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 Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée

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Isandre d'Ambrois
Humain
Isandre d'Ambrois


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Date d'inscription : 22/01/2017

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 26 ans
Taille
: 1m71
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée   Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée I_icon_minitimeDim 10 Déc 2017 - 14:35

“ Longueur de temps n’éteint noblesse ni franchise ”
Nom/Prénom :
Isandre d’Ambrois

Âge/Date de naissance :
26 années
Arkuisa en la 6ème ennéade de Karfias,
mois d’hiver de la 983ème année du 10ème cycle.


Sexe :
Sexe faible

Race :
Humaine

Faction :
Péninsulaire

Alignement :
Neutre Strict

Liens notables :
Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée 970458arbregnalogiqueAmbrois


Métier :
Noble Berthildoise

Classe d'arme :  
A distance (l’arc)



Possessions familiales :

C’est en Sainte-Berthilde, et plus précisément au sud-est du marquisat, entouré de plusieurs frontières naturelles, que se nichent les possessions familiales. La seigneurie d’Ambrois fait figure de vieillarde ; appartenant depuis maintenant plusieurs générations à l’une des plus anciennes noblesses du pays Berthildois. Quant à la Combe, acquis par mariage (et surtout -par un heureux hasard- d’un manque d’héritiers mâle) doit encore révéler ses secrets, aussi sombres soient-ils, au vieux bouc qu’est devenu Théodomar d’Ambrois, troisième du nom, actuel seigneur de ces deux pans de terres. Si les deux voisines ont en commun bien plus que leurs activités commerciales, il y a toutefois chez la nouvelle venue, ce petit quelque chose qui provoquerait une inlassable cupidité au plus altruiste des prêtres néérites ; la joaillerie.
Apparence :

L’on remarque facilement le noble lignage de la jeune demoiselle d’Ambrois. De taille moyenne, son visage aux traits délicats, son teint d’albâtre et ses longs cheveux de jais reflètent parfaitement ses origines nordiennes. Gracile dans le moindre de ses faits et gestes mais aussi de corps, sa voix faible et douce renforce encore plus cette fragilité qu’elle dégage. Peu sont ceux à pouvoir se targuer d’avoir croisé son regard fuyant et pour cause ; ses yeux d’un bleu cobalt restent souvent en mémoire de ceux qui les croisent. Un soin constant est apporté à sa toilette au point tel de laisser quelconques fragrances florales dans son sillage. Cependant peu coquette, sa garde-robe lui fournit tout de même la possibilité d’exposer une sobriété élégante à son entourage. « La Dame en Noir » comme aime à l’appeler le petit peuple fait référence aux coloris de ses habits que la jeune femme veut le plus discret au possible depuis le décès de sa mère.
Personnalité :

Si on pouvait comparer Isandre à une quelconque jeune femme de notre temps, on la qualifierait de la parfaite petite bibliothécaire. Très cultivée, elle possède un agrégat de connaissances extrêmement variées qu’elle apprend en se plongeant dans toutes sortes de lectures possibles et inimaginables. Fille d’un homme de science, dont elle fait souvent l’apologie, son éducation tourna également autour de cette recherche constante de savoirs. Douce et fragile, Isandre doit souvent faire face à son trop plein d’empathie.  On la surprenait souvent à rêver de voyages à travers les terres péninsulaires mais bien vite, la jeune femme fut ramenée à une réalité bien moins enivrante lorsque sa mère décéda en couche. Etant l’ainée de la famille depuis la disparition de son frère durant la guerre civile, la damoiselle se vit approprier toutes les responsabilités de sa mère. En charge de l’éducation de son petit frère, à peine né, Isandre découvrit au fil du temps un instinct maternel assez prononcé ce qui l’éloigna de ses primes passions ainsi que de ses devoirs en tant que première fille ainée d’une famille ; celui d’un mariage. Dorénavant taxée de vieille-fille, elle finira par exécrer sa situation et s’acharnerait  dorénavant à redevenir la jeune femme qu’elle était et surtout, l’épouse qu’elle devrait être.
Capacités magiques :

Néant.

Histoire

Toute histoire à une fin, mais aussi un début. Commençons alors par le prologue ; il serait judicieux de se plonger dans quelques archives familiales.

La famille d’Ambrois se compose d’un père : Théodomar, troisième du nom, d’une mère ; Marie-Thérèse, née La Combe et de cinq enfants. Le premier né fut un fils ; Agelric, bien vite conditionné à son futur statut de seigneur. Suivit la venue d’une première fille ; Isandre, celle qui nous intéressera le plus ici-bas. Le couple attendit alors quelques années avant de donner naissance à deux jumelles ; Aube et Clara, toutes deux âgée de six ans de moins que leurs grande sœur. Il fut décidé de ne plus enfanter quelconque autre être ; l’accouchement des jumelles avait déjà failli couter la vie à Marie-Thérèse et l’avait fortement affaiblie.
C’est donc entouré d’un grand frère et de deux petites pestes qu’Isandre grandit au sein du château de La Combe, héritage de leur mère. Le petit dernier arrivera bien plus tard.

