de toute la Péninsule avec 7 745km²  de terres, brodées d'un côté par le fleuve, au sud par le marquisat d'Odélian, à l'Ouest par le marquisat de Serramire et enfin, au Nord par les Monts d'Or. Sa densité de population est la plus faible connue en Péninsule tout comme sa population totale. C'est un petit territoire qui offre une large palette de terrains avec de vastes espaces exploitées de différentes façons. Malgré sa majeure partie de terres non exploitable pour l'agriculture, beaucoup d'installations tirent profit de l'environnement clément de la baronnie. En effet, la rivière et les berges du fleuve se voient habillées de moulin à eau, les forêts les plus grandes et rentables sont accompagnées de scieries et les terrains pentus des abords de la montagne servent de coteaux ou de pôle militaires important lorsqu'il n'y a ni filons ni mines déjà actives.

L'Alonnan a une autonomie alimentaire largement autosuffisante en temps normal avec ses quelques territoires cultivés. Elle exporte peu de ses cultures, préférant assurer sa propre suffisance que d'importer à défaut de pouvoir fournir tout le monde. Cependant, les différentes guerres qui ont rythmé la baronnie ont aussi créé un début de pénurie et une épidémie de Peste lors de l'accession au trône de la baronne Alanya de Broissieux (an 7 du 11e Cycle). La capitale, Alonna, est une citée d'1 km² de superficie avec 11500 habitants réguliers. C'est une ville cosmopolite avec une influence économique multiple et souvent valorisée par les barons, bien que les différentes guerres aient entachées jusqu'à présent la plupart des terres avec des rancœurs intestines qui ont fini par en faire une région où l'économie n'est pas aussi florissante qu'elle pourrait être. Malgré sa taille réduite et son économie encore bancale, c'est l'une des puissances militaires du Royaume. La petite baronnie a toujours été considérée comme l'un des remparts de la Péninsule contre les diverses invasions et menaces extérieures.

Après l’intronisation des barons de Broisieux suite à la guerre civile - et par conséquent en créant une nouvelle lignée baronniale - la terre conserva un temps son statut plutôt décriée de terre indépendante au grand dam des Serramarois. Ce n'est que lorsque la baronne Alanya de Broissieux se remaria que la question de vassalité fût reposer.
Finalement, la guerre de Sgarde eu raison de l'indépendantisme de la terre, puisque Duncan de Lys et Alanya de Broissieux retournèrent sous le giron du marquisat de Serramire peu de temps après.
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Carte établie par Duncan du Lys

La géographie de l'Alonna est plutôt facile d'approche. Son découpage est en partie dû aux aléas géographiques et en partie par un découpage défini par la Couronne.
Le Nord est bordé de grandes montagnes appartenant aux Monts d'Or. Ses roches abruptes et grisâtres s'ancrent dans une terre meuble et fertile. Cependant la région la plus au nord de la baronnie n'est pas forcément connues pour la fertilité de son terreau mais plus pour les nombreux filons qui jaillissent de ça et là et des quelques mines exploitées par la citée la plus proche, Lodiaker.

La baronnie est largement fournie en eau par le large fleuve qui délimite sa partie orientale (Sirilya) et en son centre par une longue rivière par endroit assez profonde qui la parcours de part en part. Les eaux créent une terre boueuse à ses rivages, un limon utilisable dans la confection de chaumes et autres habitations pour les gens modestes. Plus largement, ces deux sources irriguent très largement la terre Alonnaise, ce qui permet deux récoltes à l'an. Les terres bien que très fertiles se doivent d'être retournée plusieurs fois afin qu'elles ne s'imbibent pas trop ou, pour les parcelles les plus proches des cours d'eau, que cette dernière ne stagne pas et n'apporte pas avec elle des maladies. Cependant, cet apport hydraulique est assez bien contenu avec de larges berges, ce qui permet à l'Alonnan de ne pas être un vaste marais. C'est d'ailleurs une chance qui permet à de nombreux moulin à eau de s'implanter sur son long.
La rivière quant à elle offre plusieurs points de passage à guet, bien que les barons ont toujours construits des ponts le chevauchant pour faciliter les routes marchandes. Et même si certaines zones restent praticable à pied, il est des endroits où le lit s'élargit et se fait plus profond jusqu'à même créer des lacs assez connus près de Jersada.

En plus de son irrigation plutôt avantageuse, l'Alonna a l'avantage d'avoir quelques forêts riches en bois épais. Même si ces bois ne payent pas de mine face à la forêt d'Aduram, sa voisine, ils sont une source inestimable que les différents barons n'ont jamais négligé. Aussi une politique de maintien de l'arborescence Alonnaise a été mise en place et chacun veille à ce que les scieries ne déboisent pas de manière irrécupérable. En plus de cela, ces bois abritent une faune intéressante et en fait un lieu de chasse idéal. C'est aussi une bonne pharmacie que le climat tempéré permet de préserver tout au long de l'année. C'est d'ailleurs ce même climat, bercé par les vents frais des montagnes, qui permet à une grande partie des plaines d'être cultivées. La plupart des parcelles sont destinées aux céréales comme le blé, le blé d'hiver qui résiste bien au climat plus rigoureux dans la basse saison, l'orge ou l'avoine. Certains légumes y sont aussi bien implantés comme les cucurbitacées, les racinaires (carottes, radis) et quelques fruits comme les mirabelles. Pour autant, les champs restant sont de vastes pâturages avec de l'herbe grasse qui sert à faire paître les élevages.

Le sud des terres de l'Alonnan sont quant à elle un peu plus vallonnées ce qui donne naissance à quelques coteaux peu connus dans la Péninsule mais pas plus mauvais pour autant. Ces pieds de vignes servent essentiellement pour le pinot ou le cognac, des plants vigoureux qui ne craignent que peu le froid. Bien entendu, les récoltes ne permettent qu'une petite production ce qui en fait un met encore rare.
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L'Alonna est une petite terre et bien que la population totale soit l'une des plus faible de la Péninsule, la démographie est plutôt bien répartie. La plupart des villages et bourgades s'articulent autour des huit cités d'importances, et en périphérie encore se trouvent les champs. Pour autant la campagne Alonnaise n'est pas totalement dépeuplée. La plupart des agriculteurs préfèrent cultiver leur terres à l'écart plutôt que d'être dans les cités où la plupart des marchands sont des artisans. Les grandes seigneuries sont très prisées de par leurs épaisses murailles qui font la réputation de la baronnie: souvent attaquée, jamais tombée. Les gens cherchent avant tout un lieu de vie qui les protégera lors d'attaques ou de guerre.

Cependant, deux pôles de densité se distinguent néanmoins du reste: les terres de la citée aux Trois Murs (Alonna) et Jersada. Ces deux pôles sont en effet les lieux privilégiés des barons de l'Alonnan. Hanegard a permit à Jersada de devenir célèbre après sa petite escapade et l'implantation du Val-Néera. En plus de cela, la seigneurie se trouve à un carrefour économique ce qui en fait une ville très courue pour son attrait financier et les bourgeois s'y installent dans l'espoir de faire fleurir toujours plus leur commerce. La capitale de la baronnie quant elle est une métropole cosmopolite qui accueille chaque année la grande foire. Ce rassemblement de marchands venus de tout horizons - et très soutenu par les barons - attirent de nombreux artisans venus chercher une gloire certaine. Malgré la relative jeunesse du festival, il commence à avoir une certaine portée au sein de la Péninsule et même d'étendre ses échos jusqu'à Naélis. Sa taille relativement petite n'empêche d'ailleurs personne de poser bagages dans le village autour qui se retrouve dans une situation démographique grandissante.

A l'inverse, quelques cités semblent moins attrayantes comme Wacume, Rodem et Kregan. La première est une terre essentiellement tournée vers l'élevage et sa dynamique est assez faible. Rodem est une terre baronniale que le trône de l'Alonnan exploite essentiellement plus qu'elle ne l'habite. Cependant comme décrit ci-dessus, un nouveau phénomène d'extension de la capitale tend à rendre un peu plus chaque jour la petite bourgade attirante, profitant du rayonnement économique de sa grande voisine. Le cas de Kregan n'est pas bien différent si ce n'est qu'il s'agit essentiellement de postes militaires. Certaines zones sont plus peuplées comme les alentours de Chtoll ou d'Azrith. Cela s'explique soit par une forte économie (agriculture, manufacture, élevage) soit par une forte présence militaire (avant-poste, centre d’entraînement, écurie...etc) mais aussi par la présence des plus vieilles familles de l'Alonna. Ces dernières ont une très grande influence politique qui attire les curieux et les personnes cherchant à s'élever dans la société.

