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 Sahn Aëratrem — Sang-mêlée Elfe, Noss Bask'Eret [en cours]

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Sahn
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Sahn


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MessageSujet: Sahn Aëratrem — Sang-mêlée Elfe, Noss Bask'Eret [en cours]   Sahn Aëratrem — Sang-mêlée Elfe, Noss Bask'Eret [en cours] I_icon_minitimeJeu 23 Juin 2016 - 23:15



Nom & Prénom : Aëratrem Sahn.
Âge/Date de naissance : 121 ans, née en l'an 887 du dixième cycle, Barkios, quatrième ennéade. Elle paraît avoir une vingtaine d'années.
Sexe : Féminin.
Race : Sang-mêlée Elfe.
Faction : Noss Bask'Eret.
Particularité : Sang-mêlée, elle n'entend pas la Symphonie.

Alignement : Chaotique bon.
Métier : Guerrière et chasseuse selon les besoins ; elle apprend encore aux côtés de sa mère, principalement.
Classe d'arme : Corps à corps (poignards) / Distance (arc).

Équipement : L'équipement de Sahn est assez rudimentaire. Souvent, un arc et un carquois sont passés autour de son buste, bien qu'il ne s'agisse pas de ses armes de prédilection. Elle est bien meilleure au corps à corps – même si elle a encore des progrès à faire –, et c'est pourquoi elle porte toujours deux poignards aux côtés. Les lames en sont épaisses et solides. Les manches en bois sont entourés de fines bandes de cuir qui facilite leur prise. Quant à l'arc, il lui sert avant tout à chasser. A l'origine très simple, lisse, elle l'a, au gré de ses temps libres, agrémenté de motifs qu'elle a gravés à l'aide des poignards.
Quant à ses vêtements, ils sont généralement faits de cuir ou de peau, et sont proches du corps pour lui permettre une grande liberté de mouvement. Le plus souvent, elle porte de hautes bottes, mais elle adore marcher pieds-nus.

Description physique : La jeune fille courait entre les hauts arbres. Leurs branches garnies de feuilles la surplombaient, et laissaient à peine les rayons de soleil éclairer son visage par intermittence. Sa mâchoire était contractée par l'effort requis par la course. Ses pieds frappaient le sol à une cadence rapide et régulière ; tout le choc se répercutait dans ses jambes fines et traversait sa colonne vertébrale. Ses cheveux bruns bataillaient autour d'elle. Lorsque le soleil les atteignait, il leur conférait des reflets cuivrés qui jouaient avec le vert des ramures. Ils se glissaient entre elles, espiègles, les enlaçaient et les serraient ; mais l'étreinte, toujours, restait fugace. Aussitôt accrochés, ils s'en arrachaient, emportés par leur hôte. Les branchages giflaient sa figure. Ses traits se crispaient sous les griffures, mais elle ne s'arrêtait pas. Elle abattait ses paupières sur ses yeux émeraude, pour les protéger des assauts forestiers, et pinçait ses lèvres minces, pour être certaine de ne rien avaler par inadvertance.
Elle freina sa course lorsqu'elle arriva près d'un ruisseau. D'un pas leste, elle s'en approcha, jusqu'à s'accroupir. L'onde lui renvoya son reflet : elle croisa son regard si expressif, trop expressif. C'était sa fenêtre sur le monde, celle qui capturait les images et les faisait miroiter. Elle renvoyait tout ce que Sahn ne disait pas. La jeune femme plongea ses mains dans l'eau et aspergea son visage. Elle redressa la tête pour regarder autour d'elle. Sur son teint mat dévalaient les gouttes scintillantes. Elles glissaient jusqu'à son cou et disparaissaient dans son vêtement, dont elles envahissaient les mailles avec leur humidité. Elle souffla et repoussa une mèche rebelle derrière son oreille. Une gouttelette vint chatouiller son nez et, machinalement, elle le frotta contre sa paume en reniflant. Elle essuya ses longs doigts sur le bas de sa chemise en chanvre, avant de se relever. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, ses iris embrassaient aisément le paysage. Elle demeura figée quelques secondes, dans cette posture droite et alerte qu'on lui connaissait. Sahn était auréolée d'une aura à l'élégance sauvage. Svelte et élancée, elle n'avait pas ces atouts que l'on prêtait volontiers aux Humaines. De ce côté-ci, elle tenait vraiment de sa mère. Elle se démarquait ainsi assez peu de la population elfique, et cela avait sans aucun doute facilité son intégration et son acceptation par les autres. Il serait bien aisé d'oublier que son père était Humain, si seulement elle n'avait pas ces oreilles trop arrondies pour les perspectives esthétiques en vigueur. Mais ses oreilles, elle pouvait les cacher avec son épaisse chevelure... Elle s'y était faite. A cette pensée, elle haussa même les épaules. Puis, tranquillement, elle se dirigea vers un arbre et entreprit de l'escalader. Arrivée sur une branche assez basse et solide, elle s'assit, les jambes dans le vide et les bras relâchés. C'était durant ces moments-là qu'elle se sentait pleinement fille de l'Anaëh. Peu importait les origines : elle venait d'ici, elle y avait été élevée et choyée, et elle espérait pouvoir y mourir. Anaëh était sa mère.