Mais avant de nous plonger dans l’histoire de la demoiselle d’Ambrois, il serait nécessaire de faire une halte quelques dizaines d’années plus tôt et de vous conter un pan du passé de son père : Théodomar.

Étant le premier fils né, il fut très vite conditionné pour qu’il se montre apte aux obligations qui lui seront incombées dans le futur. Pourtant le petit Théo était tout sauf un garçon intéressé par la guerre, la politique ou la chevalerie ; non, lui sa passion première était de traîner auprès des soignants du château. Il souhaitait assister au moindre petit « bobo » qu’on guérissait. On le surprenait parfois même, et ce dès l’âge de cinq ans, à se blesser lui-même pour voir ce liquide rougeâtre couler le long de sa peau. Sa mère fit alors appel aux prêtres de Néera pour le guider sur autre voie. C’est ainsi qu’il commença, en parallèle à son éducation de futur seigneur, à être conditionné une deuxième fois, cette fois-ci, par la foi.

Ce n’est qu’à l’âge de seize ans, alors qu’il franchissait les portes du castel en douce pour se rendre au village, -auprès de sa première damoiselle-, qu’il finit par faire une rencontre décisive. Sur le chemin du retour, il croisa un homme, sale, puant -et très certainement infesté d’on ne sait combien de puces- trainant un corps qui semblait être plus mort que vif. Sans doute était-il le simple croquemort du village mais le jeune Théo sentit soudainement une forte curiosité s’emparer de lui. Il le suivit discrètement et finit par atteindre une maison un peu à l’écart du reste du village. Aucun cercueil n’était visible et le cimetière de la zone était à l’opposé de cette lugubre bâtisse. Pénétrant à l’intérieur, il descendit  d’un pas de souris, les escaliers menant à la cave après avoir scruté les différentes pièces.

« Que fais-tu là, sale nabot ?! » S’exclama le vieil homme, armée d’un semblant de dague dont la lame était si fine qu’on pouvait à peine la distinguer.

« Je… Ne me parlez pas ainsi ! Je suis le fils du seigneur ! Que faites-vous avec ce pauvre homme ?! » Répondit aussitôt le jeune Théo d’une voix encore fluette qui tardait à muer.

Un peu surpris de tomber sur un sang bleu aussi curieux, l’homme commença à devenir nerveux, effectuant les cent pas autour de la table où gisait le corps, à la recherche d’un quelconque instrument qui l’aiderait à assommer l’adolescent. Théo quant à lui, mena son regard dans les quatre coins de la pièce ; il y avait là toute sorte d’outils fabriqués sans doute par le plus inapte des forgerons mais aussi des bocaux contenant de drôleries en tous genres difficilement identifiables pour un garçonnet qui n’avait point encore connu la mort sur un champ de bataille. Quelconque autre adolescent n’aurait, d’une part, point suivit cet énergumène, encore moins pénétré chez lui et certainement pas tenu tête lorsqu’il fut pris la main dans le sac. Pourtant ce n’était pas du courage que ressentait le jeune homme à cet instant, ou alors, se pisser littéralement dessus devait en être l’un des signes principaux.

« Je répète, que faites-vous avec ce pauvre homme ?! » Répéta-t-il assez fortement, sans doute pour tenter de couvrir le son de ses genoux qui se claquaient l’une contre l’autre.

« J’LE DISSEEEEEEEEQUE » Cria-t-il en accompagnant sa phrase d’une multitude de postillons et de bruits de bouche tout aussi bizarre les uns que les autres, achevant le gamin pour de bon qui ne tarda pas à s’enfuir en prenant ses jambes encore mouillées à son cou.

Il ne fallut pas plus que le seul témoignage du fils pour voir plusieurs gardes du castel arrêter l’soi-disant croquemort. La découverte du corps entamé ainsi que le « laboratoire » suffira à le faire condamner. Le jeune Théo, quant à lui fut félicité tout en étant blâmé et humilié par la même occasion par son père.
L’on attendrait le retour du printemps pour l’exécution, c’était une façon de s’assurer qu’un maximum de monde se déplacerait pour l’occasion. Bien vite, la nouvelle fit le tour des terres voisines comme lointaines. La mise à mort sera à la hauteur du crime, cela ne vous donnerait-il pas envie de vous déplacer pour assister au spectacle ?

Les jours passèrent, les nuits également, mais ceux-ci furent bien moins agréables au jeune fils qu’à l’accoutumée. Plusieurs rêves vinrent l’arracher à ses draps de lit devenus humide sous l’excès de transpiration –et de pisse-. S’en était assez, il avait besoin de réponses.

Armé d’une torche, il sinua dans les couloirs, évitant les gardes pour se retrouver là, devant la geôle obscurcie par la nuit noire. On pouvait entendre des gémissements plaintifs arriver du fond de la minuscule pièce. Théo, lui, se tenait droit sans arriver à prononcer le moindre mot. Tout d’un coup, alors que son regard avait fini par se perdre dans l’obscurité que la flamme n’arrivait pas à repousser, il vit un visage, souriant, mais dérangeant, s’approcher rapidement. L’homme resta d’abord muet, l’adolescent fit de même.  Ce n’est qu’au bout de quelques minutes, qui parurent des heures, que le jeune Théo trouva le courage de lui faire face et se mit à le questionner.

