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 Gwenaëll Sylvanassÿa

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Gwenaëll Sylvanassÿa
Elfe
Gwenaëll Sylvanassÿa


Nombre de messages : 8
Âge : 28
Date d'inscription : 27/11/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  373 ans
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Niveau Magique : Apprenti.
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MessageSujet: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeDim 27 Nov 2016 - 20:05


Nom/Prénom : Gwenaëll Sylvanassÿa
Âge/Date de naissance : 373 ans, née en la 635e année du 10e cycle. La vingtaine bien mûre et fatiguée d’apparence, plus vers les vingt-cinq que les vingt, d’ailleurs.
Sexe : Homme
Race : Elfe
Faction : Citée d'Anaëh
Particularité : Un air négligé, ce qui n’est pas vraiment la coutume des elfes de pierre et des lèvres épaisses pour un elfe.

Alignement : Loyal Neutre, les Elfes passent avant tout le reste...
Métier : Ancien membre de l'archerie d'Eraïson dans laquelle il a finalement obtenu de petites responsabilités. Depuis, c'est le commandant de la garnison d'Eraïson, ou plutôt de ce qu'il en reste, c'est-à-dire des miettes.
Classe d'arme : A Distance (Arc) / Magie (Élémentaire) mais en dernier recours uniquement.

Équipement :
Archer dans l’âme, notre Elfe s’est spécialisé dans l’arc court, désirant être au plus proche des combats… mais sans être trop prêt de l’ennemi non plus. Ainsi, celui-ci ne se sépare jamais de l’arc court fait sur-mesure par sa mère et qu’il manie aussi parfaitement qu’un elfe de son âge en est capable. Bien que n’en ayant pas à lui directement, Gwenaëll n’aura aucun mal à emprunter un arc long et à s’en servir… mais ne sera en mesure d’exploiter sa très longue portée : soit il manquera de précision, soit il ne réussira pas à suivre la cadence de tir. En revanche, avec son arc court, Gwenaëll devient exceptionnellement meurtrier en alliant vitesse et précision, usant de la forêt comme protection. Une autre arme qu’il possède -et cette fois offerte par l’armée-, c’est un long coutelas typique qu’il n’utilise qu’en dernier recours… et encore, s’il peut s’éloigner sans s’en servir, c’est tant mieux.
Concernant son armure, elle est typique des archers elfes avec trois différences : la tenue verte est remplacée par des habit blancs ou bruns clairs, sa tunique de cuir par un simple cache-cœur et la côte de maille absente. Selon les situations et les possibilités, notre archer aura de un à trois carquois. Un seul carquois dans le dos, deux de chaque côté de la taille ou les trois en même temps selon la quantité de flèches nécessaire. Préférant adapter la pointe de ses flèches avant le combat, il ne se sépare cependant jamais de sa petite bourse contenant du poison en poudre et dans lequel il lui suffit de tremper sa pointe de flèche ou son coutelas pour que la toxine soit efficiente.

A côté de ça, si on en perçoit l'usure et l'âge qui avance, l'équipement de Gwenaëll -et notamment son arc- témoigne d'un entretien régulier, assidu et soigné.

Description physique :
La musculature sèche, longue et étirée, haut d’un peu plus de deux mètres, Gwenaëll est un parfait spécimen de ce que peut donner un elfe au top de sa forme. D’ailleurs, quand il s’agit de son corps, toutes les cases des critères de beautés elfes sont cochés. En plus de ça, notre elfe se tient avec toute la fierté et l’assurance d’un militaire, ce qui n’enlève rien à son charme. Dans ses habits aussi, sobres dans les couleurs et subtiles dans le tissage, il a là aussi un style certain fortement inspiré de ce qu’on peut trouver dans ses terres. Néanmoins, choqué par les batailles récentes avec les Drows, Gwenaëll a vu ses cheveux blanchir jusqu’à devenir gris avec de légers reflets bruns, toujours lisse mais tout sauf soyeux, sans tresses… et son visage, comme ses yeux d’un vert autrefois éclatant, se sont ternis. D’ailleurs, on ne peut pas dire qu’il ait une coupe de cheveux puisque ne se coiffant plus, il laisse simplement ses cheveux tomber de manière négligée.
Si le corps est à faire rêver les elfes, la tête témoigne d’un laissez-allez capillaire qui rebutera la plupart de ses semblables, sans parler de son hygiène corporelle pas toujours irréprochable. Enfin, dernier point, Gwenaëll a des lèvres étrangement épaisses pour un elfe… impossible de dire si c’est la nature ou l’héritage d’un métissage ancien et oublié.

Description mentale :
Bien que respectant la vie comme tout elfe se le doit, Gwenaëll reste très porté sur le conflit et la guerre. D’ailleurs, à ses yeux, tuer un sombre, un nain ou un humain, ce n’est pas un affront fait à la vie mais un cadeau tant ces races dégénérées sont porteuses de morts, souffrances et fléaux. Sans sombrer dans la haine –mais un petit peu quand même-, notre elfe éprouve mépris et pitié envers les non-elfes… puisqu’ils sont les premières victimes de leur propre monstruosité, là où les elfes sont la dernière étape de leurs folies destructrices. Les Nains sont des brutes limitées et terre-à-terre, attaché à des principes rigides qui les brideront à vie avec une notion de l’honneur à côté de la plaque. Les Drows sont tout simplement mauvais et n’y peuvent rien… on y peut rien non plus, il n’y a qu’à les abattre. Et les humains… sérieusement ? Que peut-on attendre d’un être qui ne vivra pas l’équivalent de son enfance ? Les elfes sont du genre xénophobe… mais Gwenaëll le sera plus qu’un autre, n’ayant jamais côtoyé les autres races qu’au travers du combat. A vrai dire, les seuls avec qui Gwenaëll pourrait « s’ouvrir », ce serait les humains… là où nains et Drows n’ont pas d’excuse, les humains sont condamnés à rester des enfants toute leur vie, ça parait normal que leur vision des choses soit limitée. Encore faudrait-il que les humains veuillent bien admettre ce fait.
Quant aux Elfes qui acceptent de s’ouvrir…  ça s’apparente à une trahison, que celle-ci se fasse sciemment ou non. Pour l’heure, Gwenaëll peut encore en discuter mais de manière assez hypocrite, il est décidé à rester ferme sur ses positions et ne compte pas changer d’avis, partant du principe qu’il a de toute façon raison sur ce sujet.

Par contre, Gwenaëll est le premier à déplorer l’incompréhension qui empêche elfe de pierre et Noss de s’entendre… puisque tant qu’il s’agit d’un elfe -et que celui-ci ne souhaite pas s’ouvrir aux races dégénérés-, Gwenaëll restera très ouvert d’esprit, bien plus porté sur le compromis, la négociation et le dialogue qu’autre chose. Lui se rappelle bien la fuite des Drows après le reprise d’Eraïson… il a fallu des druides comme des mages, preuve étant qu’on a tout à perdre à cette querelle interne.