Pour finir, on remarque deux zones à densité moyenne au sud et au nord (Kreskan et Lodiaker) car les exploitations de vignobles et de mines demandent une main d'oeuvre assez nombreuse bien que le terrain ne se prête pas forcément à une implantation humaine. Il s'agit donc des deux pôles avec une démographie assez dynamique en fonction des saisons ou des découvertes.
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L'Alonna est un terre de passage. En effet, elle est la porte la plus courte vers la Sgarde. Ses routes sont nombreuses mais la plupart sont de simples chemins de terres. Les barons ont toujours veillé cependant à ce qu'une route au moins relie chaque grande cité et que ces dernières se rejoignent dans un axe nord-sud et ouest-est. L'accès vers l'Odélian se fait à travers une route sécurisée passant au travers de la forêt de la terre voisine, arrivant directement à la capitale du marquisat. C'est une route commerciale, empruntée par beaucoup de marchands allant à Oesgard et parfois au delà, ou venant commercer avec les locaux. Elle est plutôt sûre. La frontière avec Serramire est plus large, ce qui donne une multitude de petits chemins , plus ou moins larges et plus ou moins chaotiques. Néanmoins une route assez large pour tenir trois convois côte à côte va de Jersada jusqu'à Brochant.

En revanche, le chemin vers la Sgarde est beaucoup plus compliqué. Même s'il est plus court qu'en faisant le détour par les Monts d'Or, il n'y a que deux possibilités : un chemin sinueux parcourt la montagne au nord de Lodiaker. Il est dangereux, peu entretenu et tient plus du chemin de berger que de la route. La pente est forte et le sol rocailleux. On ne passe qu'à deux hommes maximum si tant est que le poids ne corrompe pas la stabilité de la rocaille au bord du vide. Le passage le plus sûr reste celui à l'est, au dessus de Kregan. Il est plus large et mieux entretenu malgré les différentes armées l'ayant foulé. Il n'est pas aussi large que la route vers Serramire mais sa taille reste convenable au transport de marchandises. De plus, la présence non loin de quelques avant-postes permet une certaine sécurité.

D'un point de vu purement limité à la baronnie, le point névralgique est Jersada. C'est le cœur mouvant de l'Alonnan. Elle est le point de chute à la fois des passages vers la Sgarde, Serramire, Odélian et même vers la capitale. La cité veille d'ailleurs à toujours garder à l'esprit son caractère très central dans les courants des marchandises et des voyageurs. Tout est donc adapté à un séjour agréable. De son côté, la Capitale repose plutôt sur l'influence globale de ses petites voisines. Elle n'est pas un passage obligatoire. Elle est seulement le point de passage le plus court vers la baronnie d'Oësgard. Néanmoins toute les seigneuries sont reliées à elle, ce qui en fait pour la baronnie, le deuxième point de passage obligé. De manière générale, la terre est donc bien desservie par de nombreuses routes qui permettent une large communication entre les villes et les terres voisines. Cependant, des inégalités quant à leur taille et à leur entretien subsistent, notamment entre les routes commerciales et les petites routes reliant les petits villages au périphérie des grandes cités.
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Malgré ses quatre siècles d’existence, période relativement courte à l’échelle du royaume, l’histoire d’Alonna se révéla souvent fort agitée. La baronnie telle que nous la connaissons aujourd’hui fut fondée en l’an 605 du 10eme cycle par Karshar de Valroa, un fidèle vassal du duc de Serramire à qui ce dernier alloua ces terres autrefois sous sa dépendance afin de le remercier de ses années de bons et loyaux services. Mais à cette époque reculée, le territoire confié à Karshar restait divisé entre plusieurs seigneurs de guerre et potentats locaux jaloux de leur indépendance et fort peu désireux de se retrouver unifiée sous la coupe d’un seul maître.De fait, le règne de Karshar (605-621) et de son fils, Morwen (621-649) peuvent se résumer à d’interminables conflits locaux avec leurs vassaux. De rébellions en trahisons, de repentances en exécutions, les deux premiers barons eurent fort à faire pour mater toute velléité de révolte et durent à plusieurs reprises faire appel au puissant voisin que constituait Serramire pour leur apporter un appui décisif dans les moments critiques. De nombreux historiens, à l’aune de cette analyse, en ont conclu que la création de la baronnie d’Alonna fut essentiellement un acte politique du duc de Serramire conscient que son autorité sur ces terres laissait à désirer et que seul un souverain local pouvait espérer s’y imposer.

La lignée des Valroa n’en finit par moins par s’imposer et régna durant près de deux siècles, jusqu’en 795, date d’accession au trône de Jonar «le fou ». Fortement dérangé mentalement, Jonar fut un suzerain désastreux perpétuellement persuadé d’être la cible de complots visant à le destituer. Une période d’exécutions sommaires s’en suivit jusqu’à ce qu’en 798, ses vassaux finissent par le destituer et par nommer à sa place Hioven Anadyle, le seigneur de la citadelle de Rodem. Ni Serramire ni Diantra ne réagirent, bien satisfaites l’une comme l’autre d’être débarrassées d’un baron dément qui en oubliait que sa mission première consistait en la défense frontalière.

Alors que s’annonçait le neuvième siècle, tout un chacun croyait que l’avènement de Hioven allait apporter la stabilité politique dont la baronnie avait grand besoin. Malheureusement, à l’automne de l’an 801, le baron se tua à la chasse suite une mauvaise chute de cheval. N’ayant pas d’héritier pouvant lui succéder, le trône devint vacant, et tout aussitôt deux prétendants se firent aussitôt connaître : Lourmen Anadyle et Ashaba Delven. Le premier, cousin de Hioven, paraissait le candidat légitime et fut d’ailleurs reconnu quasi aussitôt par le duché de Serramire. Mais Ashaba disposait du soutien des guildes marchandes et d’une partie de l’armée. Fort de ces appuis, il réussit à obtenir, sinon un soutien clair, du moins une forte sympathie à la cour de Diantra.

Le baron et l’anti-baron s’affrontèrent lors de plusieurs batailles sanglantes et la situation commença à devenir dramatique lorsqu’ils se mirent à avoir recours à la politique de la terre brûlée. Ni le roi à Diantra ni le duc à Serramire ne pouvaient tolérer qu’une baronnie frontalière demeure ainsi en état de guerre civile. Toutes les tentatives de négociation ayant échouées, ils imposèrent au deux postulants de se soumettre au jugement des Dieux, autrement dit de s’affronter lors d’un duel à mort. C’est ainsi que Lourmen Anadyle et Ashaba Delven se retrouvèrent à la citadelle d’Alonna, déclaré zone neutre sous protection royale, et réglèrent leur différent à l’épée. Les Dieux furent favorables à Lourmen, qui succéda enfin à son défunt cousin après plus de trois ans de lutte acharnée. La lignée des Anadyle régna sans discontinuer jusqu’au tournant du dixième siècle. A partir de ce stade, le duché de Serramire commença à utiliser son influence pour prendre en main les destinées de la baronnie, à l’aide de pots-de-vin fort généreux et d’une politique de mariage arrangée qui amena finalement la baronne Pearla à abandonner de facto son autonomie au profit du duc Merwyn Séraphin. Elle se retrouva entraînée dans la chute de son puissant protecteur suite aux troubles de la guerre civile durant laquelle Serramire, loin de soutenir le roi, tenta de se créer un royaume quasi-indépendant sur les marches du Nord. Les Séraphin furent déchus de leurs droits à régner, Pearla disparut sans même laisser de traces, et le roi Trystan d'Erac nomma Hanegard Kastelord pour reprendre fermement en main la baronnie.

Ce qu'il fit de manière plutôt habile. S'accordant les faveurs des seigneurs locaux, il réussit à s'imposer comme une figure dirigeante de la baronnie. Les conflits de fiefs n'eurent plus l'ascendant sur le trône baronnial, ce qui permit une prospérité relative à la terre maintes fois mal menée. Accompagnée de son épouse, Jena Kastelord, il imposa le culte de Néera et développa ses relations afin d'établir un comptoirs prospères en Naelis. Le commerce permettant le maintien à flot, la baronnie obtint à la fin du règne de 10 années d'Hanegard l'indépendance totale.