« Je ne suis pas un meurtrier. Je ne fais que… les étudier.  Je récupère des corps, morts, et j’essaie de comprendre ce qu’il y a, à l’intérieur. »

« C’est ignoble… Vous êtes ignoble ! » Finit-il par lâcher après une grimace de dégoût. Un coup de pied dans la porte boisée vint clore leur discussion.

Mais aussi ignoble soit-il, la curiosité malsaine du jeune Théodomar ne faisait que grandir au fil des jours et ennéades qui passaient. Ses visites se firent de plus en plus régulières, ses questions, de plus en plus précises… Une envie de pratiquer commença alors soudainement à germer dans son esprit, gangrené par les enseignements du croquemort devenu petit à petit croque-mitaine aux yeux des enfants du village.

L’adolescent perturbé quitta plusieurs fois le château pour se rendre discrètement à la demeure du condamné. Il passa de nombreuses heures à observer ce que contenaient les bocaux et les livres. Maniant difficilement les instruments qui se trouvaient là, il finit par commencer à étudier des animaux. Poule, lapin, chèvre, batraciens en tout genre, tout ce qui respirait, passait forcément entre ses mains bien moins expertes que celles de celui qui lui insuffla ce désir de savoir.

Le printemps était de retour et la grande place du village était noir de monde, non pas pour le premier marché de la saison mais pour assister à l’exécution de celui qu’on avait fini par appeler le « le savant putride ». Une estrade fut montée pour l’occasion et ainsi permettre aux plus lointains d’assister à la scène qui s’avèrera bien plus inhabituel que les simples pendaisons pratiquées, et pour cause ; celui-ci serait écorché vif !

Aux premières loges pour assister à ce qui sera sans nul doute l’exécution la plus sanglante qu’aura connu la petite seigneurie d’Ambrois, le jeune Théo était sans conteste le seul à ressentir des regrets quant à cette mise à mort. Et alors que le spectacle rougissait l’estrade, l’adolescent qui ne quittait pas son mentor des yeux, se fit la promesse de continuer son œuvre, et pour cause ; il assistait littéralement à l’ouverture d’un corps humain.

Cela le fascinait terriblement !

Il scrutait chaque geste, comptabilisait le nombre de lambeaux de peau qui chutaient au sol, observait le moindre détail de ce corps littéralement mis à nu. Sa respiration s’accélérait, son cœur battait, et alors que son père prenait cela pour un simple dégoût, Théo quant à lui, savait pertinemment que ce qu’il ressentait n’était que de l’admiration mêlée à une excitation et une soif d’en voir d’avantage.

Le spectacle dura encore de longues minutes avant que le seigneur des lieux partit en direction de la lugubre demeure du savant, suivit par une foule compacte. Le feu fut rapidement bouté à la maisonnée, brulant ainsi les instruments, livres, bocaux et autres bizarreries qu’abritait cette maison.

Le condamné, lui, agonissant lentement mais surement, toujours au beau milieu de la grande place du village. C’était la dernière image qu’aurait le jeune Théo de celui qui aura su le convertir à une pratique que trop sordide.  

Maintenant que le « savant putride » n’était plus, les enfants pouvaient à nouveau dormir sur leurs deux oreilles.

Intéressons-nous dorénavant à l’une des perles de la Combe ; la –plus- si jeune et ravissante Isandre d’Ambrois…

L’hiver avait été rude cette année-là, la réserve de bois n’avait malheureusement pas suffit et nombreux sont ceux, parmi les villageois, qui se sont perdus dans les nombreuses tempêtes. Ce fut la première fois que le lac était recouvert d’une fine couche de glace.
Au château, par contre, tout se passait relativement bien. La noble famille avait interdit l’accès à certaines pièces, préférant chauffer que les cuisines, chambres et un petit salon. Marie-Thérèse restait la plupart du temps dans sa chambre. Sur le point d’accoucher, elle était fortement affaiblie.

« J’espère que ce sera une petite fille. »
« Il me faut des fils. »
« Nous en avons déjà un. »
« Un seul ne suffit pas. Les guerres nous les emportent que trop facilement. »
« Je vous en ferais d’autres, mais en attendant… je souhaiterais que cette fois-ci, ce soit une fille. »

C’est durant la nuit de Pahanos à Arkuisa que le travail avait commencé. Les hurlements de la noble femme avait soudainement envahit le castel entier. Ceux-ci résonnèrent à travers les couloirs déserts, rendant l’atmosphère encore plus pesante qu’elle ne l’était déjà.
Ce n’est qu’au bout d’un travail de plusieurs heures que les hurlements de douleurs firent place à des cris d’un nouveau-né.