Gwenaëll s’épanouit dans la sociabilité, aimant parler, débattre, négocier, se confronter ou se quereller avec ses semblables. D’ailleurs, cet elfe est un spécialiste des sous-entendus mesquins ou moqueur, tournant subtilement à son avantage la tendance des elfes à s’émouvoir. Manipulateur ? Oui mais pas au sens où l’entendrait un humain, drow ou nain… on ne dirige pas les elfes en leur imposant des ordres et des règles mais en tendant à les faire accepter de leur plein gré. Afin de faire converger les elfes vers leur bien commun et non vers son intérêt personnel, Gwenaëll se montrera facilement hypocrite… voir même cruel et n’hésitera pas à jouer sur la honte ou la culpabilité mais n’usera pas de violence ou d’intimidation, bien que capable de jouer sur les peurs ou d’en appeler à la pression sociale. Lui-même sujet à la nature elfique passionnément émotive, Gwenaëll profitent du combat pour se défouler et décharger son ressenti… mais n’a pas appris à l’exprimer ou à le gérer autrement. Ainsi, notre elfe éprouve une certaine dépendance au combat et à vivre sans guerre ni ennemis, Gwenaëll sombrerait dans la démence, voir succomberait à un mal de l’éternité prématuré.  

Pour ceux qui le connaissent bien, c’est très facile de dire à quand remonte son dernier combat… juste après une bataille, même dans la défaite, Gwenaëll sera serein. Probablement triste, blasé, désespéré, mélancolique, nostalgique et vidé mais au clair avec ses émotions et à même de les maitriser. A contrario, moins il se bat et plus il éprouve l’envie de se battre… puis aura des désirs sanguinaires… puis commencera à se voir petit à petit comme ne valant pas mieux que les races dégénérées. On le verra alors bien nerveux pour un elfe, fatigué et sur les nerfs… pas agressif, ce n’est pas elfique comme comportement… mais bel et bien passif-agressif avec une bonne dose de mauvaise foi. Bien que souhaitant la paix -ce qui pour lui se résume à virer d’Anaë tout ce qui n’est pas elfe-, il aurait bien du mal à vivre sans une guerre, un combat ou une escarmouche.

Actuellement, Gwenaëll cherche activement une compagne ou un compagnon… peu lui importe le sexe. Bien sûr que ça serait dommage à ses yeux de ne pas donner la vie mais il ressent surtout le besoin de vivre en couple, espérant alors s’apaiser sans avoir nécessairement besoin de se battre. Cela le rend d’autant plus sociable qu’il cherche, plus ou moins activement et parfois de manière ridiculement pressée, à se lier à quelqu’un d’autre.

Capacités magiques :
Pour Gwenaëll, la magie n’a jamais eu vocation à être une discipline à part entière… et ce n’est, à ses yeux, qu’une extension de ses capacités en tant qu’archer. On le sait, les Elfes ont peu d’intérêt à être polyvalent, gagnant plus à pousser une discipline jusque dans ses derniers retranchements mais de son point de vue personnel, il n’y a rien dans sa démarche qui ait avoir avec de la polyvalence. Bien au contraire, il ne fait que rajouter « une corde » à son arc et se voit tirer une flèche magique comme on se décide à tirer une flèche enflammé -enfin, pas tous les jours non plus-, empoisonnée ou avec une pointe spéciale. Pour lui, la magie n’est qu’une arme et comme toute arme, elle a ses spécificités. D’ailleurs, entre un archer ordinaire et un archer-mage, quelle différence sinon que le nombre de flèches à disposition ? Évidemment, entre l’action militaire et l’incantation d’un sort, il y a un pas difficile à franchir… alors user de magie en plein cœur de la bataille ? C’est tout un marathon.
Ce qui facilite notre elfe dans l’apprentissage de la magie c’est déjà son père qui, lui-même mage et le connaissant mieux que tous, a accompagné mieux que nul n’aurait pu son fils dans l’apprentissage de l’art. Du temps de la théorie magique des premières classes jusqu’aux projets plus concrets une fois archer, sans les conseils de son paternel mage, il ne serait jamais resté qu’un archer lambda. Ce qui l’aide, en l’occurrence, c’est que ce grand terrain vague qu’est la magie a eu une direction et un sens donner dès le départ : devenir un meilleur archer, ça n’est jamais allez plus loin que ça. Donc, si vous lui demandez… Gwenaëll se présentera comme un archer et pas un mage, chacun son taff.

Ainsi, son rituel se résumera donc à… tirer une flèche ou à en mimer l’action… mais bien évidement au ralenti fois dix ou plus le temps de préparer le sort en fonction des paramètres. Normalement, on tire une flèche et on n’attend pas de la voir toucher sa cible pour enchainer… mais dans le cas d’un sort, Gwenaëll restera parfaitement immobile après son tir jusqu’à ce que celui-ci touche sa cible et même un peu après. Quant à son focalisateur, il se sert de l’arc fait par sa mère qui ne l'a jamais quitté... et le cache-cœur fait sur-mesure par sa mère, juste pas sécurité. A travers son rituel et ses focalisateurs, Gwenaëll se rappelle son attachement à sa mère… à ce qui le motive en tant qu’archer et en tant qu’elfe.
Pour rentrer dans les détails, sur le principe des fleuves et rivières, Gwenaëll préfère imaginer une toile, composée de fils et cordes de différentes tailles, longueurs ou épaisseurs qui évoluent constamment. Au moment de lancer un sort, Gwenaëll aura pour rituel de tirer une flèche… et lorsque celui tendra le fil avec soin, dans son esprit, c’est un fil de la « toile magique » qu’il tendra pour tirer son sort.

En tirant trop fort -avec trop de volonté-, la corde cède, on aura le droit à une explosion élémentaire. La puissance, issue de la volonté, lui explosera littéralement à la figure !
En ne tirant pas assez fort -avec trop de concentration-, il n’y aura juste pas assez de puissance pour que la flèche file à travers le vent… or, la magie n’étant pas un projectile ordinaire, on verra le sort se déclencher avant d'être lancé. Ça serait comme tirer une flèche et la voir tomber à ses pieds… mais on parle d’un sort élémentaire là, pas d’une flèche qui se contentera de rester planter au sol.
Pour résumez… avec trop de volonté, la puissance contenue dans le tir jaillira avant d’être tiré. Trop de concentration et le sort tiré se déclenche sur place.