Mais si la baronnie eut un semblant de prospérité, cela ne dura que peu. Le Nord était en proie à de nombreuses révoltes en Oësgardie et bientôt, le seigneur Goar affronta Norman dit le Terrible dans une guerre où le baron engagea aux côtés de ce dernier ses troupes. Mais en dépit de cette aide, Goar se fit couronner roi. Une couronne que Diantra avait sciemment offert à ce dernier par l'intermédiaire de la nouvelle Régente, apparue à la mort de Trystan: Arsinoé d'Olysséa. De son côté, Hanegard abdiqua. Il avait tout au long de l'exercice de son pouvoir, placé ses fidèles au cœur des places fortes car il savait qu'à son départ s'opposerait deux genres; et il eut raison.

Bientôt, les conseils de seigneurs se tinrent à la grande citadelle de la baronnie mais l'on ne trouva aucun accord. D'un côté se tenait la vieille noblesse -qui avait élue Constance de Lourbier, Dame de Lodiaker comme légitime descendante du trône de la baronnie- et de l'autre le soutien de l'ancien baron qui avait mené la terre habituée aux conflits dans un terrain plus calme. Mais aucun ne crût que la Dame ferait couler le sang de ses opposants si violemment que non seulement elle s'empara du trône mais aussi d'un surnom qui l'a suivrait jusqu'à sa disparition. S'il y avait une légitimité à son accession, son amourache pour le nouveau roi de Sgarde lui fit perdre à la fois la raison et plus tard, la couronne baronniale qu'elle avait gagné par le sang.

Car en effet, la belle était éprise de Goar et dès qu'elle eut le pouvoir, elle se lia d'amour à lui, offrant l'Alonna au nouveau royaume, spoliant Diantra une nouvelle fois d'une terre qui lui était importante pour la défense frontalière. Sans elle, le Royaume n'aurait plus qu'un maigre bouclier en place et lieu de Serramire qui depuis Norman était considérablement affaiblie. C'est ainsi que la couronne reconnue son erreur et envoya au Nord des troupes, accompagnées par les Ydrilotes et les Arétrians sous le joug du Maréchal Jérôme de Clairssac. Il avait reçu pour sa mission le comté de Sgarde et entendait bien ramener à la couronne tout ses joyaux.

S'en suivit de nombreuses batailles qui se déroulèrent jusqu'aux frontières orientales de la baronnie. Des batailles qui virent naître une alliance seigneuriale menée par la famille de Broissieux. Petite lignée sans prétention, ils avaient réussi à liguer assez de forces contre les opposants Chtoll pour aider le maréchal et les forces armées à reprendre le contrôle de la baronnie, destituant Constance par la même occasion. Sous la coupe des Broissieux se trouvaient de nombreuses anciennes familles, et parmi elles Azrith, Wacume et Jersada. Ils avaient toujours été fidèle à leur ancien baron et comptaient rétablir la sérénité qu'il avait apporté à la terre. C'est pour cela que Jérôme de Clairssac, baron d'Etherna, mena au trône le fils des Broissieux : Desmond, accompagné de sa femme et cousine Alanya.

Le règne de se dernier ne fût pas bien long mais néanmoins mouvementé. Jérôme de Clairessac devenu suzerain d'Alonna se retrouva privé de son dû par la baronne elle-même. Un affront qui commença à briser les liens fragiles entre l'Ethernan et l'Alonnan - quand bien même un traité fut-il convenu entre les deux terres. La baronnie retrouvait son indépendance et Desmond s'éteignait, laissant sa cousine seule à la tête de cette dernière. Quoique bien entourée par la famille proche, la baronne se retrouva contrainte d'abandonner un temps sa terre natale pour le sud où elle rencontra son futur époux: Duncan du Lys.

Leur légitimité est d'autant plus contesté par les grands seigneurs qu'Alanya revint enceinte de son voyage. Malgré la confirmation de la paternité pour feu le baron Desmond, certains médisants continuait à voir la belle et son nouveau chevalier comme des parvenus. Et c'est sans le soutien d'une petite part de la noblesse que le nouveau baron commença à instaurer une réforme de fond de l'Alonnan: administrations, économie, justice... Rien ne semblait trop fou pour être épargné par son oeil vigilent.

Pourtant, le répis fût de courte durée. La Sgarde, terre voisine de la leur, était en proie non seulement à la guerre de reconquête de la Licorne Ethernienne et du Corbeau Serramirois, mais aussi d'une menace bien plus inquiétante venue des frontières reculées: les Puysards. Ces êtres sans coeurs pillaient, volaient, violaient et envahissaient petit à petit la baronnie, forçant le Nord à prendre une mesure que l'on n'avait plus vu depuis longtemps : mettre en marche une armée réunifiée. Si les barons Alonnais ne furent d'abord pas conviés, ils prirent néanmoins les armes pour la bataille finale, emmenant avec eux cinq milles des meilleurs guerriers d'Alonna. C'est à cette occasion que la baronne et son nouvel époux, Duncan du Lys, offrir de nouveau à Serramire le serment de vassalité, rattachant l'électron libre du Nord à la puissance voisine qu'elle avait pendant dix années fuit.

Les Puysards (ou Sombres) ont toujours fait partit des risques encourus par cette petite enclave du Nord. Et malgré les guerres intestines qui l'ont toujours rongé, l'Alonna a eu quatre siècles pour se perfectionner dans l'art de la guerre. Ayant participée à de nombreuses batailles (dont celle de Ruven), elle su développer un art militaire rigoureux principalement défensif et d'une importance particulière aux yeux des habitants. Une mentalité guerrière en découla spontannément et même si les temps tendent aux changements, il reste dans le coeur des Alonnais cette forte identité qui jamais ne partira.

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La politique Alonnaise n'est pas toujours restée constante : depuis l'arrivée du seigneur du Lys auprès d'Alanya, des réformes se sont enchaînées dans le domaine juridique et politique de la baronnie. Gardant néanmoins l'héritage de leurs prédécesseurs, les barons ont créé de nouvelles institutions (appelées Ministères), gérées par des ministres qui viennent compléter le rôle jusqu'alors unique du Grand Conseil. Le rôle de chacune des entités est bien entendu de conseiller et servir au mieux le couple baronnial dans leurs obligations quotidiennes et exceptionnelles.
Ce conseil est composé des grandes familles nobles de la baronnie ainsi que les ministres, qui se réunit régulièrement ou sous ordre du trône baronnial. Les grandes décisions y sont prises, ainsi que les grandes lignes directives des terres (impôts, charge militaire etc..). Tout y est abordé. Chaque personne présente est libre d'intervenir s'il le désir. Pourtant chaque noble n'a pas le même poids politique en fonction du nombre de terres qu'il possède, la richesse de sa terre ou la longévité de sa lignée. Dans un ordre empirique, nous avons donc:



  • 1 - La famille baronniale: Cette dernière est la plus puissante de toute. Elle dispose des ressources du trône ainsi que de celles de la capitale, Alonna. La plupart des seigneurs barons sont déjà propriétaires terriens dans leur territoire mais cela s'ajoute aux terres environnant Alonna la cité et la zone influencée par la seigneurie de Rodem. La famille baronniale a non seulement un appui économique important mais aussi une force militaire non négligeable avec la garde d'Alonna. Néanmoins il ne s'agit que rarement de très longues lignées de part les nombreuses guerres civiles qui ont mis à mal le trône de l'Alonnan.

  • 2 - La famille de Lodiaker: Gardant le nom de la première famille s'étant installé au château à flanc de montagne - Lourbier - c'est l'une des plus ancienne lignée Alonnaise. Son sang est mêlé avec beaucoup de seigneurs de la terre ce qui lui donne un appui politique certain. Cousins éloignés des Chtoll, ils gardent régulièrement des accords maritaux afin de perpétuer les familles. Lodiaker se place aussi comme une cité économiquement aisée de part les exploitations de minerai lancées par Hanegard. Si la région que la seigneurie couvre n'est pas la plus étendue, elle reste une force militaire non négligeable.

  • 3 - La famille de Jersada: La lignée s'est enrichie au cours des années, mais la seigneurie réputée pour abriter le Val-Néera garde une position stratégique d'un point de vue économique en Alonna. Sa richesse la place parmi les voix les plus conséquente chez la noblesse. Il faut noter toutefois qu'elle est toujours restée fidèle au trône, tout comme sa petite voisine, Azrith. Elle est souvent considéré par les barons comme une famille fiable.

  • 4 - La famille de Kreskan: Plus discrète que les autres, la seigneurie de Kreskan jouit d'un large territoire et d'un développement économique intéressant de par sa frontière avec Odélian. Les coteaux faisant pousser la vigne nécessaire pour le pinot et le cognac sont eux aussi en plein développement dans le système économique de la baronnie. Cela reste une famille modeste qui loue beaucoup d'attention à leur terre et leurs vassaux.  