« Quel est le sexe ? » Demanda soudainement le maître des lieux. Sur quoi, une des sages-femmes lui répondit qu’il s’agissait d’une fille. Marie-Thérèse ne daigna point regarder son époux, trop accaparé par la petite beauté qu’on venait de lui glisser dans les bras. Elle était si subjugué que ses prières aient été entendues qu’elle n’entendit même pas la porte claquer fermement.

« Ma Dame… »
« Ne vous inquiétez pas, Georges, je lui en donnerais d’autres. »
« Je… Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée Ma Dame. »
« Pourquoi cela ? »
« Ne sentez-vous donc rien ? »
« Non… je… » L’enfant fut rattrapée de justesse tandis que la jeune maman tomba dans l’inconscience.

Trois longues années passèrent et heureusement, depuis la naissance d’Isandre, les hivers s’étaient faits moins cruels. Eduquée la plupart du temps par une nourrice, la petite fille se sentit tout de même très proche de sa maman avec qui elle apprenait l’art de la musique. Il était rare lorsqu’elle croisait son frère, plus âgé, qui avait commencé les entraînements divers en vue de devenir écuyer d’ici quelques années. Les tensions dans le couple que formait ses parents étaient de plus en plus voyantes. Même si elle n’en comprenait pas la teneur, la petite fille sentait bien que ceux-ci ne s’entendaient plus. Les nombreux cris poussée par sa mère lors des disputes diverses n’en était qu’un signe parmi d’autres.

Arriva enfin sa cinquième année, il était temps pour elle de passer à un stade d’apprentissage supérieur. Dorénavant, la petite serait suivie par un professeur qui lui enseignera l’art de la lecture, de l’écriture, mais également d’un peu de géographie, d’histoire et de bonnes manières. Sa nourrice quant à elle, lui apprendra à coudre, tricoter, crocheter et même à savoir laver son linge ou se préparera un repas.  Les moments privilégiés avec sa mère se faisaient de plus en plus rare. La petite Isandre avait finalement réussit à comprendre ce qui opposait dorénavant ses parents ; son père, voulait avoir d’autres fils, alors que sa mère, ne parvenait plus à en avoir.

Isandre n’avait alors plus que les repas pour seule réunion familiale, où elle croisait également son grand frère, sur le point de devenir écuyer à l’aube de ses dix années. Il partirait bientôt et cela chagrinait énormément la petite fille qu’elle était encore. C’est ainsi qu’elle décida de faire faux bonds pour la première fois à son professeur pour rejoindre Agelric dans un champ à l’extérieur du château, là où il s’entrainait au tir à l’arc.  

« Que fais-tu là ? Tu ne devrais pas être ici. »
« Je voulais voir ce que tu sais faire, avant que tu partes. »
« Père va être furieux, et je ne te parles même pas de la réaction de Mère. »
« Mais je suis ici, avec toi. Il ne peut rien m’arriver. »
« Ils vont s’inquiéter, s’ils ne savent pas où tu es. »
« Montres-moi !  Montres-moi ! Montres-moi ! S’il-te-plaît ! »
« Bon, ça va. Très bien. »

L’enfant brandit alors son arc, puis décrocha une flèche au centre de la cible, puis une deuxième et une troisième. Agelric prit soin ensuite de lui enseigner les bases du tir à l’arc et lui promit alors de continuer son apprentissage à son retour.  Ils furent ensuite rejoins par un ami d’Agelric ; Argon, fils d’un noble chevalier qui avait la charge d’une petite parcelle sur les terres de leur père. Depuis qu’ils étaient jeune, ces deux-là étaient inséparables. Pourtant, ils étaient sur le point de faire route seuls durant de nombreuses années. Isandre voyait en Argon un second grand frère qu’elle appréciait énormément, et elle fut rassurée que celui-ci ne parte pas à l’autre bout du pays mais entamerait sa formation de chevalier, ici, près du Castel de la Combe.

L’heure du grand départ arriva et c’est dans la cour du château qu’Isandre se tenait auprès de sa mère et d’Argon. Les chevaux scellés, l’heure des aurevoirs avait sonné. Une simple poignée de main à son père, une révérence accordée à sa mère puis il arriva enfin à la hauteur d’Isandre dont le regard commença à s’embrumer.

« Veille bien sur elle, Argon. Et… » Il s’approcha d’un peu plus près, chuchotant le restant de sa phrase : « Enseigne lui donc le tir à l’arc. ». A cette demande, la petite filette ne put que répondre par un franc sourire.

Le temps passa et la petite Isandre avait bien grandie. La famille s’était une nouvelle fois étendue, au grand dam de Théodomar, c’était des jumelles qui vinrent compléter la fratrie ; Aube et Clara, aujourd’hui âgées de huit années alors que la belle Isandre venait de fêter ses quinze ans. Ce jour était particulier, il sonnait non seulement le retour de l’automne, mais également le retour de son frère, partit depuis maintenant dix longues années. Revenant de Sainte-Berthilde, où il fut récemment adoubé, Isandre n’avait qu’une hâte : le retrouver. Et elle était loin d’être la seule.  Argon galopa à fière allure sur le cheval que venait de lui offrir son père. Egalement adoubé récemment, celui-ci n’était plus un simple écuyer mais bien un noble chevalier. Pour lui aussi, ce jour était particulier, il allait non seulement retrouver un vieil ami, mais également franchir un pas important avec Isandre.