Alors oui… de base, Gwenaëll a naturellement été attirer par l’école de son père : l’immatériel… mais franchement ? Lui est un militaire et ce domaine-là était bien trop complexe pour lui… ça n’aurait pas été inutile, en tant qu’archer, de manipuler les troupes ennemies à coups d’illusions ou de dissimuler ses propres troupes… mais comme l’école de la vie, ça aurait été trop long et fastidieux pour ne pas nuire à son talent d’archer. D’ailleurs, s’il avait trouvé de l’intérêt à ces deux écoles, ça aurait été en tant que mage classique. Ainsi, son choix s’est porté sur le groupe le plus stable et le plus physique dans la magie : l’élémentaire. Pour faciliter toujours plus sa capacité magique, et plutôt que de se perdre, Gwenaëll s’est spécialisé dans l’élément air… puisqu’étant archer de profession, estimer la direction et la force du vent comme d’autres paramètres reste une habitude. Encore une fois, plutôt que de se borner, notre elfe est allé vers l’élément qu’il comprenait le mieux et dont il appréhendait le fonctionnement de manière instinctive. Pour l’heure, plutôt que de se perdre en dérivés, Gwenaëll se concentre uniquement sur le vent et l’intérêt tactique visé est bien évidement un potentiel offensif… mais aussi la possibilité de briser une formation adverse… voir d’exploiter décor ou décombres, tout ça n’étant que le début.

« Le plus difficile, dans la pratique des arcanes, est de réussir à plier la magie à sa volonté une première fois. »

C’est fait… et la deuxième fois, ça s’est mal terminé, en plein cœur du combat… bien que cela ait aussi été décisif, dans le bon sens, Gwenaëll en garde un certain traumatisme. Ainsi, en théorie, le plus dur est fait mais sa volonté a été… un tantinet écorché par l’appréhension de son premier échec. En l’occurrence, c’est actuellement plutôt simple de tirer un sort à l’entrainement ou en-dehors d’une situation de stress ou de danger imminent… mais quelques efforts restent à faire pour que ce soit viable en combat. Ce qui est sûr, c’est que ça ne sera jamais le fruit d’une réaction et ne peut absolument pas se faire dans l’urgence ou l’improvisation, ça se doit d’être préparé comme on prépare une offensive façon elfe : jusque dans les moindres détails. D’ailleurs, un seul sort le laissera épuisé… encore capable de courir mais certainement pas à sa vitesse habituelle et sans parler de son endurance qui sera plus qu’atteinte.
Clairement, après un sort, Gwenaëll doit dans l’idéal pouvoir se poser quelques minutes, reprendre calmement son souffle et reprendre, très progressivement, un rythme normal. Se forcer juste après son sort ne le tuera pas forcément mais nuira à sa récupération sur le long terme et au lieu d’être épuisé à la suite de son sort, il le sera plusieurs jours durant. L’on parle, évidement, du cas d’un sort réussi où concentration et volonté sont parfaitement équilibrés.

Pour revenir sur le « traumatisme » de sa deuxième tentative, il faut se dire que Gwenaëll a péché par excès de volonté et de confiance… depuis, la confiance, c’est tout ce dont manque notre archer oser retenter de tirer un sort en pleine bataille… mais outre un blocage psychologique, il serait en mesure de lancer une flèche magique au cœur du combat. Son excès de volonté lui est venu face à sa trop grande volonté de détruire les drows, oubliant de rester concentrer sur les enjeux de la bataille elle-même et perdant donc le contrôle.

A noter que la magie, en aucun cas, ne passera avant ses capacités d'archers... mais l'entrainement défensif et au corps à corps a été plus que négligé, carrément passer à la trappe... il a toujours son long coutelas elfe, savait s'en servir à une époque mais a oublié depuis.

Gwenaëll a, depuis le voile, la capacité « d’entendre » la symphonie des arbres. Son ressenti se résume à des émotions brutes et difficilement compréhensible... mais il saisit les "grandes lignes". Néanmoins, ayant enduré les batailles à l'apparition du voile et de sa capacité à ouïr la symphonie, celle-ci lui rappelle systématiquement les drows ainsi que tous les ennemis d'Annaëh. On pourrait résumer en disant que Gwenaëll interprète la symphonie sans s'en rendre compte en cherchant à la comprendre.
Dans une moindre mesure, il entend aussi l’appel de la forêt qui le pousse à rejoindre les Noss… comprenant que la survie est un combat et que, probablement, ça l’apaiserait… mais son monde est ailleurs.

Histoire :
Parlons d’abords de ma famille, ancrée en Eraïson depuis plusieurs siècles maintenant mais qui, selon mes parents, auraient toujours vécu dans les terres d’Ardamir.

Mon père était un musicien de talent. Pour un peuple aussi sensible et émotif que le nôtre, la musique n’est pas tant un divertissement qu’un véritable remède, les prêtres de Kÿria eux-mêmes allant parfois chercher assistance auprès de mon paternel. Avec ses flutes, ses harpes et autres instruments qu’il confectionnait lui-même, mon père pouvait sauver ses semblables de la démence. Ce n’est que très tard que j’ai appris qu’en fait, il était mage… en gros, l’instrument est son focalisateur et la mélodie qu’il joue lui sert de rituel. De manière logique, et même moi j’ai pu le déduire, l’art de mon père était celui de l’immatériel, plus précisément des émotions. Par contre, à part moi et ma mère, nul ne devait être au courant de ses dons magiques, selon lui, connaitre la nature magique de ses mélodies en réduit le pouvoir à néant. Pour l’anecdote, il avait appris cette magie avec un mentor et pas à l’académie, mon père n’ayant pas eu la force de quitter sa famille à ce moment-là. Quant à son mentor, je ne l’ai jamais vu et ne sait quasiment rien sur lui… sinon que peu après avoir transmis son savoir à mon père, un druide serait venu le chercher.
A l’opposée, ma mère était une manuelle experte dans la fabrication des arcs et des flèches même si elle pouvait aussi faire d’autres armes et même des armures au besoin. Alors que la dextérité de mon père avait une portée psychologique, celle de ma mère était bien plus concrète et terre-à-terre. Fournissant directement la garnison d’Eraïson, parfois même les autres cités d’Ardamir, le nom de ma mère est synonyme d’arc d’exception pour tous ceux qui la connaissait ! Mon père, en revanche, avait un nom peu connu… mais lui-même était populaire dans la cité, en bon artiste. Ma mère, elle, était déjà connu pour être un peu plus rude et directe mais son savoir-faire précieux la dédouanait. Ma mère ? Un peu solitaire et chez les elfes, rester dans son coin est mal vu… mais mon père compensait par une sociabilité exacerbée.