  • 5 - La famille d'Azrith: Sans doute, avec Lodiaker et Chtoll, l'une des plus ancienne lignée encore debout. Elle profite du rayonnement de Jersada sans pour autant avoir une développement économique identique. C'est une famille respectée mais qui, durant le conseil, n'a un poids considérable, sinon celui que lui octroie le sang encore presque pur de sa descendance. Ce sont de véritables alonnais qui offrent une terre stable et un appui au trône. Ils restent cependant assez à l'écart de la cour, préférant comme Kreskan allouer à leurs sujets le plus de temps possibles. Ils sont néanmoins présents à tous les conseils.

  • 6 - La famille de Wacume: Actuellement gérée par Odias de Wacume alors que son père a abdiqué à la suite de la guerre civile, pensant son garçon prêt à gouverner et lui trop vieux pour ses fonctions, c'est une alliée des de Broissieux. Cependant leur terre est petite et l'activité économique n'est pas la plus forte. Ils restent des gens simples dont la voix semble d'autant plus petite face à des grandes familles comme Lodiaker ou Jersada. Il n'en reste pas moins de la noblesse d'Alonna et leur présence ainsi que leur avis est toujours écouté au conseil des seigneurs.

  • 7 - La famille de Rodem: Elle est placée par la famille baronniale. La zone de la seigneurie appartient aux barons, ce qui donne un caractère assez éphémère à chaque régent bien qu'il reste encore un membre de la famille initialement implantée dans la région. C'est un vieil homme que personne n'a eut à cœur de renvoyer. Malgré cela, la baronnie est régie par une famille choisie et placée afin qu'elle ne fasse défaut au trône en cas de guerre. Par contre les dirigeants peuvent avoir un avis divergeant de leur seigneur et le faire valoir en tant que voix au conseil bien qu'elle n'ait évidemment pas le même poids que cette dernière.  

  • 8- La famille de Chtoll: La dernière guerre civile ayant opposé les Broissieux à cette famille a mené à la quasi éradication de la lignée. Seule demeure une branche cousine qui gère à présent la seigneurie. Ansfild d'Eskil n'a de valeur politique que de part sa force armée qui reste l'une des plus influentes de l'Alonna. Les barons prennent son avis en compte mais sa voix semble ridicule face à celle de Lodiaker si bien que son avis, bien que demandé, n'a quasiment aucune valeur si un vote est demandé.


En dehors de ce conseil, une autre entité joue un rôle important dans la balance politique de l'Alonna. Cette terre est l'ancien fief de la Gardienne de Néera et, de ce fait, son passage a laissé une empreinte indélébile. Le culte de la Damedieu est très répandu et de ce fait, ses représentants sont d'une certaine importance malgré les tendances général à se détacher de la politique. Les officiants n'ont pas toujours été en accord avec le trône mais leur revendication sera toujours entendu par les barons de peur de représailles de leur part. Les cultes pentiens régionaux représentent aussi une grosse fortune dont le conseil ne peut se défaire. Ainsi, non seulement la voix de la Foi est entendue mais elle est respectée par le poids qu'elle représente.

Plus largement, l'Alonna suit le système féodal. Les petits seigneurs ayant souvent un manoir ou une petite châtellenie avec une ou deux bourgades prêtent serment aux grandes familles seigneuriales sus-citées. Ce serment est écrit et chaque sceau y est apposé sous l'égide du trône baronnial qui dans sa bibliothèque le garde précieusement. Chaque grand seigneur se doit de prêter serment à leur suzerain légitimé par l'obtention du trône de la même manière. Tous les serments sont écrits par les hommes de Foi qui gardent les ouvrages alonnais dans sa capitale. Bien sûr, des copies sont faites à chacun. Cette coutume a fait beaucoup parlé d'elle et de nombreux seigneurs étrangers la trouve encore loufoque dans un monde ou la parole et l'honneur ont bien plus de valeur qu'un morceau de papier, mais les Alonnais s'y sont rapidement fait.

Les barons s'engagent à protéger leurs vassaux, leur offrir justice lorsque cela est nécessaire et s'occupe de l'entretien des fiefs avec l'argent levé par les divers impôts lorsque cela est nécessaire. En contre partie, chaque seigneur doit conseil et aide militaire au trône baronniale. De plus, il se doit le soutenir financièrement pour ses projets de guerre, d'économie ou d'entretien du territoire. Les seigneurs se doivent aussi de payer la rançon de leur suzerain si jamais il advenait qu'il se fasse enlever.


Dernière édition par Sapientia le Sam 17 Déc 2016 - 10:58, édité 7 fois
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a- Démographie

L'Alonna est une petite enclave assez peu habité. Bien que son cadre soit assez propice aux affaires malgré son statut de terre frontalière et de bouclier militaire, les diverses guerres civiles ont souvent découragé les familles à s'y installer ou d'y rester. Les courants démographiques fluctuent néanmoins. Alors qu'elle était vassale de Serramire, sa démographie semblait positive et plus encore, elle était à son apogée. Les familles s'installaient, les commerçants aussi permettant une dynamique particulière et un renouvellement de la population constant. C'était un endroit serein où les revenus les plus modestes leur permettait de faire vivre leur famille en cultivant ou en investissant dans un petit commerce dans les villes. La chute du duché et Merwyn destitué engagea une période plus difficile. Sortant d'une guerre, la population avait pris un sérieux coup et très peu osait s'investir dans la baronnie, de peur de ne pas pouvoir y vivre correctement, préférant souvent s'installer dans les terres plus propice du Berthildois ou du Médian. La population s'est alors fait vieillissante et la population plus faible que jamais. De nombreuses lignées nobles et bourgeoises se sont alors éteintes au profit de nouvelles qui périclitaient toutes plus vite les unes que les autres. Pearla ayant disparut, la baronnie semblait alors mourante.

Mais l'arrivée d'Hanegard le Reformiste engagea une nouvelle dynamique: durant ses dix ans de règne, avec son épouse Jena la population a doublé. En effet, favorisant les échanges économiques et redorant le nom de l'Alonna dans le Nord, la démographie s'est emballée redevenant prospère jusqu'à ce qu'il abdique. La foire d'Alonna est d'ailleurs devenue incontournable, attirant marchands et curieux et donnant une attractivité certaine à la petite baronnie jusqu'alors mis à mal par les seismes politiques de sa région. L'indépendance de la terre qui suivit chronologiquement n'a eut que peu d'effet sur la croissance de son peuple, et de fait, l'Alonna est resté une terre prospère pour les familles qui restaient, les nouvelles et ceux qui quittaient la région pour le sud. Les naissances comblaient le taux de mortalité et, dans l'ensemble, l'on pouvait juger cette période d'idéalement calme. Un calme qui ne dura que peu. Le trône de l'Alonnan a depuis toujours été sujet à de nombreuses guerres civiles, toutes plus ou moins sanglantes. La prise de parti de Constance eut pour effet de scinder l'opinion en deux. Des querelles éclatant et le siège baronnial tremblant conduit à une perte de croissance notable. Beaucoup voulurent se mettre à l'abris dans les terres voisines d'Odélian ou de Serramire.

La baronnie commence à se redresser après le sacre des Broissieux mais la peste et les pénuries freinèrent un début de règne baronnial dans un contexte politique déjà difficile. Les réfugiés de l'ancien royaume de Sgarde, assaillit par les drows et les envies de reconquêtes de Diantra permirent de stabiliser la démographie repartie à la baisse, permettant le retour d'une prospérité relative à la fin de l'an 8 du 11e Cycle.

Les recensements sont fait tout les cinq ans par des envoyés, dépendants de l'administration judiciaire dans chaque ville, village et bourgade afin d'établir des listes. Y sont inscrits la date de naissance et/ou la date de décès si nécessaire, le nom (nom de jeune fille et nom martial pour les femmes mariées), le lieu de résidence. Les hommes en âge d'être appelé aux armes en cas de besoin défensif y sont aussi soigneusement consignés afin de subvenir au besoin militaire. Ces listes sont ensuite renvoyées à la capitale où elles sont classées et préservées par l'administration de la Justice de la baronnie, sous l'égide des barons siégeant.

Ces recensements réguliers et minutieux permettent d'établir une démographie globale de l'Alonnan. Cette dernière se retrouve relativement stable et sa croissance est quasi nulle (de l'ordre de quelques centièmes par an). Néanmoins, la dynamique instaurée par Hanegard de Kastelord -et reprise par la dynastie des Broissieux et du Lys- permet d'avoir un prévisionnel très encourageant pour l'avenir de la terre.
B-Imigration, population étrangère et minorités.

