Faelwen - Noss Iarin’Dath | Terminée

Identité

Prénom : Faelwen.
Âge/Date de naissance : 325 ans en 17:XI; née en 691:X.
Sexe : Femme.
Race : Ornedhels.
Faction : Noss.
Alignement : Loyal Neutre.
Liens notables : Sa Noss; un ami/confident; sa jeune demi-soeur; son père qu’elle soutient, face au chagrin du deuil de sa mère.

Particularité : Des tatouages. Pour marquer son passage à l'âge adulte, fut tatoué sur tout son corps, à l’exception de son visage, des arabesques évoquant l’histoire d’une disparue. Son nom fut oublié, mais pas son titre : la Gardienne.

Métier : Chef de la Noss Iarin’Dath.
Classe d'arme : Corps à corps (couteau) et à distance (arc).

Possessions & Equipements :

Le plus souvent revêtue intégralement de cuir, se fondant avec la couleur des écorces, Faelwen ne porte rien à quoi elle soit profondément attaché. A de rares exceptions, tous ses arcs furent taillés par ses propres mains dans le bois d'Anaëh, tandis que la pierre qui ceint son front est un cadeau de la chamane du clan. Aussi dévouée soit-elle, Faelwen, connait de grands instants de doute. La chamane lui fit répéter de nombreuse fois un petit rituel dont la seule vertu est de l'aider à se ressaisir, et consiste à se concentrer sur ce petit joyau, à son contact frais et léger sur son front.

Apparence :

• Taille : 1m79
  
• Couleur des yeux : Des yeux d’un vert orangé. Des yeux couleurs d’automne.
  

Peau marquée_Que ce soient les arabesques d’histoire Noss comme des marques de formes diverses en peau cicatricielle, l’épiderme de la Noss est loin d’avoir gardé sa perfection de jeunesse. De chute en confrontation, d’erreurs en succès, chaque péripétie laissa sa trace. Pour dire, même la piqûre d’une ronce marqua sa peau, car elle ne prit pas le temps de la montrer au chaman et l’infection l’affaiblit une semaine durant. Son visage est bien la seule partie de son être à demeurer intact, à l'exceptions d’insolents grains de beauté qui constellent ses pommettes, dans une tentative de lui donner des airs chafouins malgré son impassibilité.

Formes masculines_A l’instar de ses semblables, la croissance de Faelwen vit son être gagner en verticalité mais, là où d’autres virent des rondeurs pudiques se former, la Noss vit des angles s’accentuer, lui donnant des épaules, un ventre et des hanches sculpturaux, accentuant une certaine “dureté” physique, que dément la souplesse de son corps agile. Cela la laissa de marbre, toute concentrée qu’elle était, à l’époque, à perfectionner son maniement de l’arc.

Figure altière_Conséquence de sa charge, ou de son aspiration ? Le visage de Faelwen ne paraît pas être celui d’un être ayant une âme. Malgré la chaleur de son teint, de sa chevelure doucement bouclée où de la couleur de ses grands yeux, son air impassible, la noblesse de ses traits et son regard vigilant en font une figure inspirant le respect ou l’antipathie, de celle que l’on réserve à des êtres qui nous semblent inhumain dans leur abnégation.

Personnalité :

Renfermée_Telle la surface d’un lac, une nuit sans vent, le visage de Faelwen exprime d’une manière presque imperceptible ses pensées, de mêmes que sa parole évite le sujet de ses sentiments, tel un sujet sans importance. Même au sein de la Noss, certains peinent à voir la jeune elfe autrement que comme le rôle auquel elle se dévoue, non pas un être de chair, de sang, et d’émotions.

Dévouée_La fragilité de l’existence des Iarin’Datha tôt eu fait de faire naître en Faelwen une forte volonté de protéger les siens, à la hauteur de l’amour qu’elle leur porte. En un sens, la Noss a cessé de vivre pour elle, préférant consacrer le reste de son éternité à préserver son peuple, jusqu’au jour où le Lionïn s’ouvrira de nouveau à eux.

Farouche_Sûre dans son rôle de guide, Faelwen est pourtant d’une surprenante timidité dans le domaine du personnel, telle une biche frémissante sous un regard inquisiteur. Sa réaction première est le plus souvent l’esquive car elle ne désire pas que l’on s'appesantit sur elle, elle-même ne le faisant guère. A qui insiste, gare à la flèche filante. Si la colère ne se montre toujours pas sur son visage impassible, comme toujours, on peut la deviner dans le projectile vibrant dans le bois, qui est passé si proche du visage de l'importun.