Description mentale :

Capacités magiques : //

Histoire : Idril aurait dû jeter cette enfant à la rivière. Elle la tenait, au-dessus de l'eau, dans un panier d'osier. Elle aurait dû la poser sur le ruisseau, et la regarder dériver vers d'autres contrées. Peut-être qu'une âme charitable la récupérerait ; peut-être qu'une bête affamée la dévorerait. Peu importait, au final, puisqu'elle n'en saurait rien. Mais ses mains tremblaient. L'hésitation les secouait et, plus elle se faisait sentir, plus la colère venait renforcer ces incontrôlables mouvements. C'était inacceptable. Qui voudrait d'elle ? Elle ne pouvait pas la garder. Le déshonneur l'avait déjà frappée de plein fouet lorsque l'on avait appris sa grossesse. Alors élever ça, une sang-mêlée... C'était inconcevable. Pourtant, son corps protestait. Crispé, il bloquait tout autre mouvement. Quelque chose de plus fort que la raison et la peur de la répression s'éveillait doucement en elle : c'était l'amour d'une mère. Elle baissa les bras et son regard vert croisa celui de l'enfant, si innocent, si pur, si vivant. Elle n'avait rien demandé, cette petite. La fautive, c'était l'Elfe Sylvaine. Et désormais, elle devait assumer le résultat de sa faiblesse passagère et de son erreur d'une nuit. Tel était son nouveau rôle : aimer, choyer, protéger, vivre avec.
Idril était une femme noble. Elle avait adopté les principes de la Noss et tentait, depuis toujours, de lui faire honneur. Sa fille était la traduction directe d'un échec cuisant. Elle la perçut ainsi les premiers temps. Non pas qu'elle en voulait au bambin ; elle se rappelait plutôt, dès que ses yeux se posaient sur elle, à quel point elle avait faibli. Les regards de ses comparses lui donnaient envie de tourner la tête et de s'enfuir, mais elle s'évertuait à les affronter. Plus que noble, elle était fière. L'œuvre de Kÿria supprimait les plus faibles, ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Aussi, elle essayait de se montrer forte. Elle agit comme si elle avait enfanté seule cette petite fille.
Jamais elle ne lui parla de son père. Elle éludait toutes ses questions en quelques mots accompagnés de haussement d'épaules. Son père n'était pas là. A quoi bon en parler ? Et il fallait occulter cette terrible défaillance.

Cependant, le mutisme ne chassait pas le souvenir. Elle se revoyait encore, aux abords de la frontière, arc à la main, flèche dans le ciel, repousser les Humains – souvent des marchands, des aventuriers et des chasseurs – qui tentaient de pénétrer l'Anaëh par le Nord. A l'époque, elle défendait la forêt avec ardeur, elle était une véritable guerrière. Elle évitait de tuer les Hommes ; elle se contentait de lancer de puissants avertissements. Ses flèches suffisaient généralement à les dissuader. Elle ne les frappait que lorsque leur témérité surpassait leur peur. Cela s'expliquait peut-être par le fait qu'elle éprouvait, malgré elle et l'éducation dispensée par la Noss, une avide curiosité au sujet des Humains, ces étranges êtres destructeurs. Elle se trouvait dans cet étrange entre-deux : respecter les convictions qu'on lui avait insufflées, ou aller au-delà. Deux parts d'elle-même se disputaient le trône de l'esprit. Elle avait fini par trop céder à la seconde, à trop se laisser approcher à l'orée des bois. Lorsqu'elle s'en était rendu compte, elle avait cessé de se rendre si souvent à la frontière : elle s'était repliée au sein de la Noss Bask'Eret.
Mais quand, au cours d'une chasse, elle avait vu cet Humain agonisant contre le tronc d'un arbre... elle aurait dû l'achever. Elle le savait, mais elle ne l'avait pas fait. Elle avait bêtement pensé que si les Dieux l'avaient déposé sous ses yeux, c'était probablement parce qu'elle devait le sauver – et elle avait laissé la porte ouverte à sa curiosité trop longtemps emprisonnée. Elle l'avait soigné, durant plusieurs jours. Et puis c'était arrivé, un soir... il lui avait attrapé le poignet, avait planté son regard dans le sien, et ça l'avait troublée. Chaque fois qu'elle y pensait, un frisson de dégoût remontait le long de son échine. Elle se répugnait. Mais cela n'était rien en comparaison de l’écœurement profond qu'elle avait ressenti en constatant qu'elle portait l'enfant de cet Homme. Il était difficile, pour les Elfes, d'engendrer une descendance. De ce fait, procréer avec un Humain était extrêmement mal perçu, et elle n'échappait pas à cette perception. Elle trouvait la situation repoussante et tout à fait déshonorante. Elle aurait mieux fait d'accorder cette nuit à n'importe quel autre Elfe. Elle aurait mieux fait de s'ouvrir l'abdomen et de sortir le fœtus. Mais elle ne l'avait pas fait. Dans le silence de la solitude, il lui arrivait de poser les yeux sur ses rondeurs, et de sourire... L'étincelle de joie était vite chassée par une culpabilité mordante.
Et elle ne disait rien de tout cela à Sahn. La petite ne méritait pas d'entendre la haine grondante et la honte sifflante de sa mère, même si elle se dirigeait principalement contre elle-même. Le mépris des autres suffisait. Elle devait juste comprendre qui elle était, et essayer de vivre avec. Non, elle devait vivre avec, prouver aux autres que cela ne l'arrêterait pas, leur montrer que la différence ne faisait pas le monstre. Elle n'était, après tout, qu'une enfant.

Idril éleva Sahn comme n'importe quel enfant né dans une Noss. Elle lui enseigna les valeurs de la Noss Bask'Eret.

[EN COURS]

HRPComment trouves-tu le forum ? Suuuper complet. Heureusement le guide du débutant aide bien à s'y retrouver, et il y a des joueurs à l'écoute pour répondre aux questions ! Et le contexte est intéressant, le concept de jeu aussi (peu courant ; c'est le premier que je vois comme ça), et rp ici a l'air d'être une expérience sympathique.
Comment as-tu connu le forum ? Par Anîhl.
Crédit avatar et signature : Orange by h1fey.
Et désolée de poster la fiche (incomplète en plus) si longtemps après l'inscription...


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