Alonna est certainement l'une des seules terres du Nord Péninsulaire à pouvoir jouir d'un certain brassage ethnique. En effet, les territoires limitrophes n'ont jamais réellement acceptés la diversité et bien que relativement tolérants, les moeurs dures des hommes du Froid ont souvent réfreinés les autres races à s'installer durablement.
Forte d'une communauté venue de Nanie depuis le désastre de la Malenuit, l'Alonnan a su tirer profit de ces réfugiés inattendus. En plus d'être un relais de certains commerçant depuis longtemps, la terre a ainsi noué quelques accords économiques mineurs avec le royaume de Lante, permettant le commerce des marchands d'Allona dans l'Enclave de la ville naine. Les réfugiés du Voile se sont d'ailleurs principalement installés dans la capitale. Alonna les Trois-Murs leur offre le confort nécéssaire et de nombreux avantages pour faciliter leur intégration dans la vie de la cité. C'est ainsi qu'à vu le jour la communauté Naine dans les premières années du 11e Cycle. Ils profitèrent des rares artisans de leur communauté pour vendre et exporter leurs créations si recherchées par les humain. Cependant, la communauté étant constituée principalement de réfugiés, non d’artisans qualifiés, et installé depuis une petite poignée d'années seulement, le petit peuple est encore retissant à partager les techniques et connaissances qui leur assurent une certaine pérennité. Ils s'investissent cependant dans les affaires de la baronnie et participent dans une certaine mesure à sa renommée au sein de la Péninsule.

Parallèlement, on dénombre depuis la guerre de reconquête du seigneur de Clairssac une augmentation significative de la population venue de l'ancienne Sgarde – augmentation appuyée par l’épidémie de peste et l'invasion Drow. C'est un peuple martyrisé qui vient chercher auprès de son ancienne alliée un refuge alors que sa demeure se trouve saignée par des guerres où fusent la magie, rendant le sol presque stérile et l'air empoisonné.
Les Sgardiens ont été massivement recensés à la frontière entre Lodiaker et Kregan sur les ordres des barons. Plus de dix milles personnes ont, au milieu de la guerre, rejoint l'Alonna. Massés dans des camps de fortune où le culte néériste et quelques volontaires s'occupent d'eux, ils attendent d'être envoyés petit à petit dans les cités de la baronnie pour aider les locaux dans l'entretien des champs, du bétail ou pour ceux assez qualifiés, dans les boutiques. Quelques érudits ont été pris en charge à Alonna les Trois-Murs et les ingénieurs militaires envoyés sur le champs à Chtoll. Cinq-cents hommes ont été enrôlés dans l'armée de la même façon. Tous étaient volontaire pour se battre contre la menace Puysarde, aussi ont ils reçus à Lodiaker un équipement et une formation sommaire pour pouvoir être disponible au plus vite.

Si l'Alonna est religieusement attachée au culte Néeriste – et plus largement à la croyance des Cinq -, elle voit émerger depuis quelques années la reprise d'un ancien culte oublié de tous: le Karamstra. C'est une petite communauté encore minoritaire mais qui ne cesse de croître. Les hautes sphères du Culte Karamstrien infiltrent petit à petit les institutions publiques et religieuses, cherchant des personnes déçus des Dieux communs pour mieux les convertir. La pratique de ce culte est controversée et interdite. Toute personne prise à l'exercer sera punie comme un hérétique. De même, toute personne prise à aider un membre du culte en est automatiquement son complice. Même s'il ne s'agit pour le moment pas d'une priorité absolue sur la terre, les instances religieuses restent prudentes et surveillent d'un oeil l'avancé de ce courant de pensées.

Enfin, la baronnie est une terre de guildes. On en dénombre une dizaine, toute largement soutenues par le pouvoir en place. Elles sont chargées de rassembler les personnes ayant les mêmes compétences pour en valoriser tout les aspects. Le trône baronnial ainsi que les grands seigneurs se doivent de répondre au mieux aux attentes de ces dernières en offrant une aide pécunière ou matérielle le cas échéant. Parmi les plus importantes on compte la guilde des Ingénieurs, la guilde des Marchands et la guilde des Artisants Alonnais.
Gage d'excellence, elles sont le fleurons des capacités de la terre dans des domaines importants pour le développement éconmique et le rayonnement de la baronnie. Toujours en lien directe avec les institutions (ministères, grand conseils, barons), elles se doivent d'apporter leur contribution à l'Alonnan en apportant au quotidien leurs connaissances diverses, en l'exportant – ou en l'important lorsque ce dernier n'est pas suffisant.
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I- Les Zones d'influences:

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L'Alonnan est une terre tempérée du Nord de la Péninsule. Son économie reste, au cours du temps peu propice à la pérénisation de part sa situation politique: souvent ballotée entre deux guerres et petite voisine du Grenier de la Péninsule, la baronnie ne semble pas encline à une très grande marge entre ses dépenses et ses revenus. Pourtant, la terre possède un sol riche permettant un grand nombre de cultures et les montagnes des Monts d'Or, qui bordent sa frontière la plus au nord, lui offrent la possibilité d'exploiter du minerais.
Ainsi, la terre se partage de cette façon:

  • . Les Zones militaires: Souvent placées aux frontières (Oësgard, Serramire, Odélian) il s'agit du plus gros des troupes mais aussi du savoir militaire qui l'accompagne. Ainsi les plus grands ingénieurs et militaires se trouvent dans les villes frontalières. La capitale n'en est pas moins mal fournis aussi par sa position très centrale. Cette dernière dispose de très grandes forges et les barons tendent à développer les échanges avec les compagnies naines s'étant installé dans la ville même. En ce qui concerne l'apprentissage pour les nouvelles recrues, elles sont généralement envoyés dans le centre militaire le plus proche où ils apprendront les rudiments de la guerre (cf Service militaire obligatoire). Ce service est à la charge des grands seigneurs d'Alonna mais dépend surtout des besoins en hommes dans les différents pôles. Le savoir militaire (compétences et ingénieurie) de l'Alonnan en ce qui concerne les formations de défenses et les constructions de place fortes est d'ailleurs reconnu de tous dans le Nord, souvent exportée en temps de guerre ou lors d'alliance.

  • . Les Zones à minerais: Se situant au pieds des Monts d'Or, la région de Lodiaker s'est vu industrialisé dans l'extraction de minerais (fer en majorité) par le baron Hanegard. Ce dernier à d'autant plus réussi son pari que de nouveaux filons ont été trouvé et commencent a être exploité. Pourtant, si elle est actuellement la seule partie exploitée, plusieurs gisements ne demandent qu'à grandir sur toute la frontière avec la Sgarde. Seulement, le traitement du minerais brut est coûteux et nécessite un grand nombre d'hommes pour une rentabilité bien faible ce qui en fait une denrée chère et peu exportée.

  • . Les Zones viticoles: Le sud de la baronnie est beaucoup moins soumise au vent des montagnes du Nord et cette douceur permet la cultivation des vignes. Bercée entre les deux fleuves, cette zone est assez irriguée tout au long de l'année pour fournir des cuvées que l'on pourrait associées au crémant ou au pinot gris car les pieds de la vigne sont plus vigoureux pour affronter l'hiver moins clément que dans les contrées suderonnes. Très peu connu et peu exporté, il est pourtant aussi bon que n'importe quel autre vin. De plus, malgré le manque d'exportation, l'Alonnan étend sa production à des alcools plus forts comme l'eau-de-vie. Pour le moment, ce n'est pas ce qu'il y a de plus rentable mais les nouveaux marchés qui tendent à s'ouvrir promettent un bel avenir aux viticulteurs et bouilleurs de cru de la région sud.

  • . Les Zones à bétail: L'Alonna est une terre verdoyante et propice à l'élevage. Riche de nombreux troupeaux ovins, porcins et bovins, c'est une exploitation très lucrative qui se trouve sur près de 30% de la surface totale de la baronnie. Les éleveurs nourrissent les bêtes en les faisant paître en été et en les nourrissant au grain en hiver pour les engraisser jusqu'au printemps où ils sont abattus le plus généralement. Ce sont de grands élevages avec une viande tendre et assez abordable ce qui en fait une exportation de choix pour les comptoirs une fois découpés et salés. Les boucheries préféreront toujours privilégier une viande sèche qui permet d'être stockée tout au long de l'année. Bien sûr, certaines bêtes sont déplacés vivantes et vendues entières à la charge de l'acheteur. C'est l'un des pôles économiques principaux de l'Alonna ce qui en fait un atout majeur et, malheureusement, un désavantage certain en période de conflits où les pillages vont bon train.