Capacités magiques :

Faelwen n'a aucune sensibilité à la magie, contrairement à la la berceuse qu'est la Symphonie pour elle, dont la voix est devenue plus forte avec le Voile. Sans discerner de mots, Faelwen a toujours entendu le murmure du monde qui l'entoure. Cela lui sert pour percevoir les présences étrangères à la Symphonie, telle une légère dissonance dans sa musique, en réaction à cette présence inconnue. La Iarin'Dath apprit tôt à ne pas se laisser influencer à l'excès par les émotions qu'elle transmet.

Histoire

Portée enfant sur le dos de ses parents, les forêts emplirent les jeunes yeux de Faelwen comme ses rêves alors que le temps s’écoulait, de campement en campement à travers l’Anaëh. Comme les géants de ce monde sylvestre, elle prit son temps pour grandir, apprenant tardivement à parler, observant longtemps avant d’imiter ses aînés dans les tâches utiles, écoutant beaucoup avant de donner son premier avis. Silencieuse et patiente… Avant de s’évaporer brusquement, filant entre les troncs, s’appuyant d’un pas léger sur les antiques racines qui modelaient le sol. La Symphonie fut toujours sa berceuse, le rythme dans lequel elle se fondit autant qu’elle le pouvait comme simple immortelle… Alors que les siens la rappelaient, avec douceur, sans exigence. Quand lui fut révélé le secret des noms, la jeune Faelwen regarda derrière-elle... Et enlaça Noss et Symphonie dans un même univers auquel elle se dévoua.

La chasse, la cueillette, le respect des Fanuë qui les guidaient depuis des cycles, depuis la perte du Linoïn, le tissage, le travail du cuir et du bois pour se vêtir comme s’armer, mettre en place des pièges aux bons endroits, tailler le bois pour en faire un arc, se repérer, connaître la faune et la flore… Toutes ces tâches, ces connaissances, nécessaires à la vie de la Noss, Faelwen les apprit, tandis que le soir venu, les histoires anciennes étaient contées par leurs gardiens des souvenirs, leur chaman et ses apprentis. Ces contes, ces légendes, ces souvenirs conservés uniquement dans leur mémoire étaient leurs plus précieux trésors car, là où, des cycles plus tôt, leurs ancêtres pouvaient en offrir tout le contenu à l’Anaëh même, leurs descendants n’en étaient plus capables, ayant perdu l’accès au précieux réceptacle, lors de la perte du Linoïn. Ainsi, les Iarin’Dath vivaient depuis comme des calices de substitutions. Leur propre nom n’était pas que le leur, mais aussi ceux de leurs prédécesseurs. Tous emplis d’espoirs de retrouver un jour leur sanctuaire… Dépositaire de la colère à l’égard des Cités qui ne firent rien pour sauver cette part de la forêt, d’un profond mépris à l’égard des mortels venus blesser profondément la Première Oeuvre de Kyria pour leurs besoins égoïstes. Mais cela était si peu, face à la tristesse de la perte de leurs souvenirs, malgré leurs efforts…

Vint le temps des marques, des marques sur son corps, des marques qui racontent. A l’aube de son deuxième siècle, le chaman apposa sur sa peau les marques qui conserveraient, peu importe les faiblesses de son esprit, l’histoire de l’une de leurs ancêtres… La Gardienne... Ainsi, elle devint adulte au sein des siens, affirmant sa volonté de veiller à leur bien-être dans leur éternelle recherche de refuge, dans les tréfonds de l’Anaëh, hospitalier et pourtant étrange, tout en rêvant au souhait Iarin’Dath : retrouver leur monde perdu. Un monde aujourd’hui corrompu et mortel, même pour ses enfants. Arc en main, jambes légères, oeil vigilant, Faelwen fit honneur à l’histoire que son corps portait, retrouvant les chemins dans le dédale végétale, menant les siens à l’écart du danger, faisant face aux créatures têtues à qui leur venue déplaisait. Préservant envers et contre tout leur fragile trésor : eux-mêmes. Fi des luttes entre Noss, qui leur sont de précieux hôtes; fi des luttes entre les Noss et les Cités; fi des attaques des sombres, ces frères et soeurs égarés, que l’Anaëh aurait su repousser... Tout cela, elle le fit avec la complicité d’un ami, l’innocence de sa jeune soeur, et la bienveillance de son père, séparé trop tôt de son éternel amour, leur mère.

Patience et silence… Alors que la rumeur s'amplifie, que l’Aduram montre, après tant de cycles, des signes d’apaisement, Faelwen s'abîme toujours plus dans son devoir envers les siens, tandis que les Anciens de la Noss la choisissent pour succéder à leur Aîné et chef. D’encore bien jeunes épaules pour pareille charge… Mais Faelwen se sent la robustesse d’un arbre, sa patience et son impassibilité : elle ne faillira pas à soutenir la voûte d’espoirs des Iarin’Dath.

HRP:

Voilà, va rejoindre ta sœur toi

Code:

[Métier] : Chef des Iarin'Dath

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à Corps / Distance

[Alignement] : Loyale Neutre

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