Galopant jusqu’à la clairière où ils avaient l’habitude de s’entraîner ensemble, Argon sauta de son étalon puis attrapa vivement sa belle avant de l’embrasser passionnément.  Le baiser consommé, Isandre le regarda tendrement mais d’un air inquiet.

« Il arrive ce soir. »
« Tu sais bien que ce n’est pas ton frère que je redoute, mais ton père. »
« L’avis de Père m’importe peu, quoi qu’il décide, cela m’est égal. Je me marierais qu’avec toi et personne d’autre…  Alors qu’Agelric, je… »
« Je sais que tu tiens à avoir l’approbation de ton frère, mais ne t’inquiètes pas. Il préfèrera te savoir avec moi qu’avec un vieux seigneur tout fripé, édenté et gâteux, tu ne crois pas ? »

Le sourire retrouvée, rassurée par les paroles de celui qu’elle avait toujours aimé, les deux amoureux se remirent à s’enlacer tendrement. De plus en plus entreprenant dans ses gestes, le jeune Argon se laissa emporter par un soudain désir d’elle.

« Nous ne devrions pas avant… »
« Avant le mariage, je sais. » répondit-il entre deux baisers. « Mais. Laisses-moi juste… goûter à ta peau. »

Continuant leur étreinte, ils semblaient tout deux imperturbables jusqu’à ce qu’une voix étrangère vienne briser ce moment passionnel.

« Eh bien. C’est ainsi que tu veilles sur ma sœur ? »
« Agelric ?! » Répondirent-ils en chœurs.
« Ne... Ne devais-tu pas arriver que ce soir ? »
« Pardon. Je dérange, c’est ça ? »
« Non… pas du tout. » N’avait-elle point eu le temps de finir que son ainé, dorénavant barbu et bien bâtit vint asséner un coup de poing dans le joli minois du futur fiancé.
« Agelric ! Arrêtes… »  Mais les demandes de la jeune femme ne furent nullement entendue.
« Attends, ce n’est pas ce que tu crois. » tenta vainement d’expliquer Argon pour se défendre.
« Ah bon ? Et qu’est-ce que je devrais croire alors ? » Répondit-il, sortant son épée de son fourreau.
« Agelric ! Arrêtes ! Je t’en prie ! »
« Nous n’étions pas en train de… »
« En train de quoi ? Hein ?! » Continua-t-il de répondre en assénant un grand coup de pied à son ami d’enfance.
« En train de lui ôter tout avenir ?! Empoignes donc ton épée qu’on règle ça avec honneur !! »
Isandre attrapa alors subitement le bras armé de son frère et lui supplia de revenir à la raison. Mais devenu aussi têtu que son père, Agelric n’allait certainement pas laisser passer un tel affront. Isandre se trouvait encore face à lui pendant qu’Argon se leva difficilement.
« Pousses-toi ! »
« Non ! Agelric, s’il te plaît ! »
« Je ne t’affronterais pas. »
« Lâche ! »
« Je vais demander la main de ta sœur, à votre père, que cela te plaise ou non. »
Isandre se tenait toujours entre les deux chevaliers, reculant à chaque fois que son frère avançait, pour finir par se retrouver coller à Argon qu’elle prit soin de protéger de ses bras.
« Tu te caches derrière une femme ?! Pleutre ! »
« Agelric ! S’il te plaît… Nous nous aimons ! »
Frôlant une première fois sa sœur de sa lame, le futur seigneur des lieux menaça une dernière fois. Mais Isandre ne bougea pas d’un pouce, tenant tête.
« Très bien. Nous rentrons. Mais attends-toi à ce que père apprenne la vérité. »
« Mais... Pourquoi fais-tu cela? »
« Je préfèrerais te savoir auprès d’un homme possédant un Castel, qu’il soit jeune et beau ou alors vieux, gâteux, fripé et édenté plutôt qu’avec ce sans-sous ! »
« Mais il est ton ami ! »
« Il l’était. »

Agelric enfourcha son destrier et invita sagement Isandre à faire de même.

Le soir venu, la tension était à son comble. Agelric ne semblait pas encore avoir vendu la mèche mais cela ne saurais tarder. Attablés tous ensemble, Marie-Thérèse ne put s’empêcher de verser une petite larme.

« Tous mes enfants réunis… »
« Cesse donc de chouiner » reclapa sèchement le seigneur d’Ambrois.
« Demain nous partons. Nous sommes invités aux premières chasses à Saint-Aimé. »
« Aaah la chasse. J’ai hâte ! »
« Nous pourrions emmener Argon. Depuis le temps qu’il attendait patiemment ton retour ! »
« Patiemment oui, mais certainement pas chastement. »

Isandre se figea instantanément.