  • . Les Zones agricoles: Près de 65% de la terre cultivable se trouve être des champs de céréales (blé, orge, avoine..). C'est d'ailleurs le secteur économique qui rapporte le plus. En effet, si Serramire est le Grenier de la Péninsule c'est que sa taille est plus importe mais dans des proportions quasi identiques, on retrouve à peu près la même concentration. Les plantations de l'Alonnan sont auto-suffisantes (permettent de nourrir le peuple sans importation) mais servent aussi à nourrir les bêtes et sont -quand les récoltes le permettent- synonyme de quelques exportations. Le système agricole est très simple et aussi rentable que possible avec un système d'un terrain en jachère pour trois cultivés, ce qui permet un roulement tout les deux ans pour la terre mais aussi un bon moyen de palier à une quelconque baisse de productivité si besoin. La rentabilité des terres est très forte. Il s'agit du premier secteur que doit protéger les seigneurs lors d'attaques car la majeure partie de l'économie repose sur ces champs.

II- Les secteurs économiques (précisions et selon les villes)

L'Alonna a néanmoins un bilan économique neutre. Les guerres s'étant succédées et la taille plus que limitée - ainsi que l'inamitié de certains de ses voisins - la baronnie n'a pas pu (ou n'a pas su) trouvé une stabilité qui permettrait un commerce assez durable pour renflouer les caisses baronniales. La plupart des fonds acquis vont aux salaires des troupes régulières ainsi qu'au maintien du bon fonctionnement de la très nombreuse armée (armes, vêtements, rations, réserves alimentaires, ingénierie), mais aussi au rétablissement des forteresses, des avant-postes ou à la fortification de bourgades.
En somme, l'économie actuelle ne permet qu'un investissement purement militaire qui tend depuis des années à se démocratiser par les barons grâce à la valorisation des manufactures et en essayant de faire de l'Alonna un véritable carrefour dans le Nord.

Et cette démocratisation va aussi dans le sens d'établissement de différents commerces par des alliances portées par les barons d'Alonna. Ainsi, la baronnie dispose d'accords commerciaux avec le royaume nain de Lante -amplifié par la présence de compagnies naines dans la capitale- mais aussi un comptoir à Naelis où les Alonnais exportent leurs savoir-faire très apprécié.

De plus, chacune des villes de la baronnie n'est pas non plus sous la même impulsion économique, ce qui créer quelques différences entre les régions:

  • . Kreskan et alentours: Les alentours de Kreskan sont essentiellement composés de vignes et de vignobles, ce qui en fait une endroit plutôt calme et upé. La ville en elle même est riche de petits commerçants avec de bonnes manufactures: tisserands, sellier bourrelier, orfèvrerie. Il s'agit aussi d'une situation stratégique, un carrefour entre le nord (Serramire, Oësgard, la nanie) et le sud (Odélian, Etherna, Sainte-Berthilde).  Il y a un petit pôle militaire se concentrant surtout sur la logistique et le travail de matériaux nouveaux.

  • . Chtoll et la Grande Plaine Frontalière: Très encline militairement, cette partie se compose d'une série d'avant-poste et de gardes frontières. Cette large zone est propice aux maintiens des compétences de l'armée régulière mais aussi aux tests des nouvelles inventions des grands penseurs de la baronnie. Il est d'ailleurs à la charge du seigneur de la ville de loger les officiels et de s'occuper de la réalisation des grands chantiers militaires (fabrication de catapultes etc...). Cette zone large est aussi fief de champs de blé et de nombreux troupeaux ovins, ce qui en fait l'une des plus économiquement viable de l'Alonna.

  • . Wacume et la forêt de sapins: Wacume a, tout comme Chtoll, une vocation militaire mais à la différence qu'elle n'est pas une très grande base. D'avantage mécène et diplomate que guerrier, le seigneur de Wacume pousse ses terres en ce sens: c'est un repaire et un havre de paix pour les artistes quels qu'ils soient, une rareté pour le Nord de la péninsule. On trouve dans la ville un beau marché aux oeuvres d'art qui recoupent tant des peintures que des tapisseries ou des bijoux. Les alentours de la ville sont surtout consacrés à la cultivation de céréales et de quelques légumes.

  • . Lodiaker et les Monts d'Or: C'est une région très riche en gisement et en exploitation minière. Si ce n'est pour le moment pas très rentable pour la baronnie, le petit commerce du seigneur des lieux lui permet de subvenir plus que correctement à ses besoins de part ses quelques filons d'or qui profite aux exploitants du coin. Lodiaker est une ville bordée par les champs comme son voisin de Wacume. Mais la plupart des revenus du castel revient aux avant-postes de la frontière avec Serramire qui passe entre deux montagnes ainsi que quelques autres pour protéger la richesse pas encore assez rentable des gisements. (cf bg "Us et Coutumes")

  • . Azrith et Jersada: Ces deux villes sont assez semblables d'un point de vu économique. Vivant surtout de leur savoir et des champs (ainsi que de quelques troupeaux bovins), ils sont animés par des marchés régulierement organisés qui attirent les marchands manufacturiers de la baronnie. Jersada est autrement plus connue pour son histoire qui lui permet de vivre avec quelques rentes supplémentaires de curieux venus voir l'auberge "de la Régente Jena" (cf bg "Us et coutumes") mais aussi de par sa position qui en fait un lieu de passage privilégié entre Serramire et Alonna.

  • . Kregan, la frontière de l'Aduram et de la Sgarde: Ville fortifiée, c'est l'un des pôles militaire les plus important à l'instar de Chtoll. La proximité de l'Aduram conjointe avec Oësgard fait de la place forte un lieu stratégique mais aussi la première ligne en cas d'attaque par le Nord. Son épaisse muraille la protège mais le coût de son entretien ainsi que de l'armée régulière qui stationne en son sein reste couvert que peu largement par la vente des productions agricoles alentours.

  • . Alonna: Citée maitresse, la ville d'Alonna et sa région est la plus riche et la plus rentable économiquement. En effet, cosmopolite, la ville a réussi à grandir grâce notemment à l'appui des barons pour la grande foire annuelle, qui la place citadelle incontournable pour tout les marchands du Nord et d'ailleurs. De plus, elle produit assez pour exporter dans ses comptoirs tout ce qui a attrait à la guerre en plus de ses productions de céréales et sa viande. Le rayonnement de la citée "Qui N'a Jamais Ployée" tend à dynamiser toute la baronnie s'il advenait que cette dernière trouve un semblant de calme.

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• Données générales

L’armée d’Alonna est un organe militaire fort d’un héritage guerrier ancestral. Véritable enclave géographique et carrefour du Nord, Alonna a su, dès les premières années de son histoire, adapter son armée à sa géographie et à ses landes. C’est par nécessité et obligation que les barons de cette terre ont successivement mené des politiques favorables à l’industrie militaire et aux soldats. Cet héritage, se traduit par la connaissance parfaite des terres Alonnaises par les soldats, qui demeurent animés d’une mentalité protectrice envers leurs plaines, souvent envahies par le passé. La nécessité des choses, l’histoire et l’obligation d’entretenir une politique guerrière ont abouti, à long terme, à la mise en place d’une grande entreprise militaire au sein de la baronnie, qui jouit d’une administration militaire particulièrement efficace, en temps de paix et en temps de guerre.

Cette rapidité et cette efficacité ont été améliorées avec le temps, car Alonna fut souvent la cible des raids et assauts des Drows. Les Sombres sont les némésis de la baronnie, et être en mesure de répondre vivement aux raids des Elfes Noirs fut la première préoccupation des généraux Alonnais. Ces derniers eurent tôt fait d’ériger une véritable ceinture de pierre, constituée des forteresses de Kreskan, Rodem et Kregan. Ces forteresses disposent d’une double enceinte et de tours circulaires, ainsi que des fondations en pierre taillée. Ces tours sont garnies de trébuchets et parsemées de meurtrières. L’ingénierie militaire et le génie Alonnais ont permis la construction des forteresses de Wacune, à l’ouest, et d’Azrith, au nord. Ces forteresses disposent également d’une double enceinte, de tours circulaires, mais également de fentes dans les murs capables d’accueillir des scorpions. En résumé, Wacune, Azrith, Kreskan, Rodem et Kregan disposent de doubles enceintes, et d'arsenaux défensifs se définissant par leur artillerie. Lodiaker, Chtol et Jersada ne disposent que d'une enceinte simple.