A ma naissance, c’est mon père qui s’est surtout occupé de moi, ma mère ne pouvant le faire sans perdre en productivité… et quoiqu’on fasse, les Elfes ont un besoin permanent de flèches, sans parler de l’entretien des arcs. Ça ne l’empêchait pas de s’occuper de moi quand elle le pouvait mais mon père, lui, pouvait remplir son rôle même quand j’étais avec lui. Grâce à lui, j’ai très vite appris à me sociabiliser et à m’immerger, sans retenue, dans le bain communautaire elfique. De ma naissance à la cérémonie du choix en passant par mes premières classes, j’eus le luxe de grandir assez paisiblement et de m’épanouir avant de me décider à intégrer l’archerie d'Eraïson à cent-seize ans.

A cette occasion, ma mère me fit un arc taillé à ma main, un équipement sur-mesure et m’en assurait l’entretien, sans oublier les flèches qu’elle m’octroyait. Or, le cadeau que j'ai trouvé vraiment mignon, un truc qui m'a fait fondre comme glace au soleil... un cache-cœur avec écrit, sur la face cachée : pour mon cœur. A savoir que je piquais des arcs et flèches à ma mère bien avant d’en avoir le droit ! Ce n’est pas nécessairement interdit de se balader armée mais on ne laisse pas un enfant jouer avec une arme faite pour tuer, donc je me cachais pour m’exercer au tir… or, le temps qu’on m’attrape, j’avais déjà eu le temps de progresser. D’ailleurs, quand j’ai rejoint l’archerie, ma mère sembla retrouver une deuxième passion pour son métier. Du côté de mon père, lui qui gardait ses pouvoirs secrets me transmettait de son savoir magique en cachette depuis que j’avais commencé la théorie magique. Le but n’était pas de faire moi un mage et ça ne l’a jamais été… mais de faire de moi un meilleur archer et capable de lancer des flèches magiques. Un mage-archer ? Non, un archer-mage puisque mon truc à moi, c’est le combat, le tir et la stratégie… pardonnez-moi l’expression mais la magie n’a jamais été et ne sera jamais à mes yeux qu’une corde de plus à mon arc. A commencer l’entrainement dans l’armée, les rondes, les manœuvres de combats, les simulations, les déplacements, partir en renfort… et le peu de temps libre restant, soit je le consacrais à aider ma mère, soit à apprendre de mon père. D’ailleurs, en tant qu’archer, il m’est arrivé très souvent d’escorter des vivres ou des matériaux en couvrant les arrières de ceux qui les récoltent et faisant avec une végétation particulièrement dense. Bien plus rarement, on partait chercher un éclaireur dont un collègue rapportait la mort… et d’une manière générale, j’ai appris autant à jouer de l’arc qu’à me déplacer en Anaëh. Plutôt rapidement, les leçons magiques de mon père, si elle ne me permettait toujours par d’user de magie ou même encore de la comprendre, m’avait plus que renseigné sur l’âme et les sentiments.
Petit à petit, j’ai commencé à bien m’entendre avec mes frères et sœurs d’armes… puis avec mes officiers… faisant bien mon travail, de manière sérieuse, sans jamais me plaindre, on a bien fini par remarquer et me nommer officier. Ce qui m’a le plus aidé ? Un sens aigu de la camaraderie, il faut savoir rendre service et lire entre les lignes pour monter en grade. J’imaginais avoir plus de temps après ma promotion mais non, bien évidement que non. À mes tâches habituelles se sont rajoutés des entrainements -plus seulement à faire mais à donner aux recrues les plus fraiches- et de la gestion d’effectifs comme d’inventaire.

Bien que peu sociable, ma mère parvenait plus ou moins à s’entendre avec les militaires… en général plus rude et marqué que les autres Elfes, plus à même d’encaisser son manque de tact. Sans oublier une nature pragmatique qui les rendait avenants envers celle qui assurait un bon équipement mais ce lien de camaraderie n’avait court qu’avec les archers. J’ai aussi pas mal bossé pour que, de temps à autres, je ramène quelques collègues à la maison ! Millitaires, mais aussi jeunes, ma mère appréciait beaucoup notre compagnie et ça la changeait de notre père… un artiste comme compagnon, ça peut vite être désespérant bien qu’elle n’ait jamais cessé de l’aimer. A côtés de ça, mon père était décidé à ce que je puisse me former en tant qu’archer-mage et correctement, car l’idée de faire un peu de magie… faut savoir que j’ai repris le nom de ma mère « Sylvanassÿa » durant la cérémonie du choix… je reste dans le domaine de l’arc et ne suit, au final, que le prolongement de son talent. Après tout, que pouvait construire ma mère après tant d’arc, sinon un archer ? Mon père était conciliant, très artiste mais comme tout parent, il désirait laisser un héritage concret à son enfant.
Usant de ses charmes comme de son temps, il a réussi -sans doute à coup de flûte- à négocier ma mutation auprès du Protecteur d’Eraïson ! Ainsi, ce dernier accepta de me faire muter dans les renforts envoyés à l’armée royale où je servirais comme archer… et après ça, ça serait à moi de trouver mon mentor parmi les mages de guerres de l’armée royale. Fort des bases inculquées par mon père et l’armée, ma mère prit enfin la peine de m’apprendre à entretenir mon équipement tout seul… j’étais tellement content de plus avoir besoin d’elle pour ça, je me sentais enfin un elfe, un vrai ! Mais je venais surtout d’intégrer l’armée royale, avec d’autres, j’étais sans doute l’un des plus jeune et sans mon sens du devoir ainsi que le soutien de mes parents, je n'aurais probablement pas supporté de m'éloigner de ma Citée.

En tant qu’archer ? J’étais bon… mais j’étais bien incapable de lancer un sort en situation optimale, alors de là à me servir de la magie dans le feu du combat, on n’y était vraiment pas. Simple archer, mes projets m’ont poussé à intégrer les corps accompagnant les mages… puisqu’en général, ils sont protégés par de l’infanterie d’un choc frontal et couvert sur front ou flanc par de l’archerie. Les aléas de la guerre étant ce qu’ils sont, j’ai surtout perfectionné mes talents d’archers et observer les mages de batailles à l’œuvre. Quand on les voit, on n’a même pas l’impression qu’ils combattent et ils observent le champ de bataille comme des oiseaux observent les loups : paraissent inatteignables. Pourtant, j’ai moi-même vu toutes les failles que peuvent avoir les mages… et j’ai vu le poids que c’était, pour l’ennemi ou pour les alliés… ou encore pour eux-mêmes. J’ai vu que les mages ne se battaient jamais tant contre l’ennemi que contre eux-mêmes… puis, on comprend que les guerriers-mages se battent autant contre l’ennemi qu’eux-mêmes. Et certes, un mage n’a que sa magie mais n’a pas le choix… alors qu’un archer-mage ou épéiste-mage, en plus d’avoir le luxe de gérer sa magie en permanence, doit toujours peser le pour et le contre, le magique ou le physique. A vrai dire, j’avais beau m’être lancé sur la voie militaro-magique depuis un moment, je me demandais si c’était vraiment le bon choix. Au final, j’en étais à me dire que le temps passé avec mon père ou sur le terrain à observer et tâcher de comprendre la magie était tout simplement perdu… puis, de fil en aiguille, j’ai participé à Fort Ellyrion.
Après une telle bataille et plus encore, une telle défaite, on regarde la magie différemment. Leurs mages étaient clairement en surnombres… mais c’est justement ce qui a fait toute la différence. Que les Drows soient en surnombre, on s’y attendait tous mais de là à voir tant de mages… leurs monstrueuses artilleries mues par les arcanes, ses abominations néoromantiques de chairs et d’os… jusqu’à leur mage élémentaire. Et que dire de ses foules noires comme la nuit se pressant à nous égorger ?