« Ah bon ? »
« Eh bien oui mère, voyons ! Ce garnement m’a délicatement raconté ces moult relations charnelles qu’il entretien avec plusieurs paysannes du village. Et tout cela avec de nombreux détails ! »
« Par Néera… je ne le savais pas si… »
« Il n’est point comme le décrit Agelric, Mère ! »
« Mettrais-tu en doute la parole de ton frère, jeune fille ? »
« En tout cas, j’espère que l’époux que ton père te trouveras sera plus respectueux que cela ! J’ose espérer que ma fille ne finisse pas par attraper l’une de ces maudites maladies que véhiculent ces pauvres paysannes ! »

Si déjà la mère ne semblait plus voir aucun intérêt en Argon, Isandre s’attendait forcément à ce que ce soit encore pire venant de son père. Perdue dans ses pensées, elle entendait d’une oreille attentive qu’à moitié la liste des noms de seigneurs susceptibles d’intéresser le seigneur d’Ambrois pour une éventuelle alliance par le mariage de ses filles.

« Et toi ? Cher frère ? Toujours pas fiancé ? Il serait peut-être plus judicieux de t’occuper de ton propre cas avant de te préoccuper du miens ! »

Une gifle vint soudainement la remettre à sa place. Jamais pourtant son père n’avait eu besoin de la recader à ce point... mais que voulez-vous… l’amour, surtout de jeunesse, cela pouvait donner des ardeurs et des envies de révoltes à plus d’une.

Ce n’était pas la première fois que la famille d’Ambrois s’en alla chasser en compagnie du seigneur de St-Aimé. Celui-ci aimait inviter ses nombreux « amis » à de telles festivités pour ainsi entretenir de « bonnes relations ». D’ordinaire, Isandre aimait bien s’y rendre, elle pouvait ainsi voir du monde, s’occuper d’enfants plus jeune qu’elle tels que le petit Louis ou encore sa jolie petite sœur ; Eléonore. Mais cette fois-ci, le cœur n’y était pas, la damoiselle n’avait qu’une envie ; retrouver son bien aimé et s’enfuir très loin. Peu importe là où elle vivrait, tant qu’Argon serait avec elle, Isandre était prête à endurer n’importe quelle vie.

Ce désir de fuite était d’autant plus amplifié lorsqu’elle écouta sa mère parler du beau et valeureux Jean de St-Aimé, potentiel futur fiancé de la belle. La demoiselle se souvenait parfaitement de lui, et autant le petit Louis incarnait ce qu’il pouvait y avoir de plus mignon, autant son frère avait laissé un souvenir amer à la belle Ambroise.

Enfin furent-ils arrivés que l’ambiance fût déjà à la fête. Une première chasse eut lieu la veille, ce qui permit de se délecter des mets chassés le soir de leurs arrivé. Accueillit toujours aussi chaleureusement, les hommes furent très vite pris à part. Pour ce qu’en avait compris Agelric, les seigneurs parlaient de Diantra, du Roy, de certains barons et de troubles dans le duché de Serramire. Isandre quant à elle remplaça bien rapidement l’habituelle gardienne. Un sourire se dessina pour la première fois en trois jours lorsqu’elle aperçut les enfants l’accueillir à grand coup de cris de joie. Il fallait avouer qu’Isandre était sans conteste la Mary Poppins de la péninsule. Elle possédait un savoir-faire hors norme avec les enfants et arrivait toujours à obtenir d’eux ce qu’elle voulait. A juste titre, soit dit en passant, tout comme cette fois où le petit Louis, alors âgé de seulement cinq ans, rechignait à aller dormir. Isandre, alors âgée de douze ans à l’époque, lui chantonna la berceuse de son enfance et arriva, ce qu’aucune autre nourrice n’arriva à faire cette nuit-là ; l’endormir paisiblement.

Les chasses se passaient à merveille et Isandre avait trouvé le refuge parfait ; elle suivait à la trace le moindre petit enfant, évitant ainsi de croiser Jean dans les couloirs. Lors des repas, Isandre se fit la plus discrète possible mais malheureusement, le sujet d’un potentiel mariage arriva à table. Quel ne fut pas le soulagement lorsque la damoiselle entendit le molosse répondre qu’il ne fiancerait pas son fils tout de suite. Le séjour enfin terminé, Isandre se pressa de câliner une dernière fois les quelques enfants présents avant de reprendre la route avec une l'envie au plus vite.

Enfin de retour à la Combe, la demoiselle ne tarda pas à retrouver son bien aimé. Ceux-ci décidèrent de continuer leur relation à l’abri des regards. Jusqu’à un froid jour d’automne… Isandre attendit son bien aimé à l’endroit habituel, mais celui-ci arriva avec du retard ; il apportait, en plus de cela, une très mauvaise nouvelle.