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Alonna, elle, est considérée comme un bijou de défense. Garnie de murs de vingt mètres de hauteur, eux-mêmes ponctués en leur sommet par des trébuchets défensifs, de plus grosses armes de sièges risquant de faire de lourd dégâts en cas d'accident, Alonna est l’une des plus puissantes forteresses du Nord. Six cents hommes constituent une garnison permanente, comme Wacune et Azrith, contre quatre cents pour les autres forteresses. La géographie des postes de défense permet à Alonna de sans cesse harceler son potentiel envahisseur, et de limiter les ravitaillements ennemis par des embuscades et la conversation de postes stratégiques de première importance.

• Effectifs totaux

L’armée d’Alonna est composée de 3200 soldats de métier, en plus de 7700 soldats pouvant être conscrits en fonction de la situation. Les reîtres ont une formation militaire qui les mets au dessus du milicien moyen et leurs effectifs sont dispersés dans divers domaines spécifiques. L'Ordre Sanguis Invertere occupe un statut particulier.

  • Archers :

Les archers constituent l’essentiel des troupes à distance avec les arbalétriers. Ils sont armés d’arcs longs ou courts, vêtus d’une armure légère de cuir qui n’offre aucune protection au combat rapproché. Une dague leur est fournie, mais elle ne leur serait guère utile en cas d’affrontement face à une infanterie. Les archers longs sont entrainés pour la précision de leurs tirs, plus lents que leurs confrères munis d’arcs courts, rompus à l’exercice de la vitesse. Un archer court peut tirer deux voire trois flèches pour une seul d’un archer muni d’un arc long. Par la rigueur requise de l’entraînement, les conscrits sont dotés uniquement d’arcs courts, et non d’arcs longs. Tous les archers se voient également dotés de pieux en bois, qu’ils plantent face à eux et sur leurs flancs pour palier à une éventuelle charge ennemie.
Permanents Longs : 700.
Permanents Courts : 300.
Conscrits Courts : 1000.
Total : 2000 archers.

  • Arbalétriers :

Plus puissante et plus facile à manier que l’arc, l’arbalète est néanmoins plus longue à recharger et beaucoup plus chère. Dévastatrice à moyenne portée et idéale pour arrêter une charge, l’arbalète d’Alonna est dotée d’un système de manivelles au bout de son manche pour faciliter le rechargement classique, qui s’opère avec une baguette pour tendre la corde. Les arbalétriers sont dotés d’un pavois pour se protéger lors des rechargements, mais ne disposent pas de pieux comme les archers. Vêtus légèrement, ils disposent des mêmes faiblesses que les archers au corps à corps. L’arbalète ne nécessite pas une formation particulière pour pouvoir la manier mais le coût de construction, d’entretien, ainsi que le pavois qui accompagne l'équipement standar restent des dépenses importantes.
Conscrits : 1500.
Total : 1500.

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  • Archers montés :

Puissance de feu mobile, vive et presque intouchable, l’archerie montée est une fierté Alonnaise. Faibles au corps au corps et laissant leurs montures assez vulnérables, leur armure légère et leurs coursiers leur permettent de devancer la plupart des cavaleries, légères ou lourdes. Idéal pour harceler l’ennemi, ce corps d’armée est formé par un entraînement rigoureux et long, ce qui explique son caractère permanent.
Permanents : 400.
Total : 400.

  • Cavalerie lourde :

Fleuron de la cavalerie Alonnaise, elle est essentiellement composée de chevaliers au service du baron. Lourdement équipée d’une armure de plates intégrales, chevauchant un destrier vêtu également d’une armure, leur « lenteur » se compense par la violence inouïe de leur charge. Disciplinés au même titre que tous les permanents, ils sont armés d’un écu, d’une lance et d’une épée au flanc pour le combat rapproché.
Permanents : 700.
Total : 700.

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  • Artilleurs et ingénieurs :

Il est normal qu’une terre d’excellence en terme d’ingénierie de défense comporte des artilleurs. Cependant, ils ne sont pas permanents, car il s’agit de mathématiciens, reliés au corps militaire, financé par eux et pouvant être réquisitionnés à tout moment. Civils, ils n’en restent pas moins disposés à user de leurs calculs brillants pour diriger les équipes de sièges et surtout évaluer les faiblesses des défenses adverses. La multitude des forteresses d’Alonna explique que cette terre fut toujours une terre d’accueil pour les mathématiciens militaires, résidant sur les lieux mêmes où leurs services peuvent être requis.
Conscrits : 750.
Total : 750.

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  • Lanciers :

Ils constituent une unité se voulant imbattable par une cavalerie. Armés d’armures solides lourdes et de longues lances, ils sont formés aussi bien à la réception d’une charge qu’à avancer contre les lignes ennemies. Disciplinés, ils sont formés aux armes et aux techniques rapidement. En plus de leurs lances, ils sont équipés de grands boucliers rectangulaires, plus hauts que larges. Sur le côté de ces boucliers, un demi-cercle est retiré à l’ensemble pour permettre à la lance de passer. Le bouclier du voisin protège le flanc de son camarade, et ceux-là sont protégés par leurs confrères se trouvant dans leur dos.
Permanents : 700.
Conscrits : 1800.
Total : 2500.

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  • Bretteurs :

Partie essentielle d’une armée, équipée d’une armure de maille, d’une épée et d’un bouclier, ils constituent le cœur des troupes terrestres d’Alonna. Entraînés et prêts à la guerre, les bretteurs sauront encaisser une charge d’infanterie et tenir tête, ou, à l’inverse, mener une charge contre l’ennemi.
Permanents : 300.
Conscrits : 600.
Total : 900.

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 • Vougiers :

Infanterie lourde, équipée d’un plastron de plates et de vouges, cette unité a pour vocation de briser les premières lignes ennemies. Ils enfoncent les défenses ennemies à l’aide de leurs longues vouges, Disposant à la fois d’une grande puissance de frappe et d’une certaine mobilité, ces troupes peuvent aussi servir de renfort à des flancs en voie d’être débordé. Néanmoins composé de conscrits, ce corps d’armée ne saurait être engagé tout seul sans soutien.
Conscrits : 1750.
Total : 1750.

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  • Phalangistes :

Ligne de défense ou d’attaque redoutable, les phalangistes ont acquis leur nom grâce à leurs techniques défensives et offensives : Un groupe compact, circulaire, couvrant tous les azimuts, d’où ne sortent que les lances meurtrières des soldats. Globe cuirassé par les boucliers circulaires qui complètent l’équipement plutôt léger des phalangistes, ils sont endurants et sont formés à être impénétrables par leurs armes, la lance, et par leur bouclier. C’est une unité extrêmement rapide et mobile de par leur faible armure.
Conscrits : 1300.
Total : 1300.

  • L'Ordre Sanguis Invertere :

Constitué de l’élite, la crème de la crème d’Alonna. Seuls les meilleurs guerriers et guerrières sont admis à recouvrir les armes de l'Ordre, qui brille par le sang froid et le talent de ses membres. Armés d’épées longues, de masses, de lances ou de fléaux, leur équipement est lourd et leur bouclier large. Avec la création de l'Ordre, la garde baronniale a été absorbée par cette nouvelle structure, composée de vétérans, répartis dans tout l'Alonna. Si leurs serments les lie personnellement à leurs seigneurs, ils ont également prêtés serment au Grand Souverain de l'Ordre, soit le baron d'Alonna. C'est une force militaire exceptionnelle, mais réduite, ne pouvant servir de force militaire conventionnelle, et plus mobilisée pour être une force de raid que pour une bataille rangée, bien que cette dernière éventualité n'est pas exclue.
Permanents : 200.
Total : 200.

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• Stratégies militaires & annexe

L’armée d’Alonna a développé, au fil des siècles, une expertise militaire défensive comme cela a été vu. Mais cette excellence se retranscrit aussi par les périphéries de l’armée. Les déplacements de cette dernière ne se font jamais sans l’orchestre militaire et le corps des porte-étendards. L’orchestre n’est pas composé de soldats, mais de musiciens chargés de rythmer la marche des soldats, de les encourager, et d’impressionner l’ennemi par de grandioses compositions lors des préludes des batailles. Les multiples tambours résonnent tandis que les soldats marchent en symbiose avec les percussions. Les portes étendards, eux, sont les commandants de chaque corps d’armée. Ce sont eux qui exécutent les ordres, transmis par des sons de trompette. Connaissant par cœur les codes, ils les hurlent, et chaque soldat du corps formule un accusé de réception en répétant l’ordre, puis un « OUH ! AH ! » collectif est hurlé. La transmission des ordres est donc primordiale, et chaque porte étendard dispose aussi d’une trompette dont il peut se servir pour transmettre des ordres codés aux corps d’armes engagés dans la bataille.