Les archers, comme les mages, ont joué un rôle décisif… et le peu d’archers-mages que nous avions n’a manqué que de nombres. Alsander Lulvin a été notre capitaine mais il semble qu’une certaine Annaëlle commandait aux mages-archers… mais la suite était très chaotique, je suis passé d’ordre en ordre, de commandant en commandant pour finalement fuir. Le fait est que les drows, eux, déploient autant de moyens techniques que magiques couplé à une fureur guerrière qu’on égalera jamais. Les sombres, à partir du moment où ils combattent, ont déjà gagné et retirent de la guerre un plaisir qu’on aura jamais… même moi, tuer un drow m’apporte la satisfaction du devoir accompli, non un sourire carnassier dégoulinant de joie. Le fait est que tous nos archers n’auraient pas pu lutter efficacement contre l’artillerie et les golems de morts, là où quelques mages-archers ont suffi à pouvoir les ralentir. Le simple fait d’utiliser des flèches enflammées perturbait tous leurs dispositifs… et pour des archers aussi frais que moi, ainsi que d’autres, utiliser des flèches enflammées avait un côté révolutionnaire. Or, les sombres s’adaptent du tac au tac et ce ne fut pas compliqué pour eux de trouver la parade… ils ont systématiquement trouvé la parade. Qu’on ne me parle pas d’avantages numériques… j’y étais et du côté des drows, cet avantage était bien réel notamment concernant les mages… mais on sera toujours handicapé par le nombre, autant prendre ça comme une situation normale. Une débâcle ? Une raclée, plutôt, objectivement, nous avons autant perdu qu’ils ont gagnés.

Cette bataille m’a marqué et profondément renforcé mon attachement au peuple elfe car depuis Ellyrion, j’ai arrêté de penser que nous étions intouchables, notre pérennité n’est pas acquise et Anaëh encore moins. D’ailleurs, le voile qui a suivi semble me donner raison… et juste après les drows, d’entendre la symphonie des arbres m’a donné la volonté de ne pas céder à la démence et de continuer le combat. C’était réconfortant d’un côté, Anaëh s’est étendue comme pour envoyer un message aux autres races… mais surtout aux Elfes, à mon sens, le voile ne nous a pas demandé autre chose que de nous étendre en même temps que notre forêt. Or, et même si j’ai toujours connu une végétation dense, Anaëh est soudain devenu bien plus hostile… même moi, d’ordinaire plutôt à l’aise avec la forêt, j’en ait perdu toutes mes marques et habitudes. Pour ma part, après Ellyrion, il était impensable de repartir au combat sans revoir une dernière fois mes parents et pour un être immortel, d’être ainsi confronté à la mort n’est pas anodin, j’avais besoin de remonter le court de ma vie. Le pire de tout à mes yeux ? La nécromancie… même mort, les drows seront encore capable de nous tourmenter et la mort n’est pas plus permise que la défaite, l’époque nous force à la victoire.  C’est sur le chemin du retour que moi, et d’autres soldats d’Eraïson ressentant le besoin de faire une étape à la maison, avons contemplé et subi le voile avec notre communauté. Cet évènement a probablement empêcher les drows de continuer après Ellyrion… mais a surtout été lourdes de sens comme de conséquences pour les elfes.

Mon père, à qui j’étais si fier d’expliquer que je n’étais pas si loin de lancer mon premier sort… a décidé de rejoindre une Noss avant même la fin du mois d’ombre. A vrai dire, moi qui ait entendu la symphonie des arbres pour la première, je n’ai pas pu faire autre chose que respecter son choix… mais pas cette espèce de merde qu’est mon géniteur ! J’ai bien fait de ne pas choisir son nom à la cérémonie du choix ! Enfin, l’émotion du moment me revient mais… oui, moi aussi j’aurais adoré devenir un « vrai » elfe et rejoindre une Noss, j’aurais peut-être même pu le faire avec mon père !  Or, contre toutes attentes, si mon père parfaitement intégré à la communauté est parti… ma mère, bien plus sauvage par nature et pas caractère, ne pouvait se résoudre à abandonner la pierre, Anaëh l’effrayait bien trop. Déjà avant le voile, ce n’était pas son fort alors après… et bien que sachant lui aussi l’incapacité de ma mère à le suivre, mon père préféra l’appel de la forêt à sa famille. N’aurait-il pas pu attendre que ma mère soit prête ou juste honorer sa promesse de rester avec elle jusqu’à la fin ? A croire que non, il est juste parti rejoindre une Noss… je me demande si c’est toujours un musicien ou même un mage, est-il devenu druide ? Dans mes fantasmes, c’est bel et bien devenu un druide mais on n’en saura probablement jamais plus. Continuant alors seul de m’entrainer à devenir archer-mage tout en prenant soin de ma mère, je faisais en sorte de ne pas la laissez seule… comme mon père avant moi. Or, à partir d’un certain stade, peu importe le nombre de gens à l’extérieur quand on est seul à l’intérieur. Son deuil -mon père n’est pas mort mais on le reverra jamais, c’est tout comme- était tel que ni le culte de Kÿra, ni le culte de Tari ne pouvait rien pour elle et on la laissa partir.
J’ai juré, peu avant sa mort, d’honorer son nom et de perpétrer quelque chose… elle qui n’a jamais été sociale m’a confié m’adorer, se refusant à ce que je laisse le poids de mes émotions la rendre comme elle. Sur le moment, j’ai fait mon deuil en participant aux cultes de Kÿra et de Tari… mais c’est ce dernier qui me parlait le plus au vu des circonstances. La grande prêtresse en charge du temple m’a d’ailleurs beaucoup aidé et grâce à elle, j’ai pu canaliser mes émotions pour en faire quelque chose de positif. Au moment de lancer ma première flèche magique, j’étais si fier… et si mes parents n’étaient pas là, j’eus de la communauté pas mal d’encouragement.