« Que se passe-t-il ? »
« Je vais devoir partir… »
« Comment ça ? »
« N’es-tu donc point au courant ? C’est la guerre… Les barons se révoltent contre le Roi. Le Marquis nous envoi au nord, en Oësgard. »
« Et… tu dois vraiment y aller ? Tu viens seulement d’âtre adoubé ! Ne peut-il pas envoyer d’hommes plus expérimentés ? »
« Les hommes plus expérimentés ne font que diriger les jeunots en première ligne, Isandre... »
« Tu ne me rassures pas en me disant cela ! »
« Je sais… » Répondit-il avec un léger sourire aux lèvres alors qu’il la prenait dans ses bras.
« Quand pars-tu ? »
« Demain… »
Isandre ne put répondre quoi que ce soit, tant la nouvelle lui arrachait le cœur.
« Alors restes avec moi, ce soir, cette nuit… Restes. »
« J’ai entendu dire que ton frère partait aussi. »
Seul un soupire put s’échapper des lippes de la jeune femme, tant cette nouvelle ne faisait que s’aggraver de minute en minute.
« Ne t’en fais pas, je veillerais sur lui. »
« Il n’a toujours rien dit à père… Sur nous deux… Et je le soupçonne de savoir que nous nous voyons en secret. »
« Cela ne m’étonnerait guère qu’il le saches. Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’ait toujours rien fait pour nous empêcher de nous voir. »
« Peut-être… s’est-il résolu à nous laisser nous aimer ? »
« J’espère que c’est cela. »
« Argon… tu ne t’imagines pas les horreurs qu’il a dites sur toi, le jour de son retour… Je me souviens encore de chaque mot. »
« N’y penses plus, veux-tu ? »

Isandre se permit alors de capturer les lèvres de son bien aimé et de ne plus le lâcher de la soirée. Allongés près d’un feu de camp improvisé, serrés l’un contre l’autre sous ce qui leur servait de petite couverture, la belle pouvait enfin sentir la peau du chevalier contre la sienne. La soirée n’avait été que caresses et baisers sans oser s’aventurer d’avantages ce qui avait finir par frustrer la plus jeune d’entre eux.

« Faisons-le. » Chuchota-t-elle alors tendrement, plongeant son regard pétillant dans le sien.
« Faisons-le et alors je t’appartiendrais pour toujours. »
Au premier abord très intéressé de la proposition, Argon amplifia son ardeur mais il revint très vite à la réalité. Décrochant ses lèvres des siennes, son regard se fit plus sombre.
« Je ne crois pas que tu m’appartiendras un jour, même si nous franchissons ce pas. »
Isandre ne sut quoi répondre, un peu déçue sans doute de sa décision.
« Je pense d’ailleurs qu’il serait plus sage… de ne pas le faire. »
« Argon… »
« Isandre, je pars en guerre. Seules les dieux savent si je vais m’en sortir ou pas. »
« Argon, non, s’il-te-plaît, ne dit pas cela. »
« C’est sérieux Isandre, je peux très bien ne pas revenir, ne pas être là pour t’emmener avec moi. La seule chose qu’il te restera alors… Enfin… ton père aura du mal à te trouver un époux. »
« Je ne veux personne d’autre que toi… si tu ne reviens pas… je ne me marierais jamais ! Tu entends ?! »
Le jeune chevalier se mit à sourire.
« C’est dans ce genre de moment que je me rend compte que tu es encore si jeune. »
« Ce n’est pas drôle ! Promets-moi de revenir… »
L’enlaçant tendrement dans ses bras, Argon lui répondit fébrilement un « je te le promets » en sachant pertinemment qu’une telle promesse serait dure à tenir en temps de guerre.

Des jours, puis des ennéades passèrent sans qu’Isandre n’ait la moindre nouvelle de son frère ou d’Argon. Puis un jour, un coursier arriva au château avec une triste nouvelle ; Agelric n’était plus. La nouvelle de sa mort chagrina la famille entière, à commencer par Isandre, qui malgré sa querelle avec lui l’estimait et le chérissait toujours autant. Vint ensuite l’éternelle question sur le sort d’Argon, partit dans le même ost qu’Agelric et se trouvant sans doute à ses côtés, était-il lui aussi une victime de la guerre ? Mais le temps passait et il était impossible à Isandre de savoir ce qu’il en était de son bien aimé. Ce n’est que lorsque l’ost revint au pays qu’elle se rendit bien compte que le jeune chevalier n’était pas rentré au bercail, pourtant, personne ne pouvait attester de sa mort, même si ceux-ci conseillaient vivement à la demoiselle de le croire ainsi…

L’année s’achevait, une nouvelle allait commencer et entre les deux devait se déroule le voile… Isandre avait beaucoup appris sur cette transition d’un cycle à un autre. En d’autres circonstances, la jeune adolescente, à l’aube de ses seize années, se serait passionnée pour ce phénomène qu’elle aurait suivi d’on peut plus près. Mais la jeune femme portait un double deuil et venait en plus d’être catapultée à la place de principale héritière. Son père, qui hurlait déjà de rage sur la pauvre Marie-Thérèse, elle qui n’avait point su lui donner plus d’un fils, s’attelait directement à la nouvelle formation de sa fille ainée. Il ne se passait dorénavant plus un seul jour sans qu’Isandre ne soit confrontée à cet homme qu’elle connaissait si peu. Cartes, politiques, tableaux d’hommes tout aussi répugnants les uns que les autres, politique, arbre généalogique, gestion de la ville, doléances des paysans, tout… elle passerait par tout cela…

Et même si le voile n’en avait faisait qu’à sa tête, même si la péninsule entière –et sans doute le continent tout entier- était plongé dans une nuit noir, rien n’arrêtait le vieux Théodomar dans l’apprentissage que devait recevoir sa fille ainée.