Chaque corps d’armée possède ses propres formations militaires adaptées à chaque situation. Celles-ci ont divers noms, et doivent être connues de tous les commandants et soldats lors de l’apprentissage. Seuls les archers et les arbalétriers n’en ont pas.

  • La cavalerie montée opère systématiquement par cercle. Les cavaliers tournent en rond face à l’ennemi pour décocher leurs traits. Des ordres existent pour élargir ou diminuer le cercle, pour s’approcher ou reculer, ou se retirer.

  • La cavalerie lourde peut adopter une formation rectiligne, triangulaire, ou multi-triangulaire. La première est idéale pour briser complètement une ligne de défense ennemie. La seconde, les premiers cavaliers formant un triangle et le reste une colonne, ressemble à une flèche, ce qui permet d’enfoncer les lignes ennemies et d’en ressortir par le flanc. La troisième est une ligne formée de multiples triangles ce qui permet de disloquer un ensemble compact.

  • Les lanciers ont différentes formations en fonction de leur attitude offensive ou défensive. L’aspect défensif inclut la défense sous forme d’un mur de boucliers, dont les lances dépassent. Les soldats sont placés de manière à pouvoir se scinder en groupes distincts pour laisser passer une cavalerie ennemie téméraire. Toujours en position défensive, une seconde formation consiste à former un double mur de boucliers avec les deux premières lignes. Au dernier instant, la seconde ligne pousse la première qui s’enfonce dans les troupes ennemies chargeant les lanciers. Idéale pour parer nettement une charge ennemie, elle permet de stabiliser un front. Les lanciers pivotent entre eux pour laisser le soldat derrière lui prendre sa place. La méthode offensive se définit par un mur de boucliers qui pousse l’ennemi, puis une ouverture est créée pour permettre à la deuxième ligne d’asséner un coup de lance vif et meurtrier. Ils peuvent également former une tortue pour se protéger des projectiles.

  • Les vougiers, étant essentiellement une unité de soutien, n’a pas de formations attitrées.

  • Les bretteurs forment essentiellement une masse compacte et rectangulaire, sans formation spéciale.

  • Les phalangistes adoptent des formations nivelées, idéales pour déborder le flanc de l’ennemi. Ils arrivent à déborder et à déplacer, à tourner le combat pour découvrir le centre des troupes adverses pour permettre à l’armée d’ouvrir une brèche. Les phalangistes peuvent aussi former des cercles compacts, impénétrables et pratiques pour défendre une place stratégique.

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• Les cultes traditionnels

Le culte des Cinq est présent en Alonna au même titre que sur le reste de la Péninsule, avec une présence supérieure du culte de Néera. Implanté solidement en Alonna par le biais de chapelles et d’une église à Alonna, le culte de la Damedieu est renforcé par la présence de nombreux prêtres, formés selon les règles du culte. La récente élévation de Jena Kastelord au rang de gardienne de Néera a réaffirmé les croyances des roturiers comme des nobles, mais a amené un doute chez les prêtres, presque effrayés de la puissance de la foi des Alonnais en la personne de la gardienne. En effet, celle-ci a tendance, dans les esprits, à avoir plus de légitimité que les prêtres eux même à transmettre les enseignements de Néera, ce qui les pousse à se référer à ses agissements.

Les autres cultes sont présents, mais dans une moindre mesure. Le culte d'Othgar et Kyria sont limités à une poignée de prêtres, peu présents mais respectés. Tari est toutefois présente dans le cadre des offrandes aux morts, des obsèques et de toute cérémonie se rattachant à la mort. Le culte d’Arcam est toutefois inexistant, comme souvent dans les régions où celui de Néera est puissant. En résumé, le paysage religieux est caractérisé par une forte domination du culte de la Damedieu, renforcé par l’élévation de la gardienne, considérée comme une source majoritaire de la parole divine. Les relations entre le clergé et le pouvoir local sont généralement bonnes, chacun trouvant des avantages dans un soutien mutuel.

Les prêtres vivent par l’aumône des fidèles, les donations des nobles, et les terres concédées par les nobles destinées à la construction de sanctuaires ou d’autels. Les prêtres suivent les directives du d'un prêtre responsable basé à Alonna, qui supervise les clercs basés sous sa juridiction. Il administre les tâches et supervise la répartition des budgets annuels et de l’entretien des infrastructures du clergé.

• Les cultes exceptionnels

Les dernières années sont marquées par l’apparition et l’affirmation, lente mais certaine, du Karamstra. Cette nouvelle religion se propage par ses prêtres nomades, allant de village en village pour échapper aux procès qui pourraient leur être intentés.
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• Données générales


Les principes de justice d’Alonna ne diffèrent pas spécialement d’un cadre juridique médiéval. Toutefois, cette contrée se détache par l’unité de son droit et sa propension à tout écrire. En effet, la Péninsule est caractérisée par un éclatement du droit, et l’existence de différentes coutumes en fonction des zones géographiques. Alonna est caractérisée par une centralisation du droit, et un pouvoir législatif et judiciaire concédé par le baron aux juges. Les récents barons n’ont pas légiféré ou pensé à procéder à des compilations. La baronne Alanya de Broissieux et son époux Duncan du Lys ont ordonné la compilation des lois, qui a aboutit au Code Duncanya. Ce code est la réunion de tous les textes de lois, décisions, arrêts, règlements et édits promulgués lors du dernier siècle. Il comporte également une partie recensant les lois encore en vigueur, ainsi qu’un manuel d’instruction du droit.

Alonna est devenue, ces dernières années, une terre rivalisant avec Langehack en terme de production de doctrine et de jurisprudence écrite. Elle est bien considérée par les législateurs au sein de l’enceinte de la baronnie.


• Le Code Duncanya


Le Code Duncanya est une compilation juridique et l’unique source du droit Alonnais. Il suit un plan tripartite, la première regroupant l’intégralité des productions législatives du 10e siècle du 10e Cycle. La seconde partie est dédiée à l’ensemble des décisions de justice, ayant force de loi, encore valides. Enfin, la fin du code est réservée à ceux désirant d’apprendre le droit. Cependant, ce n’est pas qu’une compilation. Il comporte également des articles modifiant, abrogeant et rajoutant des lois dans de nombreux domaines. La nouveauté est également la mise en place d’une législation civile stable relative aux mariages et aux héritages. Le Code prévoit aussi des nouvelles mesures relatives au recensement, organisé tous les cinq ans à toutes les échelles de la baronnie.

Le Code met en place une nouvelle organisation de la justice avec un nouveau système administratif relatif aux transmissions des nouvelles. En relation étroite avec la chancellerie baronniale, le juge se réfère au Code pour appliquer la loi. En cas de doute, il s’en réfère au législateur, le baron, qui se saisit de l’affaire et tranche en justice. Les décisions de justice sont ensuite rajoutées au Code, édité tous les trois ans selon les clauses initiales. Bien sûr, les règles d’un procès y sont définies clairement, le juge se réfère à un magistrat judiciaire particulier, appelé le préteur. Ce dernier décide seul sous quel droit doit être mené un procès par un juge. Il y a aujourd’hui en Alonna quinze juges pour cinq préteurs.

Les préteurs sont des agents de la baronnie. Ils prêtent serment de fidélité, au même titre que tous les nobles et les juges, jurent de servir le droit et d’être fidèle à la loi et au baron. Ils décident, en suivant le Code, de quel droit est appliqué, et plus important, ils contrôlent les juges pour endiguer la corruption ou la partialité. Ce sont les seuls capables, avec le baron, d’intenter un procès à un juge. Si des reproches sont formulés par un préteur ou au baron, une enquête peut être ouverte, aboutissant soit à un acquittement, ou le cas échéant, à un retrait immédiat des attributs judiciaires du juge afin qu’il soit lui-même transmis devant la justice.

Toutefois le Code présente des imperfections et des lacunes au niveau de la loi, incomplète dans le cadre du processus de son élaboration. Les barons actuels doivent composer avec le collège des nobles, et prendre en compte leurs intérêts. Tous les aspects ne sont pas traités, et font l’objet de débats entre juristes et nobles, ce qui enrichit la production intellectuelle d’Alonna. Beaucoup d’aspects juridiques ne sont pas traités par les lois en vigueur, ce qui pousse le juge à se référer soit au baron, soit à l’ancienne loi, à savoir la coutume.




© Rédaction : Alanya de Broissieux & Duncan du Lys
© A partir du travail de : Hanegard Kastelord
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