A Eraïson, je ne peux pas nier qu’on a pris soins des rescapés d’Ellyrion comme on peut prendre soin de ses propres enfants… et là où l’empathie elfe devient de l’intérêt, c’est qu’on a pas tarder avant de devoir repartir au front. Ainsi, j’ai vieilli sans prendre une ride mais mes cheveux ont perdu leurs couleurs et ma face s’est bien ternie, néanmoins, j’étais toujours debout. Comme un destin sadique et régulier, je quittais la grande prêtresse de Tari comme on quitte une mère… à la différence près que la plupart des soldats le ressentait ainsi avant de monter au front elfico-drow. Quant à Kÿra, de manière un peu prétentieuse, je reste le premier à estimer que combattre les sombres vaut toutes les prières.

Au front, je n’ai toujours pas été capable de lancer une flèche en-dehors de l’entrainement et ne m’y serait pas risqué… mes émotions n’étaient toujours pas assez stable au cœur du combat… et je me sentais déjà bien mage rien qu’à contrôler mon chaos intérieur. Mon niveau en magie ne me permettait pas de l’utiliser au combat, et je n’ai appris la magie que pour ça… trop faible pour être utile mais juste assez développé pour être dangereux. Par contre, comparé à un autre archer, j’étais bien plus calme, détendue et maitre des émotions… plus froid, aussi, j’étais résigné à me peine comme à ma rage ou mon abattement. J’ai alors compris que les émotions sont comme le vent, on ne peut pas l’attraper et encore moins le contrôler… mais avec des voiles, l’on peut diriger son bateau grâce aux vents. De mon père, je tiens cette vérité : les deux voiles du mage sont la volonté et la concentration. Résigner à combattre et souffrir, on marche dans les flammes sans en ressentir la chaleur bien que la douleur des brûlures soit là… résigner à haïr ce qui nous haït, on tire de la brûlure de l’ennemi son antidouleur. Devenir un drow ? Non, je tire une force de chaque sombre mort mais ne prendrait aucun plaisir à les torturer ou à vicier leurs dépouilles… là où ils nous veulent le pire par plaisir du mal et de la destruction, je veux leur extinction par amour des miens. Cette acceptation de la guerre pour ce qu’elle est, beaucoup de choses mais certainement pas un choix, ainsi que mon envie d’en découdre et mon expérience à Ellyrion m’ont permis de devenir un petit officier d’archerie.

Puis, alors que j’étais toujours au front contre les sombres, j’ai finalement pris le risque de lancer une flèche magique au cœur du combat et ça n’a pas été le fruit d’un choix, mon esprit s’est soudain rivé sur cette possibilité. Pour cette bataille là et celle-ci uniquement, ma flèche magique nous a offert la victoire… tandis que moi, je me suis réveillé un peu plus de deux semaines plus tard à Ardamir. Dans le délai des deux semaines, je m’étais réveillé plusieurs fois mais bien trop faible, mon « reveil » correspond au moment où j’ai retrouvé mes sens et ait été capable de… marcher ? Non, de me déplacer à l’aide d’une canne et d’arrêter de faire se déplacer les guérisseurs jusqu’à moi, c’était désormais à moi de leur rendre visite. Par rapport à la magie, je gardais une forte appréhension puisque mon sort, jamais aussi instinctif et naturel qu’une action physique, s’est décidé sur un coup de tête. D’ailleurs, j’ai manqué de concentration et à cause de ça, plusieurs de mes archers étaient astreins en la citée d’Ardamir avec moi. Eux aussi ont subis les retombés de mon sort mais s’en sont remis bien plus vite que moi… et ce n’est qu’au moment d’apprendre la prise d’Eraïson que… que je suis allez pleurer dans les jupons de la grande prêtresse de Tari et de ses disciples. J’ai été profondément égoïste de leur demander du réconfort alors qu’eux-mêmes n’en reçoivent jamais ou presque… et clairement, ayant cerné mon profil, le culte de Tari fit tout pour me permettre de retourner aussi vite que possible au charbon. Si la plupart des elfes ont besoins de temps, de compréhension, d’affection, de compagnie et de calmes… les militaires ont pour beaucoup un besoin impérieux de participer directement à la résolution des problèmes pour retrouver la paix.
Or, peu importe ce qu’on en pense, les soins au sens concret et physique du terme se sont d’abords concentré sur ceux qui iraient au combat… dont moi. Etais-je remis de mes blessures, de mes émotions et de ma magie ? Pas vraiment mais j’étais debout et capable, c’était plus que suffisant pour qu’on ne se permette pas de me refuser. Néanmoins, au vu des enjeux, je ne me suis pas risqué à penser à utiliser la magie… et suis resté, pour cette bataille, un simple archer en ligne de fond. Encore une fois, j’ai été aux côtés des mages… j’apprenais d’eux, un petit peu… mais l’heure n’était pas à son développement personnel, je restais concentré sur mes flèches. A rester dans la citée d'Ardamir, à attendre qu'on ait fini de se battre pour ma citée, je serais littéralement mort de honte.

Comme à Ellyrion, ce sont les archers et mages elfes qui ont ouvert le bal à la reprise d'Eraïson… mais de mon point de vue, nous étions bien plus synchronisés avec l’infanterie et la cavalerie à la reprise d’Eraïson… moi qui ait appris qu’on a toujours été meilleur en défense qu’en attaque, l’époque semble nous forcer au changement. Quand on se défend, on ne peut être qu’en réaction et dans l’anticipation… cette attaque a été préparer et réfléchi, Ellyrion ne nous a pas laissé ce luxe. Par contre, j’ai compris à quel point elfes et sombres étaient semblables, le constatant au-delà de tous les sermons de nos prêtres… à Ellyrion, avec le recul, ça aurait été beaucoup plus intelligent de fuir et reprendre le fort après. Je ne juge en aucun cas le commandement de cette époque mais même parmi les soldats, on a eu cette impression de se battre plus par principe que par intérêt. A la reprise d’Eraïson, je n’ai pas eu d’autres impressions que de voir les sombres savoir à l’avance qu’on reprendrait la ville… mais de n’avoir comme seul but de nous la lâcher au prix le plus élevée.

Après ça, j’ai poursuivi les hostilités contre les Drows… et ait plus ou moins pris le commandement de ce qu’il restait des forces d’Eraïson. On ne formait même plus, et formons à peine plus aujourd’hui, un semblant de contingent… jusqu’entre l’an huit et neuf, mon rôle se résumait à deux choses : convaincre nos troupes que l’armée d’Eraïson existe encore peu importe son état et ordonner à mes hommes ce que les officiers du protectorat d'Ardamir m’ordonnait, parfois d'autres mais c'était plus rare. Au cœur des combats, mon rôle plus « officiel » qu’autre chose s’effaçait souvent… et sans parler de soumission, je ne me suis jamais vu discuté l’aide de ceux dont je dépends. En plus de ça, les archers ont besoin de nombres pour être efficace et nos troupes se retrouvaient fondus dans les différentes troupes d’archeries à l’œuvre. Sans le concours des cités -et des Noss qui ont, malgré touts les incidents, compenser l’aide qui a pu manquer venant des citées-, on parlerait encore de savoir si on peut reprendre Eraïson ou non. Peu après les débuts de la reconstruction, notamment assuré par les troupes d'Ardammir, il m’était insupportable de rester à ne rien faire.
Alors que je me remettais encore de la fuite des drows, toujours choqué par ce désir de nous nuire à tout prix venant d’êtres qui se sacrifient les uns les autres sans peine ni chagrin, rester inactif me paraissait insupportable. D’ailleurs, moi qui ait directement aider les troupes de nos frères pour la reconstruction, il paraissait clair qu’on était une aide dispensable à notre propre cause.