Les mois passèrent et Isandre fut une nouvelle fois contrainte de supporter l’idée d’un mariage. Sauf que cette fois-ci, elle n’eut pas faire d’énormes efforts pour obtenir des refus car ce n’était plus le père qui cherchait désespérément de futurs époux, mais de futurs époux qui venaient directement à elle. Forcément, étant première fille née, elle hériterait des deux domaines, deux domaines qui reviendront ensuite à son fils. Nombreux était alors ceux qui se précipitaient pour être le futur géniteur de ce fameux fils. Mais Théodomar rechignait à accepter toute proposition, non qu’il voulait faire plaisir à sa fille mais il nourrissait encore l’espoir d’engrosser sa propre femme et envisageait même de nommer un autre héritier que sa propre fille.

Son vœu s’exhaussa quelques années plus tard lorsque Marie-Thérèse mit une dernière fois un fils au monde. Elle paiera ce prix de sa vie. Et alors qu’Isandre allait fêter ses 22 ans, voilà que la jeune femme, toujours célibataire, endossa un nouveau deuil.

Cependant, la jeune femme n’avait jamais vu son père aussi heureux. Il avait à nouveau un fils ! Et il le protégerait cette fois-ci au péril de sa propre vie ! Et pour cela, il avait trouvé la solution parfaite : confier cet enfant à la Mary Poppins de la péninsule ; sa propre fille. Isandre allait devoir s’occuper de cet enfant comme s’il était le bien le plus précieux de la péninsule, le choyer tel un Roi, le couver tel un Prince et s’assurer de sa bonne santé comme une guérisseuse qu’elle n’était pas.

En l’an 6, une nouvelle guerre éclata et Sainte-Berthilde en était la principale concernée ; une prétendante du nom d’Arsinoé revendiquait le trône marquisal. Les Ambrois décidèrent de ne point la soutenir, ce qui mena plus tard à des complications. Car oui, Arsinoé s’en sortit victorieuse grâce à l’aide du régent royal : Aetius. Celle-ci décida de confier la gestion du territoire de La Combe à une tierce personne et d’ainsi chasser les Ambrois de leur propre propriété.

Réfugié à Laraus, il fallaut attendre deux années pour avoir l’opportunité de récupérer ce qui leurs appartenait. Ce souhait fut exaucé grâce au Molosse. Oui, souvenez-vous, celui qui organisait souvent des chasses auxquelles les Ambrois étaient souvent invités. Godefroy de St-Aimé, dans son immense générosité fit en sorte que la famille récupère leurs Castels en échange d’un soutien inébranlable, soutient qu’il avait, de surcroit, depuis le début.

Les années défilèrent une nouvelle fois ; Isandre était dans sa 26 ème année, n’était toujours point mariée, et s’occupait toujours de son frère qui venait, lui, de fêter sa cinquième année. Mais une nouvelle fois, une guerre allait chambouler le quotidien de cette petite famille ; cette fois-ci, le marquisat, après avoir bouté la menace noir-elfique en dehors du royaume, s’en alla guerroyer face aux traitres du médian.

Théodomar devenait las de toutes ces querelles auxquelles il devait sans cesse contribuer. Il avait déjà perdu un fils durant la guerre civile, il ne lui en restait plus qu’un : un précieux petit Théodomar V d’Ambrois âgé d’à peine 5 ans. D’ordinaire, il préféra partir seul en campagne, laissant ainsi le bon soir à Isandre de s’occuper du Castel, sauf que cette fois-ci, tout serait différent. Le petit Théodomar serait envoyé chez un lointain parent, en lieu sûre alors qu’Isandre se voyait enfourcher une jument, habillée d’une légère armure, pour partir aux côtés de son père, vers une énième guerre.
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Dernière édition par Isandre d'Ambrois le Mer 27 Déc 2017 - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée   Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée I_icon_minitimeMer 27 Déc 2017 - 21:55

Fiche terminée !

Bonne lecture les correcteurs :)
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MessageSujet: Re: Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée   Isandre d'Ambrois - Noble Berthildoise - Terminée I_icon_minitimeJeu 28 Déc 2017 - 3:42

Fais gaffe à pas te casser un ongle sur le terrain, et essaie de pas finir vieille fille. J'ai pris la liberté de te placer en alignement Neutre Strict plutôt qu'inclassable histoire de pouvoir porter conclusion à tout ça, mais hésite pas à me prévenir si tu veux que je le change.


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