Je cherche donc à allez voir l'un des rares à encore avoir… de la légitimité, du « grade », le seul qu’on estime encore d’une quelconque autorité avec la haute prêtresse de Tari : Sendhel, l’ambassadeur d’Eraïson en Ardamir.

HRPComment trouves-tu le forum ? : Quand je suis arrivé, j'avoue avoir été un peu intimidé et plus encore quand j'ai compris que je voulais jouer un elfe  Gwenaëll Sylvanassÿa 551158 . Au-delà de ça, je trouve l'univers cohérent et sérieux... puis d'après ce que j'ai cru comprendre, ce forum est assez ancien ^^ Heureusement vu comme c'est étoffé d'ailleurs. "Bien Étoffé", c'est comme ça que je trouve le forum !
Comment as-tu connu le forum ? : J'ai cherché un forum médévial-fantasy sur google et je suis vite tombé sur Miradelphia.
Crédit avatar et signature : J'ai trouvé l'image sur Pinterest et l'artiste s’appelle "Danny Celedon". Je n'ai pas trouvé sa galerie, son site ou autre... j'ai le lien de l'image et de la page pinterest mais ne peut pas encore le poster.
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeVen 2 Déc 2016 - 13:08

Hello!
Déjà chapeau, tu as vraiment bien pigé l'esprit des elfes des cités et ça fait plaisir. Pas de grosses erreurs de fond. Peu d'incohérence, on voit que tu as bien bossé ton sujet Wink

Du coup plus en détail :

Citation :
Ses habits le trahissent mais sans eux, on le confondrait facilement avec un membre d’une Noss.
après la description que tu viens de faire par vraiment : il est grand comme un elfe de pierre, il est pâle comme un elfe de pierre, ethniquement, il est donc facilement reconnaissable... et les Noss ne sont pas tous négligés loin de là Wink

Citation :
Quant aux Elfes qui acceptent de s’ouvrir… et venant d’Eraïson, Gwenaëll pense surtout à Linaë…"
Tu peux laisser si tu le souhaite, mais historiquement, Linaëh est surtout un rempare. Ils ont repoussés les péninsulaires aventureux pendant bien longtemps. De plus, la nouvelle de l'invitation des seigneurs humains ne s'est pas encore répendue dans les Cités... Par contre les Noss de la région doivent être à couteau tirés.

Citation :
"Son ressenti se résume à une douce complainte sourde et mélancolique… ou des larmes de fureurs… en bref, Gwenaëll n’obtient de la symphonie des arbres que des raisons de faire la guerre. "
Le fait qu'il ne l'entende que faiblement ou n'entende que les accords les plus forts ne me gêne pas, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi il n'entendrait que les "mauvaises" émotions de l'Anaëh... C'est comme si en entendant quelqu'un tu ne comprenait que ses expressions déprimées mais pas les autres.
Par contre tu peux le tourner autrement, en disant qu'il ne parvient pas a faire abstraction de la colère / tristesse, etc... et ce meme lorsque que d'autres choses sont chariées par la symphonie.
Citation :

"le nom de ma mère est synonyme d’arc d’exception depuis plusieurs cycles maintenant"
dans un soucis d'éviter la multiplication des personnages  (même secondaires) de plusieurs cycles, j'aimerais que tu retire cette phrase. (table sur du 1000ans ou moins pour tes parents)

Citation :
"mais ses compétences magiques ont dû jouer, en rapport avec la symphonie des arbres."
L'affinité à la magie et l'affinité à la Symphonie n'ont rien à voir. Ton personnage peut penser cela, ce n'est pas gênant, mais pour éviter que des nouveaux soient induits en erreur, je te demanderai de retirer cette phrase.

Citation :
"mais un mal de l’éternité prématuré a fini par l’avoir."
c'est un détail, mais c'est plutôt le deuil qui a fini par l'avoir.

Citation :
" L’incursion récente des Drows en Anaë. "
laquelle? après le Voile, ils sont passé sous Anaëh pour frapper directement Eraison de l'intérieur en l'an 7. Avant cela ils n'ont rien tenté depuis le Voile.
Tu parles un peu plus tard de fort Ellyrion, mais sa chutte date d'avant le Voile et les armées présentes ont facilement perdu 50% de leur effectif. Même avec la prise d'Eraison (qui a été terrible d'un point de vu civile mais qui n'a pas été une défaite militaire contre les drows puisqu'il n'y avait presque aucun défenseur), Ellyrion est considéré comme la plus grosse débacle militaire.

Pour t'aider à préciser tout ça : rapidou des petits repères chronologiques:
-999 du Xe Cycle : Ellyrion
-entre 999 du Xe et 1 du XIe : un mois d'ombre = le Voile (la forêt reverdi, la magie renait, la Symphonie se fait de nouvau entendre distinctement)
-5 du XIe Cycle : arrivé des bucherons humains à la frontière de Linaëh (depuis le Voile, Anaëh a recommencer à croitre lentement)
-7 du XIe Cycle : prise d'Eraison (les drows creusent des galeries sous Anaëh et ressortent directement dans Eraison alors que les garnisons sont au front. nombre de rescapé infime par rapport à la population. Aucun rescapé parmi les elfes occupant un poste d'importance)
-8 du XIe cycle : reprise d'Eraison (mise en branle conjointenement par Ardamir, plusieurs Noss et l'Armée royale sans l'accord du Haut Conseil puis rejointe par d'autres protectorats (notament Eteniril) en suite)
-8 du XIe Cycle, deux ennéades après : les citadins, les druides, les Noss et la forêt elle même fait reculer les drow jusqu'aux ruines d'Elyrion (limite actuelle de l'influence de la Symphonie d'Anaëh) et quelques hectars sont incendiés dans la fuite des sombres.
-9 du XIe Cycle : l'Anaëh est en état de choc, les elfes se resaisissent lentement


Citation :
"Ce n’est qu’avec l’aide des Noss qu’on a pu s’en sortir."
Et pourtant, bien qu'alliés, les noss ont refusé d'entrer dans la cité, ils se sont montrés traitres (empoisonnement) et ont plusieurs fois menacé de tuer quiconque s'approcherait de leur campement. Si la mobilisation des Cité avait été plus massive, leur concour n'aurait certainement pas été nécessaire.
C'est juste une autre vision des chose. Elle n'est pas plus valable que celle que tu as écris (mon perso partage la tienne donc je serai mal placé pour te faire la leçon xD ) donc pas besoin de changer dans ta fiche, mais pense à jouer l’ambivalence et l'antagonisme quand tu utilisera des PNJ :)

Citation :
"et le souvenir des Drows, encore bien vivace, pèse encore lourdement sur notre citée. "
A oui c'est le moins que l'on puisse dire! plus un batiment debout, des morts, des morts-vivants... (oui c'était une remarque sans importance)

Jusque là, a part un léger cafouillage au niveau de la timeline, pas de soucis. Par contre la fin me gêne :

La reconstruction d'Eraison n'a pas encore commencée. Dans ce RP ils commencent déjà par déblayer les lieux, enterré les morts, sécuriser l'endroit.
Il n'y a aucun rescapé de la cité directement. Actuellement les réfugiers de Wyslena et les quelques survivants d'Eraison sont logés ( depuis mi 7e année ) principalement à Ardamir et à Meca, certains sont partis plus à l'intérieur des terres elfiques, trouvé refuge à Alëandir par exemple, mais ils se comptent sur les doigts d'une main.
Dans quelle cité étais-tu? Comment es-tu sorti du lot? par quelles actions? as-tu la reconnaissance du protecteur local et sers-tu de "délégué" des Eraisoniens réfugiers ou au contraire es-tu reconnu seulement dans la communauté?

Etant donné le peu d'avancement de la réabilitation d'Eraison, il va falloir jouer ta désignation en tant que Protecteur et normalement, sans le conseil de la ville, c'est au Haut Conseil de te charger de cette tâche. (sachant qu'actuellement, la reconstruction ou non d'Eraison n'est même pas décidée)


Beaucoup de jeu à prévoir autour de la question d'Eraison, du choix du prochain roi, de la défense ou de la contre-attaque (a noter que le clergé de Kÿria est protectionniste, traditionaliste et pacifique, il s'opposera corps et âme à toute tentative de vengeance ou de contre-attaque car ce qui a transformé les elfes du Linoïn en drow, c'est justement ce désir de vengeance).

Perso je trouve le potentiel de ce personnage ultra intéressant autant d'un point de vue de jeu perso que d'enjeu plus étendus donc je ne peux que t'encourager dans cette voie et me mettre à ton entière disposition, mais il va falloir justement JOUER toute la remise en place d'Eraison ou échouer en essayant.

A toi de voir si ça te botte ou non!

Bon courage et bonne continuation! :D
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeLun 5 Déc 2016 - 16:26

Up des familles !

Pour la description physique, j'ai enlevé la comparaison aux noss et dans la description mentale, on a enlevé le rapport à Linaë mais elles sont restés quasiment identique... pour la partie équipement, j'ai simplement rajouter ceci : A côté de ça, si on en perçoit l'usure et l'âge qui avance, l'équipement de Gwenaëll -et notamment son arc- témoigne d'un entretien régulier, assidu et soigné. Concernant le coutelas, il est toujours là mais les classes d'armes de Gwen ont changés... donc il a toujours son coutelas et peut même l'empoisonner... mais avec, ce sera désormais une tanche finie au corps à corps ^^ Enfin, la section métier a aussi été modifier !

Ensuite, la partie "compétences magiques" a été complètement refaites et le passage sur la symphonie des arbres aussi... normalement, ce dernier point est réglé mais un tout nouveau passage sur les compétences magiques est apparu... comme par magie, justement ! *se cache*

Mon histoire est resté identique jusqu'au troisième paragraphe et le reste... a été entièrement modifier donc à revérifier complètement à partir de son intégration à l’archerie d'Eraïson ^^" Pour l'histoire du lien affinité magique/symphonie des arbres, j'ai retiré et "Sylvanassÿa" n'est un nom reconnu que depuis que la mère de Gwen fait des arcs et surtout par les archers d'Eraïson, le reste de la garnison ou même les civils n'en ayant pas forcément entendu parler à moins de s'y être intéresser. Normalement, toutes les erreurs, incohérences et autres détails ont été corriger... niveau timeline, on a l'air bon aussi... j'avoue en avoir profité pour modifier un peu le vécu de Gwen (jusque là c'était en partie ce qui était demandé) et au passage, j'ai eu envie d'un peu de magie.

Donc voilà, en n'espérant que ce ne soit pas trop dur à re-vérifier ^^ Et on ne peut pas dire qu'on m'ait laissé en galère avec le BG de Mira, donc merci à tous ceux qui m'ont aidés !
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeMer 7 Déc 2016 - 9:29

j'essaie de lire tout ça rapidement. au plus tard ce week-end Wink
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeLun 12 Déc 2016 - 20:59

Hey!!

Désolée pour le GROS retard, j'espère vraiment VRAIMENT que tu es toujorus dans le secteur!

Alors niveau correction il y a plus que deux trois choses :

Un focalisateur arcanique doit être un objet que le lanceur connait parfaitement et qui représente pour lui une prolongation de son propre corps, donc pour les flèches carquois and co c'est pas possible. Par contre tu peux sans soucis te limiter à l'arc comme focalisateur principal (attention, si l'arc casse, tu devras réapprendre à utiliser un autre focaliseur ce qui prend des années) et pourquoi pas le cache coeur comme focal secondaire, une sorte de sauf-conduit avec lequel tu t'entraine encore 'au cas où...'

A part ça:

"convaincre nos troupes que l’armée d’Eraïson existe encore peu importe son état et ordonner à mes hommes ce que les officiers d’autres protectorats m’ordonnait."
En l'occurance, les rescapés d'Eraison ont été joué comme dépendant d'Ardamir untiqument. Donc c'est vraisemblablement des officiers d'Ardamir que tu as reçu des ordres si vous êtes restés en un contingeant soudé au lieu d'être éparpillés dans l'armée

"la reconstruction, notamment assuré par les troupes Eteniril"
et principalement d'Ardamir (oui j'y tien xD )


Et il va falloir coupé a partir du paragraphe parlant de sa rencontre avec Sedhen pour la jouer in game ainsi que tout ce qui s'en suit. Wink


Sinon

WOAW pour l'histoire.
J'ai pas les mots. Vraiment chapeau.
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeLun 12 Déc 2016 - 21:07

Up ! J'ai corrigé ! On va y arriver !!!

Et pas grave pour le retard, je suis toujours là !
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MessageSujet: Re: Gwenaëll Sylvanassÿa   Gwenaëll Sylvanassÿa I_icon_minitimeLun 12 Déc 2016 - 21:45

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